Il est clair pour ce blog biosphere que la seule organisation d’après crise qui serait durable s’appelle communauté de résilience, autonomie alimentaire et énergétique au niveau d’un territoire peu peuplée ou biorégion. Agir pour le futur, c’est créer une telle communauté. C’est aussi l’avis du médiatique Cyril Dion : « Face aux menaces climatiques, de nombreux collectifs écologistes appellent depuis des années à préparer nos territoires aux chocs qu’ils pourraient subir. Comment ? D’abord en relocalisant une partie de notre alimentation. Chaque territoire devrait pouvoir assurer une part essentielle de la production de nourriture de ses habitants. Ensuite en renforçant l’indépendance énergétique des pays et des territoires avec des énergies renouvelables. »* Quelques avis de commentateurs sur lemonde.fr qui montrent la complexité pour arriver au monde d’après :
Step : Cyril Dion nous dit qu’il faut plus d’espaces démocratiques. Et si dans ces espaces la majorité s’oppose aux propositions développées dans la tribune, on fait comment ? Une démocratie version AG étudiante ou Constituante melenchonienne ? Peut-on faire une telle rupture dans un cadre démocratique qui permet l’alternance ? Comment gérer la colère, les défiances, les refus de se soumettre à un nouveau modèle de frugalité ?
Alexandre Pasche : L’effet de la crise sera d’abord un effondrement de la biodiversité économique qui rendra plus difficile encore une économie locale. Les premières victimes économiques de la crise du coronavirus sont les petits commerces, artisans, PME, bref les indépendants qui font l’économie de proximité. Qui va profiter de l’aubaine ? Les chaînes, franchisés, les grandes enseignes, les grands groupes bien sûr. Les libraires qui avaient réussi à survivre vont être définitivement gobés par Amazon, les cafés par Starbucks, les marchés ouverts par Carrefour Market, les hôtels indépendants par Accor, les artisans chauffeurs de taxis par Uber, les détaillants de mode multi-marques par Zara, H&M, Uniqlo… !
Dupont-Dupond : Un élément clef manque dans l’analyse de Dion : il y a beaucoup trop d’êtres humains sur terre. C’est la cause de tous ces maux et bizarrement tous ces “intellectuels” évitent ce sujet central. Il est grand temps de réguler les populations humaines, c’est là que se jouera la survie de notre espèce.
Jean Delebon :Une fois de plus le problème pourtant essentiel de la croissance démographique est totalement ignoré par Dion. En parler est considéré comme une insanité, le monde d’avant c’est : croissez et multipliez ! La diversité assure la pérennité de la vie, quand une espèce se développe trop, elle étouffe les autres et épuise ses propres ressources, mais quand elle a tout absorbé et ainsi assuré sa disparition il reste quelques éléments qui permettent à l’évolution de reprendre son cours paisible, débarrassée du genre prédateur. Est-ce notre avenir ?
Credo Quia Absurdum :Absolument d’accord avec vous. L’essentiel des problèmes de la planète sont aggravés, sinon créés de toutes pièces, par la pression démographique. En parler vous expose à être traité de malthusien, insulte suprême destinée à clore le débat. Ouvrons-le, au contraire!
DCLT : Dion, un doux rêveur ! Bonne analyse de la situation, juste vision des conséquences à venir, mais grandes illusions sur la nature humaine. Pour contrebalancer avec les fatalistes comme moi, il faut des enthousiastes comme lui mais je crains malgré tout que cela ne suffise pas. Je vais encore une fois rappeler l’expression de Coluche, plus il y a de fous moins il y a de riz. Et c’est bien le problème qui va contrecarrer vos plans, même s’il est encore tabou de parler de la reproduction des humains à la façon des lapins en Australie. La courbe démographique humaine et la courbe de baisse des matières premières vitales vont nécessairement se croiser un jour prochain…
TO : Ça devient caricatural ces tribunes ! Il n’y a que des militants bobos de gauche et des écolos d’extrême gauche qui sont interrogés, et leurs conclusions sont toujours absolument les mêmes ! Moi, mon monde d’après, ce sera de continuer à consommer, à sortir, à voyager, de me faire mettre une piscine dans mon jardin, et surtout de vivre exactement comme avant !
