Occupons les ronds-points, bloquons les raffineries, ouvrons les barrières de péages, rentrons sur les pistes d’aéroport, fermons les centrales à charbon, et tant pis s’il y a quelques violences… Pourquoi se gêner, c’est la seule méthode pour que Macron se mette à l’écoute du peuple. Car l’heure est grave, le réchauffement climatique s’accélère et pourtant notre président a favorisé toutes les sources d’énergie fossile. L’Etat est d’ailleurs poursuivi devant la justice par des ONG pour inaction climatique. Elles réclament la réparation des préjudices moral et écologique subis, et la mise en œuvre des mesures permettant d’atteindre les objectifs fixés. « Malgré de nombreuses annonces, expliquent-elles dans leur recours, la France ne respecte quasiment aucun des objectifs et engagements qu’elle s’est elle-même fixés a minima et se contente de repousser l’effort sur les années à venir. »
Elles appellent au soutien de leur action par le biais d’une pétition accessible sur le site www.laffairedusiecle.net. Déjà plus de 1 million 400 000 signatures en quelques jours atteint ce samedi 22 décembre. Le mouvement de révolte contre l’État et son inaction en matière climatique se généralise. On dépasse en nombre la pétition des gilets jaunes qui avaient mis Macron dans tous ses états. Il vit maintenant reclus, conspué, menacé alors qu’il avait condamné la taxe carbone pour faire plaisir aux GJ et signé un chèque énorme pour augmenter le pouvoir d’achat (et donc rouler plus souvent en bagnole !).
Au Royaume-Uni, le mouvement Extinction Rebellion* mène des actions chocs pour alerter sur le changement climatique. Il prône des actions fortes et pacifistes. En octobre, une centaine d’universitaires du pays ont signé un texte de soutien. 6 000 personnes ont bloqué les ponts de la capitale anglaise. Le samedi 17 novembre. Les jours précédents, d’autres avaient été arrêtés pour avoir interrompu le trafic, peint des slogans (lavables à l’eau) et s’être enchaînés devant le 10 Downing Street ou avoir obstrué l’entrée du ministère de l’énergie. On prévoyait d’occuper les studios de la BBC le 21 décembre. Leur symbole est noir, « Rebel for Life », un sablier à l’intérieur du cercle de la Terre : le temps nous est compté. En France, l’écologiste « radicale » Corinne Morel-Darleux, reprend le flambeau : « Cette désobéissance civile qui s’inscrit dans la durée, partout dans le pays, permet de sortir de la culture du nombre : pas la peine d’acheminer des cars vers la capitale pour une manifestation monstre, quelques personnes menant des actions locales sont efficaces. Et cela transforme les arrestations en victoire. » Il faut tenter l’impossible pour éviter l’impensable, endossons des gilets verts.
* LE MONDE du 22 décembre 2018, Au Royaume-Uni, le mouvement Extinction Rebellion mène des actions chocs pour alerter sur le changement climatique
« Dès que tout ce joli monde aura décidé de mettre un gros nez rouge, c’est promis je passe à l’action »
Avec macrondelle comme monsieur « déloyal «
C’est bien ce que je pensais. On a eu les bonnets rouges, les gilets jaunes, maintenant les gilets verts. Dès que tout ce joli monde aura décidé de mettre un gros nez rouge, c’est promis je passe à l’action.
Tous ensemble, tous ensemble, OUAI , OUAI ! 🙂
CLIMAT, les gilets verts à l’assaut de Macron
Oui mais lequel ? Il y a beaucoup de macron..S.
Gilets Verts
http://www.facebook.com/gilet.vert.transition/
Le Grand N’importe Quoi serait-il génial ? Et pourquoi pas après tout ?
En tous cas, voilà un excellent sujet de réflexion.
Génial !