une analyse de Michel SOURROUILLE
Craintes et optimisme se mêlent alors que la population mondiale va atteindre, selon les calculs de l’ONU, 8 milliards d’individus le 15 novembre 2022. Ce nombre appelle réflexion. Stop ou encore ? Qu’on soit nataliste ou malthusien, on considère de façon opposée les statistiques démographiques. Sur le site du Fonds mondial de l’ONU pour la population on trouve cette réaction : « Le franchissement de ce seuil s’accompagnera sans doute de discours invoquant avec alarmisme le terme de « surpopulation ». Se laisser aller à de telles paroles serait une erreur. ».
Une erreur ? Depuis 1972 et le rapport au Club de Rome sur les limites de la croissance, les rapports scientifiques s’accumulent pour montrer que nous avons déjà dépassé par notre nombre et notre consommation la capacité de charge de la planète. Le calcul de l’empreinte écologique de l’humanité montre par exemple que nous utilisons actuellement 1,7 planètes pour satisfaire nos besoins. Ainsi la France avait, à partir du 5 mai dernier, consommé plus de ressources naturelles que les écosystèmes ne peuvent en produire. Cela n’est rendu possible que par le fait que nous consommons une partie du capital naturel au lieu de nous contenter de ses dividendes. Aujourd’hui, face aux crises mondialisées, notamment le changement climatique, la dégradation des ressources naturelles, les pandémies et les guerres, notre présent est menacé. Avec un plus grand nombre de personnes, c’est sans doute la promesse de plus de souffrance encore dans l’avenir. Examinons de plus près les chiffres donnés par l’ONU.
La fécondité moyenne mondiale est de 2,3 enfants par femme alors qu’il faudrait favoriser, ce qui est loin d’être fait, le planning familial et la baisse de la fécondité pour arriver progressivement en dessous du taux de renouvellement (soit approximativement 2,1). N’oublions pas que ce taux n’est qu’une indication conjoncturelle reposant sur les comportements féminins de l’année en cours ; cela ne dit rien de l’avenir. De plus l’inertie démographique est telle qu’une maîtrise de la fécondité à un moment donné n’a des effets que longtemps après. La croissance d’une population dépend en effet de la proportion de jeunes. Trop important, c’est inquiétant, et c’est le cas encore dans plusieurs pays dont l’Inde, le pays qui sera le plus peuplé en 2023. Le taux moyen de croissance de la population mondiale, soit 1 %, veut dire quand même un doublement tous les 70 ans. D’autant plus que cette moyenne mondiale cache des disparités importantes. Il y a vieillissement dans certains pays, mais explosion démographique dans d’autres contrées. Malthus, une référence historique depuis son « Essai sur le principe de population », indiquait dès 1798 que « Lorsque la population n’est arrêtée par aucun obstacle, elle va doubler tous les vingt-cinq ans, et croître de période en période selon une progression géométrique. » Cela correspond à un taux d’accroissement annuel de 2,8 %. Or selon les statistiques de la Banque mondiale, ce taux est actuellement dépassé par quatorze pays.
Rappelons que depuis la révolution industrielle la croissance annuelle de la population mondiale a toujours été positif, signe d’une évolution exponentielle, très rapide, trop rapide. C’est une complète anomalie sur l’histoire longue de l’espèce humaine où taux de natalité et taux de mortalité étaient le plus souvent très proches. Notons que l’ONU nous annonce un « ralentissement de la croissance », mais la date du 15 novembre 2022 pour le passage de 7 à 8 milliards fait de ce dernier milliard le pas qui a été franchi le plus rapidement, en 11 ans. On estime qu’il y avait 1 milliard d’habitants sur Terre en 1800, 2 milliards en 1930 et, depuis les années 1960, une augmentation de 1 milliard environ tous les 12 ans. Le poids du nombre sur nos conditions de vie présentes et futures s’alourdit de période en période. L’Afrique concentrera l’essentiel de la croissance. La pression démographique, les conflits et les effets du réchauffement climatique vont multiplier les transferts de population, ce qui va accroître les déséquilibres géopolitiques. Les mouvements migratoires seront de plus en plus difficiles à gérer.
