« Mais où sont passés tous les insectes ? », s’interroge La revue Science*. Cette question inquiète les automobilistes de plus de 40 ans qui se souviennent que, jusque dans les années 1990, leur pare-brise était constellé d’impacts de bestioles. Il est aujourd’hui, le plus souvent, immaculé. La science a toutes les peines du monde à quantifier cette disparition continue. Au cours des dernières décennies, seules de très rares mesures de l’abondance des invertébrés ont été conduites. En 1989, raconte Science, des entomologistes posaient une série de pièges dans une zone humide, la réserve naturelle d’Orbroich Bruch (Allemagne), et mesuraient la quantité de bestioles récupérées. En 2013, le même dispositif expérimental indiquait une réduction de 80 % de la biomasse d’insectes piégés. En vingt-cinq ans, les quatre cinquièmes des insectes de la zone s’étaient volatilisés. Les entomologistes allemands, méfiants, ont suspecté que l’année 2013 était inhabituellement catastrophique. Ils sont donc revenus avec leurs pièges, sur la même zone, l’année suivante. Et ils ont retrouvé des résultats semblables… Que s’est-il passé, pour qu’un tel désastre se produise en si peu de temps ? Le principal suspect, note Science, est cette famille d’insecticides – les néonicotinoïdes – utilisés directement sur les semences et déployés de manière préventive et systématique sur des millions d’hectares de grandes cultures depuis le milieu des années 1990. Le déclin des abeilles n’est, de toute évidence, que la (petite) partie émergée d’un grand iceberg…
Cet article de Stéphane Foucart nous fait penser à un autre de ses articles** de 2013 que nous avions relaté dans « écologie et gestion du risque, la course contre le temps ». Nous sommes entrés dans le temps du délai… insuffisant ! Prenons un exemple, les insecticides. La suspension pour deux ans par Bruxelles de trois insecticides néonicotinoïdes impliqués dans le déclin des pollinisateurs peut être interprétée comme une cuisante défaite. Tardive et pusillanime, la décision de la Commission apparaît en effet comme le symptôme d’une formidable faillite des systèmes d’évaluation des risques. Les pesticides aujourd’hui sur la sellette auraient dû être retirés du marché voilà de nombreuses années. La politique ignore les limites temporelles du risque environnemental. Que ce soit avec l’accumulation durable des insecticides dans le sol ou l’accumulation de CO2 dans l’atmosphère, nous pouvons franchir des seuils de basculement entraînant des ruptures systémiques irréversibles. Pour les éviter, il faudrait agir fortement et durablement. Or les mécanismes complexes de la décision « démocratique » dans nos sociétés (où la finance domine les rapports de force) empêche de réagir dans les délais alors que le compte à rebours a commencé dans de nombreux domaines : pollutions, épuisement des ressources, perte de biodiversité, réchauffement climatique, etc.
De 2013 à 2017, rien ne bouge politiquement alors que bientôt IL SERA TROP TARD. Il est déjà trop tard. Au secours Nicolas Hulot !
* LE MONDE du 30 mai 2017, « Mais où sont passés tous les insectes ? »
** LE MONDE du 5-6 mai 2013, Gaucho, Cruiser, Poncho… des insecticides retirés dix ans trop tard
1/L’extrait dont vous avez envoyé un lien démontre que toute « croissance verte » est vouée à être irréaliste et oxymorienne. Et je suis d’accord avec cette même démonstration, car ni ce monsieur Georgescu-Roegen ni vous ni moi n’ignorons que la décroissance économique est inévitable et nécessaire à toute amélioration de l’état de notre vitale biosphère.Mais je répète encore une fois que je n’ai jamais nié que toute non-baisse du PIB et des profits fût incompatible avec toute véritable défense de l’écologie. Donc que l’ouvrage contienne des thèses qui sont vraies ne change toujours rien à la véracité de quoi que ce soit que j’aie écrit.
2/Je ne sais pas si la conclusion de mon précédent commentaire paraît illogique, mais je suis en revanche sûr(e) et certain(e) qu’elle n’est pas illogique.Dès lors que quelque thèse est vraie, alors il est mécaniquement impossible que cette dernière soit remise en cause. Il est donc pleinement logique d’en déduire que personne, pas même le docteur dont nous parlons, ne puisse remettre en cause la véracité de celle-ci.
