Qui a le droit de vivre et qui a le devoir de mourir ? C’est la bioéthique qui est censée nous donner des réponses sur la fin de vie, la procréation médicalement assistée, le clonage, etc. Un Comité consultatif national d’éthique (CCNE) a été créé en 1983 pour mieux baliser le terrain. Terrain mouvant bien entendu…
Lire, Les limites de la loi « bioéthique »
Du point de vue des écologistes malthusiens, la maîtrise de la variation de la population porte d’abord sur la natalité mais aussi, de façon marginale, sur la mortalité. On débat actuellement sur la fin de vie. Le Comité consultatif national d’éthique démontre parfaitement qu’en matière d’éthique tout est relatif car ses propositions, variables dans le temps, sont soumises à la fois aux pressions des sachants ET à l’acceptabilité de la société, sachant qu’en dernier recours c’est le parlement qui décide, donc en fin de compte le président de la république dans notre régime semi-présidentiel… Pourtant l’éthique devrait faire consensus, elle définit les valeurs et les normes qui nous font discerner le bien du mal. Autrefois c’étaient les porte-paroles d’une religion qui nous imposaient d’autorité une certaine morale, maintenant tout repose sur le pouvoir du peuple et la libre décision de la personne. Tout peut donc fluctuer.
Mais reste au fond la volonté individuelle qui tiendrait aussi compte du bien commun. Ainsi l’interruption volontaire de grossesse comme l’interruption volontaire de vieillesse devraient être facilités, c’est à la fois un soulagement pour la personne et une baisse de la pression démographique pour la collectivité.
En 2013, le CCNE avait estimé « dangereux pour la société que des médecins puissent participer à donner la mort ». La loi de 2016 avait tenu compte de cette position.
En 2016, la loi Claeys-Leonetti interdit l’euthanasie mais prévoit la possibilité de recourir à « la sédation profonde et continue jusqu’au décès pour les personnes malades dont le pronostic vital est engagé à court terme, avec arrêt de tous les traitements ». Le médecin ne donne pas la mort !
En 2021 le CCNE reconnaît que « la sédation » profonde et continue » n’est pas une solution adaptée pour les pathologies assorties de pronostics vitaux à moyen ou à long terme. La sédation profonde n’est pas non plus la bonne réponse pour les personnes atteintes de troubles neurodégénératifs sans qu’elles soient nécessairement condamnées à en mourir à court terme. Le comité souligne que « le respect du droit à la vie ne vaut pas devoir de vivre une vie jugée insupportable par celui ou celle qui la traverse. Il n’y a pas d’obligation à vivre ». Pour le CCNE, la question principale à régler est celle du libre arbitre de la personne qui souhaite mourir : comment lui permettre de prendre une décision de manière éclairée, sans être soumise à la pression médicale, à celle de son entourage ou de la société ? Le CCNE estime que le geste qui donne la mort doit être accompli par la personne elle-même (suicide assisté). Seuls les malades qui ne peuvent accomplir le geste eux-mêmes pourraient demander l’assistance d’un médecin. Avec possibilité dans ce cas pour les praticiens d’invoquer une « clause de conscience ».
Quelques avis complémentaires
Jean-Luc Godard en 2014 : « Je ne suis pas anxieux de poursuivre à toute force. Si je suis trop malade, je n’ai aucune envie d’être traîné dans une brouette. »
segeste : Il est plus que temps de lever le blocage en France sur la fin de vie. Il vient des minorités religieuses, avant tout catholique. Une partie des services de soins palliatifs est d’ailleurs investi par des croyants « en mission », sujet qui n’est jamais évoqué.
