Pour parution sur votre blog biosphere, je vous envoie mon article « La Souveraineté du Peuple Indigène sur son Territoire de Vie pour la sauvegarde de sa Réserve de Vivant : un impératif écologique »
Nathalie Royant
La crise écologique confronte l’Humanité au constat d’une « horreur économique » concernant le Vivant au niveau de la Planète. Elle pose la question de son aptitude à sortir de son activité entropique et « anthropophagique » dérégulatrice de l’écosystème terrien et génératrice de son Déficit Vital… L’impératif de repli en soi permettant de regénérer des forces adaptatives suppose pour les pays de sortir de la nasse de la mondialisation malheureuse et son impérialisme économique et numérique, à l’origine du déséquilibre de l’écosystème terrien et de ses effondrements. C’est une condition préalable pour que les Peuples Indigènes soient en mesure de reconstruire leur trajectoire de développement singulière dictée par la spécificité de leur écosystème… C’est le sens à donner au regain des nationalismes, populismes et autres patriotismes, comme une lutte bien fondée des peuples pour sortir de l’aliénation aux modèles de développement « mondialisateurs » du capitalisme sauvage, modèles corrupteurs, basés sur le mythe de la croissance éternelle, une propagande universalisante « bienpensante »… L’éclatement mondial des chaînes de valeur ajoutée et la spécialisation agricole au détriment des cultures vivrières ont montré leurs terribles méfaits quant à la codépendance outrancière des pays de la planète et la surexploitation des ressources. Le « repli national » est donc structurellement une posture écologique pour la réparation du Territoire de Vie des Hominidés. Le challenge, assurer un continuum Nature/Culture viable. ..
La relecture de la condition de l’Animal Social Pensant amène à revoir les « fonctions de base » de l’Hominidé à restaurer :
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- la prédation optimisée pour le stock nourricier et le maintien de l’équilibre de la chaîne alimentaire Végétal/Animal (son exigence symbiotique).
- La défense du territoire de vie légitime et la gestion de la bonne porosité de ses frontières : le tri sélectif entre les flux bénéfiques et les flux néfastes.
- la solidarité organique du Corps Social Indigène pour la préservation de sa Réserve de Vivant sur son Territoire de Vie .
- La gestion de l’équilibre population/ressources sur le Territoire de Vie pour limiter au mieux « l’anthropophagie » sociale.
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Le péril écologique, ses « éco suicides » (surpopulation, surproduction, surconsommation, capitalisme sauvage et migration sauvage, low cost, délocalisation) et ses punitions (finitudes des ressources, réchauffement climatique, pollution) renvoie à une contrainte biosystémique d’adaptation incontournable : la sobriété heureuse ou « moins mais mieux » en toutes choses.. Toute activité humaine est condamnée à réduire ses intrants matériels, simplifier et ralentir la transformation (respect des processus de maturation) et diminuer les échanges pour mécaniquement diminuer la prédation « matière » et limiter les déchets. Ce New Deal ou Programme Commun Vert nécessite la cohésion du corps social au sein de chaque nation… La logique n’est plus celle de l’économie mondialisée et de ses élites (qui ont la possibilité d’une île) et sa vision des peuples comme marché et réservoir mondial de main d’œuvre délocalisable et déplaçable à merci pour une croissance matérielle infinie mais celles des contraintes de l’équilibre de la population en charge de la sauvegarde du Territoire et de sa Réserve de Vivant. La décroissance matérielle compensée économiquement par une croissance immatérielle.
« Le vingt et unième siècle sera spirituel ou ne sera pas » …
le spirituel ne produisant pas de CO2 …
La décroissance démographique dans les pays « développés » est une opportunité pour un regain d’espace vital dans des pays à « infrastructure saturée » obéré par l’immigration de masse de ces dernières décennies et son taux de natalité. La défense de l’espace vital implique la suppression du « droit du sol » et l’arrêt des ventes des terres aux étrangers. .. L’identitarisme écologique du Territoire de Vie est la voie pour reconstruire la solidarité organique nécessaire aux choix et renoncements contraints par la sobriété heureuse. C’est « l’économisme local ».