Avertissement aux boursicoteurs, la fin de leur monde approche. Ces dernières années, le PIB mondial progresse de près de 3 % l’an, un doublement tous les 23 ans environ, une impossibilité majeure alors qu’on puise déjà dans notre capital naturel (cf. calcul de l’empreinte écologique). Rappelons que la bourse n’a presque plus rien à voir avec la valeur réelle des entreprises, c’est un jeu d’argent comme cela se pratique dans un casino. Rappelons-nous l’amoncellement des dettes avant le krach boursier de 1929 dont on n’est sorti que « grâce » à une guerre mondiale. Le boursicoteur pense à très court terme, la planète nous attend au tournant, elle a le temps ! Quelques précisions :
Aujourd’hui c’est l’euphorie, Wall Street vit le plus long cycle de hausse de son histoire, les banques centrales ont réduit artificiellement les charges d’intérêt de la dette avec les taux bas, on est en plein « paradoxe de la tranquillité ». Ce moment théorisé par Hyman Minsky, où il suffirait d’un choc sur la croissance ou sur les taux pour que tous les problèmes se révèlent. Depuis la crise des subprimes de 2008, les entreprises et des Etats ont largement profité des très bas leurs taux directeurs et multiplié les liquidités comme les petits pains.Les bulles spéculatives gonflent, l’écart entre l’économie réelle et la valorisation des actifs s’approfondit. Un ralentissement économique s’annonce dans presque tous les pays, les tendances au protectionnisme se multiplient et vont enrayer le commerce mondial, moteur de la croissance, les investisseurs ne savent plus où investir. Le succès des prêts à effet de levier (accordés à des entreprises très endettées) depuis cinq ans aux Etats-Unis illustre l’évolution vers les actifs plus risqués. Résultat : l’endettement mondial a augmenté d’environ 50 % depuis dix ans. La dette totale (publique et privée) mondiale représente aujourd’hui 234 % du PIB, contre 208 % en 2008. Qui pourra rembourser cette dette, personne. La mathématisation extrême de la finance, bardée d’instruments informatiques de trading à haute fréquence (des centaines d’ordres passés par un unique opérateur en l’espace d’une fraction de seconde), a rendu les marchés fondamentalement instables et volatils. Ils ont perdu toute faculté à délivrer la moindre information sur l’état du monde réel. Le battement des ailes d’un papillon à l’autre bout du monde peut alors entraîner un affolement général. Ce sera le krach boursier qui remettra les pendules à l’heure, mais l’activité des entreprises s’en ressentira durement, le chômage explosera.
Un bon financier est avant tout un bon écologiste, sinon il nous mène directement au krach boursier. L’écologie s’interroge sur les équilibres durables, la gestion du long terme. Jamais l’argent gagné au détriment de la Biosphère ne pourra rendre son équilibre aux écosystèmes. Le cours de la bourse donné chaque jour à la radio comme prémices des informations qui comptent est un culte à l’argent pour l’argent, peu importe la santé réelle de nos économie. On doit interdire les mécanismes boursiers puisqu’ils nous mènent au désastre.
Celle-là faut l’encadrer : » Un bon financier est avant tout un bon écologiste » !
Ou alors la classer avec les autres.
– “Un financier, ça n’a jamais de remords. Même pas de regrets. Tout simplement la pétoche.” (Michel Audiard)
– “Au fond, les financiers ne sont que des voleurs qui ont acheté près du gouvernement le droit de voler.” (Les frères Goncourt)
– “Un financier digne de ce nom ne va pas à la Bourse, il y « vole ».” (Willy)
Michel C, vous sortez de son contexte un morceau de phrase pour discréditer de façon injustifiée notre analyse.
Vous dites : « Celle-là faut l’encadrer : » Un bon financier est avant tout un bon écologiste » »
Nous avons écrit : « Un bon financier est avant tout un bon écologiste, sinon il nous mène directement au krach boursier. Le cours de la bourse donné chaque jour à la radio comme prémices des informations qui comptent est un culte à l’argent pour l’argent, peu importe la santé réelle de nos économie. Jamais l’argent gagné au détriment de la Biosphère ne pourra rendre son équilibre aux écosystèmes. »
Vous avez le choix, soit on vous donne une fessée, soit vous faites acte de résipiscence…
Mais bien sûr BIOSPHERE, je fais acte de résipiscence. Et en pénitence je vais réciter 3 « Notre Père ». Mon Dieu que vous êtes susceptible, parfois ! 🙂
Au passage, je vous fais remarquer que vous aussi avez sorti ma phrase de son contexte.
J’ai écrit » Celle-là faut l’encadrer […] Ou alors la classer avec les autres. » Je voulais simplement dire par là, qu’elle méritait sa place avec toutes les citations amusantes au sujet des financiers, comme des économistes, des écologistes etc.
Ceci dit, j’ai entendu hier soir à la radio que le caca40 se maintenait bien. Je ne sais pas si c’est ça ou quoi, mais je peux vous dire que j’ai bien dormi 🙂