Qui a opposé « la gauche du travail » et « la gauche des allocations [et] des minima sociaux » ? Fabien Roussel, le secrétaire national du Parti communiste français (PCF), s’exprime ainsi à la Fête de L’Humanité : « De “parti des salariés”, nous voilà, dans l’esprit commun, le “parti des assistés” ».
Les classes populaires ont le sentiment d’être non seulement soumis à une pression venant du haut, mais aussi à une pression venant du bas, venant de plus bas qu’eux. Mais ce point de vue sur la « société d’assistance » est importé de l’imaginaire de la droite, il a donc mis le feu aux poudres parmi la gauche.
Le point de vue des écologistes malthusiens
Les lois sur les pauvres tendent manifestement à accroître la population sans rien ajouter aux moyens de subsistance. Telles qu’elles existent en Angleterre, elles ont contribué à élever le prix des subsistances et à abaisser le prix réel du travail. Elles ont donc contribué à appauvrir la classe du peuple qui ne vit que de son travail. Secondement, la quantité d’aliments qui est consommée par les assistés diminue d’autant les portions des membres de la société plus laborieux et plus dignes de récompense. Les lois sur les pauvres ont été établies dans des vues pleines de bienveillance. Mais pour mettre le pauvre à portée de cette assistance, il a fallu assujettir toute la classe du peuple à un système de règlement vraiment tyrannique. Si ces lois n’avaient jamais existé, la somme totale du bonheur eût été plus grande chez le peuple qu’elle ne l’est à présent. Le vice radical de tous les systèmes de cette nature est d’empirer le sort de ceux qui ne sont pas assistés.(Malthus, 1803)
Le principe de bienveillance, employé comme ressort principal de toutes les institutions sociales, et substitué à l’amour de soi et de l’intérêt personnel, paraît au premier aspect un perfectionnement vers lequel doivent se diriger tous nos vœux. Mais ce concert d’hommage à la vérité et à la vertu disparaissent à la lumière du jour, et font place au spectacle des peines réelles de la vie, ou plutôt à ce mélange de biens et de maux dont elle est toujours composée. Supposons que dans l’île de la Grande-Bretagne on pût réussir à écarter toutes les causes de vice et de malheur. Tous les hommes sont égaux. Les travaux relatifs aux objets de luxe ont cessé. L’esprit de bienveillance fera la répartition du produit entre tous les membres de la société de manière que chacun ait selon ses besoins. Mais la suppression de toutes les grands causes de dépopulation ferait croître le nombre des habitants avec une rapidité sans exemple. L’esprit de bienveillance, que l’abondance fait éclore et alimente, est comprimé par le sentiment du besoin. Le blé est cueilli avant sa maturité ; on en amasse secrètement au-delà de la portion légitime. En vain la bienveillance jette encore quelques étincelles mourantes ; l’amour de soi, l’intérêt personnel, étouffe tout autre principe et exerce dans le monde un empire absolu. Il faut donc absolument opposer à la population quelque obstacle. Le plus simple le plus naturel de tous semble être d’obliger chaque père à nourrir ses enfants. Cette loi servirait de frein à la population ; car l’on doit croire qu’aucun homme ne voudra donner le jour à des êtres infortunés qu’il se sentira incapable de nourrir ; mais s’il s’en trouve qui commettent une telle faute, il est juste que chacun d’eux supporte individuellement les maux qui en seront la suite et auxquels il se sera volontairement exposé.
En Angleterre, on a fait des lois pour établir en faveur des pauvres un système général de secours ; mais il est probable qu’en diminuant un peu les maux individuels, on a répandu la souffrance sur une surface beaucoup plus étendue. Plus on fait de distribution dans les paroisses à titre d’assistance, et plus on encourage chacun à persister dans sa consommation habituelle. Il peut paraître étrange qu’avec de l’argent, on ne puisse pas améliorer la condition du pauvre sans abaisser d’autant celle du reste de la société. Je peux faire un retranchement sur la nourriture de ma famille que je donne au pauvre si je suis en état de le supporter aisément. Mais si je donne à ce pauvre de l’argent, en supposant que le produit du pays ne change point, il est évidement impossible qu’il reçoive cette augmentation sans diminuer la portion des autres. Les classes les plus souffrantes dans la disette sont incontestablement celles qui sont immédiatement au-dessus de la pauvreté ; elles ont été abaissées d’une manière marquée par les excessives largesses faites aux classes placées au-dessous d’elle. N’oublions pas toutefois que l’humanité et une vraie politique requièrent impérieusement que dans des circonstances de famine, les pauvres reçoivent tous les secours que la nature des choses permet de leur donner. Il est donc de notre devoir de leur donner dans les années de détresse quelques secours temporaires.
