Les médias dans la montée des extrémismes ont un rôle central. Beaucoup d’entre eux ont attisé le feu des intolérances, par goût du spectaculaire ou pour des raisons idéologiques. Il est vrai qu’ils sont concurrencés par les réseaux sociaux, le complotisme, les fake news alors que la responsabilité des journalistes est de trier l’information et de prendre de recul pour ne pas aggraver encore la confusion et les risques de violences. Il ne suffit pas qu’un gouvernement arrive au pouvoir par les urnes pour qu’il soit démocratique. L’histoire des plus grandes tragédies humaines nous alerte sur la mécanique de l’engrenage : chaque étape prépare et facilite la suivante, dans l’esprit de chaque individu comme dans la société. Et l’analyse montre que de telles dynamiques sociétales peuvent aller très vite et très loin lorsqu’elles sont nourries par des extrémismes identitaires.
Un pessimisme généralisé
Alain Chouraqui : « Aujourd’hui, nous constatons que les principaux éléments qui, dans l’histoire, caractérisent une séquence précédant un basculement autoritaire sont en place : perte de repères, brutalisation, contestation des institutions et des élites, crispations identitaires, manipulation du langage, etc. L’extrémisme identitaire (religieux, nationaliste ou ethnique) durcit une opposition entre « eux » et « nous » potentiellement explosive et contagieuse. Personne ne maîtrise plus vraiment de tels engrenages enclenchés ou nourris par des apprentis sorciers croyant pouvoir instrumentaliser des passions qui finissent souvent par les dévorer eux-mêmes. Si un parti extrémiste arrive au pouvoir, il peut être amené à se durcir plus encore qu’il ne l’aurait voulu lui-même, soit du fait de ses échecs probables, soit en réaction à des désordres suscités par ses adversaires ou par ses propres ultras. La séquence suivante est caractérisée par des atteintes à l’indépendance de la justice, des médias et de la culture. »1
Bertrand Méheust : « Je ne partage pas l’opinion que les démocraties modernes possèdent les ressorts nécessaires pour prévenir la catastrophe et l’affronter. Je crains que la métamorphose espérée n’intervienne trop tard pour enrayer la crise écologique, et ne manifeste ses effets que pendant et après la crise, un peu comme le pacifisme n’empêche pas les guerres mais se développe dans leur sillage. En effet toute société cherche à persévérer dans son être. Le marché, en s’efforçant par tous les moyens de poursuivre sa course, continuera de mettre l’humanité en péril. Il possède encore de nombreux espaces, de nombreux interstices où il pourra encore se déployer. Mais comme nous vivons dans un monde fini, sa saturation globale est inéluctable, et plus on aura déployé d’ingéniosité pour le prolonger, plus les effets différés seront dévastateurs. Il n’y a pas de planète de rechange. Ou encore, pour dire les choses de façon plus brutale, la saturation se traduira pour l’humanité par une véritable descente aux enfers. Chaque instant qui passe nous éloigne davantage du moment où un autre avenir serait encore possible. »2
Harald Welzer : « Comment finira l’affaire du changement climatique ? Pas bien. Ses conséquences marqueront la fin du rationalisme des Lumières et de sa conception de la liberté. Il se pourrait qu’un jour le modèle tout entier de la société occidentale, avec toutes ses conquêtes en matière de démocratie, de libertés, de tolérance, de créations artistiques, apparaisse aux yeux d’un historien du xxiie siècle comme un vestige incongru. Comme les ressources vitales s’épuisent, il y aura de plus en plus d’hommes qui disposeront de moins en moins de bases pour assurer leur survie. Il est évident que cela entraînera des conflits violents entre ceux qui prétendent boire à la même source en train de se tarir, et il est non moins évident que, dans un proche avenir, on ne pourra plus faire de distinction pertinente entre les réfugiés fuyant la guerre et ceux qui fuient leur environnement. Le XXIe siècle verra non seulement des migrations massives, mais des solutions violentes aux problèmes des réfugiés. La violence a toujours été une option de l’action humaine. Les hommes changent dans leurs perceptions et leurs valeurs, en même temps que leur environnement et sans s’en rendre compte : c’est le phénomène des shifting baselines. Des processus sociaux comme l’holocauste ne doivent pas être compris comme une « rupture de civilisation » ou une « rechute dans la barbarie », mais comme la conséquence logique de tentatives modernes pour établir l’ordre et résoudre les problèmes majeurs ressentis par des sociétés. Il est des livres qu’on écrit dans l’espoir de se tromper. »3
La tentation d’un pouvoir fort
Une dictature au nom de l’écologie serait-elle un moindre mal ? Dans un livre intitulé Le Changement, Bernard Charbonneau (1910-1996) avait fait ce constat saisissant de l’ambiguïté de la démocratie de masse qui est en fait orientée par un leader. Cette perspective sans illusion peut amener à penser que le virage écologique sera le fait de la bourgeoisie dirigeante, mais seulement le jour où elle ne pourra plus faire autrement.
