Un livre en librairie, « On ne naît pas écolo, on le devient (se réinventer de A à Z) », dont voici la recension sur le site JNE (Journalistes-écrivains pour la nature et l’écologie)
« D’après moi, un écologiste ‘en devenir’ se doit de montrer son cheminement personnel », affirme Michel Sourrouille dans son introduction. Ainsi, tout au long de ce livre, il aborde différents thèmes de réflexion à partir de son expérience personnelle. Ce n’est pas un exercice d’égocentrisme mais bien plutôt de modestie car l’auteur n’hésite pas à épingler ses contradictions et à se remettre en question montrant ainsi que, parfois, on titube, que souvent on tâtonne et que toujours, il faut chercher pour avancer. Le livre est très érudit, plein de citations toujours appropriées : Michel est un grand lecteur.
La présentation est originale puisque les différents thèmes sont déclinés de A jusqu’à Z. Sous chaque mot, une base line qui en dit long. Exemples : Chasse – activité dénaturé par des chasseurs motorisés ; Écologiste en devenir – notre avenir commun ; Électricité – les inconvénients d’un avantage ; Futur – il sera à l’image de notre passé ; Militantisme – une construction de soi qui ne va pas de soi ; Portable – suis-je le seul à ne pas en avoir ; et bien sûr Sourrouille Michel – matricule 1.47.11.33.063, et cætera.
Lorsqu’on arrive au bout du livre, on a l’impression d’avoir passer un moment avec un ami et d’avoir un peu refait le monde. De fait, Michel Sourrouille, qui n’hésite pas à dire ce qu’il pense réellement au risque de choquer, nous amène à nous regarder dans le miroir et à nous interroger nous-même, sur notre propre parcours, nos propres contradictions, et vers là où on veut aller, avec la même sincérité.
On ne naît pas écolo, on le devient, aux Éditions Sang de la Terre, 192 pages, 16 €
En effet rien que sur le titre nous pourrions écrire un bouquin (un de plus).
Qu’est-ce qu’un écolo ? Qu’est-ce être écolo ? Vous avez 3 heures !
« On ne nait pas écolo, on le devient » nous fait penser à « On ne naît pas femme, on le devient ».
Là-aussi cette idée a déjà été longuement disséquée, mais bien sûr on peut toujours en rajouter.
Par contre « Se réinventer de A à Z » , ça oui, j’adhère de suite, et à 100%. Parce que ça me fait penser à « décoloniser l’ imaginaire ». Et ça pour moi, c’est quelque chose qu’un véritable écolo se doit de marteler sans relâche, avec ses mots, son style… même « au risque de choquer » … comme le font certains « affreux » dans leur « journal de la joie de vivre » (La Décroissance).
Le but doit bien être de bousculer… parce qu’en effet nous avons tous besoin de l’être, plus ou moins … afin de nous amener « à nous regarder dans le miroir et à nous interroger nous-même, sur notre propre parcours, nos propres contradictions, et vers là où on veut aller. »
je pense le contraire , on naît « ecolo » et après la vie en société fait son oeuvre …
Bien que cela soit à nuancer car l enfant peut avoir des actes de cruauté , j ai toujours observer chez les petits une attirance très positive pour les animaux et la nature .
C est comme le racisme il n existe pas chez le petit .
A mon sens devenir écolo c est avoir garde ou retrouverr une lucidité originel qui permet de se débarrasser des « mauvaises graisses » qui s accumulent au cours de la vie .