Stabiliser notre population équivaudrait a préserver les dernieres parcelles de liberté et d’espaces sauvages. C’est un acte d’écologie pure. Un accroissement de la natalité, et les especes sauvages, faune comme flore, reculeront, c’est mathématique. Il est temps que nos tetes dirigeantes le disent publiquement. Il n’est plus question de débattre du sujet de la population humaine en se faisant accuser de faire de l’autoritarisme ou du malthusianisme car il s’agit de survie pour l’ensemble des especes. Les gouvernements ne doivent plus encourager la démographie, c’est criminel. Pourtant certaines associations comme Greenpeace ne veulent pas soulever le probleme de la surnatalité. Au sommet de Copenhague sur le climat en 2009, le sujet de la surnatalité était absent. La décroissance démographique est encore un sujet tabou, et pourtant une diminution de la population se traduirait par une diminution de CO2, et cela a moindre cout.
Si apres les années de guerre, les différents gouvernements ont incité les femmes a enfanter, c’était légitime. Mais depuis les années 1980 et la montée du chomage, il aurait fallu faire le contraire : encourager les familles avec un ou deux enfants en augmentant les prestations, et regresser pour les suivants, quitte a ne plus rien accorder au-dela du troisieme. Il y a quelques annés en France, la politique a voulu changer le bareme des allocations famililiales, y mettant des conditions de ressources. C’était enfin une bonne décision, car les foyers de bon standing n’ont pas a recevoir de telles prestations, ils ont les moyens d’éduquer leurs enfants. Il faudra attendre que Francois Hollande soit président pour voir légeremt changer la donne en juillet 2015. Le controle démographique dans toutes les nations est une nécessité non seulement économique, mais aussi éthique, par respect des autres especes vivantes sur Terre. On parle de changement climatique, de montée des eaux, de réfugiés climatiques, mais jamais on ne parle de dénatalité ! C’est pourtant l’essentiel, la premiere regle a adopter. On ne peut parler d’écologie sans etre pour une diminution démographique. Il n’y a pas de vie humaine a zéro effet. L’augmentation démographique, la consommation effrénée et toujours plus de pétrole, vont aller dans le sens d’un péril alimentaire. Si le développement démographique comme économique n’est pas remis en cause, nous aurons beau colmater ici ou la une breche, cent autres s’ouvriront ailleurs. Il est temps de donner du crédit au malthusianisme.
Chaque jour, 15 000 a 20 000 enfants dans le monde meurent de malnutrition. Nous devons instaurer un planning famililial partout dans le monde pour une décroissance démographique urgente. Les animaux sauvages nous montrent bien souvent la voie de la sagesse, en se reproduisant peu lorsque les conditions ne sont pas favorables pour leur progéniture. Prenons le cas d’une famille renarde. Elle mettra bas 4 a 6 renardeaux que si son biotope le permet, mais si la nourriture venait a manquer, il y aura une baisse significative du nombre de ses petits dans une portée. Si nous voulons instaurer une société de modération, il faudra passer par une décroissance démographique.
Marie-Pierre Hage (Avant qu’il ne soit trop tard) aux éditions Libre et solidaire
2 réflexions sur “Marie-Pierre Hage, adepte du malthusianisme”
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Bonjour
Si vous n’aviez pas la nausée, la vraie, celle qui fait vomir, n’hésitez pas à regarder ce documentaire sur Arte…
https://www.arte.tv/fr/videos/077392-000-A/plastic-partout/
Bonne journée (et bonne chance !)
Il est impératif que pour chaque euro mensuel de baisse d’allocations familiales, le salaire du prolétaires soit augmenté d’au moins un euro mensuel.
Et non au déni de la surnatalité!