« Ce seront les divers responsables de la ruine de la Terre qui organiseront le sauvetage du peu qui en restera, et qui après l’abondance géreront la pénurie et la survie. Car ceux-là n’ont aucun préjugé, ils ne croient pas plus au développement qu’à l’écologie : ils ne croient qu’au pouvoir. Pour contrôler les dangers de moyens de plus en plus puissants et fragiles parce que complexes, gérer un espace et des ressources qui s’épuisent, prévoir et maîtriser les réactions humaines qui empêcheraient de le faire, on est obligé de renforcer l’organisation. L’écofascisme a l’avenir pour lui, et il pourrait être aussi bien le fait d’un régime totalitaire de gauche que de droite sous la pression de la nécessité. En effet, les gouvernements seront de plus en plus contraints. Déjà commence à se tisser ce filet de règlements assortis d’amendes et de prison qui protégera la nature contre son exploitation incontrôlée. Que faire d’autre ? »4
Le philosophe allemand Hans Jonas (1903-1993) a fait éditer son livre Le principe responsabilité pour la première fois en 1979, au moment du deuxième choc pétrolier. Il écrivait avant la chute du mur de Berlin en 1989 qu’il croyait encore aux vertus du centralisme démocratique à l’époque de la planification impérative.
« On ne pourra contester à l’homme politique le droit de mettre en jeu l’existence de la nation au profit de l’avenir si vraiment l’extrême est en jeu. Le péril qui menace la communauté devient une puissante impulsion de l’homme de courage à proposer sa candidature et à s’emparer de la responsabilité. Pour appliquer cette nouvelle éthique, un système libertaire serait préférable pour des raisons morales, mais les systèmes moralement bons sont des systèmes précaires ; l’État peut seulement être aussi bon que le sont les citoyens. De plus l’homme politique peut supposer idéalement dans sa décision l’accord de ceux pour qui il décide en tant que leur chargé d’affaires, mais des générations futures on ne peut obtenir de facto un accord. Par conséquent, la tyrannie communiste paraît mieux capable de réaliser nos buts inconfortables que le complexe capitaliste-démocratique-libéral. »5
Cette analyse est reprise en 2008 en louant les vertus non du système soviétique, mais celui de la Chine post-maoïste.
