Voici la question posée par biosphere au « Parti de la décroissance » : « Nous voudrions connaître la position de votre mouvement sur le passage prochain aux 8 milliards d’êtres humains. Comment se situer par rapport à l’expression « décroissance démographique » ? »
Nous avons reçu deux réponses qui ne sont que personnelles et non programmatiques, représentatives de ce parti. Notons aussi que le nombre « 8 milliards » est soigneusement occulté dans les réponses, on n’en parle pas. De toute façon l’expérience montre que le fait de ne pas vouloir parler de démographie est une attitude de principe chez la majeure partie de la gauche décroissanciste. Des revues comme le périodique L’Écologiste ou le mensuel La Décroissance ne parlent jamais du poids du nombre : sujet tabou, depuis toujours et jusqu’à la fin des temps.
Stéphane : il me parait évident, que dans l’état, la question démographique doit rester un débat interne au mouvement de la décroissance au même titre que la stratégie politique, l’organisation du mouvement, etc …
Biosphere : Stéphane, soit atteindre 8 milliards de Terriens n’est pas inquiétant, mais alors il faut démontrer publiquement que ce n’est pas un vrai problème, soit il faut agir politiquement face à la surpopulation et cela est de la compétence explicite d’un parti politique.
Vincent : Si la question était centrale d’un point de vue politique dans les années 60-70-80, elle ne l’est plus. En effet, du fait de l’inertie, le problème est dorénavant le vieillissement et la réduction naturelle des populations, sans pétrole mais avec toujours plus de travaux manuels.
Biosphere : En 1972 quand le livre sur les limites de la croissance est parue, il y avait déjà 4 milliards d’humains. Aujourd’hui 8 milliards, environ 1 milliard de plus tous les 12 ans en moyenne. Nous allons à l’effondrement si nous n’inversons pas la courbe de nos exponentielles, entre autres démographique, disait ce rapport de 1972. Le pronostic reste toujours valide en 2022 d’autant plus que les signes de catastrophes se multiplient. Quant au vieillissement, faire toujours plus d’enfants est une pyramide de Ponzi démographique, les jeunes aujourd’hui seront les vieux de demain, le problème reste entier. D’autant plus que « la vie sans pétrole » et le passage généralisé aux « travaux manuels », perspective d’avenir selon les décroissants, va complètement assécher les possibilités de financement des retraites.
Vincent : L’année dernière j’écrivais : « Une augmentation infinie de la population sur Terre est aussi absurde qu’une hausse de la consommation énergétique infinie. Le projet de décroissance répond à la question centrale de la démographie en mettant en avant l’objectif d’une justice sociale planétaire. C’est une affaire de partage, en particulier de nourriture et d’accès à l’eau, ce qui implique la remise en question de nos modes de production et de consommation.
Biosphere : C’est beau les idéaux, partageons la nourriture en donnant du pain à ceux qui n’en ont pas. Mais l’aide alimentaire sans donner les moyens de maîtriser la fécondité ne peut qu’accroître le nombre des affamés. Chaque territoire, chaque biorégion se doit d’assurer sa souveraineté et sa sécurité alimentaire dans un monde où la nourriture et l’eau se raréfient. En effet, le partage de biens qui n’existent qu’en quantité limitée devient impossible. Il faudra dans un avenir proche de plus en plus compter sur ses propres forces et pas sur l’extérieur. Cette nécessité d’en finir avec la dépendance est aussi valable pour des pays en voie d’appauvrissement que pour des villes tentaculaires. Ajoutons que la question alimentaire se double d’un problème de surconsommation. La décroissance doit relier la question démographique ET la question économique, les deux phénomènes sont interdépendants. Par exemple on ne peut dissocier le nombre d’automobiles du nombre d’automobilistes.
Stéphane : ll me parait évidement que la question du « partage » finisse par apparenter à une lutte des classes/peuples/ethnies/nations beaucoup plus violente que celle qui n’était pas encore contrainte par les limites biologiques. Au point que la démographie finira pas se réguler naturellement. En fait, la question de la « décroissance démographique » est incluse dans la question du partage !
