s’adapter ou crever

Les brèves du Monde (19.08.2008) sont souvent désopilantes : « Les très fortes canicules devraient se multiplier d’ici à la fin du siècle » ou « Les oiseaux britanniques pondent plus tôt à cause du réchauffement ».

Le premier titre me fait irrésistiblement penser à Roselyne Bachelot, nommée ministre de l’écologie et du développement durable en mai 2002, et ses petites phrases  :  « L’été 2003 apparaîtra comme un été frais en 2100 ». Le second titre nous montre aussi pourquoi nous ne réagissons pas en stoppant d’urgence toutes nos émissions de gaz à effet de serre au risque de températures excédant les 40°C en Europe et les 50°C en Inde : nous allons nous adapter !

Les oiseaux pondent déjà une semaine plus tôt, les migrateurs deviennent sédentaires, pourquoi s’en faire. Si les oiseaux s’adaptent, les humains qui sont si intelligents vont faire encore mieux et accepter sans sourciller les réfugiés climatiques et les disettes à répétition…