« Si seulement l’Amérique pouvait être la Chine. Rien qu’une journée ! Les dirigeants chinois possèdent la faculté de couper court à tous les intérêts particuliers, à tous les obstacles bureaucratiques, à toutes les craintes de répercussions électorales, pour simplement décréter des changements radicaux dans les prix, les règlements, les normes, l’éducation et l’infrastructure. C’est un atout de poids quand il s’agit de réaliser un changement aussi considérable qu’une révolution verte, où vous êtes confrontés à des intérêts acquis, enracinés, grassement financés et fortement retranchés, où vous devez motiver des opinions publiques pour qu’elles acceptent des sacrifices. Un matin de fin 2007, les commerçants chinois se sont réveillés en apprenant que le Conseil d’État venait d’annoncer que tous les supermarchés, toutes les boutiques, auraient interdiction de distribuer gratuitement des sacs en plastique. Et le tour était joué. L’Amérique a entamé en 1973 une procédure de retrait des carburants comportant du plomb, et ce n’est qu’en 1995 que l’on n’a plus vendu sur le sol américain que de l’essence sans plomb. La Chine a décidé d’adopter le sans-plomb en 1998 ; la nouvelle norme a été appliquée partiellement à Pékin en 1999, et, dès 2000, toute l’essence vendue sur le territoire national était sans plomb. »6
Du totalitarisme à la rédemption
Malheureusement on constate historiquement que toute dictature, même exercée au nom du peuple ou de l’écologie, mène irrémédiablement au désastre : la manipulation des foules n’est jamais porteuse de bonnes nouvelles. Il reste donc à mettre en œuvre ce que Hans Jonas envisageait incidemment : « Naturellement il serait préférable qu’on puisse confier la cause de l’humanité à une conscience authentique qui se propagerait. » Ce serait une raison d’espérer, la formation d’un peuple écolo. Pas besoin de leader, les comportements changent avec les modifications culturelles. Certes la préoccupation écologique sur l’état de la planète et sur notre avenir commun devient une sensibilité partagée. Quand les écologistes parlent de transports doux, de projets d’infrastructures non disproportionnés, de plans d’urbanisme au plus près des citoyens, de destruction des terres, d’alimentation bio et moins carnée, etc., les gens s’aperçoivent que des réponses positives émergent. Nous ne sommes plus dans l’idéologie abstraite, mais bien dans l’écologie du quotidien. Conscient des limites de la planète, nous adoptons progressivement un autre comportement, plus perspicace dans ses choix de production et plus modéré dans ses désirs de consommation. Plus la société civile sera écolo, plus un gouvernement aura intérêt à faire de même. Le peuple et le pouvoir sont en interdépendance.
C’est à cause de la difficulté d’un changement d’imaginaire social que nous envisageons que la nécessaire rupture avec le système croissanciste prendra beaucoup, beaucoup d’années… Le XXIe siècle sera le siècle de ce changement radical, ou bien la perpétuation de conflits violents pour s’accaparer le peu qui restera des richesses dilapidées de la Terre. L’optimisme et le pessimisme sont en fait les deux facettes d’une même stratégie, celle qui consiste à laisser faire. Il faut faire sienne cette pensée de David Brower : « L’optimisme et le pessimisme expriment sous des formes différentes la même capitulation face au futur ; car tous les deux le traitent comme une fatalité et non comme un choix. »
1https://www.lemonde.fr/idees/article/2024/07/23/alain-chouraqui-chercheur-la-democratie-ne-reside-pas-seulement-dans-l-election-mais-surtout-dans-l-apres-election_6256021_3232.html
2. Bertrand Méheust, La politique de l’oxymore, op. cit.
3. Harald Welzer, Les guerres du climat : Pourquoi on tue au xxe siècle, op. cit.
4. Bernard Charbonneau, Le Feu vert, op. cit.
5. Hans Jonas, Le principe responsabilité [Das Prinzip Verantwortung, 1979], Paris, Flammarion, coll. Champs essais, 1999.
6. Thomas L. Friedman, Le Terre perd la boule : Trop chaude, trop plate, trop peuplée [Hot, Flat, and Crowded :Why We Need a Green Revolution – And How It Can Renew America, 2008], Paris, Éditions Saint-Simon, 2009.
– « L’optimisme et le pessimisme expriment sous des formes différentes la même capitulation face au futur ; car tous les deux le traitent comme une fatalité et non comme un choix. »
(David Brower)
Cette pensée est très intéressante. Sans parler de la Trouille, de la Flemme et de la Fatigue…
les formes de capitulation hélas ce n’est pas ce qui manque.