Biosphere : Si nous avons bien compris votre phrase, l’impossibilité du partage va entraîner des conflits violents. Vous rejoignez ainsi l’analyse de Malthus qui écrivait dès 1803 que si on ne fait pas l’effort de maîtriser notre fécondité, il y aurait famines, épidémies et guerres. La réalité géopolitique actuelle nous offre des exemples concrets de ces trois catégories… Soulignons enfin que « attendre une régulation naturelle » n’est pas une option très politique !
Vincent : L’histoire enseigne que les populations atteignant des conditions de vie décentes et un accès large à l’éducation réduisent par choix leur nombre d’enfants. Près d’une centaine de pays, sur pratiquement tous les continents, ont déjà une fécondité inférieure au remplacement des générations.
Biosphere : il s’agit là du schéma de la transition démographique qui passe, soulignons-le, par une phase d’explosion démographique avant que les couples ne se rendent compte avec le développement socio-économique qu’il vaut mieux faire moins d’enfants. Encore faut-il que le développement soit possible, or beaucoup de pays sont en voie de sous-développement et les pays riches vont être confrontés à la raréfaction des ressources. Le pétrole contribue à notre alimentation comme il permet l’efficacité de notre système de santé, de redistribution, de production, etc. Sans ressources fossiles, ce sera la grande crise finale sur l’ensemble de la planète. Au niveau global, la population mondiale continue de croître au taux de 1 % (doublement tous les 70 ans), nous avons augmenté de 1 milliard ces onze dernières années et nous avons en 2021 ajouté 88 millions de personnes sur une terre dévastée par l’activité humaine. Ce n’est pas rien.
Vincent : Le défi du vieillissement des populations nécessite par ailleurs que l’on consacre davantage de ressources et de temps à la santé, au soin, ainsi qu’aux services et à la production d’une alimentation de qualité, moins carnée, relocalisée et régénératrice de biodiversité.
Biosphere : Vincent, vous n’osez pas aborder le fait que tous les politiciens, face au vieillissement, agissent pour une augmentation de leur population, ainsi la Chine de nos jours qui fait l’inverse de ce qu’elle avait fait historiquement. Votre « Parti de la décroissance » est-il donc favorable à ces politiques natalistes ? Ne tournez pas autour du pot.
Vincent : Si l’inertie des phénomènes démographiques pourrait nous conduire à être plus de dix milliards de Terriens dans quelques décennies, le problème de la maîtrise de la population ne reste aigu que dans une partie de l’Afrique subsaharienne.
Biosphere : Comme l’écrivait René Dumont dans son programme de présidentiable en 1974, « Il faut réagir contre la surpopulation. En Inde surpeuplée certes, mais surtout chez les riches : 500 fois plus d’énergie consommée par tête à new York que chez le paysan indien. Ce qui remet en cause toutes les formes d’encouragement à la natalité, chez nous en France. » Soyez clair, Vincent, êtes-vous en accord avec ce point de vue à la fois écologique et malthusien ou non ? La France nataliste doit-elle agir autrement ? Rappelons pour l’anecdote que jusqu’en 1991 la propagande antinataliste était interdire par la loi en France !
Stéphane : Si tous les décroissants arrivaient à se tenir la main pour « convaincre » la population qu’il est nécessaire de produire moins, de consommer mieux et de partager plus, pour que le futur puisse être soutenable et désirable. Rien que ça, c’est un chantier immense. Ce changements implique tellement de bouleversements difficiles à accepter et à mettre en place en si peu de temps, que ça mérite que nous nous concentrions uniquement là-dessus.
