Nous fêtons aujourd’hui les vingt ans de notre blog biosphere. Nous comptabilisons 7221 articles, un article chaque jour en moyenne. Nous avons reçu 32 539 commentaires, soit 4,5 par article. Nous ne sommes pas un « influenceur » aux millions de suiveurs. Mais nous sommes un maillon parmi les nombreux acteurs de la mouvance écologique, c’est là le seul point positif. Car on ne peut que constater que ce que nous écrivions en 2005 est toujours resté identique ; il n’y a pas eu transition écologique en 20 ans, encore moins la nécessaire rupture écologique avec le système thermo-industriel que la situation exige pourtant.
Lire l’intégrale de nos écrits en 2005 avec ce lien
Ce blog biosphere en 2005, il y a 20 ans
En savoir plus grâce à ce blog
1000 articles et rien ne change (19 janvier 2010)
extraits : Il y a cinq ans c’était un tsunami dans le Pacifique, aujourd’hui un tremblement de terre en Haïti. Et c’est le moment d’écrire notre millième article ! Un article sur ce blog biosphere presque chaque jour, et rien ne change : janvier 2010, un tremblement de terre en Haïti, les médias se déchaînent ; 2010 année mondiale de la biodiversité, tout le monde s’en fout… La même conclusion s’impose aujourd’hui comme hier, il y a quelque chose d’absurde sur cette planète.
2000 articles sur ce blog et rien n’a vraiment changé (29 décembre 2012)
extraits : depuis douze ans, rien n’a fondamentalement changé, nous sommes toujours préoccupés par l’accessoire au point d’en oublier l’essentiel. La 18e conférence de l’ONU sur le climat s’est tenu à Doha jusqu’au 7 décembre 2012. Vingt ans de négociations, un nouvel échec ! Les négociations internationales ne servent absolument à rien. Le 13 décembre 2012 a été la date retenue par l’OMT (Organisation mondiale du tourisme) pour marquer l’arrivée symbolique du milliardième touriste qui a voyagé de par le monde en 2012. Comme si le réchauffement climatique n’existait pas ! La même conclusion s’impose aujourd’hui comme il y a huit ans : il y a quelque chose d’absurde sur cette planète. Et cela s’appelle l’espèce humaine.
7000 articles sur ce blog biosphere (5 avril 2023)
extraits : Malgré tous nos efforts constants de contenu, nous reconnaissons que la fréquence de visite sur ce blog est encore modeste. Nous ne sommes pas l’influenceur que nous aurions voulu devenir ! Nous regrettons fortement que l’article le plus demandé en deuxième lieu soit « le Mahatma Gandhi était-il un pervers polymorphe ? » (22 juin 2013), publié il y a dix ans. Les lecteurs avides de sensationnalisme en ressortent frustrés, nous avions en effet ajouté comme avertissement préalable : cet article sur la « perversité » de Gandhi a été publié en 2013, ce blog ayant démarré en 2005. C’est le plus visité parmi les 6647 article parus à ce jour sur ce blog biosphere. Comme vous allez le lire, cette « perversité » n’est qu’un mythe. La « grande âme » doit au contraire être considéré comme une référence majeure pour l’humanité….
La Biosphère se rit des humains
qui déplorent les conséquences
dont ils chérissent les causes.
Merci à tous mes commentateurs fidèles, qui soient laudatif ou critique, d’avoir fêté par leurs écrits mes 20 ans sur ce blog.
Nous pensons sincèrement que ce que nous écrivons chaque jour sont les prémices du monde à venir. Bien sûr nous sommes une société d’abondance à crédit et d’aliénation au consumérisme. La rupture écologique que nous décrivons se fera pour la plupart des gens contraints et forcés, comme dans l’état de guerre. C’est annoncé depuis 1972 et le rapport sur les limites de la croissance : nous allons vers l’effondrement de la société thermos-industrielle, donc vers un état de chômage généralisé, d’inflation galopante et de privations de tous ordres. Qu’on le veuille ou non, ce sera notre réalité et il faudra nous adapter comme on pourra. Tous les empires ont eu une fin. Le nôtre, empire capitaliste et commercial basé sur des ressources fossiles non renouvelables, ne fera pas exception. (à suivre)
(suite et fin) L’histoire est un éternel recommencement.