Philippe Clément : Je n’ai aucun espoir de changement. Des choses, oui, à la marge: relocalisations etc. Mais dès qu’on pourra sortir, ce sera la fête totale, la consommation et les voyages à tout va encouragés par les secteurs en agonie avancée. Ce sera « la fête », « la teuf ». L’écologie ?? Premier sujet théorique, dernier sujet d »effort quotidien. Quant à l’ordre du monde, il n’y a qu’à voir l’entrisme de la Chine, ou cher Trump qui regarde plus les cours de Bourse que le compte des morts. Au niveau européen, accord a minima pour les dépenses colossales, dont on a seulement dit qu’on en discuterait. Et au niveau national, pour la reprise du travail dans le secteur automobile, le Medef insiste déjà sur les sacrifices et efforts nécessaires, tandis que les syndicats hurlent au nouvel esclavagisme. Ce n’est pas encore fini loin, de là et RIEN ne change, rien. Quel monde d’après ???
J’admire Cyril Dion, Nicolas Hulot, H. Reeves, P, Rabhi, Thomas Piketty , D. Bourg et bien d’autres de tout bord et la lettre d’info d’Ouvaton pour maintenir l’optimisme car seul ce carburant nous permet d’avancer.
Spécialiste de la qualité environnementale et Maître composteur, mon objectif, même s’il est utopique, est de décorréler la création de l’argent par la finance (ou les banques) de la création de ressources durables ; mal insidieux de nos économies.
C’est sûrement ambitieux, mais il n’y a qu’en diffusant largement ce type d’information, que nos sociétés évolueront pour construire le modèle sociétal adapté.
Je pense que nous raisonnons trop souvent en système fermé et oublions souvent que nous faisons partie de la Terre et que la Terre fait partie de l’univers.
Je vous présente un résumé de ma réflexion.
I. PREAMBULE
1) La Terre met à disposition de l’Humanité suffisamment de ressources et d’énergie potentielle pour vivre en harmonie avec son environnement.
2) L’Humanité gaspille ce potentiel et dégrade son milieu (gaspillage d’eau, d’énergie, de terres arables, de nourritures, de vies humaines, etc.) et ainsi, à terme, sa survie.
3) Aujourd’hui, ces besoins sont en partie satisfaits pour une partie de l’Humanité au détriment d’une autre. En 2013, l’observatoire des inégalités indiquait que moins de 10% de la population mondiale détenait 83% du patrimoine mondial, alors que 3% vont à 70% des habitants. L’Amérique du Nord et l’Europe en possèdent 65%. Ces inégalités continuent de accroître malgré de nombreuses alertes.
4) Ce constat n’a fait qu’empirer et s’accélérer avec la virtualisation de l’économie ou de la ‘@économie’. Il suffit de voir que les personnes les plus riches au monde participent au déploiement systématique de l’économie du numérique, support de l’économie virtuelle.
5) La virtualisation de l’économie, grâce à l’intensification de l’usage du numérique, apparaît aujourd’hui comme la seule solution pour maintenir son développement. Cet usage semble permettre la fluidification des flux économiques indépendamment du temps et des frontières entre pays.
6) Dernièrement, le coronavirus Covid19 (micro-organisme terrestre vivant, invisible à l’œil nu) a profité de la mondialisation et a, semble-t-il, modifié les plans de certains décideurs, ou du moins, peut-on l’imaginer ?
7) Aujourd’hui, chaque pays fait usage de son pouvoir pour prendre les décisions qui lui apparaissent les plus adaptées soit pour la santé de ses habitants, soit pour son économie. Tout cela en prétextant que s’il n’y a plus d’économie, il n’y aura plus de satisfaction des besoins vitaux.