Biosphere : il est vrai que lutter à la fois contre la sur-croissance de la société thermo-industrielle et contre la surpopulation est une tâche ingrate et difficile. Mais comme ces deux objectifs sont intrinsèquement liés, combattre d’un côté veut dire combattre de l’autre côté par la même occasion. Vouloir maîtriser la décroissance économique et la décroissance démographique participent du même combat. Ne pas faire l’un, c’est faire le jeu des croissancistes ou des natalistes, c’est laisser libre jeu à nos adversaires. Un parti, contrairement à une association à objectif limité, se doit d’avoir un programme d’ensemble.
Stéphane : Les adeptes de la Décroissance démographique peinent à proposer des solutions désirables, éthiques et concrètes.
Biosphere : Stéphane, comme si le combat pour la contraception, l’avortement, la libération des femmes, la formation des jeunes aux périls économiques et démographiques était une tâche « non désirable » et immorale. Comme si l’aide au planning familial au niveau mondial n’était pas une solution concrète. Comme si la fin de l’aide française aux familles nombreuses n’était pas une nécessité d’intérêt public !
Vincent : Ma position personnelle est claire : faites des enfants experts en agroécologie, low-tech et care… On en aura besoin
Biosphere : Si c’est une boutade, elle est d’un mauvais goût. Actuellement les enfants choisissent leur voie sans se soucier nullement de l’avis de leurs parents, des besoins de la société et encore moins de celui des théoriciens de la décroissance. Et faire des enfants sans y réfléchir peut donner naissance à plus de futurs détraqués qu’à des personnes conscientes ; la surpopulation empêche la pensée claire et les perspectives durables. Comment améliorer l’état des choses quand une seule personne aujourd’hui ne pèse qu’un sur 8 milliards de voix le plus souvent discordantes ? Un parti qui se veut politique se devrait d’avoir des membres un peu plus conscients des réalités du monde à venir.
Pour en savoir plus sur le point de vue du « parti pour la décroissance »
Pour en savoir plus sur le point de vue de l’association Démographie Responsable
La crise écologique globale à laquelle nous faisons face n’est pas simplement anthropologique. En effet, cette crise dépasse l’humain et frappe toutes les espèces vivantes : il serait salutaire de sortir de notre anthropomorphisme. Ceci étant, pour Démographie Responsable, l’explosion démographique n’est pas « un symptôme » de la crise, mais bel et bien sa cause. En effet, si nous étions (beaucoup) moins nombreux, la crise n’aurait pas du tout cette intensité et elle serait bien plus facile à résoudre. C’est parce que l’alerte du Club de Rome (via le rapport Meadows) n’a pas été entendue il y a 50 ans, et ce alors que nous n’étions « que » 4 milliards, que nous en sommes là : faisons en sorte que cette erreur ne se reproduise pas à nouveau. C’est pour éviter des dérives autoritaires, qui ne manqueront pas d’être imposées tôt ou tard ici ou là, qu’il faut dès aujourd’hui mettre en place toutes les mesures incitatives appropriées.
Une politique démographique responsable consiste à ne pas dépasser les 2 enfants, ce qui, compte tenu du fait que certains couples ne veulent en avoir que zéro ou un, permet en 2 ou 3 générations de faire baisser en douceur la population. La planification familiale consiste à permettre aux femmes d’avoir des grossesses désirées et ce en mettant à leur disposition le personnel médical et les moyens contraceptifs adaptés aux situations de chacune. Il n’y a donc rien de morbide là dedans, sauf à penser que ce que font la quasi totalité des femmes françaises aujourd’hui l’est…
La différence fondamentale entre le PPLD (parti pour la décroissance) et DR est que le premier œuvre pour un changement radical de société qui a une chance infime de se réaliser. La position de DR, plus pragmatique, organiser une lente décroissance. Par rapport au positionnement (que l’on peut qualifier d’extrême-gauche) du PPLD, l’avantage pour DR de se positionner en dehors du clivage gauche-droite (mais néanmoins résolument dans le camp écologiste), est que cette association peut rassembler un maximum de nos concitoyens et que ses objectifs ont une chance d’aboutir. Cela n’empêche pas chacun(e) de continuer à agir politiquement par ailleurs…
Réponse au BGA À 15:35 :
Puisqu’encore une fois tu prétends que c’est moi le menteur, l’affreux et patati et patata, fais-nous alors une Démonstration de ce que Toi tu affirmes. Avec des chiffres et tout et tout, comme tu sais si bien le faire, Toi le Champion ! Alors te déballonne pas et qu’on en finisse !
