Greta Thunberg : Almost nothing is being done apart from clever accounting and creative PR.
Cassandre : Pourquoi prêter attention aux élucubrations de ce robot immature et téléguidé ?
Erklärung : Greta schématise et elle a bien raison. En revanche votre pinaillage est lui absolument ridicule. Les Etats devraient faire 100 contre le réchauffement climatique. Ils font 1. Donc oui, assimiler cela à zéro c’est plutôt cohérent. Votre attaque contre cette militante qui pointe du doigt un problème fondamental est effrayante. Être dans le déni du problème environnemental (ou pire dans la croyance que l’on avance vers des politiques permettant de le résoudre) est d’un danger extrême.
Beatrice75 : Le déni, la lâcheté, l’égoïsme, l’irresponsabilité et la cupidité….. Des qualités généralisées dans les hautes sphères de ce monde comme chez l individu …. Faut se faire une raison visiblement. Accepter que rien ne bougera.
Jlj : Dans un phénomène de temps long où chaque mesure met des années à avoir de l’effet, est-il judicieux d’avoir une COP par an ?
Anael : En théorie oui, puisqu’il faut fixer de nouveaux objectifs selon les prises de conscience. En pratique les COP ne sont qu’un espace de discussion international sur l’écologie. On peut donc mesurer le non respect des objectifs une fois par an, on peut espérer que ça fasse réagir les populations…
Jb57 : L’avenir n’est pas rose. Le chacun pour soi continuera tant qu’il n’y aura pas de catastrophe. Les humains sont une malédiction pour la planète.
Strasgorod :
Il y a toujours une solution, restons optimistes. Un unilatéralisme
s’imposera t il au final ? Imaginons: la réduction drastique du
commerce international. Ne plus acheter chinois, brésilien ou
australien. Si c’est chacun pour soi, alors il faut lancer un grand
programme d’adaptation (changement de végétation, villes
réfrigérées, etc.). On peut aussi réduire les dégâts en ne se
reproduisant plus. (En 30 ans on peut ainsi réduire de moitié la
population, puis sans autre génération pour se reproduire en 100
ans on règle le problème pour nous).
MaxLombard :
Allez, une bonne bouffe, quelques effusions et on repart avec nos
gros navions et rendez-vous pour la COP26 qui servira surtout à
préparer la 27.
Vieux : La solution – car solution il y aura, qu’on le veuille ou non – se fera de force et non de gré. Dans un monde au bord du conflit, il ne peut pas y avoir de solution concertée. Toute décroissance est synonyme d’affaiblissement à un moment où l’enjeu essentiel est d’affirmer sa force. Le plus gros pollueur du monde, c’est le nationalisme, c’est le besoin de puissance transformé en démence. A partir de là, le calcul est simple : survivre à la régulation mécanique que va provoquer le climat lui-même et sortir du chaos en position de force. Autant dire que cette régulation va nécessairement passer par la disparition de populations.
Stéphane : Éternelle balance entre compétition et coopération chez les humains pour assurer leur survie. Comme vous le suggérez très justement, le curseur semble s’orienter clairement vers la compétition pour faire face au chaos attendu. Misons néanmoins sur des solidarités locales qui pourront alléger le traumatisme et garder Foi dans l’humanité.
Edouard : Il devient clair que ça se jouera sur l’espérance de vie pour la réalité et sur son écart type pour l’espoir.
Michel SOURROUILLE : Le problème principal de ces 25 années de Conférences des parties sur le climat n’est pas leur manque de résultats, c’est qu’elles incitent la population à ne pas se sentir personnellement engagé dans la réduction de ses émissions personnelles de gaz à effet de serre : pourquoi faire des efforts, les États s’occupent du climat et ils trouveront bien un jour quelque chose… L’avenir est donc à la carte carbone au niveau de certains pays, puis sa généralisation au niveau mondial, sauf que çà se passera dans une situation de conflits extrêmes au niveau de certains territoires. C’est, je crois,une prévision réaliste, le bordel a déjà commencé dans certains pays, famine, État défaillant, bandes armées, inondations, sécheresses, épidémies, etc. Le message de Thomas Robert Malthus en 1798, « faites moins des gosses », n’a pas été écouté quand il était temps. Le message climatique aujourd’hui rajoute des problèmes aux problèmes que les humains se sont créés eux-mêmes.