8) Dans ce contexte, il apparaît que l’Humanité est en train de s’autodétruire avec une économie toujours plus performante et un nombre d’individus en bonne santé toujours plus réduit : toujours plus d’économie au détriment de l’humain.
9) Dans Humanité, on est tous d’accord ; il y a humain et aussi économie.
10) Cependant dans l’Humanité, il y a surtout de l’intelligence humaine mais pas l’intelligence artificielle voir virtuelle.
II. REPLACER L’HUMAIN DANS L’ECONOMIE
11) La richesse créée par l’Humanité ne peut pas être supérieure à la richesse mise à disposition par la Terre. Sinon elle se créée en dégradant son environnement ou au détriment d’une partie de l’Humanité.
12) Ainsi, la finance ne peut pas créer plus d’argent ou de monnaie que la Terre ne lui met à sa disposition annuellement, en équivalent ressource et à chaque instant de la journée.
13) Toute forme d’endettement national ou de prise de risque de ne pas rembourser en moins d’une génération (20-30 ans) n’est pas soutenable et ne peut se faire qu’au détriment de notre milieu ou d’une partie de l’Humanité.
14) Arrêtons d’hypothéquer sans fin notre avenir et celui des générations futures. La création d’argent ou l’émission de monnaie ne doit plus se faire sur l’intérêt des dettes créées.
15) La création de l’argent ou l’émission de la monnaie doit tenir compte de l’aptitude à utiliser plus ou moins facilement les ressources financées localement mises à disposition par la Terre, sur ce territoire. Il s’agit de tenir compte de l’aptitude à régénérer des ressources locales.
16) La création de l’argent ou l’émission de la monnaie doit intégrer à la fois, la valeur du potentiel de transformation de ressource primaire et à la fois, la valeur de la « non transformation de la ressource primaire» appelée valeur de base.
17) Ainsi, la valeur de l’argent ou de la monnaie intègre à la valeur du potentiel de transformation de la ressource primaire, une valeur de base minimale.
18) La notion de ressource inutile n’existe plus tout comme le terme déchet. Tout sur Terre est une ressource, la Terre est notre ressource première.
19) Il en résulte que toute création de PIB, unité synthétique utilisée pour apprécier actuellement les richesses d’un pays, doit intégrer (ou ajouter) un pourcentage de PIB généré par la réparation de l’environnement et de l’Humanité.
20) Cette valeur devrait s’appeler « Espérance de vie ou pouvoir de vie » et non PIB.
III. PROPOSITIONS A METTRE EN OEUVRE
21) A chaque création d’euros ou de dollars (ou d’une autre monnaie) un pourcentage, oscillant entre 10 et 50% d’euros ou de dollars créés (ou d’une autre monnaie) alimente un budget qui finance des actions environnementales, sanitaires et sociales en Europe ou aux Etats Unis (ou sur le territoire concerné)
22) Lors de la création de valeur économique à l’échelle nationale (ou mondiale) est créée une valeur économique pour l’avenir de notre génération et de celles à venir.
23) Un pourcentage de la masse d’argent générée automatiquement lors de la création de PIB permet de financer la mise en place d’un revenu universel.
24) La notion de déchet n’existe plus, notamment sur le plan comptable et économique. Toute matière reste une richesse même après transformation et rebut. Les déchets de synthèse, les biodéchets, ainsi que toute denrée alimentaire même transformée, continuent d’avoir une valeur en tant que ressource.
25) Un pays, un continent possède une valeur initiale monnayable et celle-ci évolue en fonction des flux d’argent entrants, sortants et produits ; la somme de ces flux est comparée aux flux énergétiques reçus annuellement, catastrophes incluses.
26) Certaines personnes aiment spéculer laissons-les, mais seule l’économie réelle a un impact sur la société et l’Humanité.