Démontre-nous de COMBIEN, la contraception, l’avortement, la libération et l’instruction des femmes, la formation des jeunes aux périls économiques et démographiques etc. vont faire baisser la natalité en Afrique. Et QUAND, bien sûr. Pour chacune de tes mesures (yakas), en fonction des moyens (pognon) mis en oeuvre, dès demain évidemment… démontre-nous que ça se traduirait automatiquement par une baisse de tant du taux de natalité, de tant du (sur)nombre d’Africains, à telle échéance etc. etc. Si tu t’en sors pas tout seul demande de l’aide à marcel. Sauf que lui non plus ne semble pas trop y croire.
A parti du moment où on n’y croit pas et donc qu’on ne tente rien effectivement, il ne faut pas s’attendre à des résultats à partir du moment où on n’agit pas ! De toute façon, si on ne fait rien alors ça sera guerres famines épidémies ! MAIS dommage, il y aurait eu moins de souffrance et moins de morts si la natalité aurait été baissée préalablement !
T’as raison, d’ailleurs les Shadocks en ont fait leur devise :
– « Il vaut mieux pomper même s’il ne se passe rien que risquer qu’il se passe quelque chose de pire en ne pompant pas.»
Ceci dit, que tu ne sois pas foutu de nous Démontrer ce que je te demandais… alors ça… ça m’en bouche un coin. Je me dis que tu dois avoir un coup de Pompe.
– « Des revues comme le périodique L’Écologiste ou le mensuel La Décroissance ne parlent jamais du poids du nombre : sujet tabou, depuis toujours et jusqu’à la fin des temps. »
Ce n’est évidemment pas vrai, la preuve… ce dossier que le journal La Décroissance a consacré au sujet en juillet 2009 : « La décroissance contre Malthus ».
Dossier très complet, et à charge il est vrai, qui a évidemment engendré la réaction de Biosphère. (MALTHUS, décroissant nié par les décroissants – août 2020).
Autre preuve, cet article du PPLD que Biosphère lui-même nous met en lien à la fin de cette diatribe. (Pour en savoir plus sur le point de vue du « parti pour la décroissance »)
Bref, pour moi ces décroissants-là sont très clairs, et prétendre qu’ils refusent de discuter du sujet n’est que de la pure calomnie. ( à suivre )
Vincent Cheynet, et il n’est pas le seul, dit clairement que le débat est miné.
Miné, pipé, faux-débat etc. Mais qui donc osera dire que ce n’est pas vrai ? Et prétendre que Cheynet n’est qu’un affabulateur ou je ne sais quoi.
Alors à quoi bon se prêter à ce jeu de questions-réponses qui ne peut rien faire avancer du tout ? ( à suivre )
Autre exemple de ce que nous disent ces décroissants non malthusiens. Si ce n’est anti-malthusiens… voire carrément natalistes et autres conneries du genre :
– « Ainsi, nous nous positionnons ni en faveur d’une politique anti-nataliste (depuis quand ne pas vouloir faire d’enfant est une société d’avenir ?), ni en chantre de la natalité avec des politiques natalistes qui s’inscrivaient et s’inscrivent dans cette logique productiviste morbide et de compétition économique : avoir toujours plus de chair à canon et de force productive. Il faut donc sortir de la binarité nataliste / malthusien sur cette question.» (PPLD)
Comme par hasard c’est ce que je ne cesse de dire moi aussi, qu’on en crève de cette vision binaire… de ces raccourcis simplistes etc. misère misère.