Les projections à plus long terme restent défavorables. Même si l’ONU table sur 10,4 milliards de personnes en 2100 (au lieu de 10,9, projection de 2019), cela fait 2 milliards 400 millions de personnes en plus à nourrir, à loger, à permettre de vivre dignement… ce qui est impossible sur une planète qu’on a abondamment pillée sans se soucier du sort de nos générations futures et du maintien de la biodiversité. Le pic de population semble, d’après les courbes présentées, se profiler entre 2080 et 2100. Encore faut-il que la dernière phase de la transition démographique, une baisse de la fécondité, soit facilitée par un développement socio-économique dont les bases sont de plus en plus fragiles. Un pic ne veut pas dire forcément stabilisation, cela peut être un retournement de tendance, les prémices d’un effondrement de la population. Cette hypothèse, déjà abordée dans le rapport de 1972 déjà cité, est mise en avant aujourd’hui par les quelques rares analystes comme Yves Cochet et Pablo Servigne qui montrent que nous avons déjà largement dépassé l’optimum de population.
Dans un contexte démographique de surpopulation, il n’existe à notre connaissance en France qu’une seule association, « Démographie Responsable », qui s’inquiète du passage aux 8 milliards d’êtres humains. C’est étonnant.
pour rejoindre l’association DR,
https://www.demographie-responsable.org
NB : tribune déjà parue sur le site des JNE
Exemple en France (3, fin)
Avec une densité de 10 hab/km², considérée par hypothèse comme viable à terme sur la surface habitable/cultivable de l’île, la population maximale admissible serait de l’ordre de 10 000 hab. C’est 87 fois moins qu’actuellement. Pour schématiser, on retiendra que la population adaptée à la dimension naturelle de l’Île, tout en autorisant la conservation d’une certaine biodiversité, devrait être divisée d’un facteur 100.
Si ce n’est pas de la surpopulation, çà !
L’exemple de Cuba (À 18:33) invalide votre schématisation (ou théorie).
Exemple en France (2)
En 2022 la densité moyenne en zone habitable est d’env. 700 hab/km2 et il ne reste que 1000 km2 de terres agricoles ou éventuellement cultivables (friches), soit un ratio de 8,7 hab/ha cultivable. On peut aussi dire 1150 m2/hab (34 x 34 m). Dans ces conditions, comment ne pas être tenté d’aller chiper les chouchous du voisin ? A croquer cru, car dans les conditions imposées ci-dessus : plus d’électricité sans pétrole (les éoliennes en zone cyclonique, bof), plus de gaz (d’importation), plus de bois à brûler, plus de cassoulet ni de camembert dans les supermarchés, plus de bagnoles (ouf !), plus de riz ni de poulet diesel pour le cari (zut)…
Alors, quelle sera la densité humaine résiduelle quand tous les tangues et les rats de l’Île auront été boulottés ? Et quelle serait la densité humaine durable ?
Prenons seulement comme exemple une maison, ou une ville, et fermons tous les accès, autrement dit les possibilités de sortir. On appelle ça un siège.
Reprenons maintenant l’exemple d’une île, Cuba par exemple, on appelle ça un blocus. Ou un embargo.
Cuba : 109 hab/km2 (à peu près comme en France métrop) – ind. fécond. 1,6
Alors certes, Cuba n’a jamais été totalement coupé de l’extérieur. Mais le but de la manœuvre, comme lors d’un siège, c’est bien de faire crever ceux que l’on coupe du reste du monde. Et malgré ce blocus les Cubains ont tenu le coup. Et l’ingéniosité cubaine n’est plus à démontrer, même en ce qui concerne l’écologie.
Exemple en France (1)
Prenons comme exemple l’Île de la Réunion. Fermons les aéroports Roland-Garros et de Saint-Pierre Pierrefonds et coupons l’accès aux ports en eau profonde (Le Port) et de plaisance (St-Pierre, St-Gilles, Ste-Marie…). L’île, alors autonome permet de simuler un monde isolé comme l’est le globe terrestre dans l’espace, inévitable autarcie.
Principaux caractères physiques de l’Île :
Superficie de l’Île = 2512 km2
Population = 870 000 hab
Répartition des milieux géographiques :
• forêts, montagnes, roches, eau = 1250 km2
• friches = 500 km2
• cultures = 500 km2
• zones urbaines & artificialisées = 250 km2
soit 1250 km2 habitables.
La surpopulation humaine ne doit pas seulement se résumer au dépassement de la capacité de charge d’ un pays donné mais aussi tenir compte des ravages faits à l’ environnement par cet excès de population .