3/Insinuez-vous que je fasse preuve de fermeture d’esprit envers les discours d’autrui?Si oui, alors vous vous trompez lourdement. Bien au contraire, je fais en sorte de m’informer des dires d’absolument toute personne, que cette dernière d’extrême gauche, de la gauche dite modérée, centristes, d’extrême droite, de la droite traditionnelle, ou de quelque autre bord.D’ailleurs, je considère que prendre connaissance des affirmations de l’adversaire politique est nécessaire au fait d’infirmer ces mêmes infirmation et de développer des contre-arguments qui soient crédibles.
Bonsoir @Michel C.
Où voyez-vous quelque ineptie ou de quelconques lacunes dans l’article que j’ai écrit et que vous citez? Dans ce dernier, je ne fais qu’y relever des évidences et y prôner la lutte sérieuse contre la dégradation environnementale, et sans laisser entendre que la pollution puisse être réduite sans décroissance économique. Et rien que j’écrive n’est remis en cause par quoi que ce soit.
Que dit l’ouvrage qui est intitulé « The Entropy Law and the Economic Process » et auquel vous faîtes référence? Quoi que celui-ci dise, lui non plus ne remettra pas réellement en cause la moindre chose que j’aie dite.
Invite2018, voici un résumé du livre de Georgescu-Roegen :
http://biosphere.ouvaton.org/de-1970-a-1979/496-1979-la-decroissance-entropie-ecologie-economie-de-nicholas-georgescu-roegen-
Nous ajoutons que votre conclusion « lui non plus ne remettra pas réellement en cause la moindre chose que j’aie dite » paraît illogique. Sans ouverture d’esprit aux discours des autres, nous devenons autistes.
Bonjour Invite2018
Par curiosité j’ai jeté un oeil sur votre site, vite fait. Le moins qu’on puisse dire c’est que vous ne faites pas recette. Je pense que c’est normal, les communistes sont comme les éléphants, en voie d’extinction.J’ai seulement lu « L’écologie : un sujet pertinent qui ne doit pas servir de prétexte pour frapper les classes populaires »…
Ce n’est pas pour vous froisser, encore moins pour partir dans des polémiques stériles … mais oh mon dieu … que d’inepties, que de lacunes !
Peut-être devriez-vous commencer par bûcher « The Entropy Law and the Economic Process» (1971) de Georgescu Roegen. Il en existe une version en Français. Qui sait, peut-être cela vous ouvrira-t-il les yeux.
Bonjour @Michel C.
1/Pour quoi prétendez-vous que je refuse de reconnaître n’avoir aucun mérite? Où m’avez-vous lu prétendre que j’aie sauvé qui que ce soit de quelque mal?
Je dis au contraire qu’il n’existe aucun sauveur suprême (pas même moi) et qu’il faudra se révolter collectivement. Cette même inexistence de tout sauveur suprême est expliquée dans mon blog, blog auquel vous pourrez accéder en cliquant sur mon pseudonyme en bas du commentaire.
Je n’ai à aucun moment nié que nul non-milliardaire ne fût tenu de me remercier. J’affirme même que sans être un capitaliste milliardaires on ne peut pas avoir à remercier qui que ce soit d’autre que soi-même.
2/Nul besoin d’envoyer les spéculateurs milliardaires en taule, nul besoin de les sanctionner.
Leur reprendre les richesses qui leur ont été illégitimement offertes suffira à les mettre hors d’état de nuire. Le communisme n’implique ni fatwa ou lynchage envers de quelconques personnes physiques ni la moindre vengeance.
Bonjour Invite2018
Je sais depuis longtemps qu’il y a des limites à tout (sauf peut-être à l’univers), des équations insolubles, des choses impossibles à faire. Parmi ces dernières, celle de vous ouvrir les yeux. Alors je laisse tomber.
De mon côté, réduire les super-profits du grand patronat ne me pose aucun problème. Je dirais mieux, je suis d’accord pour que vous les enfermiez tous, à l’eau et au pain sec. Je vous laisse faire, je regarde, et je me marre.