L’agonie de l’Empire romain d’Occident a duré plus de trois cents ans. Les empereurs ont certainement dû se rendre compte que quelque chose clochait. Pourtant leur seule réponse a consisté à tout mettre en œuvre pour maintenir le statu quo jusqu’à ce que l’empire rende son dernier soupir. Les ressources naturelles qui avaient permis l’expansion du système impérial s’amenuisaient. Les mines d’or et d’argent d’Espagne s’épuisaient. Il ne subsistait plus aucun voisin facile à envahir et à piller. L’érosion des sols fertiles faisait diminuer la production agricole. Par ailleurs, les dépenses colossales à consentir pour l’armée, la cour impériale et le système bureaucratique avaient nécessité la mise en place d’un régime fiscal qui a précipité la faillite. La cité de Rome comptait près de 700 000 habitants lors de sa gloire, il n’y en avait plus que 20 000 au final….
Tout fout le camp, même les bonnes manières. Misère misère !
Deux ou trois petits mots gentils peuvent très bien faire l’affaire.
Ne serait-ce que « Bon anniversaire Biosphère ».
Je me dis que c’est quand même la moindre des choses, à faire…
Quand ON se rend à un anniversaire.
Des quatre pelés et un tondu, pour l’instant nous ne sommes que deux à respecter les bonnes manières. Je me dis qu’ON peut mieux faire. 😉
Biosphère se heurte à des forces immenses : le désir des plus pauvres d’accéder à la richesse, le désir des plus riches de maintenir la leur, ainsi qu’au dogme « croissanciste » de la plupart des institutions privées ou publiques, Etats ou entreprises, comme de presque tous les leaders d’opinion.
La société ne maintient ses équilibres que si chaque génération se trouve à la fois plus riche et plus nombreuse que la précédente. Cela sape toute velléité de remise en cause de ce dogme, pourtant condamné à l’évidence par la finitude du monde.
Les idées de Biosphère s’imposeront, mais il est fort possible que ce soit par la force des faits et non par la sage volonté des hommes.
Bon anniversaire à Biosphère et à tous ceux qui luttent pour qu’il n’en soit pas ainsi.
@ Didier Barthès
Le Dogme croissantiste ne peut pas être remis en question tant qu’il y aura des dettes et tant qu’on permettra de nouveaux crédits d’être souscrits par les États, les entreprises et les ménages !
Tant qu’il y aura des dettes et des crédits alors les dirigeants du gouvernement, les banques, les entreprises et les ménages voudront impérativement de la croissance, car c’est cette dernière qui permet de rembourser les crédits ! S’il n’y a plus de croissance, alors tous ceux qui ont des crédits sont ruinés du jour au lendemain, finissent clochards et sans rien ! Alors autant dire que le Dogme est bien verrouillé ! Pour remettre en question le Dogme, cela commence impérativement par l’abolition de le création monétaire par la voie de crédit et il n’y a pas d’autres solutions, hormis de jouer la montre et attendre l’effondrement… du Ponzi…
C’est bien ce que je dis et les dettes ne sont supportables que dans un monde en croissance ce qui est impossible par ailleurs, donc à terme les dettes sont insupportables et seront soldées par des faillites en cascades de créanciers bien sûr mais aussi de débiteurs.
La constitution devrait intégrer le fait qu’aucun budget ne puisse jamais être déficitaire.
– « La constitution devrait intégrer le fait qu’aucun budget ne puisse jamais être déficitaire. »
Moi ça ne me dérange pas. ON pourrait même en rajouter…
Voire en changer… de constitution.
Mais finalement qu’est-ce que ça pourrait changer ? Une constitution c’est comme une dette, une loi, une règle etc. Finalement ce n’est encore qu’un simple bout de papier. Dont ON voit bien ici et là comment certains s’en torchent.
Le Dogme croissantiste ne peut pas être remis en question tant qu’il y aura des Poutine, des Xi Jinping, Trump, Musk, Rothschild, Arnault et Compagnie. Cette poignée de gens qui dirigent le monde (à sa perte) et qui s’appliquent à verrouiller toujours plus le Système.
Ces gens qui ne rêvent que d’avoir la plus grosse. Couronne, puissance (économique, militaire), entreprise, fortune (personnelle), domination, bombe ou gueule peu importe.
Pourvu qu’elle soit toujours plus grosse ! N’allons surtout pas croire que ces crapules sont des millions. Comptons-les et comptons-nous ! Et qu’ON ne vienne pas me raconter que cette folie est inscrite dans les gènes de l’Homme et patati et patata.