Mark : L’Internationale dit tout en quatre vers : » Ouvriers, paysans, nous sommes Le grand parti des travailleurs La terre n’appartient qu’aux hommes L’oisif ira loger ailleurs. » C’est clair.
Sacha Frenchy @ Mark: A l’époque ou a été écrite l’Internationale, il n’y avait pas d’aide sociale. Le terme « les oisifs » désigne les possédants, les rentiers qui vivent du travail des autres. Votre interprétation de l’Internationale est un contresens historique. C’est clair.
Lorange : A noter que les plus virulents envers les « assistés » sont les rentiers, les macronistes et réactionnaires protecteurs du Capital et les retraités qui vivent des pensions versées grâce au travail des actifs.
paul duvaux : L’assistanat ne fait pas partie de l’imaginaire de la droite : c’est une réalité très concrète que tout le monde doit combattre, la gauche comme la droite. Il faut vivre dans un milieu riche pour ne pas comprendre l’importance de cette question. Toute personne qui vit dans les milieux populaires voit régulièrement de nombreuses personnes qui abusent de l’aide sociale, qui profitent du système.
titi_et_grosminet : LFI fait 50% dans le 93. C’est évidemment le parti de l’assistanat et la déresponsabilisation.
Klaatu Vanuatu : En bon marxiste, Roussel sait que la conscience de classe ne se développe que chez les travailleurs et pas dans le lumpen prolétariat. Entretenir ce dernier plutôt que de chercher à le résorber créé une pression sur les couches moyennes et les pousse dans les bras de l’extrême droite. C’est une réalité et pas un fantasme. La gauche qui oublie la valeur travail ou qui pense que c’est quelque chose qu’on distribue à volonté n’est que l’auxiliaire de l’extrême droite. Cela s’est vérifié par les transferts de voix et se vérifie tous les jours dans un enfermement sectaire de plus en plus prononcé.
Savinien : Sauf que, contrairement à ce que laisse entendre Fabien Roussel, il n’y a pas de séparation claire entre le monde du travail et celui des aides sociales.
pierre guillemot : Vécu, un presque vieux, la grande cinquantaine, revient en France après une carrière à l’étranger d’où il a rapporté de bons souvenirs mais pas d’argent. Il n’a rien. Grâce aux institutions sociales, il a bientôt un petit appartement et le RMI. De quoi vivre, surtout qu’à Paris la carte orange gratuite et autres améliorent la situation. Le temps de se remettre, il trouve sa situation immorale et prend un travail, au SMIC. Aussitôt tout disparaît, l’appartement devient payant, le métro aussi. Heureusement il a des amis pour passer le cap.
Paco34 : Les allocations sont indispensables à court terme, ce que Roussel avait l’air de négliger.. mais à terme le but est bien une intégration par l’activité.
Tundra Cotton : C’est juste que, entre la promotion de la retraite comme idéal, les rêves de revenu universel, la volonté de verser une bourse à tous les jeunes, les subventions au pouvoir d’achat, le refus de vraies contreparties quand on touche le chômage ou le Rsa, certains à gauche en viennent à se poser à leur tour la question de la « valeur travail ». A quoi bon, en effet, se bouger si tout nous tombe du ciel ? N’est-ce pas mémé un peu honteux d’avoir un emploi, surtout un emploi peut-être marchand voire, horreur, presque capitaliste?
Tiouriret : Quand le capitalisme, c’est à dire les rentiers néolibéraux depuis Friedman/Reagan, se moquent du travail, le font faire en Chine ou au Brésil car ils s’intéressent exclusivement au rendement de leurs actions mondialisées, entendre le PS ou le PC »F » vomir sur l’assistanat et, comme Pétain, vénérer un « travail » utopique, devient assez nauséeux et ouvre les portes du pouvoir à l’extrême droite.