D’ accord, nous sommes loin en « Oxydant » d’ être des modèles en la matière : nombre de sites naturels, de forêts , de ressources naturelles ont été sacrifiés pour satisfaire les bseoins de populations toujours plus nombreuses .
En A Fric , on préfère écouler son trop plein démographique en Oxydant et aggraver le chiffre de population déjà excessif : le massacre de la faune sauvage est un sport national , les villes s’ étendent et les déserts augmentent ; pas de problème , on pond joyeusement du nord au sud .
j’ oubliais : en servant des commentaires de BGA et de moi-même
– « OR le fait qu’il y ait souvent des famines en Afrique et de la mal nutrition prouve que les africains sont trop nombreux sur leur sol puisqu’ils ne parviennent pas à produire assez de nourriture pour leur propre population ! » (BGA 11 SEPTEMBRE 2022 À 03:20)
Désolé encore une fois, cela ne prouve rien. Si ce n’est, bien sûr, qu’en plus d’être miné (dangereux), le débat sur cette question est pipé d’entrée de jeu.
Celui-ci est pipé parce que ce concept de «surpopulation» est complètement vaseux.
Déjà il ne fait pas consensus, il n’existe d’ailleurs pas de définition claire et précise.
Ce qui fait qu’on peut finalement raconter n’importe quoi, à n’en plus finir, et qu’il sera toujours IMPOSSIBLE de déterminer si c’est vrai ou faux.
De plus, il est doublement pipé du simple fait que les Malthusiens sont totalement incapables de remettre en question les fondements (postulats) de leur doctrine (dogme).
Face à cet argument (avec ou sans guillemets ?) qui de toute façon ne PROUVE rien, voilà par exemple, ce qu’on peut répondre :
– « Avant de parler de surpopulation, il faudrait vérifier que la sous-alimentation ne concerne pas une partie seulement de la population, ce qui signifierait alors qu’elle s’explique par le régime social en vigueur. De même faudrait-il s’assurer que le départ d’une partie de la population améliorerait effectivement la situation de ceux qui restent.
En d’autres termes, il ne faut pas confondre concomitance et causalité.»
( Idées reçues sur la surpopulation – ichtus.fr )
Voilà donc comment je résume tout ce cirque, cette comédie :
1) Définition : Débat pipé = «débat» ; faux-débat ; jeu de dupes ; jeu de cons ; trompe-couillons etc. etc.
2) Finalité : Passer le temps ; tuer l’Ennui ; tourner en rond ; se faire croire qu’on agit, qu’on est des gens sérieux ; amuser et abuser la galerie etc. etc.
3) Conclusion : Débat pipé = temps perdu + risque de se perdre encore plus, toujours plus + échauffement des esprits et du Climat.
Quand il y a 100 millions de personnes en Egypte sur un territoire habitable de la taille de la Belgique, quand le pays est très largement dépendant de l’extérieur pour sa nourriture le concept de surpopulation me semble s’appliquer sans aucun doute. Quand le Burundi et le Rwanda ont des densités de 400 hab au km carré il en est de même, quand le Niger à une fécondité de 7 enfants par femme, quand le Nigéria qui fait moins que deux fois la France se prépare à accueillir plus 700 millions d’hab dans le siècle, quand le Bangladesh a une densité qui, appliquée à la France, nous conduirait à être près de 700 millions il me semble ne pas y avoir de débat, pas plus que quand nous sommes 1000 fois plus nombreux que toute espèce de notre taille ne l’a jamais été. Le monde a multiplié ses effectifs par 5 depuis 1900 et l’Afrique (dont un tiers est inhabitable) par 7 depuis 1950. Il ne faut pas faire preuve de mauvaise foi, nous sommes en pleine surpopulation.
On peut aussi prendre Monaco : totalement dépendant de l’extérieur pour sa nourriture… 19.000 hab au km carré … une densité qui, appliquée à la France, nous conduirait à être près de 12 milliards !
Et alors, qu’est-ce que ça prouve tout ça ?
@BGA :
« OR le fait qu’il y ait souvent des famines en Afrique et de la mal nutrition prouve que les africains sont trop nombreux sur leur sol puisqu’ils ne parviennent pas à produire assez de nourriture pour leur propre population ! »
J’ ajouterais même qu’ ils achètent ou reçoivent (?) des céréales indispensables à leur survie de la part de l’ Ukraine et probablement d’ autres pays .
Ceci doit cesser car on empêche ainsi dame nature d’ opérer son oeuvre de régulation cruelle , certes, mais indispensable .
