L’auteur du livre « L’écologie à l’épreuve du pouvoir » se propose de répondre à vos commentaires à propos du sommaire détaillé ci-dessous de son livre :
chapitre 1 : une présidentielle incontournable mais inconfortable
– la présidentielle, une élection devenue essentielle
– présidentielle et législatives, le duo infernal
– Président et Premier ministre, mariage et divorce
– pourquoi une candidature écolo à la présidentielle
– pourquoi une candidature écolo à la présidentielle 2017
chapitre 2 : des présidents en titre, des présidentiables écolos (1959-2017)
Charles de Gaulle, Georges Pompidou, Valéry Giscard d’Estaing (René Dumont), François Mitterrand 1981 (Brice Lalonde), François Mitterrand 1988 (Antoine Waechter), Jacques Chirac 1995 (Dominique Voynet), Jacques Chirac 2002 (Noël Mamère et Corinne Lepage), Nicolas Sarkozy 2007 (Dominique Voynet et José Bové), François Hollande (Eva Joly).
chapitre 3 : des partis balbutiants au niveau écologique
Extrême droite ; gauche communiste ; gauche socialiste ; droite ; centre ; extrême gauche ; l’écologie politique cristallisée sous forme de parti ; Comités de soutien et d’action.
chapitre 4 : Programmes écologistes, quelques éléments historiques (entre 1971 et 2016)
1971, Philippe Saint Marc, Nicholas Georgescu Roegen, le message de Menton… 1972 The Limits of Growth… 1974 la campagne de René Dumont… 1975 Joël de rosnay… 1976 Arne Naess… 1990 Elinor Ostrom… 1995 Rapport Europe Soutenable… 2001 Charte des Verts mondiaux (Canberra)… 2005 Charte de l’environnement… 2006 Pour un pacte écologique… 2007 Le Parti Pour La Décroissance (PPLD)… 2009 Prospérité sans croissance… 2010 Les huit R selon Serge Latouche… 2012 Le programme présidentiel idéal… 2015 Osons, plaidoyer d’un homme libre… 2016 pour une primaire des gauches et des écologistes.
chapitre 5 : organigramme d’un gouvernement écolo (page 133 à 212)
Un Président pour la France et la stabilité de la planète
Premier ministre en charge de l’écologie, question transversale
1. ministre de l’économie biophysique et des flux financiers
2. ministre de l’énergie durable en adéquation avec les besoins
3. ministre de l’équilibre entre population et alimentation
4. ministre du travail et du temps partagé
5. ministre de la protection civile des populations
6. ministre de la relocalisation et de la mobilité
7. ministre des techniques douces et appropriées
8. ministre de l’espérance de vie en bonne santé
9. ministre de la sobriété partagée et de la lutte contre les inégalités
10. ministre de la jeunesse et des générations futures
11. ministre de la nature et de la biodiversité
12. ministre de la subsidiarité entre territoires
chapitre 6 : perspectives pour le XXIe siècle, donner vie à l’utopie (page 213 à 270)
– un changement de paradigme : prépondérance du facteur Biosphère
– le concept d’égalité : abolition de la richesse économique
– le concept de liberté, un mécanisme d’aliénation à dépasser
– la solidarité : moins de biens, plus de liens
– la problématique malthusienne : l’action sur la population et l’alimentation
– le processus technologique : la limitation de l’innovation
– la nature des communications : valorisation des rapports de proximité
– les acteurs du changement : de la toute puissance étatique à l’autonomie individuelle
– la question éthique : les valeurs comme processus de hiérarchisation des choix
– le processus de décision : vers une démocratie élargie
chapitre 7 : Démocratie ou écofascisme, les tendances actuelles
La crainte d’un écofascisme pas si écolo que ça
Des raisons d’espérer : la formation d’un peuple écolo
La tendance actuelle, un bipartisme « écologie politique » versus « extrême droite »
BIBLIOTHEQUE : les grands livres de l’écologie politique (page 287 à 320)
Une présentation des auteurs est suivie d’un extrait du livre.