La réalité est simple à comprendre, ton UmPs est capable d’imprimer des billets de manière illimité, mais ton UmPs est incapable d’imprimer et encore moins de manière illimité du pétrole, gaz, charbon, uranium, nourriture, eau dont nous sommes dépendants pour survivre ! Alors quand il n’y en a pas assez la population crève par guerres famines et épidémies !
Ensuite, tu affirmes que c’est impossible de contrôler la natalité en Afrique, mais sans expliquer pourquoi ça serait impossible ? Alors vas y raconte nous tes histoires ? Quels arguments soutenus de preuve ci possible pour affirmer que c’est impossible de baisser la natalité en Afrique ?
« Pour la cent dix millième fois… CON crètement… comment CON fait pour régler le problème démographique ? C’est pourtant pas compliqué comme question, si ? Parce qu’en attendant, chouiner, ressasser, radoter, débiter des conneries etc. etc. ça ne règle en rien les problèmes, bien au contraire. »
Ne tournons pas autour du pot , contraception , stérilisation sont à encourager en A FRIC mais la mise en oeuvre de telles mesures prend beaucoup de temps et d’ argent pour des résultats aléatoires .
Dès lors , la méthode consistant à confier le travail de décroissance démographique à dame nature est sans conteste la meilleure et la plus rapide : bien entendu , elle ne répond pas à vos critères éthiques, humanistes ??
Par confier la sous traitance à dame nature , j’ aidéjà développé mon point de vue
Comme quoi, même vous mon «cher» marcel… êtes contraint de reconnaître qu’il n’existe pas de YAKA miracle. Eh oui, même un programme corsé, qui ne serait pas sans vous déplaire, prendrait beaucoup de temps et d’argent pour des résultats aléatoires (sic). La seule chose qu’il nous reste à faire, selon vous, c’est donc de ne rien faire. Juste de laisser dame nature se charger du sale boulot. Et pour ça vous avez encore vos idées, vos yakas. Seulement, êtes-vous vraiment con vaincu du résultat ? Regardez par exemple comment les Africains se sont débrouillés avec ce foutu virus qui devait chez eux provoquer une hécatombe.
( à suivre )
.
Le mieux ne serait-il pas plutôt de couper le Chauffage aux plus vieux, aux plus fragiles, aux plus fatigués ? Qui comme par hasard sont en plus et en même temps les plus riches, les plus gourmands et les plus décadents.
Quoi qu’il en soit vous rejoignez la position de Stéphane, «la démographie finira pas se réguler naturellement». C’est d’ailleurs ce que je pense moi aussi. Seulement pour Biosphère «attendre une régulation naturelle n’est pas une option très politique !» Personnellement je m’en fous, je ne fais pas de politique. Du moins pas comme tous ces gens qui prétendent vouloir changer le monde, avec leur blabla et autres super yakas à la con
@ Radotage
Sinon monsieur Radotage, puisque toi tu refuses de baisser la natalité, alors dans ce cas tu peux me dire où tu comptes trouver les ressources naturelles pour faire vivre ces populations supplémentaires sur la Terre ? Où est l’EAU nécessaire à toute vie pour accueillir des milliards d’habitants supplémentaires ? Quelle nourriture ? Quel pétrole ? Quel sable pour bâtir des logements ? Quelle électricité ? J’attends toujours ton inventaire ! Car s’il n’y a pas de quantités suffisantes pour les faire vivre, alors ces milliards d’habitants vont mourir dans d’atroces souffrances ! (guerres famines épidémies) Quoi que tu en dises ! Elles sont où toi tes solutions pour apporter toutes ces ressources à ces populations supplémentaires ? Si tu ne me réponds pas pour chacune des ressources c’est parce que tu n’as aucune solution pour les faire vivre dans de bonnes conditions !
En attendant, tout le monde peut constater que tu ne réponds pas à la question.
