Démographie responsable, écologie efficace

La sagesse de l’éléphante

Une démographie responsable pour une écologie efficace

de Bernard Bousquet

Ingénieur des Eaux et Forêts, docteur en écologie, Bernard Bousquet s’était spécialisé dans la préservation des aires protégées. De son expérience professionnelle, il a tiré une conclusion sans langue de bois : « Ce n’est pas être réactionnaire, néofasciste, misanthrope ou je ne sais quoi d’autre, que de se soucier de la densité d’occupation humaine d’un territoire, et par extension de celle d’un pays, c’est au contraire être au cœur de l’écologie… Alors que la Terre se dirige vers les 9 ou 10 milliards de Sapiens au milieu du siècle, souvenons-nous qu’aucune espèce de grand mammifère n’y a jamais dépassé les quelques millions d’individus. »

Il a proposé le terme d’écodémographie en le définissant par rapport aux ressources naturelles plutôt que par rapport aux ressources alimentaires comme le faisait Malthus en son temps.

Quelques éléments du sommaire sont significatifs de son état d’esprit :

– L’invasion planétaire des sapiens

– L’étonnante myopie démographique des Verts

– Surpopulation, le mythe devenu réalité

– Croissance démographique vs sobriété énergétique

– Réchauffement climatique, surchauffe démographique

– Démographie/écologie : je t’aime, moi non plusieurs

– Plus de population, moins de zone habitables

– Pandémies : ripostes naturelles à la surpopulation humaine ?

– Mégapoles et bidonvilles

– Le spectre de la faim

– Le poids de la démographie africaine

– Les enfants, un « don de dieu » ?

– Le mythe du « bénéfice démographique »

explication du titre : L’éléphante a la capacité d’espacer ses naissances lorsque les conditions vitales se détériorent, les humains font tout l’inverse. Ne serait-il pas temps de nous inspirer de la sagesse de l’éléphante ?

Une recension du site « écologie radicale »

https://www.ecologie-radicale.org/media/editos/2126-demographie-la-sagesse-de-l-elephante

La sagesse de l’éléphante », tel est le titre d’un livre important consacré au tabou démographique par notre ami Bernard BOUSQUET, livre publié aux éditions « Libre et solidaire ».
L’auteur constate que par lâcheté ou ignorance, les leaders politiques, les essayistes et les commentateurs patentés n’osent pas examiner objectivement le défi démographique. Tous déplorent le réchauffement planétaire, l’altération de l’atmosphère, la mort de la biodiversité, la dégradation du cadre de vie des hommes sans aller à la racine du problème.
Si nous émettons des gaz à effets de serre, si le béton, l’asphalte et le bitume coulent à flots, s’il faut sans cesse davantage de logements et d’infrastructures, c’est tout simplement parce qu’il y a trop d’humains à loger, nourrir, amuser, transporter.
Mais cette vérité évidente est interdite, iconoclaste, refusée par les uns qui veulent sans cesse davantage de bons petits blancs bien racés, d’autres qui font de l’immigration créolisante un but idéologique. Nous qu’indiffèrent les dogmes xénophobes et inversement les adorations exogènes, nous osons le dire : la bombe démographique n’est pas pour demain, mais pour aujourd’hui et notre espèce compromet par son omniprésence et ses exactions la survie de toutes les autres espèces, des bactéries du sol aux grands prédateurs. En une cinquantaine d’années, les hommes sont passés de deux milliards à huit milliards sur la Terre et au nombre, l’espèce ajoute ses nuisances par sa cupidité insatiable et sa cruauté sans pareille.
Historiquement, l’homme agit en grand exterminateur. Il veut dominer, exploiter et artificialiser, sans conscience de ses nuisances. Il en résulte une aseptisation des sols, une pollution de tous les milieux, un climat malade, une extinction de toutes les autres formes de vies…

16 réflexions sur “Démographie responsable, écologie efficace”

  1. – « Pandémies : ripostes naturelles à la surpopulation humaine ? »

    Faisons comme s’il s’agissait d’une vraie question …
    Hier, avec Paul Vincent (10 DÉC 2023 À 21:11), nous avons DÉconstruit l’idée, quelque peu métaphysique comme il dit, selon laquelle la guerre jouerait un rôle modérateur dans l’accroissement exagéré de la population. (sic début article GUERRE ET POPULATION)
    Qu’en est-il alors, réellement, des épidémies et des pandémies ?
    Seraient-elles, elles aussi, un régulateur, un modérateur… si ce n’est une riposte de Dame Nature à ce problème de (sur)population ?
    L’Europe étaient-elle déjà en état de surpopulation au 14è siècle quand la peste noire décima entre 30 et 60% de sa population en 5 ans ?
    Ou alors, là encore, les choses seraient-elles juste un peu moins simplistes ?
    – Épidémies et population : Bilan et perspectives de recherches
    ( Par Patrice BOURDELAIS – 1997 – persee.fr)