Par contre de votre côté, reconnaître que vous n’avez aucun mérite, que vous n’avez eu que la chance de naître au bon moment et bon endroit… là je vois bien que c’est pour vous un sacré problème.
Bonsoir @Michel C.
1/Vous écrivez : » D’où comptez-vous sortir toutes les matières nécessaires, toute l’énergie… pour équiper « tout citoyen du monde » comme est équipé « actuellement le travailleur cadre d’Occident »? « .
Réponse : je prône que l’on sorte les matières nécessaires des matières qui pour la production des biens spécifiques aux milliardaires (multiples résidences secondaires, armement militaire…) sont déjà extraites. Ainsi, il sera possible d’atteindre mon objectif sans extraire aucune ressource qui ne soit pas déjà extraite.
Donc nul besoin d’une quelconque baguette magique, cesser de considérer la baisse des profits du grand patronat comme péché mortel fera l’affaire.
2/Vous écrivez : « Comment vous faire comprendre que le train de vie du petit-bourgeois occidental ne repose que sur la misère du reste du monde ? ».
Votre question part d’une certaine présupposition, qui est fausse. Avant de me demander comment me faire comprendre que le train de vie des classes moyennes occidentales soit incompatible avec la fin de la misère du tiers-monde, il faut me demandez si le train de vie des classes moyennes occidentales (classes moyennes que vous appelez « petits bourgeois ») est vraiment incompatible avec la fin de la misère.Le train de vie des travailleurs cadres repose sur le labeur des travailleurs cadres eux-mêmes. Aucun non-milliardaire ne bénéficie économiquement de la pauvreté de qui que ce soit parmi autrui.
Ce qui repose sur le fait que les prolos africains subissent une oppression qui soit féroce, c’est l’énorme consommation des capitalistes riches à milliards, laquelle consommation est plusieurs centaines de milliers de fois supérieure à celle du cadre supérieur français, cadre qui peut être considéré, non pas comme un véritable nantis, mais simplement comme l’un des moins précaire parmi les précaire, ou du moins comme quelqu’un ne vivant pas dans le superflu.
3/Pour ce qui est de votre tout dernière question, laquelle demande comment me faire comprendre que le membre de la petite bourgeoisie est sur le point de ne pas le rester longtemps, je vous répond qu’il est inutile de me faire comprendre quelque chose que je comprenne déjà.
En effet, je sais déjà et affirme qu’à cause de l’engraissement des portefeuilles des hyper-riches, le fait que les travailleurs qui ne sont ni blindés ni ultra-paumés quittent la petite bourgeoisie en perdant les quelques biens matérielles qui ne leur ont pas encore été dérobés et donc deviennent très précaires voire SDF risque fort d’être imminent.
Invite2018 , je crois rêver… Quelques chiffres :
La planète compte 7,5 milliards d’habitants. En 2016 on a compté 1810 milliardaires dans le monde.
Plus de 1 milliard de bagnoles dans le monde, dont 32 millions rien qu’en France, 121 millions aux États-Unis, « seulement » 22 millions en Inde… Plus de 1,5 milliard de smartphones vendus dans le monde en 2016, on en prévoit plus de 3 milliards dans 5 ans. J’arrête là.
Déjà, il ne faut pas s’étonner qu’il n’y ait plus d’insectes sur nos pare-brises.
Question : D’où comptez-vous sortir toutes les matières nécessaires, toute l’énergie… pour équiper « tout citoyen du monde » comme est équipé « actuellement le travailleur cadre d’Occident » ?
Si nous n’avons qu’1 seule planète, peut-être avez-vous une baguette magique …
Question secondaire : Comment vous faire comprendre que le train de vie du petit-bourgeois occidental ne repose que sur la misère du reste du monde ?
Et que d’autre part, le petit-bourgeois ne va pas le rester bien longtemps ?
@Michel C,
Les calculs selon lesquels que tout citoyen du monde vive comme l’Européen moyen nécessite au moins trois planètes partent de l’hypothèse où les revenus du grand patronat ne baissent pas. Qu’un être humain sur vingt millions concentre la moitié des richesses fait que répartir équitablement ces dernières changerait radicalement les conclusions des études aux résultats desquels vous faîte référence.