27) Les catastrophes environnementales et sanitaires génèrent aussi des ressources grâce aux mécanismes des assurances qui financent la réparation de ces dégâts sur l’environnement et sur l’Humanité.
28) Le dérèglement climatique s’accélère, ainsi que la fréquence des crises sanitaires mondiales. Les refuser en prétextant l’économie à tout prix ne sert à rien. Dans ce cas, c’est au milieu financier et aux assurances à en assumer les conséquences. Avec la création systématique de ce budget, l’impact économique et humain est amoindri.
En mettant en œuvre ces principes, plusieurs solutions s’offrent à l’Humanité pour constituer automatiquement cette espérance de vie, indépendamment de la finance.
Il nous appartient dans un premier temps, de choisir la plus pertinente pour réparer notre maison Terre.
Dans un deuxième temps, il sera nécessaire d’utiliser avec discernement ce budget pour lutter contre toute forme de gaspillage des ressources terrestres et favoriser l’économie.
Ensemble, nous pouvons co construire, une solution pour réparer l’avenir de notre génération sur Terre et pérenniser celui des générations à venir.
Faut quand même reconnaître que Cyril Dion est un bon cinéaste. Bien sûr il y en d’autres, aussi bons si ce n’est meilleurs que lui. Du sympathique «bobo charlot gaucho des villes» au tout mignon rat des champs, en passant par le sinistre facho gauchistomane et l’affreux rat d’égout, beurk, il y en a de toutes les obédiences des «écolos de la sainte Farce». Pas facile donc d’élire le César, celui à qui on remettra l’Oscar, parce qu’il le veau bien. Mais on s’en fout (rien à foot), en attendant (Big Cata) là encore l’occasion est trop bêêle. On ne se privera donc pas de venir reprocher à Cyril Dion d’oublier, ou de faire semblant d’oublier, bref de ne pas causer de l’ «élément clef», du «problème pourtant essentiel»… à savoir la CECH (Croissance Exponentielle de la Connerie Humaine.)
L’essentiel ce n’est pas le nombre ! Ce n’est pas vrai, on n’est pas moins con avec 200 chaînes de TV qu’avec 1 seule, on n’est pas moins con avec la 5G qu’avec rien du tout. Et on n’est pas moins con ou plus écolo avec toute cette flopée de cinéastes. Au stade où nous en sommes, le YACA-FAUCON pourrait bien être l’éducation populaire. Qu’en pensez-vous ? Oui je sais, penser fait mal à la tête. Alors laissez tomber, n’en pensez surtout rien. Moi je vous le dis, c’est bien beau la démocratie, mais en attendant je préfère mon âne Archi.
Mon dieu que c est constructif tout ça !!
« Une fois de plus le problème pourtant essentiel de la croissance démographique est totalement ignoré par Dion. En parler est considéré comme une insanité, le monde d’avant »
On reconnaît immédiatement l’ ecolo de la sainte farce le bobo charlot gaucho des villes : il oubliera volontairement de mentionner l’ absolue nécessité de faire décroître le chiffre de population d’ un pays (en cela le pastèque sert ses maîtres croissantistes du CAC40 dont les besoins en consommateurs voraces et zombifiés sont gigantesques : his MEDEF ‘s voice a parlé )
Point d’ autarcie alimentaire possible sans nette décroissance démographique accompagnée d’ une vaste remigration des « (mal)chances pour la France alias les pépites afromuzz si enrichissantes pour notre culture 😁😁 ; espace s cultivables obligent
Pour ce qui est des énergies renouvelables, je ne puis en dire plus car le fou rire me guette🤣
« »autonomie alimentaire et énergétique au niveau d’un territoire peu peuplée ou biorégion. » »
L’Ile de France avec seulement 3 % d’autonomie alimentaire, il n’y a plus de territoire supplémentaire à cultiver dans cette région, avec toute la bétonisation pour stocker du migrant dans les cités…. Autant dire, lorsque la famine arrivera, 97 % des parisiens risquent de crever de faim… S’il ne reste que 3 % de parisiens en Ile de France 13 millions x 3% = 390.000…. Bref 390.000 habitants pour l’Ile de France, ça serait beaucoup mieux, les français pourraient enfin respirer dans leur pays…. Comme quoi le coronavirus c’est bon pour le climat….