De même , la cessation de l’ aide médicale rendrait le travail de dame nature plus facile .
Pour modéliser l’effondrement (démographique, on peut aussi s’appuyer sur cette citation de Sénèque : « Ce serait une sorte de consolation pour notre fragilité comme pour celle des choses qui nous touchent, si tout était aussi lent à périr qu’à croître ; mais le progrès veut du temps pour se développer : la chute vient au pas de course. »
Ugo Bardi en a fait la Falaise de Sénèque avec un schéma simple avec seulement deux variables : ressources et capital ; Le capital ne diminue pas graduellement à mesure que les ressources épuisent, il s’effondre !
(biosphere, 22 novembre 2016)
Ugo Bardi évoque souvent cette Falaise de Sénèque. Comme dans cet article du 2 juillet 2018 : Problème de surpopulation ? Quel problème de surpopulation ?
Extrait : «Personnellement, je ne m’inquiète pas trop de la surpopulation humaine, ni de ces prétendues conspirations maléfiques. Ce n’est pas que je ne pense pas qu’il n’y a pas trop de gens. L’idée, je pense, est que si aujourd’hui la surpopulation est un problème, et c’est le cas, elle se résoudra assez rapidement (bien que non sans douleur). Pas besoin d’élites maléfiques qui complotent sur une quelconque extermination, ni de militants bien intentionnés qui enseignent aux pauvres comment utiliser les préservatifs. Le système lui-même provoquera l’effondrement de la population humaine.»
Ceci dit, que vous inspire ce passage de Bardi, que j’ai encore cité À 13:34 ?
@ Michel C.
Ugo Bardi, c’est donc du Malthus tout craché : « si on n’applique pas d’obstacles préventifs à l’exubérance de la fécondité humaine, alors des obstacles destructifs (guerres, famines, épidémies…) provoqueront l’effondrement. »
Notons aussi que Malthus dit clairement qu’il faut essayer de faire qqch pour ne pas laisser libre cours à la violence de la nature et des humains…
Permettez-moi de répéter … je recite donc ce passage de Bardi :
– « Permettez-moi de répéter que je ne suis pas ici pour proposer une quelconque politique démographique […] Je me demande simplement comment la société (et la société occidentale en particulier) pourrait réagir à la perception selon laquelle, 1) il existe un problème existentiel très grave, et 2) il peut être causé par la surpopulation.
Il est clair que la réduction des taux de natalité ne suffirait pas : à elle seule, elle ne peut pas être assez rapide [etc.] »
Si cela vous suffit pour faire de lui un malthusien, comme d’autres l’ont fait en disant qu’il est «membre du très malthusien Club de Rome»… alors vous trouverez sûrement dans mes propos de quoi faire de moi «du Malthus tout craché». Avant d’étiqueter les gens (à l’insu de leur plein gré) le mieux il me semble, c’est de leur demander leur avis.
Ugo Bardi se revendique-t-il malthusien ? Oui ou non ?
– « Dans un contexte démographique de surpopulation, il n’existe à notre connaissance en France qu’une seule association, « Démographie Responsable », qui s’inquiète du passage aux 8 milliards d’êtres humains. C’est étonnant. »
Déjà, que Michel Sourrouille se rassure, Démographie Responsable n’est pas toute seule à s’inquiéter. (BGA À 11:37). Blague à part, pourquoi cela est-il étonnant ?
Ce que moi je trouve étonnant, c’est justement que Michel Sourrouille trouve ça étonnant.
Non je ne blague pas, je suis très sérieux, je m’explique. Déjà, vu qu’il l’évoque souvent, je me dis que Michel Sourrouille connait très bien le phénomène du déni. En prenant les choses sous cet angle, il ne devrait donc trouver rien d’étonnant à ce que la grande majorité ne s’inquiète nullement, ou pas plus que ça, de ce chiffre de 8 milliards. ( à suivre )
Rien d’étonnant non plus à ce qu’elle ne s’inquiète pas plus du taux de CO2 dans l’atmosphère, des records battus de tous les côtés, de l’état pitoyable de notre parc nucléaire, et de tout un tas d’autres réalités tout aussi inquiétantes. Du moins, qui devraient nous inquiéter … Et nous inquiéter à un tel point que nous serions alors obligés d’abréger nos souffrances, tellement elles nous seraient devenues insupportables.