Pastefazul : « Toute personne a-t-elle le droit de décider seule de sa propre mort ? », demande Jean-François Delfraissy (président du CCNE). Et bien oui, c’est même la seule personne qui en a le droit, à l’inverse des juristes, des politiques ou des prétendues sommités en éthique, qui ne sont en rien concernés : chacun doit pouvoir choisir ce qu’il veut faire de son corps, et pouvoir demander à être accompagné. Y mettre des conditions de décès probable à court, moyen ou long terme est scandaleux.
doc sportello : Jean-Luc Godard est parti quand il l’a décidé, en septembre 2022 à 91 ans, par suicide assisté en Suisse… tout le monde devrait pouvoir faire de même en France !
Didier Sicard en 2021 (qui a présidé le Comité consultatif national d’éthique de 1999 à 2008) : « Un ami de mon père, Jean Schneider, m’a légué sa robe de médecin. Il est mort jeune, en 1965, d’un cancer du larynx. Un interne a cru bon de le ranimer alors qu’il avait cessé de respirer. Il m’a dit, et cela m’a marqué pour la vie : « Le pire cauchemar pour un homme est de mourir deux fois. ». Nous sommes un pays d’incantation et non un pays pragmatique. On est toujours tenté par la radicalité des propos, que ce soient ceux de l’Eglise, ou ceux de l’Association pour le droit de mourir dans la dignité (ADMD), chacun étant campé sur ses certitudes. Le rapport qui succédait à celui du CCNE, en 2000, où l’on conceptualisait « l’exception d’euthanasie », a été si mal compris que je n’ai pas voulu reprendre cette expression. Mais, quand une personne ne supporte plus sa maladie, qu’on ne peut plus rien pour elle, elle a le droit de demander un endormissement doux. C’est une douceur pour l’entourage et pour la personne, je demanderai cet endormissement pour ma propre mort,. La médecine y reste très réticente, parce que c’est une médecine technique, qui n’a pas changé son rapport à la mort, qu’elle voit toujours comme un échec. En réalité, elle considère que ce n’est pas son affaire. Je pense que la sédation terminale douce est une évidence de solidarité avec l’être humain… »
Emmanuel Macron annonce le 12 septembre 2022 le lancement d’une « convention citoyenne » sur la fin de vie qui rendra ses conclusions dans le courant du mois de mars 2023. Il n’entend pas occulter la position « d’une partie des professionnels des soins palliatifs », tout comme il n’évacue pas le « dissensus » de certaines « formations religieuses ».
Michel SOURROUILLE : La législation française interdit le suicide assisté, qui est pourtant autorisé aux Pays-Bas, en Belgique, au Luxembourg, en Espagne et en Autriche. Pour l’heure en France, c’est la loi Claeys-Léonetti, adoptée en 2016, après une première version en 2005, qui encadre la fin de vie des malades incurables. Elle permet une « sédation profonde et continue jusqu’au décès » pour des malades en phase terminale et en très grande souffrance, dont le pronostic vital est engagé « à court terme ». Le patient est endormi, les traitements (l’hydratation et la nutrition sont notamment considérées comme tel), arrêtés, et des antidouleurs sont administrés. Le texte de 2016 renforce la valeur des « directives anticipées » que les patients sont à même de formuler, en prévision d’une situation où ils ne seraient plus en mesure d’exprimer leur volonté. « La sédation profonde et continue jusqu’au décès s’adresse seulement aux malades qui sont à l’agonie et ignore toutes les personnes qui ont un pronostic vital engagé à moyen terme. On va arrêter les soins et on va attendre que la personne parte, ce qui peut survenir rapidement comme prendre plusieurs semaine. » Cette législation restrictive est insupportable, alors les biens informés vont mourir en Suisse comme d’autres se faisaient avorter dans les années 1970 dans ce même pays.
Certains imaginent le pire, par exemple : « Si on comprend les raisons qui poussent à une interruption de grossesse, on peut aussi comprendre celles qui poussent à une interruption de vieillesse. Seulement cette manière de raisonner est porteuse de dangers extrêmement graves pour notre société. À ce compte-là, il n’existe plus aucune barrière morale. »
C’est là ce qu’on appelle le sophisme de la pente glissante, une forme de pétition de principe consistant à affirmer, sans offrir la moindre preuve à l’appui, que poser un certain geste déclenchera une chaîne d’événements tous plus funestes les uns que les autres. En fait les personnes qui emploient ce genre de sophismes agitent des épouvantails à l’usage des crédules.