LE MONDE du 17 décembre 2019 : La COP25 s’achève sur des avancées quasi insignifiantes dans la lutte contre le changement climatique. La conférence s’est terminée, avec quarante-deux heures de retard, par la signature d’un accord minimal avec des pays plus divisés que jamais sur des sujets clés, d’apparence techniques mais ayant des conséquences politiques. Emmanuel Macron n’a pas daigné se déplacer à Madrid, et aucun ministre français n’était présent lors de la phase politique finale des négociations. Les négociateurs ne sont pas parvenus à s’entendre sur l’épineux dossier des marchés carbone, déjà laissé en suspens à la COP24 – qui avait adopté les règles d’application de l’accord de Paris – et qui devra donc être réglé à la COP26, prévue à Glasgow (Ecosse) en novembre 2020. Le poids est désormais lourd sur les épaules de la présidence britannique de la COP26 afin d’accélérer l’action. Plus on avance, plus il est urgent d’agir, mais plus ce processus échoue à accélérer.
Bonjour Didier Barthès.
Je partage votre analyse. Le pouvoir des négociateurs (avec ou sans guillemets) est évidemment limité. Comme l’est celui de l’immense majorité de tous ceux qui dénoncent l’irresponsabilité, l’aveuglement, l’hypocrisie etc. des «dirigeants» et autres «décideurs» .
Etant donné que pour se faire «entendre» on se doit de respecter les règles (dictées par Le Système)… que lorsqu’on est «observateur» à la COP on se doit d’écouter sagement mais surtout pas d’intervenir dans l’enceinte (du barnum)… que lorsqu’on marche (pour sauver le climat, les retraites etc. ) on se doit de rester bien sagement dans les clous… que d’une manière générale on s’applique à ne surtout pas mettre en péril le sacro-saint Ordre Établi (par qui ?) … nous pouvons alors dire que les marches, les manifs, les contre-sommets, la dite société civile, les syndicats, les partis etc. participent aussi à l’hypocrisie générale. Et finalement au grand cirque polico-merdiatique, autrement dit le grand SHOW.
Nous sommes donc dans un cercle vicieux, une situation inextricable. Et bien sûr, une situation plus que critique, toujours plus critique. D’autant plus critique que la prise de conscience de la réalité de ce Grand SHOW progresse également, engendrant et entretenant par là toutes sortes de réactions.
Vous dites : «Il nous faut être beaucoup plus pauvres et beaucoup moins nombreux.»
Je laisse cette fois de côté le problème du nombre, j’aimerais que nous portions notre réflexion sur ces idées de richesse et de pauvreté. Les questions ne manquent pas : C’est quoi la richesse ? L’argent fait-il la richesse ? Fait-il le bonheur ? C’est quoi le bonheur ? Peut-on être heureux en étant pauvre ? C’est quoi être pauvre ? etc. etc. etc.
Appelons-ici richesse la quantité de matière transportée et transformée par les consommateurs, (c’est à dire pour leur « besoins ») c’est ça in fine, cette réalité matérielle qui mesure ce que l’on appelle richesse et ce qui impacte la planète.
On est pauvre quand on génère peu de transport de matière et riche quand on en génère beaucoup. Il ne s’agit pas ici d’entre donc dans un débat philosophique ou moral sur le concept de richesse et encore moins de bonheur, mais juste de rester sur le plan matériel.
Je veux bien me limiter à vos définitions de «richesse» et «pauvreté» , toutefois je les trouve très réductrices. Pour moi la richesse n’est pas que matérielle, et la pauvreté non plus. Et heureusement.
Quand j’entends «moins de biens plus de liens», «travailler moins pour vivre mieux», quand Souchon chante Foule sentimentale («on nous fait croire que le bonheur c’est d’avoir de l’avoir pleins les armoires») … tout ça me parle très clairement.
C’est bien pour ça que je pense que pour pouvoir réellement avancer, nous avons absolument besoin de «décoloniser nos imaginaires». Nous devons donc faire table rase d’une foule d’idées reçues, revoir les idées que nous avons de la richesse, de l’argent, du bonheur, du progrès, de la compétition, du mérite etc. etc. Et là je suis désolé, mais quoi de mieux que la philosophie ? Pas HEC tout de même ? Quoique … après tout, tout est lié.
C’est bien pour ça que je pense que l’enseignement de la philosophie devrait être au programme scolaire, dès la maternelle. Ainsi que l’enseignement de l’énergie, et bien sûr aussi … l’enseignement du port du préservatif 🙂
Mais j’ai bien précisé, appelons « ici » dans le cadre de cette discussion sur l’écologie, pas au niveau philosophique en général.