Seulement n’allons pas croire pour autant que la lucidité nous condamne à mort, ou ne serait-ce qu’aux insomnies, à l’inquiétude chronique (éco-anxiété). Bref, que la lucidité nous pourrisse la vie. Non, on peut être parfaitement lucide, tout en aimant la vie, tout en dormant très bien la nuit etc. Alors à moins de souhaiter que tout le monde ne crève de peur, d’insomnies, d’ulcères à l’estomac etc. on peut toujours remercier le déni.
Comme tel ou tel autre moyen de rester en vie, en attendant.
Le phénomène du déni effectivement on connaît très bien puisque tu en illustres très bien l’exemple ! Tu détestes les démonstrations les preuves et les chiffres ! Pour toi seules tes idéologies croissantistes de population comptent !
Je ne suis pas d’accord avec cette «modération» qui fait disparaître certains de mes commentaires. Pour la Xème fois je demandais donc à BGA de prouver ce qu’il affirme là à mon sujet.
Maintenant, si ce genre de partie de ping-pong dérange Biosphère… et je le comprends très bien… alors que cette «modération» fasse disparaître la balle de 18:47. Car pour moi (de mon point de vue…) ne pas la renvoyer signifierait que BGA dit vrai à mon sujet. Je sais très bien que je vous dérange, et encore là… mais un minimum d’honnêteté SVP !
« »Déjà là, je me dis que … vu que les malthusiens ne pourront jamais imaginer pouvoir être dans l’erreur, vu que pour eux c’est là quelque chose d’absolument impossible, vu qu’ils détiennent la Vérité, vu que leur Parole, la Bonne Parole, est d’évangile amen… je me dis donc qu’il est tout à fait normal qu’ils réagissent ainsi. « »
Ce sont les anti-malthusiens qui ne pourront jamais imaginer pouvoir être dans l’erreur ! Croissez et Multipliez vous disent les évangiles ! Ils croient à une croissance infinie dans un monde fini ! Or la croissance démographique depuis le 18 ème siècle n’est uniquement lié qu’aux énergies fossiles ! Mais sans énergies fossiles tout ce beau monde disparaît !
En vérité il est possible d’être beaucoup plus précis tout en restant concis ! J’aurais dû dire que les zinzins de la croissance veulent une croissance démographique infinie dans un monde matériel fini qu’est notre planète Terre !
– « En vérité il est possible d’être beaucoup plus précis tout en restant concis ! »
Ben alors, qu’est-ce que t’attends pour l’être, plus précis tout en restant concis ?
Tu parles là des «zinzins de la croissance», de ceux qui «croient à une croissance infinie dans un monde fini ! » et patati et patata. Mais tu t’adresses à qui là ?
Combien de fois faudra-t-il te dire que le monde ne se divise pas en deux camps ?
Malthusiens d’un côté et évangélistes-natalistes de l’autre.
Personnellement je suis ni-ni. Alors arrête tes conneries !
Enfin… si c’est pas trop te demander.
Un conseil… si je peux me permettre : Réfléchis avant de tirer.
Lis bien l’ensemble (de 13:20 à 13:44), relis-le encore une fois, voire deux…
Puis prends le temps de bien analyser tout ça. Comme Michel Sourrouille sait si bien le faire. Et après, tu pourras, si besoin, en rajouter. Mais seulement pour faire avancer le débat … ça va de soi !
Mais oui bien sur genre je ne réfléchis jamais ! Quelle dialectique !
Néanmoins tu as beau détester et nier les chiffres il n’empêche que =
+1 naissance = +1 habitant qui prend de la surface (tant constructible qu’agricole) = + 1 consommateur de ressources naturelles en voie de déplétion + 1 pollueur
+ 1 million de naissances = +1 millions d’habitants qui prennent de la surface (tant constructible qu’agricole) = +1 millions de consommateurs de ressources naturelles en voie de déplétion = +1 million de pollueurs
+1 milliard de naissances = +1milliards d’habitants qui prennent de la surface (tant constructible qu’agricole) = +1 milliards de consommateurs de ressources naturelles en voie de déplétion = +1 milliard de pollueurs
Tu as beau geindre, l’équation est vrai réelle concrète vérifiable et IMPOSSIBLE à contredire !
Ton équation… tu me l’as déjà sortie mille fois. Et tu prétends qu’elle est :
– « vrai réelle concrète vérifiable et IMPOSSIBLE à contredire ! »
Toutefois, si je peux me permettre… je vais quand même essayer de le faire.
