Individus et collectifs limitent leurs émissions de gaz

Peu de personnalités médiatisées ont un discours clair sur les objectifs politiques permettant une réduction des émissions de gaz à effet de serre. Le discours suivant est donc à relayer :

« Si l’on veut éviter un phénomène d’emballement irréversible, sur lequel plus personne n’aura prise, il faut impérativement tendre vers une économie dé carbonée, donc se fixer des objectifs forts en matière de réduction des émissions de gaz à effet de serre. Si cet objectif central est incontournable, les moyens de l’atteindre sont divers : adopter une nouvelle fiscalité écologique, miser sur la réduction de la consommation énergétique et son efficacité, favoriser les transports doux ou encore la sobriété dans nos habitudes de consommation, etc.

Les solution existent. Au quotidien, ce que nous mangeons, les moyens de transports que nous utilisons, la façon dont nous nous chauffons, etc., sont autant d’actions qui nous lient à notre environnement. Nous avons la possibilité de réaliser des gestes décisifs : choisir une électricité 100 % renouvelable, changer de banque, lutter contre le gaspillage alimentaire, etc. Essayons d’améliorer nos comportements, échangeons nos bonnes idées et pratiques, mobilisons les réseaux sociaux pour infléchir les politiques publiques. Il faut que les enseignants, mais aussi tous les autres acteurs éducatifs, fassent de l’enjeu climatique la source d’activités pédagogiques ou les jeunes vont apprendre et mettre en œuvre par eux-mêmes les notions si importantes de solidarité, de collectif, de coopératif.

Soyons des centaines de milliers à la marche pour le climat qui aura lieu à Paris le 29 novembre, veille de l’ouverture de la COP21. »

(Valeurs mutualistes n° 299, novembre/décembre 2015)

PS : un des rares à tenir le discours précédent, c’est bien entendu… Nicolas Hulot.

5 réflexions sur “Individus et collectifs limitent leurs émissions de gaz”

  1. Bonjour Biosphere,
    Je ne crois pas que ce soit un problème d’inégalités au sens habituel. Que plus riche que moi vive autrement, je m’en moque et n’en conçois aucune envie; c’est d’ailleurs ce qui est définitivement incompréhensible aux envieux. C’est la tête en forme de marteau que décrivait Einstein.
    Ce qui est odieux dans la logique néolibérale, c’est cette possibilité d’acheter des passe-droits pour empiéter sur les biens communs, on est en droit de se sentir lésé, non? Formellement, aucune différence avec le droit de cuissage.
    Je ne vois qu’une solution juste au problème du partage des ressources, et c’est celle que mettaient en place (dans une certaine mesure) les sociétés traditionnelles réputées justes: le rationnement (cf Tribunal des eaux à Valence, Espagne). Son problème majeur étant que la propagande et des souvenirs de guerre lui ont donné très mauvaise presse.

  2. bonjour José
    votre argument est valable, les inégalités sont insupportables en soi. C’est pourquoi, plutôt que « simplicité volontaire », nous préférons l’expression « sobriété partagée ».
    Ce n’est pas seulement le yacht de Bolorré qui devrait être envoyé au fond de l’eau, Tous les bateaux à moteur de ces plaisanciers qui font des ronds dans l’eau sont aussi des objets superflus, à proscrire. Vaste programme !

  3. bonjour José
    votre argument est valable, les inégalités sont insupportables en soi. C’est pourquoi, plutôt que « simplicité volontaire », nous préférons l’expression « sobriété partagée ».
    Ce n’est pas seulement le yacht de Bolorré qui devrait être envoyé au fond de l’eau, Tous les bateaux à moteur de ces plaisanciers qui font des ronds dans l’eau sont aussi des objets superflus, à proscrire. Vaste programme !

  4. Oui, c’est ça, culpabilisons-nous, ou pour parler plus politiquement correct, « responsabilisons-nous ». Je n’y crois plus. Étant bien en-deçà de la moyenne, tout gain d’efficacité énergétique sera dérisoire, pendant qu’au démarrage le yacht de Bolloré consomme autant que moi en un an. Alors s’il n’y a pas de contrainte sur les plus riches, que les écolobobos aillent clairement se faire foutre.

  5. Oui, c’est ça, culpabilisons-nous, ou pour parler plus politiquement correct, « responsabilisons-nous ». Je n’y crois plus. Étant bien en-deçà de la moyenne, tout gain d’efficacité énergétique sera dérisoire, pendant qu’au démarrage le yacht de Bolloré consomme autant que moi en un an. Alors s’il n’y a pas de contrainte sur les plus riches, que les écolobobos aillent clairement se faire foutre.

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