En réalité, pour gérer la fin de vie, si l’État déplace la frontière du licite et de l’illicite, c’est de façon démocratique et en gardant toujours des garde-fous.
Pour plus de clarté, d’honnêteté etc. dans ce «débat», à commencer par celui-ci (sur Biosphère), commençons déjà par identifier ces fameux «sophistes de la pente glissante». Biosphère vise donc déjà clairement deux personnes.
Moi, bien sûr ( Michel C/Esprit Critique/etc./SUITE 1 À 15:16) … et puis un certain François Teutsh* l’auteur de l’article sur Boulevard Voltaire (SUITE ET FIN À 15:31).
Ces sophistes (avec ou sans «») affirmeraient donc… et là encore sans offrir la moindre preuve à l’appui (sic)… ils agiteraient des épouvantails… à l’usage des crédules (sic encore), etc. etc. Bref, rien qu’avec ça nous avons déjà un avant-goût de la qualité de ce foutu «débat».
* Je ne connais pas ce François Teutsh , je sais seulement qu’il est avocat (écrit au bas de l’article). Et comme ON sait… les avocats sont excellents en matière de sophismes.
Bonjour Michel C.
si j’ai bien compris l’esprit de ce blog biosphere, on nous donne à réfléchir, on ne « vise » pas les personnes.
Le « sophisme de la pente glissante » a été employé hier soir dans l’émission « Quotidien » par un politologue à propos de ceux qui abordent le débat sur la fin de vie en déformant grossièrement les enjeux et en niant le processus démocratique qui peut modifier les règles du jeu, même en matière de vie ou de mort.
Rappelons-nous le débat sur avortement qui a donné lieu à des phrases chocs du genre : « Le temps n’est pas loin où nous connaîtrons des avortoirs, des abattoirs parfaitement contraires à la mission la plus naturelle et la plus indispensable de la femme : donner la vie et non la mort. »
La pente était vraiment glissante…
Je trouve ça quand même un peu fort ! Oser dire qu’il faut faire très attention aux possibilités de dérives… ce serait donc malvenu… pour ne pas dire plus.
Et agiter des d’épouvantails, n’en parlons pas. Ou plutôt si justement !
Et quand on passe son temps (sa vie) à nous dire qu’on est épouvanté, terrifié, devant un tel NOMBRE… et qu’on nous raconte les pires horreurs qui se passeront si on n’agit pas et blablabla … c’est quoi alors ça, hein ? Bref, on dirait le monde à l’envers, du grand n’importe quoi, je mets donc tout ça sur le compte de la Confusion. D’autant plus qu’il y a tout juste quelques jours (12 septembre 2022) Biosphère nous faisait la pub pour le film «Plan 75».
Je vous jure, c’est à n’y rien comprendre. Misère misère !
Bonsoir SIMONE V.
Justement, je ne suis pas certain que vous ayez bien compris l’esprit de ce blog Biosphere. Mais bon, sachez déjà que je tiens à éviter d’en rajouter à la Confusion.
Je connaissais déjà le «sophisme de la pente glissante» (ou savonneuse etc.) et j’en connais d’autres. Je veux dire par là que je me sens suffisamment outillé pour ne pas prendre des vessies pour des lanternes, un cercle pour un carré etc. etc.
Je reconnais que c’est peut-être très prétentieux que de dire ça comme ça, toutefois je ne suis jamais le dernier, et notamment ici, pour dire que je ne suis finalement qu’un vieux con. Qui, comme tout le monde, a d’abord tendance à croire ce qui l’arrange. En guise, de conclusion, et en espérant que cela fasse consensus… pour moi tout ça se résume ainsi : Euthanasie, de faux débats et de vraies questions.