Encore une petite pour la route et pour cette « chère » Greta Carbone : si le processus de changement climatique , dû ou non à l’ homme, est réellement enclenché , comment les humains vont – ils faire pour enrayer un processus initié par dame nature ?===> je suis absolument plié de rire !!!!!
« Le plus gros pollueur du monde, c’est le nationalisme, c’est le besoin de puissance transformé en démence. A partir de là, le calcul est simple : survivre à la régulation méca »
Erreur , votre honneur ,
Le plus gros pollueur du monde est l’ internationalisme appelé aussi mondialisme : ingérence dans les affaires intérieures des divers pays du monde , imposition d’ un libéralisme délirant au monde entier (règne des multinationales) ou d’ un socialocommunisme , destruction des identités des peuples , encouragement à la surnatalité pour obtenir un vivier de surconsommateurs , invasion migratoire encouragée , …
La vrai nationaliste vit dans ses frontières en gardant de bonnes relations avec ses voisins , il protège ses propres natifs contre l’ invasion immigrée , il ne tente pas d’ imposer aux autres ses idées , il encourage l’ homogénéité ethnique (Orban Kascinski, …), il pousse à l’ autarcie économique ,
Adolf (avec son lebensraum absurde et invasif ) et Benito , nationalistes à faux nez mais vrais socialos (pouah) , ont beaucoup nui à l( image des natios .
Enlevons seulement un seul mot ce cette phrase de Vieux et regardons ce qu’il reste. Ne serait-ce que dans cette phrase : « Le plus gros pollueur du monde, c’est le … c’est le besoin de puissance transformé en démence. »
Après on peut mettre ce qu’on veut comme mot(s) pour nommer ce besoin de puissance ou cette démence. Et ainsi chacun pourra se faire sa propre définition du nationalisme, du «vrai nationaliste», de l’internationalisme, du mondialisme, du «vrai mondialiste», d’une vessie, d’une lanterne, d’un cercle, d’un carré etc. etc. etc.
Ainsi pour certains, le «vrai nationaliste vit dans ses frontières […] il pousse à l’autarcie économique.» Le «vrai nationaliste» se doit donc de respecter et de privilégier le made in France, autrement dit pas de pacotilles made China, pas de bagnole de marque étrangère, et vu qu’en France on n’a pas de pétrole pas de bagnole du tout (à moins qu’elle soit tirée par un âne ou bourrin). Pas question non plus d’aller voler l’uranium à ses voisins pour faire turbiner ses centrales, pas question non plus de manger des bananes etc. etc. etc.
Comme d’habitude, tout est bon pour raconter n’importe quoi !
Après 24 échecs de COP on pouvait en effet attendre un échec pour la 25ème et il ne faut pas trop espérer un brillant succès de la 26ème.
Bien sûr, et je suis le premier à le faire, on peut moquer cette persistance dans l’erreur, dans l’inefficacité et dans l’impuissance.
Accordons toutefois une excuse aux négociateurs, que peuvent-ils faire ? Que peuvent ils proposer ?
S’ils proposent des mesures trop douces, ils seront moqués, s’ils proposent des mesures trop fortes, on les taxera d’irréalistes, dans tous les cas ils n’ont pas de véritables pouvoirs pour imposer leurs vues, alors on ne doit pas trop les accabler, que pourrions-nous faire de mieux à leur place ?
La vérité est que les mesures pour sauver la biosphère (et pas seulement sur la question du réchauffement climatique, celle de l’écroulement de la biodiversité est bien plus grave encore) sont absolument imprenables tant elles supposent de remettre en cause les moteurs de nos économies et même de nos sociétés en général.
Il faut non seulement casser la croissance, mais aller vers une décroissance forte.
Ceci est « inentendable ». Personne en charge de hautes responsabilités n’osera dire, « cassons nos économies », les troubles qui en résulteraient précipiteraient l’effondrement.
Il n’y a pas de solution ! James Lovelock citait cette phrase, « Nous sommes dans la situation de celui que la drogue (ici la croissance) tuera qu’il cesse d’en prendre ou qu’il continue ».
Oui à cause de ce piège terrible, il y a de quoi être pessimiste.
Il nous faut être beaucoup plus pauvres et beaucoup moins nombreux.
Comme nous ne saurons pas le décider de nous-mêmes, c’est le heurt aux limites de la planète qui nous l’imposera. Ca sera dur, mais après tout, nous l’avons déjà imposé au reste du monde vivant, aujourd’hui réduit à presque rien (pour les animaux sauvages).