Les écologues, au même titre que quasiment n’importe quel citoyen, sont tellement attachés au respect des règles du capitalisme qu’ils n’ont même pas pensé à envisager que l’on touchât aux sacro-saints profits des spéculateurs milliardaires.
Autrement dit, l’ensemble des non-milliardaires pourraient consommer davantage si en retour les milliardaires consommaient beaucoup moins.
Non mais, Invite2018… vous voulez rire ou quoi ?
Pensez-vous sérieusement « qu’il soit possible et légitime que tout citoyen du monde ait un pouvoir d’achat qui soit au moins aussi important que celui qu’a actuellement le travailleur cadre d’Occident » ?
Que ce soit légitime je veux bien , le problème est d’ailleurs là. Mais par contre qu’il dispose d’un pouvoir d’achat (donc d’un pouvoir de consommation, d’un train de vie) tel que le votre ou le mien… ça c’est absolument IMPOSSIBLE !
A ce moment là il nous faudrait au moins 3 planètes Terre.
Ce que je vous dis là n’est que B-A-BA de l’écologie.
Bonjour @Michel C.
1/Je vous signale que je n’ai absolument pas nié que pour la production les richesses des milliardaires, plusieurs ouvriers, cadres et autres travailleurs, fussent contraints de travailler. D’ailleurs, dans mon site auquel vous pourrez accéder en cliquant sur mon pseudonyme en bas de mon commentaire, je constate et déplore que la fortune des Dassault et compagnie proviennent, non pas sans les travailleurs, mais via l’exploitation économique féroce de ces dernier.
Autrement dit, vous répondez à un argument fantôme. Et que l’ensemble des citoyens participent collectivement à l’immense richesse matérielle des grands possédants ne remet en cause ni ne relativise quoi que ce soit que j’aie écrit.
2/Le problème avec le fait de qualifier de « nantis » les gens appartenant aux classes moyennes, c’est la confusion avec les vrais nantis, lesquels sont les grands actionnaires, actionnaires qui gagnent chacun plusieurs centaines de millions de fois plus que le cadre supérieur.
3/Vous écrivez : « je me retrouve très haut au dessus de la fameuse moyenne (médiane si ça vous arrange) ».
Je vous ai déjà démontré et vous redis que les classes moyennes supérieures européennes sont, en terme de richesse matérielle, au-dessous de la moyenne arithmétique mondiale, bien que placées au-dessus de la médiane. Que l’Africain lambda soit beaucoup plus pauvre que le smicard français est vrai mais ne relativise aucunement le fait qu’il soit possible et légitime que tout citoyen du monde ait un pouvoir d’achat qui soit au moins aussi important que celui qu’a actuellement le travailleur cadre d’Occident.
Bonjour Invite2018
Ce que vous avez du mal à voir, ou simplement que vous ne pouvez pas admettre… c’est que pour produire tout ça, ces jets ou yachts privés, ces armements, ces palaces de luxe… il faut bien des ouvriers, des cadres supérieurs, des commerciaux , des transporteurs etc.
Tous ces gens ne font généralement pas les fines bouches quant à ce qu’ils produisent, vendent, trimballent… bref ils travaillent… tout simplement en échange d’un salaire, qu’ils s’appliqueront à transformer en légumes, en bagnoles, en litres de carburant, écrans plats … et démesure de mètres carrés, piscines individuelles pour les plus aisés, les plus nantis.
Tout le reste n’est affaire que définition. Si vous voulez nommer « membre des classes moyennes » ce que moi j’appelle « nanti » ou « porc » (ceci dit je sais ce qu’est un porc) c’est votre droit.
Justement, je sais très bien me situer sur l’échelle sociale des 67 millions de français. La dite « classe moyenne » est un fourre-tout, elle n’est pas du tout homogène, elle se décompose en plusieurs autres classes. Quoi qu’il en soit j’en fais effectivement partie, même si je n’ai rien à voir avec les « classes moyennes supérieures ».