Dans l’Opinion, la question (ou le sujet) de l’euthanasie («suicide assisté» etc.) est assimilé à celle (ou celui) de la fin de vie. Or, comme dit À 12:37, l’euthanasie ne se limite pas aux vieux. On ne fera quand même pas comme si on ne savait pas que les Pays-Bas (en avance ?) comptent élargir le cadre aux enfants de 1 à 12 ans.
Bref, rien que cette première confusion suffit déjà de faire de ce débat (que vient de relancer Macron) un «débat». Un soi-disant débat, faussé et pipé de tous les côtés. Exemple :
– Débat sur l’euthanasie: «Et si les dés étaient déjà jetés ?» (Le Figaro -13/09/2022)
Pour nous permettre d’y voir plus clair, si ce n’est le contraire, voilà qu’on nous a inventé une nouvelle expression. Hier l’«Assistanat» … aujourd’hui l’ «interruption volontaire de vieillesse».
L’IVV pour les intimes . C’est tout récent, ça vient de sortir. ( à suivre )
Là encore, on peut voir d’où sort cette expression, à quoi elle sert etc.
Par exemple dans cet article* qui nous parle de cette dame, Jacqueline Jencquel, 74 ans, en bonne santé… et qui entend fixer la date de sa mort parce qu’elle refuse la vieillesse. (sic)
Déjà, si la grossesse n’est pas une maladie, c’est la même chose de la vieillesse.
Et si on comprend les raisons qui poussent à une interruption de grossesse, on peut aussi comprendre celles qui poussent à une interruption de vieillesse. Seulement on peut aussi imaginer les dérives. Du moins, on ferait bien d’essayer de les imaginer.
( à suivre )
Notamment les dérives de cette manière de raisonner. (Si ce n’est de résonner)
– « Cette manière de raisonner est porteuse de dangers extrêmement graves pour notre société […] À ce compte-là, il n’existe plus aucune barrière morale. L’appréciation que je porte sur moi-même me permet, dans un premier temps, de ne plus me considérer comme un être humain digne. Ensuite, l’appréciation que je porte sur autrui me donne le même droit sur lui. [etc.]»
( Et maintenant, l’interruption volontaire de vieillesse ? – 6 septembre 2018 – bvoltaire.fr )
Et après … l’interruption volontaire de la mocheté ( IVM ) ?
Et en même temps …. l’interruption volontaire de l’inutilité ( IVI ) ?
Et après … j’espère… l’interruption volontaire de la Connerie ( IVC ) !!!!
Transformons le débat sur la fin de vie en un débat sur la liberté. Que chacun puisse choisir en fonction de ses convictions, et n’impose pas à l’autre son point de vue. Cette liberté n’est-elle pas conforme à l’esprit de laïcité de notre République qui impose à chacun de tolérer l’autre dans ses croyances et ses convictions ? Au législateur de permettre ce choix en toute honnêteté, sans chercher à biaiser. Permettre à chaque citoyenne et à chaque citoyen d’apporter une réponse personnelle à la dernière question de son existence, comment mourir ?
Denis Labayle, auteur de Le Médecin, la liberté et la mort. Pour le droit de choisir sa fin de vie
Bien sûr, la Liberté … que chacun puisse choisir etc. etc. C’est formidable !
Sauf qu’il y a mille autres arguments à opposer à ça. Et c’est bien là tout le problème. Par exemple, on peut dire que cette liberté d’en finir (quand bon nous chante) nous l’avons déjà. Paul Lafargue, et tant d’autres, n’ont pas eu besoin d’une loi.
Bien sûr, on me parlera alors de ceux qui ne peuvent pas ou plus, et qui pour cela ont donc besoin d’une assistance. Ben oui je comprends. Hier justement nous parlions de l’«Assistanat». Et j’ai parlé vite fait de Mondial Assistance, de Renault Assistance etc. Bref, je crois que nous en sommes arrivés au stade d’avoir besoin d’être assistés dans tous les domaines.