Épi-Logos : C’est un système circonscrit à la société humaine. Dans la Nature, celui qui a besoin « d’assistance » est rapidement sélectionné pour disparaître.
Lire, assistanat destructeur (18 janvier 2009)
Et fier de l’être ! 🙂 🙂 🙂
– « les Français nous parlent d’assistanat en nous disant qu’ils travaillent et qu’eux (les bénéficiaires de minimas sociaux, NDLR), ne travaillent pas […]
la gauche doit défendre le travail et le salaire et ne pas être la gauche des allocations, minimas sociaux et revenus de substitution ». (Roussel)
Si Roussel s’était déjà demandé quels sont ces Français qui parlent comme ça… alors peut-être n’aurait-il pas eu besoin d’aller plus loin… évitant ainsi cette… déchirure.
Maintenant si son objectif est de draguer ces Français là, alors il faut appeler un chat un chat, Roussel nous fait là dans le populisme. Et de mon point de vue, le pire des populismes.
Populisme … encore un gros mot !
Peut-être… En tous cas bien moins qu’ Assistanat et tant d’autres.
Sur le Populisme, les uns et les autres ont déjà beaucoup commenté. Certains s’en défendent, bien évidemment, et d’autres s’en revendiquent. Comme pour tout, il suffit pour commencer de bien préciser de quoi on parle. Autrement dit d’être clair.
Encore faut-il avoir les idées claires. Justement, où sont-ils ces politiques, ces intellectuels, journaleux etc. capables déjà de bien analyser et peser les mots ? De les analyser, les disséquer (les déshabiller ?) … de façon à ce qu’on ne confonde pas un cercle et un carré. De façon à ce qu’on n’en rajoute pas toujours plus à la Confusion, au grand n’importe quoi etc.
– « Le mot « assistanat » est un mot honteux rempli de mépris et de suffisance».
Je vous laisse deviner qui a dit ça.
Sondage sur Le point, près de 10.000 personnes interrogées, question =
Pensez-vous, comme Fabien Roussel, qu’une partie de la gauche a abandonné la valeur travail ?
Oui 94,9% = 9255 réponses
Non 5,1% = 495 réponses
La gauche est obsolète depuis très longtemps, depuis le début à vrai dire, et a perdu la bataille idéologique de paresse ! Les français ont retrouvé la raison suite aux faillites de l’État qui s’annonce ! La gauche appartient au passé et doit le demeurer pour toujours ! Les français comprennent enfin que ce n’est pas la gauche qui met du beurre dans les épinards ! Bien au contraire, la gauche vient vous taxer le fruit de votre travail !
Tu l’as dit Bouffi ! T’as raison Gaston ! Vivement que Ta chère Marine nationale pulvérise et absorbe ce qu’il reste de cette pauvre gauche déboussolée.
Et après c’est sûr, bonjour le Meilleur des mondes ! Travail, caviar et vie de Château pour TOUS ! Ou presque…
Au temps de la droite de De Gaulle, toutes cotisations, taxes et impôts confondus représentaient 30 % de ses revenus !
Avec le socialo-communiste de l’UmPs, on a dépassé les 57%, soit le double en matière de tontes fiscales ! Et pourtant avec le double de taxes et impôts, et cotisations les services publiques se dégradent au point de devenir une république bananière ! Comment se fait il que ça se dégrade avec le double de pognon taxé ? Les parasites se goinfrent à gogo !
Desquels veux-tu parler ? De ceux qui touchent le RSA … ou bien de ceux qui mènent une vraie vie de château ?
Je parle là de ceux qui sont gras comme des porcs et qui en veulent toujours plus. Ceux dont le travail consiste, quand ils «travaillent», seulement à pomper. De tous les côtés. Pomper leurs employés, pomper les États, les deniers publics, et nous pomper l’air et en même temps ! Ceux qui n’ont comme mérite, que d’être nés du bon côté.
Il y a toutes sortes de mots. Parmi lesquels des mots à double ou triple sens, des mots-pièges, des mots-obus, des mots-poisons, des mots toxiques… et aussi des mots pourris.
« Assistanat » est un de ceux-là.
En quoi le mot «assistance» poserait-il problème ? Et surtout à qui ? Certainement pas à Mondial Assistance, Europe Assistance, Renaud Assistance et j’en passe !
