Nous trouvons regrettable l’article d’Harold Thibaut*. On ne peut pas bâtir un raisonnement sur « deux femmes victimes d’avortements forcés en Chine ». Mettre en évidence la photo de l’une d’elles, épuisée aux côtés du fœtus, est juste digne du mouvement anti-avortement pro-life. Il n’existe pas de « droit universel à se reproduire », seulement le réalisme de l’article 25 de la Constitution chinoise : « L’État encourage la planification familiale pour assurer l’harmonie entre la croissance démographique et les plans de développement économique et social. »
La politique de l’enfant unique était une nécessité en Chine, même si ses dérives sont condamnables. Rappelons-nous la problématique de Richard Heinberg (Pétrole, la fête est finie !) : « Combien d’êtres humains l’agriculture post-industrielle sera-t-elle capable de nourrir ? Une estimation précautionneuse serait : autant qu’elle pouvait en faire vivre avant que l’agriculture s’intensifie, c’est-à-dire la population du début du XXe siècle, soit un peu moins de 2 milliards d’êtres humains. »
*LE MONDE du 14 juillet 2012, En Chine, l’achat du silence pour des avortements forcés
Ce qui me fait douter de votre intelligence , c’est votre constat d’ un triplement de la population indienne depuis 1947 (au détriment de la biodiversité) dont vous semblez vous réjouir.
A propos , je vous suggère de rechercher sur le net le nom d’ un docteur en zoologie de’ l’ université du Texas à savoir le docteur Pianka : vous verrez que je ne suis pas le seul à proposer de réduire la population mondiale mais ses méthodes sont terrifiantes alors que celles que je préconise sont très douces .
Vide supra, je suis docteur en science, cf vos autres posts ou vous me demandez « mes competences » (et les votres?)
L’un d’entre nous est, effectivement, un irresponsable a deux balles. Nous serons en accord sur ce point. J’ajouterai meme que celui d’entre nous qui est irresponsable est, de plus, un peu… simplet. Vous parliez plus haut de maladie mentale, je suis plus sympa vous voyiez..
« A cause des phantasmes agrico-sociaux de Gandhi, l’Inde perdait des millions de gens dans les famines et vegetait dans un etat semi-medieval. Grace a la Revolution Verte, l’inde se nourrit (plus d’un milli »
Il est heureux (façon de parler) qu’ elle ait perdu des millions d’habitants sans quoi la nature et la biodiversité eussent été encore plus dévastées qu’ elles ne le sont actuellement dans ce beau pays .
Je pense que vous êtes totalement irresponsable voire un provocateur (troll)à 2 balles, monsieur le docteur en philosophie !
@Jose
Vous m’honorez en me decrivant comme un exemplaire typique de l’humanite. Ce qui vous parait etre une critique est au contraire un compliment. Cela a aussi le merite de nous placer respectivement sur la carte de l’humanisme. Vous ne voulez pas lire ou vous entendre dire que votre vue procede du totalitarisme, mais vous n’hesitez pas cependant a poser des regles, en bon ideologue, pour encadrer ce que ma reponse peux ou ne peux etre. Enfin bon…
La difference principale entre nos deux visions, je crois, est que vous considerez que l’humanite est adolescente, et doit etre guidee vers un « bien » superieur. Je considere que l’humanite est adulte, et que toute tentative de limiter de l’exterieur qu’ils peuvent faire est effectivement du totalitarisme. La responsabilite mon cher Jose ne peut etre qu’individuelle.
Enfin, nous sommes au moins d’accord sur le fait que l’agriculture industrielle change la donne: c’est grace a elle que l’on pourra vivre plus nombreux sur la planete. Exemple? l’Inde. A cause des phantasmes agrico-sociaux de Gandhi, l’Inde perdait des millions de gens dans les famines et vegetait dans un etat semi-medieval. Grace a la Revolution Verte, l’inde se nourrit (plus d’un milliard d’habitant) et se construit, et sa population a triple depuis 1947. Le Malthusianisme est soluble dans le developemment scientifique et technique. Ca vous embete? Tant pis, tant mieux.
Jose est bien courtois en parlant de crise d’ adolescence des libertariens : à sa place , j’ évoquerais une maladie mentale !
On peut supposer que ces libertariens ou gauchistes estiment capables l’ homme de résoudre tous les problèmes de la planète par leur intelligence dite infaillible et leur technologie triomphante .
Ce sont des insensés .
Juste une remarque à ajouter: 2 milliards d’êtres humains, c’était avant l’agriculture industrielle; les dégâts que celle-ci a causés amènent plutôt à une révision à la baisse de ce nombre. Certains auteurs parlent aujourd’hui d’une population stabilisée à 500 millions, et soyons rassurés, même à cette valeur basse nous n’aurons pas à craindre la solitude!
@coq au vin
Vous défendez la liberté individuelle au détriment de la liberté collective.
Chacun pour soi et Dieu pour tous, est-ce cela la liberté?
Il est temps que l’humanité, dont vous êtes malheureusement un exemplaire typique, sorte de sa crise d’adolescence pour enfin comprendre que le bien commun oblige à distinguer ces deux libertés. La nuance est délicate, mais la différence s’appelle responsabilité.
Merci de ne pas répondre à nouveau par des allusions au totalitarisme: votre position est celle des libertariens, qu’il ne faudrait absolument pas confondre avec les libertaires!
« Il n’existe pas de « droit universel à se reproduire » « …
Et si, il existe. Il procede du droit des individus a faire de leur vie ce que bon leur semble. Il n’est pas necessaire de legiferer sur tous les aspects de la vie pour que ces aspects soient des droits. Se reproduire n’est pas plus legifarable que penser ou jouer.
Comme toutes les ideologies philototalitaires, la votre aimerait bien qu’il n’y ait pas de droit a se reproduire: quel joli coup ca serait: controler et le deroulement de la vie et la sexualite, d’un seul coup!!! MAis voila, le droit de se reproduire est une partie inalienable de la liberte individuelle. Je reconnais que la liberte individuelle n’est la tasse de the ni du communisme chinois, pour lesquel vous avez soudainement les yeux de Chimene, ni des hard ecologistes.
Il est regrettable que le principe du contrôle des naissances soit souvent mal perçu, et ses partisans ostracisés, considérés comme élitistes, voire pire encore : eugénistes. C’est tragique, car le problème n’a que trop longtemps été éludé, et ce sont les plus pauvres, notamment les femmes et les enfants, qui paieront le plus lourd tribut. Toutes les solutions à nos problèmes liés à la croissance passent par une certaine forme d’auto-modération, y compris en matière démographique.
Richard Heinberg, La fin de la croissance