1516 (L’utopie de Thomas More) ; 1576 Discours de la servitude volontaire ou le Contr’un (Etienne de La BOETIE) ; 1798 Essai sur le principe de population (Robert Malthus) ; 1849 La désobéissance civile (Henry David Thoreau) ; 1899 Théorie de la classe de loisir (Thorstein Veblen) ; 1925-1929 Gandhi – Autobiographie ou mes expériences de vérité ;1940 Testament agricole, pour une agriculture naturelle (Sir Albert Howard) ; 1948 La planète au pillage (Fairfield Osborn) ; 1949 Almanach d’un comté des sables (Aldo Leopold) ; 1955 Tristes tropiques (Claude Lévi-Strauss)1956 Les transformations de l’homme (Lewis Mumford) ; 1957 The Breakdown of Nations (Leopold Kohr) ; 1960 La technique ou l’enjeu du siècle (Jacques Ellul) ; 1962 Le Printemps silencieux (Rachel Carson) ; 1965 Avant que nature meure (Jean Dorst) ; 1965 Le Cours d’une Vie (Louis Lecoin) ; 1968 Arcadie, essai sur le mieux vivre (Bertrand de Jouvenel)1969 Le Jardin de Babylone (Bernard Charbonneau) ; 1971 La bombe P (Paul Ehrlich) ; 1971 The entropy law and the economic process (Nicholas Georgescu-Roegen) ; 1972 La dernière chance de la terre (collectif) ; 1972 Les limites de la croissance ou rapport au Club de ROME (collectif) ; 1973 La convivialité (Ivan Illich) ; 1976 Ecologie, communauté et style de vie (Arne Naess) ; 1979 Que la crise s’aggrave (François Partant) ; 1979 Le principe responsabilité (Hans Jonas) ; 1979 Vivre sans pétrole (Jean Albert Grégoire)
LEXIQUE à l’usage des électeurs (page 321 à 366)
Acteur absent, élément-clé d’une démocratie écologique
Anthropocentrisme, pose le problème de la place des humains dans la nature
Assemblée du futur, en remplacement du sénat actuel
Associations, l’intermédiaire nécessaire entre l’individu et l’Etat
Biodiversité, un exemple de l’interdépendance des populations
Bipolarisation, écologie politique contre conservateurs
Calendrier (inversion du -), la présidentialisation du pouvoir
Candidat « naturel », l’art de conserver le pouvoir
Cohabitation, Président et Premier ministre en contradiction
Comités de soutien et d’action, préalable à un parti durable
Conférence de citoyens, une manière de personnifier la démocratie de masse
Conflit d’intérêts, le poids de l’économique sur le politique
Conseiller de l’Elysée, en route vers le libéralisme bancaire
Constitution, ne doit pas être modifiée en urgence
Contre-productivité institutionnelle, le risque d’inconvénients supérieurs aux avantages
Croissancisme, une illusion partagée par tous les Présidents jusqu’à présent
Décroissance, ce n’est pas une récession économique
Démocratie représentative, ne peut être rattachée à un territoire déterminé
Démocratie participative, une évolution institutionnelle positive
Droit de l’environnement, un foisonnement source d’inefficacité
Droite ou Gauche, un classement obsolète
Ecologie, un vaste ensemble à découvrir ensemble
Effet rebond, dont l’antidote est l’effet débond
Eléments de langage, opération de communication contre l’écologie
Equations de référence, IPAT et Kaya
Fiches de travail pour présidentiable écolo
Financement d’une présidentielle, on peut faire plus avec moins
Indicateurs d’avenir, face au simplisme du PIB (Produit intérieur brut)
Parrainage, une présélection pour la présidentielle
Parti, deux conceptions opposées
Planification, à l’heure des choix de la sobriété partagée
Politique monétaire, l’importance du taux d’intérêt
Primaire, une nouveauté dans le paysage politique français
Promesses électorales, des paroles en l’air
Référendum, la démocratie directe n’a pas toujours raison
Second tour de la présidentielle, l’art de devenir écolo… ou pas
Solidarité gouvernementale, une habitude anti-démocratique
Tirage au sort, le meilleur moyen d’assurer la démocratie
Transparence, la vertu première d’une démocratie
Triangulation, le petit jeu des politiciens politicards
ZAD, zone à défendre
source : « L’écologie à l’épreuve du pouvoir » de Michel Sourrouille
aux éditions Sang de la Terre, juillet 2016
Ici une critique de cet ouvrage
http://economiedurable.over-blog.com/2018/09/michel-sourrouille.html