    1. Tant qu’on peut nourrir la population mondiale sans pétrole, on n’est pas en surpopulation ! Mais à partir du moment où la production alimentaire mondiale est dépendante du pétrole, alors que le pétrole est une ressource finie de manière imminente, alors oui nous sommes en surpopulation ! A votre avis, comment cela va-t-il se passer dès lors qu’on n’aura plus de pétrole ? Pensez vous vraiment qu’on pourra échapper aux famines à l’échelle mondiale alors qu’on n’y parvient déjà pas avec du pétrole ?

    2. La question n’est pas de savoir les effets des pandémies mais les effets de la surpopulation sur les pandémies.
      De même que l’hygiène a un impact sur les pandémies, etc.
      Le sida est un exemple de pandémie due à la surpopulation
      De même la malnutrition s’accompagne généralement de maladies et les gens ne meurent que peu de la famine mais des maladies qui atteignent les organismes affaiblis.

    3. Bonne analyse de qui ?
      L’hygiène, les concentrations, les mobilités… et la politique aussi. Tout ça a bien sûr un impact sur les pandémies. Mais je ne savais pas que le sida était une pandémie due à la surpopulation, ON en apprend tous les jours.
      Comment cela va-t-il se passer dès lors qu’on n’aura plus de pétrole ?
      Eh ben sans pétrole pardi. Je l’ai déjà dit, le Cosmogol je n’y crois pas.
      Et comment ont-ils fait nos ancêtres et nos aïeux, pendant des millénaires, sans pétrole ? Comment faisaient-ils pour cultiver des patates, ou du manioc, pour les ramasser, les trimballer etc. etc. ? Manque t-ON de bras pour biner ?

      1. Le Hiv est un virus porté par le singe vert et il a été montré que ce virus est présent chez les grands singes, chimpanzés, gorilles du Cameroun, Gabon, Congo et d’Ouganda. L’expansion des populations empiétant sur la forêt originelle pour les transformer en terres agricoles a multiplié les contacts avec les singes verts et autres grands singes porteurs du virus et permettant au virus HIV endémique de ces forêts d’être transmis aux hommes.
        Le développement des voyages et du tourisme a fait que le sida s’est transmis à des hommes mâles et s’est développé dans la communauté homosexuelle new-yorkaise avant de se répandre par voie sexuelle dans toute la société américaine puis mondiale.
        Donc oui, le sida est une maladie qui est sorti de son endémisme forestier par la surpopulation.

        1. Pour le HIV, si je comprends bien… le problème à la base c’est la surpopulation de singes verts. Décidément les verts ne sont pas nos amis. C’est comme les rats et les puces, quand il y a trop bonjour la peste noire.

  2. Ce livre doit être très intéressant.
    Je ferai un seul commentaire de biologiste, il s’agit de sapiens.
    Il existe des confusions et une légende diffusée après guerre dans la mouvance d’une négation du concept de race y compris en zoologie. L’idée est de dire nous sommes tous des sapiens et donc nous sommes identiques et frères.
    Cela est une légende, il existe de nombreuses branches d’hominidés qui se sont diversifiées et ont évolué plus ou moins séparément de l’Asie (homo erectus) à l’Europe-Asie (homo neandertalis) et l’Afrique (homo sapiens plus récent, max -300 000 ans).
    Toutes ces sous-espèces sont interfécondes.
    Donc Sapiens n’est pas une espèce, c’est une sous-espèce et les humains d’aujourd’hui sont tous issus de l’évolution de ces sous-espèces plus ou moins hybridés.

    1. Je lis que 98 % de nos gènes sont identiques aux chimpanzés.
      Oui mais nous partageons également un grand nombre ( je ne le sais pas) de gènes avec les amibes. Même structure de la cellule animale, même membrane plasmique, etc.
      Pour le genre Homo, le % correspond aux gènes spécifiques aux Homo, qui détermine que nous sommes un Homo et non du genre Pan.

  3. Une chose est certaine , il y a malheureusement surpopulation de ravagés du bulbe comme ce michel c qui se prétend ironiste ou partisan du parti d’ en rire (pauvre Pierre Dac qui ne méritat pas cela et qui , lui, savait manier la moquerie
    Revenons – en à M. Bousquet , ci devant ingénieur des forêts : la différence entre cet homme et michel c réside dans le fait qu’ il tente à sa microscopique échelle de préserver une nature saccagée par le grouillement humain alors que le pyrenéen se fout de la nature comme un poisson d’ une pomme lui préferant le bipède invasif surtout s’ il est migrant ; en outre , les paroles sensées de cet ingénieur captent toute notre attention à la différence du zozo qui nous ressort sa litanie de haine , bêtise humaine journalière .

