Barbara Pompili , sa déclaration d’intentions

La ministre de la transition écologique a présenté son projet le 27 juillet. Son interview est clair, il est urgent d’attendre : «  On ne va malheureusement pas empêcher les glaciers de fondre, parce que c’est déjà trop tard… Pour les propositions de la convention citoyenne pour le climat, je préfère qu’on prenne le temps de co-élaborer la préparation de ce projet de loi plutôt que de vouloir aller trop vite… Pour les secteurs polluants comme l’aérien et l’automobile, il y a des engagements qsur le développement d’un avion plus vert, ou encore en faveur de la recherche sur les biocarburants… Pour les choix énergétiques pour la France les décisions ne seront prises que lors du quinquennat prochain… Nous obligerons à partir de janvier 2022, à remplacer les chaudières au fuel ou au charbon qui sont en panne… Nous mettrons en place une obligation de fermer les portes pour tous les bâtiments ouverts au public... »

Quelques réactions sur lemonde.fr :

ACHILLE031 : Le premier acte de la dame fût de donner son feu vert à la liquidation de 17000 tourterelles des bois. Oiseaux à la population extrêmement fragile. Jugez-moi sur les actes qu’elle disait.

Captainbeagle : Rien sur la biodiversité, la transition agricole, la qualité de l’eau, de l’air, la gestion de l’eau, des transports, etc. On a droit au ministère du chauffage au fioul, de la laine de verre et du double vitrage… Un horizon qui s’arrête à 600 jours, le temps d’une ré-élection.

Ricardo Uztarroz : Des avions verts. Ben ça alors, c’est du comique sans frontière. Des biocarburants? Y a pas plus anti-écologique. J’ai connu le Brésil des voitures roulant à l’alcool de canne (j’en ai eu une). Ce fut un désastre environnemental dont les conséquences se font sentir encore aujourd’hui (épuisement des sols). La bagnole électrique : la bonne blague. Avec quoi fait-on les batteries, comment les recycle-t-on, et surtout comment produit-on l’électricité? L’objectif de 50% de nucléaire. Tiens donc, comment y parvient-on? En fermant des centrales ou mécaniquement par augmentation de la consommation énergétique. Or l’urgence est de réduire celle-ci. Un mot n’est jamais prononcé, décroissance. Sans celle-ci il n’y a pas de transition écologique crédible.

Louis B. : Combien de tonnes de CO2 seront-elles économisées par an en raison de l’interdiction du chauffage des terrasses de café ?

Yves PERNAUDAT : Nous aurons la crise écologique car nous – moi, chacun à son niveau, chaque pays, le monde – ne sommes pas capables de faire de manière raisonnée les efforts nécessaires à temps. Seule la catastrophe nous fera réagir lorsque notre survie sera en jeu. Et là, il ne sera plus question de sortir les bonnets rouges ou les gilets jaunes pour protester, mais de regretter les jours heureux qui sont déjà derrière nous où il était temps de changer de modèle…

Dupapont : C’est un peu désespérant de voir qu’on continue à faire de l’écologie non pas pour éviter le dépassement des points de bascule – et donc la catastrophe – mais seulement pour faire croire aux électeurs que l’on fait quelque chose. Les dernières publications indiquent que le solde carbone pour enclencher ces boucles irréversibles est presque dépassé – il l’est peut-être déjà disent les scientifiques. Autrement dit, il ne s’agit pratiquement plus de diminuer les émissions de Co2 (et de méthane) mais de diminuer la quantité de gaz à effet de serre présente dans l’atmosphère.

Electron : Si réellement on veut sauver le climat, il faut d’ici 2050 avoir réduit nos émissions par quatre. Le problème n’est pas de fermer des centrales nucléaires, mais les raffineries, les stations service, de couper le gaz, de fermer l’aéronautique en grand (lignes intérieures = 0,8% de nos émissions), etc… En gros, au mieux, avoir diviser d’ici là notre PIB par 2, sinon plus. Que vont dire les Gilets Jaunes ?

Bakounine :  » la recherche sur les biocarburants » Pour le moment ce que l’on appelle « bio carburant » sont des agro-carburants fait à partir de plant transgéniques bourrées de chimie et qui débouche sur de la déforestation et baisse des culture vivrières. Quant au véhicule électrique ce n’est pas avec des éoliennes qu’ils seront alimentés. Il n’y a pas de solution, seulement des pis aller. 8 milliards d’hommes sur terre, c’est impossible à gérer. A quand la fin du pétrole, puis du gaz? Quelles seront les conséquences? Guerre ou famine, car sans pétrole ni gaz, plus d’agriculture capable de nous nourrir…

Digi : Mme Pompili a de bonnes intentions qui vont se fracasser sur les murs des ministères de l’industrie et surtout de l’agriculture. Aucun changement de modèle annoncé. On prend les mêmes et on met de la peinture verte.

1 réflexion sur “Barbara Pompili , sa déclaration d’intentions”

  1. Barbara Pompili fera comme les autres, ce qu’elle pourra. Bien sûr, elle ne pourra jamais trouver la solution pour avoir le beurre et en même temps l’argent du beurre, pour maintenir une croissance (fusse t-elle verte) infinie dans un monde fini, pour sevrer définitivement des millions de junkies, pour transformer des ânes en chevaux de courses, etc. etc.
    En attendant, elle nous promet de ne plus chauffer les terrasses, de mettre le paquet pour s’occuper des plus pires passoires thermiques, pour développer un avion vert et Jean Passe. La positive-attitude nous oblige à dire que c’est mieux que rien. 😉

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