Et tu peux tourner le schmilblick dans tous les sens, me retourner l’accusation autant qu’il te plaira, la réalité est bien celle-là… tu es INCAPABLE, comme les autres d’ailleurs, de répondre à cette question pourtant simple et claire. Vous êtes INFOUTUS d’exposer ces fameuses «solutions désirables, éthiques et concrètes» qu’attend Stéphane ! Et il est bien là le problème avec les Malthusiens.
Alors comme tu sais que tu es piégé, tu t’imagines qu’en me posant un tas d’autres questions les gogos oublieront la première, et te créditeront de toutes les vertus. C’est un truc comme un autre, avec moi ça ne prend pas. Un autre truc consiste à faire la sourde oreille. Bref, tout ça pourrait durer indéfiniment, ou presque, en attendant ces conneries ne nous avancent à rien. Rien de bon en tous cas, ça c’est sûr !
Voilà après les insultes, les c’est faux, tu racontes n’importes quoi sans argumenter sans prouver sans chiffrer, voilà que tu procèdes à l’inversion accusatoire ! Si je t’ai répondu à tes questions pour démontrer que c’est possible de baisser la natalité en Afrique ! D’ailleurs, j’ai une autre preuve, en Europe les migrants disposent de tous les moyens de contraception gratuitement, pourtant ils font toujours plein de gosses ! Ils reproduisent les mêmes erreurs que sur leur continent ! C’est bel et bien toi qui refuse de répondre à mes questions ! Alors je le répète où sont les quantités en Eau, en pétrole, en gaz, en sable pour bâtir des logements, en électricité pour faire vivre toutes ces populations supplémentaires ? Montre moi où sont les quantités qui permettent de prétendre qu’on puisse continuer de faire croître la population ?
Au faite qu’as tu à dire sur l’exemple algérien ? Car en Algérie il a été prouvé par les faits concrets et bien réels qu’il est possible d’y baisser la natalité dans le pays ? Comment expliques cette marche en arrière pour relancer la natalité ? Là on voit très très bien que tes excuses sont compléments bidons !
Cela ne fait aucun doute .
J’ adore le coup des solutions éthiques , désirables et concrètes de ce Vincent dont le gauchisme est nettement perceptible : partage équitable , justice sociale et blablabla , ces gauchistes et leurs doux rêves étherés . 😀😀
@ Radotage
« »Pour la cent dix millième fois… CON crètement… comment CON fait pour régler le problème démographique ? C’est pourtant pas compliqué comme question, si ? Parce qu’en attendant, chouiner, ressasser, radoter, débiter des conneries etc. etc. ça ne règle en rien les problèmes, bien au contraire. » »
Ben si les solutions pour baisser la natalité en Afrique existe ! L’excuse des « c’est religieux c’est culturel' » c’est un argument bidon ! L’Europe aussi était encore très religieuse à la première moitié du 20 ème siècle, pourtant on a réussi notre transition démographique ! Mes solutions sont les moyens de contraception, le planning familial, l’instruction des femmes, l’avortement etc ! Ce qui a fonctionné en Europe fonctionnera aussi en Afrique !
PREUVE que c’est une mauvaise volonté des pays africains et du Maghreb que de vouloir baisser leur natalité et que c’est possible, étant qu’en Algérie le gouvernement avait réussi à baisser le taux de natalité à 2,4 enfants par femme au à la fin des années 90, puis au début des années 2000, le gouvernement a tout fait pour mettre en échec le planning familial pour refaire partir la natalité à plus de 3 enfants par femme !!! Voilà un exemple d’un pays qui a bel et bien les capacités de baisser la natalité mais qui s’y refuse !!! On le voit très bien dans l’historique !
Ensuite, quant aux pays occidentaux, on devrait inciter à baisser la natalité en Afrique, en consacrant les aides au développement aux pays qui acceptent de contrôler leur natalité, et de refuser ces aides aux pays qui ne veulent faire aucun effort !
En outre, les pays européens se doit de refuser les migrants provenant de pays qui refusent de contrôler leur natalité !! Parce que ces pays n’assument pas leurs responsabilités ! En effet, ils déversent leurs surplus de population sur les autres pays dont en Europe ! OR je rappelle que les guerres démographiques sont strictement interdites sur les traités internationaux ! BREF RAPPEL QUAND MÊME Traités internationaux que ces pays africains ont signé !
