Il y a une chose dont un présidentiable devrait tenir compte en toutes circonstances, « L’autorité du gouvernement est toujours impure, en toute justice elle doit recevoir l’assentiment des gouvernés ». Contre l’injustice, Henry David Thoreau (1817-1862) est un précurseur activiste de la désobéissance civile. Les faucheurs volontaires d’OGM ou les zadistes de l’aéroport de NDDL font oeuvre utile aujourd’hui, un gouvernement écolo serait à leurs côtés.
« – La loi n’a jamais rendu les hommes un brin plus justes.
– Il n’est pas souhaitable de cultiver le même respect pour la loi et pour le bien. La seule obligation qui m’incombe est de faire bien.
– Il y a des milliers de gens qui par principe s’opposent à l’esclavage et à la guerre mais qui en pratique ne font rien pour y mettre un terme.
– Si un seul honnête homme cessait, dans notre Etat du Massachusetts, de garder des esclaves, quitte à se faire jeter dans la prison du Comté, cela signifierait l’abolition de l’esclavage en Amérique. Car peu importe qu’un début soit modeste : ce qui est bien fait au départ est fait pour toujours.
– Il existe des lois injustes : consentirons-nous à leur obéir ? Tenterons-nous de les amender en leur obéissant ou les transgressons–nous tout de suite ? Si le gouvernement veut faire de nous l’instrument de l’injustice, alors je vous le dis, enfreignez la loi » (1ère édition 1849, Le passager clandestin , 2007)
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« L’écologie à l’épreuve du pouvoir » (Michel Sourrouille aux éditions Sang de la Terre)