    1. Sans tabou ni modération

      Quand je dis que l’Homme partage 98% de gènes avec le chimpanzé, faut pas oublier ceux qui les partagent à 100%. Et je ne suis pas du tout là en train de chier sur nos cousins les chimpanzés, qui à mes yeux valent 1000 fois mieux que certains gros misérables. Et leur chier dessus, à ces grosses merdes, ça ne veut pas dire non plus n’en avoir rien à foot de la nature.

  4. Et un de plus, un bouquin de plus ! Et un mot en «éco» de plus (écodémographie) !
    Et bien sûr un article de plus à l’attention de trois ou quatre pelés et un tondu.
    Et tout ça dans le but de faire progresser la conn euh pardon l’intelligence collective.
    Fidèle à la Religion, en hors-d’œuvre ON (notre ami Bousquet) nous sert évidemment le sempiternel Tabou, bien fumeux. Faudra quand-même qu’un jour Biosphère nous donne la nouvelle définition du mot «tabou». Et en même temps celles de «lâcheté», «ignorance», «dogme» et j’en passe de ces tares qui, du point de vue de nos chers et braves amis malthusiens, ne con cernent bien sûr que ces ultra-cons (sic) de natalistes et autres anti-malthusiens.
    Tous ces pauvres types dans mon genre quoi. 🙂

    1. En tant que con de service, au service de quoi peu importe, je rappelle déjà deux choses que tout le monde devrait savoir :
      1) L’ironie est au service de la vérité. Et donc du DÉmontage et de la DÉconstruction des conneries. De la DÉcolonisation des imaginaires si vous préférez.
      Se DÉfouler et en même temps, bien sûr.
      2) Un éléphant ça trompe énormément.
      Et en bonus je vous offre (moi je vends pas je donne), sans langue de bois, une petite réflexion sur cette conclusion (à la con) de notre ami Bousquet :
      « Ce n’est pas être réactionnaire, néofasciste, misanthrope ou je ne sais quoi d’autre, que de se soucier de la densité d’occupation humaine d’un territoire, et [blablabla] »
      ( à suivre )

      1. Pour les «réactionnaire», «néofasciste», «misanthrope», « chat», «cercle», «carré», «vessie», «lanterne» et j’en passe c’est bon. Je suis pote avec Robert Larousse.
        C’est donc de ce «se soucier» que je vais un peu me moquer, pour changer.
        Je note que l’ami Bousquet ne dit rien sur le degré d’intensité du souci.
        Souci ou problème qui ne con cerne évidemment que les gens biens, bien-pensants, bien sages et tout et tout comme le sont bien évidemment tous nos amis malthusiens. Et pas du tout ces fumiers de réacs, fachos et autres fâchés avec leur propre espèce. La question est donc de savoir dans quelle mesure il con vient de bien se soucier. La juste mesure quoi.
        Serait-ce alors un peu, beaucoup, passionnément… à la folie… ou alors quoi ?
        That’s The Question ! Vous avez la journée pour plancher . 🙂

    2. Suite sapiens…
      Sapiens en Europe à partir de -50 000 ans et Neandertal en Europe et en Asie de -250 000 ans à -30 000 ans. (dates simplifiées).
      les paléontologues nient la définition d’espèce qui est l’interfécondité d’un ensemble d’individus (D’autres concepts interviennent aussi) et en arrive à des idioties. La notion d’espèces séparées.
      Depuis l’accès à l’ADN de squelettes (10 ans) tout a changé. Voir Patou-Mathis.
      Nous savons que 40 % de nos gènes spécifiques sont hérités de Neandertal.
      Un autre concept nié par les paléontologues c’est l’évolution génétique des individus génération après génération. Neandertal a évolué comme sapiens et erectus ont évolué.
      Aussi , la communauté des gènes de Neandertal ne prend pas en compte l’évolution des gènes de nos organismes, donc la part de Neandertal est supérieure à ce qui est estimé.
      Vous avez de quoi investiguer sur ce sujet.

      1. J’en étais resté à seulement 2 ou 3% de gènes de Neandertal, ce qui est déjà pas mal quand on pense que l’Homme partage environ 98% de gènes avec le chimpanzé, mais bon. Quoi qu’il en soit, tout ça pour dire quoi ?
        Nous sommes TOUS des Sapiens, 8 milliards de Sapiens, c’est une réalité comme une autre, point barre !

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