Et de le faire méthodiquement. Tout en sachant parfaitement qu’il est IMPOSSIBLE de transformer un percheron en cheval de course, et de lui faire gagner le Grand Prix de Longchamp. C’est parti :
1) Quand on n’a qu’une calculette entre les oreilles, tout naturellement on en arrive à penser qu’ 1 cheval = 1 cheval ; qu’ 1 âne = 1 âne ; etc. etc.
2) Or il existe toutes sortes de chevaux, des petits, des grands, des gros etc.
Pareil des ânes, des hippodromes, et pour tout ou presque.
3) Qu’il soit petit, grand, noir, blanc, gris et tout ce que tu voudras, un cheval, un âne, restera toujours un équidé. Et de même, un être humain reste un être humain. C’est vrai, réel, concret, vérifiable et IMPOSSIBLE à contredire !
4) Or il se trouve que certains naissent dans de misérables écuries, voire dehors, et d’autres dans de somptueux haras. Ces derniers auront droit à double ou triple ration d’avoine, ils bénéficieront des meilleurs soins, etc. etc.
5) Et il est évident… vérifiable et IMPOSSIBLE à contredire … qu’à la fin de leur vie, l’empreinte de ces purs-sangs sera largement supérieure à celle des pauvres bourrins.
Les besoins alimentaires de chaque humain sont identiques d’un bout à l’autre du globe ! OR le fait qu’il y ait souvent des famines en Afrique et de la mal nutrition prouve que les africains sont trop nombreux sur leur sol puisqu’ils ne parviennent pas à produire assez de nourriture pour leur propre population !
Dans le but de nous expliquer ce qu’est «la rationalité malthusienne»… il y a tout juste quelques jours RAPPORTERRE (5 SEPTEMBRE 2022 À 12:21) nous a analysé, vite fait, cette phrase de l’ONU. J’en suis donc à penser que RAPPORTERRE est l’inspirateur de Michel SOURROUILLE. À moins que ce soit l’inverse. Ou alors à moins que… mais restons prudent.
Bref, cette phrase semble déranger terriblement les Malthusiens.
En fait c’est juste un mot qui les agace. Le mot « erreur ».
Déjà là, je me dis que … vu que les malthusiens ne pourront jamais imaginer pouvoir être dans l’erreur, vu que pour eux c’est là quelque chose d’absolument impossible, vu qu’ils détiennent la Vérité, vu que leur Parole, la Bonne Parole, est d’évangile amen… je me dis donc qu’il est tout à fait normal qu’ils réagissent ainsi. ( à suivre )
Mais essayons de voir de quelle erreur, ou sorte d’erreur, l’ONU veut parler.
Et vu que le monde se divise en deux camps, automatiquement nous saurons alors, peut-être, qui sont ceux qui détiennent la Vérité et ceux qui sont dans l’erreur.
Côté malthusien, on le sait, ce n’est plus à démontrer, on ne raisonne qu’avec les chiffres. J’en suis donc à penser qu’ils n’ont plus qu’une calculette entre les oreilles. Là encore, dans son analyse, Michel Sourrouille se contente d’aligner des chiffres et des statistiques. Bref, pour moi il n’y a rien d’étonnant à ce que les Malthusiens restent focalisés sur leur fameux Surnombre. Le Poumon vous dis-je ! ( à suivre )
Côté ONU on voit le monde autrement. Par exemple on dit :
– « Un être humain est bien plus qu’un numéro. La famille humaine est bien plus qu’un nombre. Les nombres ont leur importance, mais comptons prudemment. »
On parle là de prudence. Michel Sourrouille, comme Rapporterre, auraient pu très bien se focaliser et analyser cette histoire de prudence. Et dire, par exemple, que les imprudents ce ne sont pas eux mais justement les autres, les anti-malthusiens, ceux qui refusent d’agir. Dit en passant, je me demande toujours comment et ce n’est pas faute de le leur fait voir demandé. Bref, dire que les imprudents, pire, les responsables, les coupables ce sont ceux qui sont dans le déni, le Tabou, et donc dans l’erreur.
Mais non, c’est justement sur cette « erreur » qu’ils préfèrent aller. Très bien.