Ceux qui sont POUR ne manquent jamais l’occasion de nous faire entendre que sur cette question la France serait en retard. En retard… par rapport à d’autres pays.
( Fin de vie, comparaison internationale )
Sauf que, pour dire si on est en retard, ou en avance, encore faut-il savoir QUAND, voire à quelle heure, on a prévu d’arriver. Et ceci en tenant bien sûr compte de la façon prévue pour y arriver. Le moyen de transport, l’état de la route, le trafic, la météo etc.
Tout ça, bien sûr, implique dès le début de savoir OÙ … on compte et souhaite aller.
Sinon on ne fait suivre le courant, l’air du temps, la mode… on se laisse juste porter, quitte à dériver. Quand on se fout de la Direction, de la Destination, on se contente de suivre le Mouvement. Tout connement, on suit le Troupeau.
Je vous laisse imaginer la scène : Une petite bande de moutons, à la traîne derrière le troupeau… et tout ce joli monde se dirigeant vers… l’abattoir.
Et là un des traînard qui bêle :
– « Bêêêêh bêêhhhh ! Dépêchez-vous, courez plus vite, nous sommes en retard ! »
– Vers l’euthanasie des jeunes enfants sans leur consentement aux Pays-Bas
( L. Vanbellingen – 28/10/2020 – ieb-eib.org )
– « … maintenant tout repose sur le pouvoir du peuple et la libre décision de la personne.
Tout peut donc fluctuer. »
C’est sûr. Déjà que naturellement rien n’est figé, tout se transforme etc. si maintenant c’est le Peuple, si ce n’est l’Opinion, qui dicte la Direction… alors on n’a pas fini d’errer. Et je ne vois pas comment «la libre décision» de l’esclave de la Caverne (à Platon) pourrait nous éviter d’errer, de zigzaguer, de tourner en rond etc. le pire étant bien sûr de s’enfoncer. De sombrer, quoi.
Seulement… êtes-vous sûr que c’est le Peuple qui dicte, ou qui décide de la Direction ? Autrement dit, depuis quand serait-ce le Peuple qui gouverne ?
Et là encore, que vient faire en ce moment (si particulier) ce «débat» sur l’euthanasie ? Serait-ce uniquement parce qu’il est inscrit au calendrier ?
Mais alors pourquoi ? Quel est le but, le Plan, le Projet etc. ?
Et voilà donc que Macron nous refait le coup de la «convention citoyenne» …
Et là encore… pourquoi ?
Peut-être tout simplement parce qu’il juge que le moment est venu.
Pour avancer ses pions, ses réformes etc. Macron fait très attention au climat, à la météo etc. Par exemple, il nous a dit que ce n’est pas le bon moment pour emmerder les Français avec le contrôle technique des motos. Trop bon le Manu !
Admettons donc que le moment soit venu, que les astres soient dans le bon alignement etc. bref que le moment soit devenu propice pour remettre l’euthanasie au Menu. Disons au Programme. Demandons-nous alors ce qui caractérise tant ce moment, si particulier, cette époque, cette fin d’été 2022.
Pour moi, c’est Canteloup hier soir qui répond le mieux à toutes ces questions.
En imitant et parodiant Line Renaud, l’humoriste nous fait entendre que Manu relancerait ce «débat» dans le but de redonner un peu d’espoir aux Français.
Trop bon le Manu ! Le climat, les incendies, l’inflation, les pénuries, la guerre et j’en passe, avec tout ça les Français ont le moral dans les chaussettes. Eh oui !
Moi-même je n’en peux plus. C’est insupportable, invivable et tout et tout !
