Le mariage « sécurité routière et écologie » peut sembler curieux. Cependant, lorsque l’on en peut faire autrement que prendre son véhicule, la conduite apaisée est un atout.
– Vérifier la pression des pneumatiques ; une pression inférieure de 25 % à ce qu’elle devrait être entraîne une surconsommation de 2 %.
– Faire tourner le moteur au ralenti avant de partir est inutile, rouler doucement pendant les 5 premiers kilomètres suffit.
– Ne pas conduire de façon « sportive » car l’adoption d’une conduite souple peut générer jusqu’à 40 % d’économies de carburant.
– Passer la vitesse supérieure à bas régime, car ce comportement entraîne moins de bruit et de rejet de gaz à effet de serre.
– Utiliser de façon systématique le rapport de vitesse le plus élevé et maintenir une vitesse constate.
– Se débarrasser des barres de toit qui entraînent un surplus de consommation de 1 à 3 litres aux 100 km.
– Anticiper, moins on freine, moins on use les plaquettes et moins il y a de rejets de particules.
– Au delà de 15 à 20 secondes d’arrêt momentané, ne pas hésiter à couper le moteur.
– Éviter utilisation de la climatisation qui entraîne une surconsommation de carburant de 25 à 30 % en ville et représente à elle seule 10 à 20 % des rejets de GES.
– Respecter scrupuleusement les limitations de vitesse…
Bonne route !
Je suis bien d’accord, @Michel C, avec votre thèse qui dit « L’écologie doit aussi être synonyme de lenteur ». Et vous avez raison de pointer la vitesse à laquelle les automobilistes roulent, car cette dernière n’est guère compatible avec la réduction de la pollution.
Il faut impérativement une baisse du temps de travail sans perte de salaires, afin que les gens puisse rouler plus lentement et donc ne pas avoir besoin de véhicules ultra-puissants. Cela pourrait également réduire les fréquence de déplacements, car engendrerait des jours à ne pas avoir à aller au boulot.
Entièrement d’accord avec vous Michel C.
Mais aussi tout à fait désespéré par l’espèce humaine, et il est inutile là, d’aller reprocher ça aux banque, à Monsanto ou aux vilains laboratoires pharmaceutiques.
Quand je vois en ville que devant moi le feu est au rouge, je mets au point mort et je me laisse doucement rouler jusqu’au feu, parfois cela suffit pour m’éviter d’avoir à freiner et même m’évite d’avoir à ré-accélérer car j’arrive au feu au moment où il passe au vert et cela avec une certaine vitesse que je n’ai plus à acquérir
Bien évidemment en faisant cela, une fois sur deux j’entends un vrombissement derrière moi, on me double en accélérant à fond, on me fait une queue de poisson et on pile ensuite devant moi pour ne pas brûler le feu.
Y a-t-il quelque chose à faire dans ce monde-là ?
Bonjour
Ceci me fait penser à ces fameux gestes « écocitoyens » du genre fermer le robinet en se lavant les dents. Comme si c’est ça qui allait régler le problème. C’est oublier l’effet rebond. Ce qui sera économisé là, sera automatiquement consommé à côté.
Le terme « éco-conduite » est à ranger avec les autres farces du genre « écotourisme », « éco-consommation »…
Dans les « astuces » on nous dit de ne pas conduire de façon « sportive ». Déjà, il ne devrait pas exister de bagnoles « sportives ». Nos bagnoles sont trop puissantes, trop rapides, trop lourdes, trop énergivores.
On nous dit aussi de ne pas utiliser la clim. C’est pareil, la clim est un gadget inutile. Si réellement l’écologie était au coeur de cette société de l’automobile, nous ne construirions que de petits véhicules simples, faciles à entretenir (donc à faire durer), avec des petits moteurs, la vitesse serait limitée automatiquement selon qu’on roule en ville, à la campagne, autoroute, sous la pluie etc. Notre rapport à la vitesse, au temps, serait alors différent, la chasse aux « pertes de temps » n’aurait plus aucun sens. L’écologie doit aussi être synonyme de lenteur.
Enfin, les carburants ne sont pas assez chers. La preuve se voit facilement avec l’utilisation que nous en faisons, et ceci vaut pour l’énergie en général.
Pour que les astuces pertinentes que l’article énonces puissent être réalisées, il faut impérativement que le temps de travail soit fortement réduit sans perte de revenu