Entre autres : Le Pétainisme (Badiou : De quoi Sarkozy est-il le nom ? 2007) ; le Prafisme (Brice Teinturier 2017) ; l’Aquoibonisme (à quoi bon…) ; le Je-m’en-foutisme (PFFF !!)
Je me demande même si le Parti d’en Rire… 🙂
( à suivre )
Non. La Capitulation ce sont toutes ces idées, reçues évidemment, ces idéologies, religions, qui se résument et se soldent par des «amen» (ainsi soit-il), «TINA» (there is no alternative), «c’est dans la nature humaine» (notre striatum, nos gènes…) etc. etc.
Mon dieu quel manque d’imagination ! Je rejoins donc Biosphère sur cette difficulté d’un changement d’imaginaire social. Eh oui c’est vraiment pas gagné, misère misère !
Mais bon, au diable le Pessimisme, la Positive-Attitude bordel !
En attendant, pour moi la pire forme de capitulation reste la collaboration.
« et il est non moins évident que, dans un proche avenir, on ne pourra plus faire de distinction pertinente entre les réfugiés fuyant la guerre et ceux qui fuient leur environnement.
Les vrais réfugiés politiques sont à mon avis plutôt une denrée rare tandis que les pseudo réfugiés politiques sont légion renfermant pas mal de fous dangereux et des psychopathes fanatisés par la muzzerie que les crétins gauchodroitomondialistes oxydantaux accueillent à bras ouvert .
Je pense que ce laxisme inouï à l’ endroit de ces scélérats est voulu pour nous pousser vers une guerre civile et créer les conditions de la dystopie mondialiste voulue de l’ ignoble Davosien Schwabien (vous ne possèderez rien mais vous serz heureux ) , voix de ses maîtres Soros et Rotschild
Ne peut-on construire une démocratie musclée sans verser dans une dictature ?
Un régime politique où les politiciens non contents de s’ enrichir par l’ inévitable corruption , auraient néanmoins pour mission la prise en charge de leur pays et prendraient des mesures sensées : Frexit , sortie de l’ OTAN, de la CEDH et de tout traité droitdelhommiste délirant , corseterait l’ immigration et ses gigantesques dérives , s’ efforcerait de renégocier / consolider l’ énorme dette publique et les déficits vertigineux ,supprimerait tout subside aux assoc de type ONG (organismes notoirement gauchistes), adopterait une politique démographique cohérente et malthusienne ,.adopterait une politique réellement écologique….
Pour une fois je vous trouve plutôt… «modéré». Oh bien sûr, il faut que vous vomissiez un peu sur «la muzzerie et les «les crétins gauchodroitomondialistes», mais bon.
De toute façon ON ne se refait pas comme ça, du jour au lendemain, Paris ne s’est pas fait en un jour, alors l’intelligence collective n’en parlons pas.
Et d’abord, ne peut-ON… d’un percheron, en faire un cheval de course ? Va savoir.
La Preuve… que vous cherchez à avancer, vers où peu importe, ON verra plus tard… en attendant vous posez là une question intéressante :
– « Ne peut-on construire une démocratie musclée sans verser dans une dictature ? »
(à suivre)
Mes attaques sur la muzzerie sont totalement justifiées : connaissez-vous beaucoup de religions ou plutôt système politicoreligieux où la liquidation des juifs, chrétiens et surtout mécréants (espèce à lquelle j’ appartiens) est clairement reprise dans une longue litanie de versets plus cons et malfaisants les uns que les autres (cfr Salman Rushdie) ?
La malfaisance est l’essence même du Coran (ne me sortez pas l’ argument du « ils ne sont pas tous comme cela »)
Je vous suggère de lire la traduction de ces versets coraniques et vous serez édifiés : je ne m’ apesantirai pas sur les ethnies des mahométans mais la plupart sont détestables .