Que dire alors de tous ces mots qu’on lit, qu’on entend, qu’on subit (à force de répétitions etc.) et qui entrent sournoisement dans nos imaginaires, quand ce n’est dans les quelques misérables neurones qu’il reste à certains ?
Des mots tels que : «feignasses» ; «parasites» ; «gauchos» et j’en passe .
Parmi les mots à double ou triple sens (voire plus) … il y a le mot TRAVAIL.
Par exemple ces jours-ci je travaille mes accords de guitare. Entre autres.
Mais là encore, quand Arlette, Roussel, Sarko, Macron, Marine et Compagnie, bref quand pratiquement tout le monde nous parle du TRAVAIL… et des «travailleuses-travailleurs» etc. etc. … bien sûr ON ne pense pas aux piètres guitaristes.
Parmi ces autres points de vue… Sacha Frenchy tente d’expliquer @ Mark ce que sont les «oisifs». En suivant c’est Lorange, pour les «assistés». Et à la fin c’est Tiouriret qui en remet une superbe couche, enfin moi je trouve.
En attendant, parions que Paul Duvaux, Épi-Logos, et malheureusement tant d’autres «travailleuses-travailleurs», n’y comprendront rien à tout ça. Et évidemment ils refuseront de creuser le sujet. Bande de feignasses va !
Pour en rajouter aux commentaires de 9:39 À 10:10, et pour pas qu’ON aille dire qu’encore une fois je ne cherche qu’à déshabiller la Vérité, toute nue… OUI, on peut effectivement dire que la gauche se déchire. Je préfèrerais juste qu’on dise qu’elle se divise, ou qu’elle n’est pas d’accord, qu’elle ne partage pas le même point de vue, etc. etc. Seulement ça ce n’est pas nouveau, et en plus ça n’a rien d’extraordinaire. La gauche (ou la Gauche, comme la Droite etc.) n’est avant tout qu’une grande famille. Qui certes partage bon nombre de valeurs communes, mais dont chaque membre a sa propre vision du monde, philosophie, religion, subjectivité etc.
Alors certes cette gauche se déchire, mais quand même pas au point de s’entretuer.
Ce qui, on s’en doute, ferait certainement le bonheur de certains. ( à suivre )
Ce coup-ci, à gauche, les uns et les autres ne voient donc pas tous l’ «Assistanat» avec les mêmes lunettes. Et c’est notamment Roussel qui semble… avoir un problème de vue.
Si je comme ça… c’est déjà parce que je me réfère à ce que raconte cet article du Monde.
(« A la Fête de L’Humanité, Fabien Roussel a réussi le double exploit [etc. etc.] »).
Mais bien sûr aussi, parce que c’est ce que je crois. Et sincèrement.
De mon point de vue… Roussel a bien un problème de lunettes. Ou alors de boussole.
– « la gauche doit défendre le travail et le salaire et ne pas être la gauche des allocations, minimas sociaux et revenus de substitution […] Je ne suis pas pour une France du RSA et du chômage […] Je ne partage pas la proposition de garantie d’emploi, on va se couper du monde ouvrier, qui travaille dur ! [etc. etc.] » (Roussel)
Je crois entendre là un autre discours… pas du tout à gauche cette fois.
Bah oui, on le sait que le discours ne plait pas ! Il n’y a que des feignasses parasitaires à gauche ! Les gauchos détestent le travail, en revanche adorent taxer le travail des autres pour se constituer des rentes à la paresse ! Les gauchos savent qu’il faut tout de même des travailleurs pour pouvoir taxer ! Les gauchos détestent les droitistes mais adorent les taxes et les prendre pour des pigeons !
D’ailleurs à gauche, les élus s’en vantent de la paresse ! Ils en ont même publier un livre « Le droit à la paresse » de Paul Lafargue (qui était un journaliste, économiste, essayiste, écrivain et homme politique socialiste français. Autrement dit, un bon gauche caviar !) Sans oublier Martine Aubry qui scande à tous ses meeting que le socialisme libère l’homme du travail (en vérité le socialisme libère les bourgeois de gauche du travail puisqu’ils comptent vivre de taxes et impôts transformés en rentes d’allocations et de subventions)
Comme il est dit (d’entrée de jeu) dans cet article du Monde, ce mot (qui déchire… c’est le cas de le dire ) est «importé de l’imaginaire de la droite».