C’est tout ce que t’as trouvé comme réponse à la question qui tue ?
Comme si le combat pour la contraception, l’avortement, la libération et l’instruction des femmes, la formation des jeunes aux périls économiques et démographiques et blablabla… comme si l’interdiction des migrants et patati et patata… comme si c’est ça qui pouvait permettre de ramener la population à 500 millions… comme préconisé sur ces célèbres pierres à la con aujourd’hui réduites en poussière.
Est ce que Moi je t’ai parlé de 500 millions ? Non ! Je parle de baisser la natalité là où elle est trop élevée ! Je sais très bien que baisser la natalité ne se fait pas du jour au lendemain, c’est un processus qui demande du temps ! Hormis que, des pays refusent de commencer leur transition démographique ! Voir même procède à des guerres démographiques interdites par les traités internationaux ! Donc déjà avant de passer à 500 millions, il faudrait d’abord stabiliser à 8 milliards, puis passer à 7 milliards, puis 6, puis 5, puis 4 puis 3 milliards puis 2 milliards !! Personnellement j’ai toujours parlé de réduire à 2 milliards d’habitants (peut être 3 si on peut, mais 3 ce sera le plus extrême qu’on pourra maintenir durablement) Mais poursuivre de 8 à 12 milliards selon projection c’est entièrement de l’absurdité !
Si ce n’est que ces 500 millions qui te gênent oublie-les, ça n’enlève absolument rien à tout ce que j’ai dit à côté. Je peux même te reformuler la question autrement : Comment fait-on, concrètement, pour éviter que la Terre porte 10 milliards d’humains en 2050 ?
Financer les moyens de contraception en Afrique ! Même si les pays occidentaux doivent mettre la main à la poche ! Ça coûtera moins cher et sera plus efficace et plus humain que de financer des obus ! En outre donner les aides en Afrique en priorité aux pays qui consacrent des efforts à baisser la natalité. Aussi l’instruction des femmes sera plus facile à mettre en œuvre là où des villes ont été bâties. Discuter avec les religieux, s’ils acceptent à faire des efforts les soutenir, et ceux qui refusent les écarter du pouvoir et des sphères d’influence; bref, voir les religieux au cas par cas !
C’est entièrement possible de mettre en œuvre un contrôle de natalité en Afrique ! La preuve, en Europe on a su très bien le faire ! Et pourtant en Europe on avait aussi les religieux qui nous faisaient obstacles et en plus personne ne nous a aidé ! Aucun pays extérieur à l’Europe ne nous a aidé, il nous a fallu faire de la recherche pour inventer et perfectionner les moyens de contraception et d’avortement ! Or l’Afrique peut disposer de l’aide extérieure, elle n’a aucune recherche scientifique à produire en la matière !
Eh ben vous voyez qu’il n’y a pas de tabou chez les décroissants. Vous voyez, il suffit de leur poser gentiment la question et ils s’appliquent à y répondre. Vous voyez, ils ne sont pas comme d’autres, les décroissants. Et moi je trouve qu’il sont gentils, ces deux-là, de s’être prêtés à ce jeu de dupes. Le but de la manœuvre n’est évidemment pas de connaître leur position, point de vue etc. parce que de ça on s’en fout, n’est-ce pas. Le but du jeu est juste de nous «démontrer» que ces décroissants-là ont tout faux. Qu’ils résonnent comme des patates, qu’ils passent leur temps à tourner autour du pot, bref que ce sont des rigolos. Suffit juste de quelques stratagèmes, et hop emballé c’est pesé !