Et c’est là que la seule idée de pouvoir en finir quand je le désire… parce que le veau bien, parce que c’est mon choix etc… me redonne la banane . 🙂
Ben oui c’est clair qu’il serait temps de mettre en place l’interruption volontaire de vieillesse ! Les catholiques abusent ! En l’An 0 soit au temps de la naissance et résurrection de Jésus Christ, les soins palliatifs n’existaient pas ! Et Dieu n’a jamais demandé à ce qu’on force un corps à survivre par des soins palliatifs alors que le dit corps ne demande qu’à mourir ! Et surtout il y a aussi le coût de ces soins palliatifs qui ne sont pas abordés dans l’article ! C’est clair, les retraités ruinent le pays, car il n’y a pas que les pensions de retraite qui sont déjà une très lourde charge, mais aussi les soins ! Plus on est vieux plus on coûte en soins ! En l’occurrence les retraites combinés au système de santé deviennent une charge insoutenable pour les générations suivantes ! Les baby-boomers siphonnent toutes les ressources du pays, pendant ce temps là les jeunes ne parviennent même plus à financer les soins de leurs dents !
Le pays s’endette toujours davantage pour répondre aux caprices des baby-boomers !
Les retraites + le système de remboursement de soins + les hôpitaux représentent plusieurs fois le Pib de la France ! Et tout ça les baby-boomers financent à crédit sur le dos des générations futures ! Il est évident que tout va couler ! Aux détriments des jeunes et générations futures à qui on ne va laisser que des shamans de village pour les soigner après que les hôpitaux et la CPAM soient ruinés !
– « Et surtout il y a aussi le coût de ces soins palliatifs qui ne sont pas abordés dans l’article ! C’est clair, les retraités ruinent le pays, car [et patati et patata] »
Merci BGA d’éclairer le «débat». Et de permettre de mieux comprendre à quoi ressemble ce fameux Climat que je déplore si souvent. Misère misère ! Ce fameux Climat qui semble aujourd’hui propice à la poursuite de ce foutu «débat».
Ah, tous ces vieux !!! C’est sûr qu’ils sont trop nombreux ! Déjà qu’ils sont moches, inutiles etc. non seulement ce sont eux qui foutu la Planète dans ce sale état, mais en plus, et surtout… ce sont eux qui ruinent le pays. Salauds de vieux va !
Ah, le Pognon ! Mon dieu, ce que tous ces vieux nous coûtent cher !
Misère misère !!!
Mais au fait…. pourquoi parle-t-on là que des vieux ?
Et Vincent Humbert, quel âge avait-il ?
Ne sommes-nous pas là en train de déraper, des fois, par hasard, non ?
L’euthanasie serait-elle donc réservée qu’aux vieux ? Si oui, quels vieux ?
=> Ce qui souffrent terriblement, bien sûr !
Mais de quoi souffrent-ils exactement ? Et puis à quel âge est-on vieux ?
Bref, non bien sûr l’euthanasie n’est pas réservée qu’aux vieux.
Seulement quand je mesure la température du Climat, quand je vois comment résonnent les tambours (les andouilles), que je vois que tout et n’importe quoi est désormais pensé en terme de Pognon (mieux, en tonnes de CO2)… alors je ne peux éviter de me poser certaines questions.
Je me demande déjà combien d’imbéciles, d’andouilles etc. seraient favorables à ce que l’euthanasie soit étendue… et tant qu’à «bien» faire rendue obligatoire… aux infirmes, mal foutus, mal pensants, bref à tous ces inutiles, ces pas beaux etc. etc. qui ruinent le pays.
En attendant, au stade (de déliquescence) où nous en sommes, et pour gagner du temps, pourquoi ne ferions-nous pas un sondage sur cette question ?
Cela sans compter le coût de l’insécurité qu’ ils générent ces salauds avec leur déambulateur qui prennent tout le trottoir quand ils se promènent
Dégagez les vioques (clin d’ oeil à BGA) et plus vite ! 😀😀
Et encore, question sécurité les pires ne sont pas ceux qui déambulent en déambulateur. Non, les pires sont ces vieux qui se prennent pour des djeuns et qui déambulent en trottinette électrique. Misère misère !