Mais surtout, je sais également me situer sur l’échelle des 7,5 milliards de terriens. Et comme sur cette échelle je me retrouve très haut au dessus de la fameuse moyenne (médiane si ça vous arrange), je me considère donc comme un sacré veinard. Bref un nanti. Et même en France comme un petit bourgeois !
La différence avec vous c’est seulement que j’en suis conscient.
Je vous conseille vivement de lire le bouquin d’Alain Accardo (un sociologue décroissant)
1/ Bien sûr, Serge Dassault ne mange pas plusieurs dizaines de fois plus qu’un smicard. Mais du point de vu des effets écologiques, c’est tout comme.En effet, l’immense richesse du milliardaire se composent de jets privés, de résidences secondaires, d’armement militaires… Pour produire tout ça, il faut réquisitionner des terres qui aurait pu être arables et donc consommer au moins autant que piscines et alimentation.La fortune des capitalistes milliardaires est, non pas virtuelle, mais bel et bien matérielle. Aucune remarque que vous ayez formulée ne remet en cause ni ne relativise le fait que Dassault consomme bel et bien plusieurs centaines de milliers de fois plus que le cadre supérieur.
2/Il est d’usage que le citoyen possédant quatre cents mètres carré de logement avec piscine et seulement quatre cents soit appelé « membre des classes moyennes ».
Celui-ci n’est pas nantis.Et je ne vous apprendrai rien en vous expliquant la différence entre médiane et moyenne. Le cadre occidental a plus de congénères plus pauvres que de congénères plus riches, mais la haute bourgeoisie a tellement de thune qu’au moins 99,9% de l’humanité est en dessous de la moyenne arithmétique.Il y a plus de différences économiques entre Dassault et vous qu’entre l’Africain le plus pauvre qui soit et vous.Un être humain sur vingt millions concentre plus de la moitié des richesses. Il serait donc parfaitement possible que sans non-décroissance du PIB mondial tout citoyen du monde vécût comme les classes moyennes supérieures européennes.
Bonjour Invite2018
Bon d’accord, après mûre réflexion … étant donné que remplir la piscine de terre ça coûte un peu de pognon, je vais proposer à Nicolas de donner une prime à tous ces petits-bourgeois non-milliardaires.
Comment nommer quelqu’un qui possède un logement de 400 m2, avec piscine individuelle, et tout ce qui va « bien » à côté … qui prend l’avion 4 fois par an, etc, etc … et tous comptes faits dont l’empreinte écologique est de 4 planètes, voire plus ?
Un porc, un nanti ? Mouai… Personnellement j’en suis très loin, et pourtant en regardant autour de moi, et au delà des frontières, j’estime déjà que je suis un nanti. Et même un petit-bourgeois* ! J’évite toutefois de vivre et de penser comme un porc *, et je reconnais avoir beaucoup de chance.
Quant aux Serge Dassault et Compagnie, même si leurs apparts totalisent des millions de m2, je ne pense pas qu’ils dorment chaque nuit dans des millions de lits, ni qu’ils mangent des millions de poulets chaque jour, ni qu’ils puissent se baigner en même temps dans des millions de piscines.
* Suggestion de lecture :
– » Le petit-bourgois gentilhomme » d’Alain Accardo.
– » Vivre et penser comme des porcs » de Gilles Châtelet.
Bonjour @Michel C.
1/Si vous tenez à éviter d’être qualifié de « kmer-vert », il existe un moyen beaucoup plus efficace que celui que vous utilisez : Vous pourriez, au lieu de forcer les gens n’ayant qu’une ou deux maisons avec piscine à faire le geste écolo que vous et moi voyons d’un bon œil, prôner que ces mêmes gens reçoivent aux frais des vrais riches les moyens financiers nécessaires pour faire ce même geste écolo.Avant de forcer les non-milliardaires à agir, il faut qu’ils aient la capacité financière d’agir.
2/Vous qualifiez toute personne disposant ne serait-ce que de 400m² de « gros bourgeois ».
Comment distinguez-vous les individus du niveau par exemple de Serge Dassault, lesquels individus possèdent chacun non pas seulement 500m², ni même uniquement 1200m², mais l’équivalent de plusieurs millions de mètres carré?