@ BGA : Puisque tu aimes autant les chiffres, rien que pour l’Ile-de-France, pourrais-tu nous dire ce que représente la masse (ou la surface) de béton «pour stocker du migrant dans les cités» ? Comparée à celle* pour amuser (à tous les sens du terme) les 12 millions de Franciliens.
* infras routières, ferroviaires, aéroports, bâtiments autres que ceux «pour stocker du migrant», industries, banques, QG des grosses boîtes, Mickey-Land, etc. etc.
Quant à l’agriculture en Ile-de-France, jette un oeil sur Wikipédia :
– «L’agriculture couvre plus de 50 % du territoire régional, mais elle n’occupe que 7600 agriculteurs (0,5 % de la population active) […] La production agricole régionale couvre globalement plus de 20 % des besoins du marché francilien, ce qui est très important. »
Comme tu vois, 20 % c’est peut-être «très important» mais ça ne satisfait pas les besoins des 12 millions. Et puis 7600 comparé à 12 millions ça ne pèse pas lourd. Imagine alors la superficie que cette région (très fertile) pourrait consacrer à l’agriculture, en débétonnant tout ce qui n’est pas vraiment nécessaire, vital. Maintenant poursuis la lecture, sur Wiki :
– «Outre les grandes cultures, une caractéristique régionale est la permanence des productions spécialisées péri-urbaines (plantes en pot, plantes à massifs, roses coupées, plantes de pépinières, légumes et frais), bien que celles-ci aient tendance à régresser sous la pression de l’urbanisation, mais l’Île-de-France reste une des premières régions horticoles de France. [etc.]»
Les fleurs c’est bien joli, je ne dis pas qu’elles sont inutiles, mais elles ne remplissent pas les ventres. Tout ça pour dire quoi ? Que l’Ile-de-France est un très bon exemple sur lequel il y a matière à réfléchir. Combien de personnes cette région pourrait-elle nourrir, occuper, bref faire vivre ? Allez… tous à vos calculettes, dans une heure je relève les copies. 🙂
Voici la mienne (copie) : Combien faut-il de surface pour nourrir 1 être humain ? Eh ben ça dépend, de ce qu’on mange, de la fertilité du sol, du climat, de la façon dont on calcule, etc. etc. Allez soyons fous, soyons gourmands, disons 1000 m2.
L’Ile-de-France totalise 570.000 hectares de surfaces agricoles => de quoi nourrir 5,7 millions de franciliens. Or il y en actuellement 12 ou 13 millions. Une estimation datant de 2012 évaluait une surface commerciale totale en Ile-de France, de 1700 ha (hors espaces verts et lieux de stationnement et de circulation). Comme depuis 2012 on n’a fait qu’en rajouter, soyons gourmands, disons qu’il y en a 2300 ha actuellement (à vérifier). Ce qui permettrait donc de nourrir de 2,3 millions de franciliens supplémentaires. Ce qui nous en fait 8 millions à ce stade, donc 4 ou 5 millions qui ont encore faim.
Roissy-Charles-de-Gaulle = 3200 ha =>3,2 millions de ventres de mieux.
etc. etc. Je pense qu’on devrait y arriver. Mais bien sûr, à ce stade là on ne manquera pas de me dire qu’il n’y a pas que la bouffe dans la vie. Ben oui. Il y a aussi le Business, et le Show etc. etc. 🙂
Ouh là ! Je me permets de te reprendre !
