COP25, un unanimisme de façade

Pedro Sanchez, chef socialiste du gouvernement espagnol : « le négationnisme climatique n’est plus le fait que d’une poignée de fanatiques ».

Carolina Schmidt, ministre de l’environnement du Chili qui préside la COP25 : « Les crises sociale et environnementale du XXIe siècle sont les deux faces d’une même pièce, on ne peut pas s’attaquer à l’une sans faire face à l’autre ».

Nancy Pelosi, présidente de la Chambre américaine des représentants : « Au nom de la Chambre des représentants et du Congrès des Etats-Unis, nous restons engagés ».

Charles Michel, président du Conseil européen :  « Durant des siècles, nous avons été en guerre contre la nature… Le temps est venu de la révolution verte ».

Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne : « dès le mois prochain la première loi européenne de transition vers la neutralité climatique afin de rendre le processus irréversible. »

Édouard Philippe, premier ministre français : « À côté de la tonalité sombre que nous devons développer, je crois qu’il faut aussi donner des motifs d’espoir à nos concitoyens, car on ne livre jamais aussi bien un combat que lorsqu’on voit la possibilité du succès…Ce combat est gagnable. »

Antonio Guterres,  secrétaire général de l’ONU : « Voulons-nous vraiment rester dans l’histoire comme la génération qui a fait l’autruche, qui flânait pendant que le monde brûlait ?  L’autre option est le chemin de l’espoir. Un chemin de résolution et de solutions durables. Un chemin dans lequel les énergies fossiles restent là où elles devraient être, dans le sol, et où nous parviendrons à la neutralité carbone d’ici 2050Faire moins serait trahir la famille humaine dans son ensemble et toutes les générations à venir. Faisons preuve de la volonté politique que les peuples attendent de nous. écoutons les foules qui réclament le changement. Ouvrons les yeux devant la menace imminente qui nous guette. Ayons l’esprit ouvert face à l’unanimité de la science. »

Carlos Alvarado, président du Costa Rica : « Comment expliquer à mon fils de 6 ans ce que nous avons fait, face au plus grand défi que nous affrontons ».

Conclusion : les associations environnementales organisent un contre-sommet du 7 au 13 décembre à Madrid.

1 réflexion sur “COP25, un unanimisme de façade”

  1. Sur FIGARO.fr il y a 3 jours, un débat sur le plateau de Points de Vue : Quatre personnes, quatre points de vue différents, pour discuter sur l’utilité de la nouvelle COP qui s’ouvre à Madrid.
    Je ne mets pas le lien, les intéressés trouveront facilement la vidéo. (« une cop 25 pour se donner bonne conscience ? »)

    Ces quatre personnes expriment là les divers points de vue et diverses politiques qui s’affrontent au sujet du climat, et de tout ce qui tourne autour, rien que «chez nous» en France. Nul besoin d’avoir fait Sciences Po pour comprendre qu’il n’y a rien à attendre à ce niveau là. Même pas un consensus qui irait un tant soit peu dans le bon sens, surtout pas chez certains la remise en question de leur religion scientiste, de leur foi aveugle dans leur sacro-saint Progrès, encore moins l’adhésion aux idées de la décroissance. Nous ne pouvons donc en attendre que du blablabla !
    Et a fortiori, que pourrions-nous raisonnablement attendre d’autre de ces conférences où siègent pratiquement tous les pays de la planète ?

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