Bonsoir Invite2018
Je me dois donc de préciser qu’il y a « un peu » de second degré dans mes commentaires.
Maintenant que vous le savez, vous devriez trouver les réponses à vos 3 questions.
Mais au cas où, j’explique. Une fois que Nicolas les y aura obligés… les petits-bourgeois (sans guillemets) propriétaires d’une maison avec une piscine (ou deux, ou plus) devront remplir la (ou les) piscine(s) de terre. Mais comme je tiens à éviter de me faire traiter de « kmer-vert », je tiens à leur laisser le choix :
1) Dans cette bonne terre, soit ils y feront pousser des patates et/ou autres légumes, BIO ça va de soi !
2) Soit ils devront laisser cette (ou ces) surface(s) en friche pour les papillons, les coccinelles et autre bébêtes.
Quant aux petites gens (sans guillemets) qui n’ont ni la chance ni les moyens de vivre dans une maison individuelle, et/ou de « sacrifier » leur jardin ou leur terrasse en y installant une piscine et/ou un jaccuzi… ceux-là ne seront pas concernés par cette mesure.
PS : Quant aux gros bourgeois, logeant dans des hôtels particuliers, disposant de 400 m2, avec piscine sur le toit… là j’hésite.
Bonsoir @Michel C.
Pourquoi, dans la désignation des petites gens, mettez-vous des guillemets à « petites »?
Vous écrivez, à propos des gens ayant une maison avec piscines « je tiens à ce qu’ils aient le choix », mais juste avant vous proposez à Hulot de les forcer à remplir leur piscine de terres. Où est la logique? N’est-ce pas contradictoire?
Bonjour .
Mais non Monsieur Barthès, il n’a jamais été question d’attraper les quelques insectes qui restent pour les manger. Les insectes que certains voudraient nous faire manger proviendraient d’élevages. Un peu comme pour les boeufs, dit en passant … peut-être jamais aussi nombreux sur notre planète. Par contre les bisons sauvages… ben c’est comme les insectes , en tous cas ceux qu’on ne voit plus sur nos pare-brises.
Quant à l’idée d’augmenter les salaires , afin que les « petites » gens aient les moyens de laisser un petit carré de « nature vierge » , afin que les insectes s’y sentent bien… En attendant le Grand Soir je propose à Nicolas Hulot, d’ OBLIGER tous les petits bourgeois propriétaires d’une maison individuelle avec PISCINE, à remplir celle-ci de terre. Ainsi ils y feront pousser des légumes, bio ça va de soi ( bon pour la santé, bon pour le porte-monnaie !) Ou bien, ceux qui ont les moyens, ou alors qui n’aiment pas les légumes, ou tout simplement jardiner… ceux-là pourront toujours laisser cette surface en friche pour les insectes. En tous cas, je tiens à ce qu’ils aient le choix.
Il est impératif d’exiger la hausse générale et massive des salaires, aux frais des grands patrons, afin que tout citoyen ait la capacité de faire la chose pertinente que vous monsieur Barthès proposez et qui consiste à laisser dans son jardin à soi un carré qui ne soit ni cultivé ni gazonné.
En l’état actuel des choses, les citoyens lambdas, y compris ceux occidentaux, sont dépourvu d’accès à de la bonne contraception qui soit réellement efficace et qui n’ait pas d’effets secondaires indésirables. Il faudra donc remédier à ce problème et donc qu’absolument toute personne ait la capacité financière d’exercer le droit de ne pas procréer.
Et quand je pense que certains voulaient manger des insectes pour nous permettre d’être toujours plus nombreux ! Non seulement il n’y en a presque plus, mais ceux qui restent sont plein de pesticides !
Bon un peu d’optimisme, si on arrêtait nos excès de pesticides, à l’inverse de celles des grands animaux, la population d’insectes pourrait remonter assez vite. Chacun peut y participer en laissant dans son jardin un carré non cultivé, non gazonné où on laissera faire la nature.
Ah non suis-je bête, là aussi les écolos refusent les petits jardins individuels, ils veulent entasser tout le monde dans des immeubles collectifs pour nous permettre d’être toujours plus nombreux. C’est ça l’écologie labellisée d’aujourd’hui !