Avec ton chiffre de 20 % d’autonomie En Ile de France, avoue que c’est bien peu, c’est quand même 80% qui crève….MAIS, tes 20 % tu les obtiens comment ? En considérant que les parisiens ne mangent pas de viande ou avec ? Tes parisiens mangeraient tous les jours 365/365 de la bouillie ? Ou pas ? (en plus sache qu’il y a beaucoup moins de végétariens parmi les africains/maghrébins moins de1% que les européens 4 à 7 % selon pays)
Et ce n’est pas fini, sache que les français produisent 5 à 6 fois plus par hectare que les américains…. Ouh là là trop fort ces français n’est ce pas ? Hormis que, c’est le fait qu’on utilise beaucoup plus d’engrais et produits chimiques que les américains…. En Amérique, ils ont beaucoup plus de surface, donc ils n’ont pas besoin de tant d’engrais…..voir n’en utilise pas….. Par contre ils ont de plus grosses machines du fait qu’ils aient plus de surface….
Autrement dit, la fertilisation des terres françaises n’est plus terrible sans engrais… Quant à l’humus n’en parlons plus il n’y en a plus, il faudrait plusieurs décennies pour tout restaurer cet humus……
Ensuite, il faut savoir aussi la distance entre la production agricole et les villes, parce que sans pétrole, ça va être compliqué d’acheminer la nourriture en banlieue et Paris….. Jancovici en parle dans ses conférences…..
Ouh là là mon cher BGA, moi aussi je me permets de reprendre !
Encore une fois tu n’as pas fait l’effort d’analyser ce qui est écrit. Je te rappelle que c’est toi qui a pris l’Ile-de-France en exemple (très bon exemple), qui a parlé de l’occupation des sols, de «la bétonisation pour stocker du [etc.]»
Je te rappelle aussi que ma question ne portait pas sur la quantité de pesticides ou d’engrais utilisés par l’agriculture en Ile-de-France, ni sur le pourcentage ou le nombre de végétariens franciliens, encore moins sur leur obédience.
Ma question était : Combien de personnes cette région pourrait-elle nourrir, occuper, bref faire vivre ?
@ Michel
« »Ma question était : Combien de personnes cette région pourrait-elle nourrir, occuper, bref faire vivre ? » »
C’est quoi cette mauvaise foi que tu manifestes pour noyer le poisson ?
Bah oui, j’ai bien répondu à la question. En supposant que j’admette ton chiffre de 20 % alimentaire, tu avoues tout de même que 80% de la population risquent de crever la dalle. Et 20 % à partir de quelle alimentation produite ? Que végétale ? Ou il y a tout de même de la diversité alimentaire ? Notamment pour manger de la viande ?
Après oui, différentes population n’ont pas forcément le même régime alimentaire, ou ne partagent pas dans les mêmes proportions nos consommations communes… Et oui, chez les africains et maghrébins, il y a beaucoup moins de végétariens qu’en Europe, de même que l’Europe a moins de végétariens qu’en Inde. Alors s’il faut se priver de viande pour obtenir tes 20% d’autonomie alimentaire, alors puisque tu t’autoproclames plus intelligent que moi, alors je te laisse prendre soin d’annoncer aux chances pour la France qu’il faudra fermer des boucheries Halal…… On est bien d’accord que tu es mieux placé que moi pour annoncer aux musulmans qu’il faille manger moins de viande….
Alors oui, pour obtenir ce fameux taux d’autonomie alimentaire, les différentes alimentations de différents populations sont à prendre en compte.
En outre, pour obtenir ce taux d’autonomie alimentaire et dire COMBIEN on nourrit, les modes de production agricoles sont à prendre en compte. Le taus d’autonomie alimentaire n’est plus le même si on peut encore utiliser ou pas des énergies fossiles ainsi que des engrais. Bref, je réponds bien à la question…. C’est toi qui ne veut pas répondre à mes questions, alors ton chiffre de 20 % on peut encore manger de la viande ou pas, on utilise des énergies fossiles et engrais ou pas ?