( Lire aussi cet autre article du Monde du 26 octobre 2017 : Le « cancer » de l’assistanat : origine d’un préjugé )
En effet ce mot est un néologisme, né début des années 2000. Ce mot fait partie du discours politique libéral, il se substitue au mot traditionnel «assistance», et développe toute sa charge négative.
Seulement voilà… par ironie et par réaction, si ce n’est par bêtise… au lieu de le combattre, la gauche s’est emparée de ce mot pour s’en servir contre l’Envoyeur.
Pour principalement dénoncer les aides aux entreprises (subventions), notamment aux gros industriels. Et voilà donc comment cette gauche, naturellement divisée, en est arrivé là. ( à suivre)
Et ben Roussel qui fait son mea culpa puis se met à parler de travail ! Et déjà les gauchos attrapent de l’urticaire et poussent des cries d’orfraie ! Pourtant à ce stade Roussel ne fait QUE PARLER de travail, il n’agit toujours pas ! Mais comme je l’ai toujours dit, les gauchos ont la trouille du travail ! Dès qu’on prononce la première syllabe du mot travail, ça coule direct dans les frocs de nos gauchos ! La réaction immédiate des mélenchonistes en sont la preuve !
T’as raison Gaston, dès que j’entends la première syllabe du mot travail je pense de suite à TRALALA. Et là je me pisse dessus !
– « … la gauche se déchire »
C’est ce que nous lisons encore aujourd’hui à la une d’un bon nombre de meRdias.
C’est là le genre de titre sensé attiré le Client. Et quand ce n’est pas la gauche, c’est la droite qui se déchire. Et quand ce n’est pas la gauche ni la droite, ce sont les écologistes, qui se déchirent. Et puis les catholiques, les musulmans, le monde arabe, les scientifiques, le monde scientifique, médical, sportif etc. etc. Bref, toutes les familles se déchirent !
Sauf peut-être une… la famille Gates-Bezos & Co. Et la famille Malthus, bien entendu. 🙂
Présenter les choses comme ça, «la planète se déchire», ne peut que la déchirer encore plus. Posez-vous déjà la question : êtes-vous sûr que la gauche se déchire ?
Et si oui… la faute à qui, à quoi ? ( à suivre )
– A la Fête de « L’Huma », la gauche se déchire sur l’« assistanat » (Le Monde)
C’est là le tire de cet article de Sandrine Cassini et Julie Carriat.
1) Apprécions déjà l’utilisation des guillemets.
2) Lisons juste un peu plus loin :
– « A la Fête de L’Humanité, Fabien Roussel a réussi le double exploit de « faire le buzz » et de liguer contre lui tous les membres de la Nouvelle Union populaire écologique et sociale (Nupes), y compris ceux issus de son propre camp. »
3) Posons-nous la question : Quel est le double (voire triple, quadruple etc.) «exploit» que cherchent à réussir là ces journaleux (au service de qui on sait) ?
Journaleux et autres perroquets qui ânonnent. ( à suivre )
4) Lisons juste un peu avant, et juste après le titre :
– « Le mot, importé de l’imaginaire de la droite, a mis le feu aux poudres. C’est aussi un énième chapitre dans le débat plus général sur le désamour d’une partie des classes populaires pour les partis de gauche.» (Le Monde)
5) Posons-nous la question : De ces deux phrases (informations) laquelle est la plus importante ? Laquelle mérite d’être correctement analysée, approfondie etc. ?
Pour moi, de mon point de vue… c’est clairement la seconde. C’était d’ailleurs ça le sujet ou l’objet de ce débat, à la Fête de L’Huma. Débat (ou discussion, réflexion, table ronde…) sur le populisme, sur ce désamour et pas seulement des partis de gauche. Débat… qui ne date pas d’aujourd’hui (Table ronde. Face au populisme, quelles réponses de gauche ? l’Humanité – 6 Octobre 2017)
Mais grâce aux meRdias… comme s’il n’y avait eu que ça, comme si on n’y avait discuté et entendu que de ça… de cette énième Fête de L’Huma nous retiendrons seulement que «la gauche se déchire».