Regardez aussi qui est à la manoeuvre pour impôser la dystopie mondialiste : c’est édifiant
Tout dépend déjà du type de musculature.
Celle de Manu ou plutôt celle de Rambo ? Ou alors celles de vos deux sinistres modèles Duterte et D’Aubuisson ?
Votre «démocratie musclée» sonne exactement comme «dictateur bienveillant» ou «bon dictateur». Ou comme «capitalisme vert», «développement durable» et autres mythes du genre.
– Y a-t-il de bons dictateurs ? (Francesco Filippi septembre 2020)
– Benito Mussolini et le mythe déconstruit du « bon dictateur » (rts.ch/info/monde)
(suite) Pour essayer d’y répondre, il faudrait commencer par essayer de s’entendre sur ce que veut dire «musclée». Si ça veut tout connement dire le contraire de freluquet, laxiste, je-m’en-foutiste et j’en passe, alors pourquoi pas.
En attendant, à mes oreilles, d’âne bien sûr, votre «démocratie musclée» sonne exactement comme «dictateur bienveillant» ou «bon dictateur». Ou comme «capitalisme vert», «développement durable» et autres conneries du genre.
– Y a-t-il de bons dictateurs ? (Francesco Filippi septembre 2020)
– Benito Mussolini et le mythe déconstruit du « bon dictateur » (rts.ch/info/monde)
100% d’accord avec l’introduction. N’oublions pas la responsabilité des «modérateurs» des réseaux dits sociaux.
100% d’accord avec cette théorie de «la mécanique de l’engrenage», ou du Cercle Vicieux.
L’Optimisme ne se décrète pas, certes. Pas plus que la Confiance, sans laquelle tout s’écroule.
Certes aussi, peut-être y a-t-il aujourd’hui plus de raisons d’être pessimisme qu’optimiste.
Mais vu que les deux se cultivent, s‘entretiennent, arrêtons de nourrir ce Pessimisme Généralisé.
Pas question bien sûr d’adopter un optimisme béat (Tout va très bien Madame la Marquise), tout aussi ridicule. D’ailleurs comment le pourrait-ON ?
Certes encore, à chacun sa came, comme je dis. Mais n’allons surtout pas nous Défoncer la tronche avec ces drogues qui font voir la vie en rose. ON a déjà les jeux du Cirque, les coupes de Foot, le Tour, les JO, et toutes les Débilités sur écrans, géants. (à suivre)
(suite) Un jour, peut-être… les bons citoyens prendront joyeusement leur dose journalière de Soma (Le Meilleur des mondes, d’Huxley). Vu le Nombre… je vous laisse imaginer les tonnes et les tonnes, de doses… les usines de production, le Pognon… d’un côté Dépensé, de l’autre engrangé (Business as usual)… juste pour maintenir l’Ordre et la Sécurité. Le Système quoi.
Mais bon, ON n’en est pas là, bien sûr. Et puis notez bien que j’ai pris soin d’écrire « Un jour, peut-être… » Autrement dit jusque là tout va bien. 🙂
Bref, pour arrêter de nourrir ce Pessimisme Généralisé, évitons tout connement de peindre le Tableau encore plus noir qu’il l’est. Nous n’avons absolument rien de bon à gagner avec ça, au contraire. Raison suffisante pour ne pas en rajouter. (à suivre)
(et fin) D’un autre côté, il n’y a rien de bon à gagner non plus avec la banalisation des idées pourries ! Alors bien sûr… la Liberté d’Expression, la Censure et patati et patata.
Taratata ! Là encore, faisons juste preuve d’un minimum de … juste mesure !
Si certains bien-pensants dépensaient juste autant d’énergie (ne leur en demandons pas plus)… pour combattre les idées pourries qu’ils en dépensent pour tenter de discréditer ceux qui n’adhèrent pas à leur théorie (idéologie, religion) … alors peut-être pourrions-nous commencer à penser que l’intelligence collective progresse.