( à suivre )
J’adore la fin du sketch, à partir du moment où Stéphane aborde la question taboue. C’est vrai ça, que les «solutions désirables, éthiques et concrètes» se font désirées. Comme si le combat pour la contraception, l’avortement, la libération des femmes, la formation des jeunes aux périls économiques et démographiques et blablabla pouvait permettre de ramener la population à 500 millions. Comme préconisé sur ces célèbres pierres à la con aujourd’hui réduites en poussière.
Pour moi la position personnelle de Vincent est très claire, sans aucune ambiguïté, et je trouve sa proposition excellente. D’excellent goût même.
Faire tout plein tout plein d’enfants experts en agroécologie, low-tech et care… ça oui c’est un YAKA ! 🙂
Le dernier «argument» que Biosphère sert à Vincent vaut son pesant de cacahuètes. Tiens ramasse toi ça dans la gueule :
– « Un parti qui se veut politique se devrait d’avoir des membres un peu plus conscients des réalités du monde à venir. »
C’est gentil n’est-ce pas ? C’est le genre de truc qui favorise le dialogue. Et que pouvait donc répondre ce pauvre Vincent à ça, hein ? Rien bien sûr. Cassé le Vincent !!! Quand je disais dans la gueule, en fait je voulais dire en dessous de la ceinture. Misère misère !
Le cercle vicieux dans lequel nous sommes entrés
–> Plus nous sommes nombreux plus nous intensifions la concurrence entre individus pour obtenir les ressources
–> Plus nous intensifions la concurrence pour obtenir les ressources et plus nous multiplions les conflits
–> Plus nous sommes nombreux plus rapidement nous épuisons les ressources naturelles
–> Plus nous épuisons les ressources naturelles plus nous consommons
–> Plus nous consommons plus nous polluons
Bref, on pourrait compléter le cercle par d’autres effets négatifs factuels dans le triste constat, mais dans tous les cas comme l’affirme si bien Jancovici, on va devoir régler de plus en plus de problèmes avec de moins en moins de moyens, voir jusqu’à ne plus avoir de moyens du tout dans certains problèmes auxquels on sera confronté.
Beaucoup font l’autruche par lâcheté ou idéologie pour ne pas régler le problème démographique, mais ils seront responsables des problèmes qu’ils auront amplifié parce qu’ils auront refusé d’affronter la situation de surpopulation, d’autant que certains d’entre eux encourage la natalité excessive dans des pays déjà en situation de surpopulation. Quoi qu’il en soit leur refus leur reviendra comme un élastique à la figure car tous les problèmes vont se multiplier et s’intensifier, au point d’accroître la souffrance et la mort…
Pour la cent dix millième fois… CON crètement… comment CON fait pour régler le problème démographique ? C’est pourtant pas compliqué comme question, si ? Parce qu’en attendant, chouiner, ressasser, radoter, débiter des conneries etc. etc. ça ne règle en rien les problèmes, bien au contraire.
Biosphere à « radotage »: Pour régler le problème démographique, l’article vous donnait une réponse qu’on vous rappelle : « Combat pour la contraception, l’avortement, la libération des femmes, la formation des jeunes aux périls économiques et démographiques, aide au planning familial au niveau mondial, fin de l’aide française aux familles nombreuses… »
Rassurez-vous Biosphère, je sais lire. « Combat pour la contraception, l’avortement, la libération des femmes, la formation des jeunes aux périls économiques et démographiques [etc.] » j’ai bien vu et entendu tout ça.
Et comme vous l’aurez vu, et lu, de votre côté, ce n’est pas ce genre de réponse voire de «solution» qui risque de me con vaincre.
Il faut bien dire qu’on fait naître des individus qu’on ne pourra pas bien accueillir sur Terre faute de ressources ! On sait d’avance qu’on les fera naître pour qu’il souffre tout au long de leur vie, notamment par la famine et la malnutrition, en les exposant à la violence inouïe puisqu’ils seront entassés dans des cités dortoir où tous les individus autour d’eux seront dans la précarité et feront usage de violence pour tenter d’obtenir des ressources financières et matérielles ! Bref, ces pauvres seront entourés que de gens tout aussi pauvres…