J’en suis donc à penser qu’ils préfèrent encore s’entendre dire qu’ils sont imprudents, plutôt que dans l’erreur. ( à suivre )
Sur Biosphère, j’ai consacré je ne sais combien de temps et de commentaires pour tenter justement de montrer (démontrer ?) le RISQUE, le DANGER, à se focaliser ainsi sur le problème démographique. Au sujet de cette «erreur», j’ai donc répondu à Rapporterre. (5 SEPTEMBRE 2022 À 13:21 ET 16 :54)
J’ai reparlé de cet article de Ugo Bardi :
– La surpopulation : Êtes-vous sûr que c’est un problème ignoré ? 23 juillet 2020
Et cité cet extrait : « Permettez-moi de répéter que je ne suis pas ici pour proposer une quelconque politique démographique : Je n’en ai pas la capacité, ni le titre, ni même l’intérêt. Je me demande simplement comment la société (et la société occidentale en particulier) pourrait réagir à la perception selon laquelle, 1) il existe un problème existentiel très grave, et 2) il peut être causé par la surpopulation. »
( à suivre)
Je tiens à souligner qu’à ce jour, sur Biosphère, cet article de Bardi n’a fait l’objet d’aucun commentaire de la part des Malthusiens, ni de qui ce soit à part moi.
J’en suis arrivé à la conviction que ça ne sert ABSOLUMENT à rien de discuter avec les Malthusiens. Qui pourront toujours ensuite nous servir leur histoire de Tabou.
Ceci dit, comme on peut le voir, Ugo Bardi fait preuve là d’une certaine prudence.
Et de mon point de vue, la question qu’il se pose ne peut pas être balayée comme ça, d’un simple revers de la main. ( à suivre )
Régulièrement, sur Biosphère, je me vois reproché (entre autres évidemment) de balayer d’un revers de la main les arguments de mes contradicteurs … d’affirmer des choses sans jamais les démontrer… sans jamais apporter la moindre preuve… de ne rien apporter au débat (tu parles d’un débat !) et patati et patata.
En attendant, chacun peut analyser et voir si ces accusations à mon encontre sont fondées ou pas. En fonction, bien sûr, des définitions que chacun se fait des mots.
Tels que «démontrer», «preuve», «avéré», «vérité» etc. etc.
« Dans un contexte démographique de surpopulation, il n’existe à notre connaissance en France qu’une seule association, « Démographie Responsable », qui s’inquiète du passage aux 8 milliards d’êtres humains. C’est étonnant. »
Non il y a moi aussi !
De toute façon, tout ce beau monde va crever dans les décennies à venir ! Canicules, sécheresses, nuées de criquets, assèchements des aquifères fleuves rivières, champs de production brûlés par le soleil, épuisement d’engrais et de pétrole, hausses du prix de pétrole et d’engrais = hausses de prix des céréales et autres aliments végétaux… D’autant que plus nous sommes nombreux plus les portions de chacun se réduisent, ça va donc devenir fâcheux et mener aux guerres..
Le mal est fait ! Il n’y a plus qu’à attendre que les bouches en trop se neutralisent entre elles !
Beaucoup de pays mènent des guerres démographiques ! Évidemment, beaucoup de dirigeants mentent en laissant augmenter la population dans leur pays, puis nient ce fait en affirmant tout un tas de bêtises que nos socialo-communistes en France gobent. Ces dirigeants menteurs affirment qu’ils n’y peuvent rien parce que ça serait culturel, religieux, que c’est pour obtenir un dividende démographique, etc tout ça c’est bidon, ils cachent le fait qu’ils mènent des guerres démographiques ! Normalement les guerres démographiques sont interdites par les traités internationaux, c’est pour cette raison que nombreux dirigeants inventent des excuses bidons ! Il n’y a que nos UmPs qui gobent toutes ces excuses bidons !
– « Non il y a moi aussi ! »
Michel Sourrouille parle là d’associations… et il dit qu’il n’en connait qu’une.
Et s’il le dit, c’est que ça doit être vrai… Et Toi … t’as besoin de le contrarier.
C’est terrible ça ! Tu me fais penser là à cette chanson de Renaud :
– « Alors pour mettre un peu d’ambiance dans mon quartier de vieux débris,
j’ai groupé toutes mes connaissances intellectuelles, et c’est depuis que j’suis une bande de jeunes à moi tout seul.
Je suis une bande de jeunes, j’me fends la gueule. Je suis le chef et le sous-chef, je suis Fernand le rigolo [etc.]» ( Je Suis Une Bande De Jeunes )