« Ecologie, la fin » : Christian Gerondeau fait l’idiot

Dans  Ecologie, la fin (2012), Christian Gerondeau redéploie son « paradoxe » déjà énoncé dans CO2 : un mythe planétaire (2009) : vouloir la réduction des émissions de gaz à effet de serre est idiot car l’homme utilisera inexorablement toutes les énergies fossiles, les besoins des pays émergents faisant loi. Il est vrai que Gerondeau est contradictoire, croyant au progrès mais fataliste puisqu’il n’y aurait rien à faire contre nos émissions de gaz à effet de serre. Le problème, c’est qu’un tel discours incite à ne rien faire contre le réchauffement climatique.

Soyons clairs, ses livres ne sont pas crédibles, ses propos sont dangereux. Une ministre française de l’Environnement s’adressait ainsi à Christian Gerondeau après une émission télévisée : « Vous n’êtes pas dans le rôle du méchant, vous êtes le méchant. » Une autre ministre, de l’autre bord politique, a demandé à Gerondeau au cours d’une émission radiophonique s’il aimait ses petits-enfants pour oser affirmer que nous ne pouvions rien à l’accroissement des émissions planétaires de CO2. Mais Gerondeau nous apparaît imperméable à toute remise en cause. Il est vrai que son âge (il est né le 23 mars 1938) et ses diplômes (Polytechnique et Pont et Chaussées) ne le préparent pas à un questionnement sur les limites de la société thermo-industrielle. Il a été même président de la Fédération française des automobiles clubs, donc intoxiqué par la voiture et la nécessité du pétrole.

Il appartient à la secte climatosceptique qui pratique la religion du progrès et de ses illusions. Il n’a aucun sens des limites de la planète, aucune conscience de l’épuisement des ressources du sol et du sous-sol. Il croit que son dernier livre marquera la fin de l’écologie alors que l’écologisme sera la grande nécessité du XXIe siècle. Comme les autres écolosceptiques, il attaque dans « Ecologie, la fin » aussi bien Rachel Carson que le Club de Rome, les malthusiens, les éoliennes et surtout le GIEC. Gerondeau est un marchand de doute au service du capitalisme libéral, pro-nucléaire bien entendu et baignant dans un positivisme sans faille contre ceux qui ont une « vision négative » de l’avenir de la planète. En fait il veut nous mener au désastre puisque son discours peut se résumer ainsi : « Dormez, braves gens, dormez, il n’y a rien à faire contre le réchauffement climatique, nous avons beaucoup de gaz de schiste et de sables bitumineux, c’est l’abondance pour un siècle ». Gerondeau n’est pas capable de se projeter plus loin dans le temps, après lui le déluge !

14 réflexions sur “« Ecologie, la fin » : Christian Gerondeau fait l’idiot”

  1. Et dire qu’il y a des idiots et/ou feignants qui y croient ou font semblant d’y croire car c’est plus confortable que de remettre en cause leur style de vie.
    Quand je pense que Paul Watson est en cavale pour avoir voulu preserver un peu de vie dans les oceans, et qu’on laisse un type comme ça s’exprimer…

    Pour moi, Gérondeau, c’est le genre de gars à enfermer, à juger et condamner au plus vite, vos enfants (car j’en ai pas) vous en remercierons.

  2. Michalet René

    J’approuve totalement le livre de C. Gérondeau. Voici mes arguments : La taxe carbone est absurde car le CO2 n’est pas un gaz à effet de serre. Voici 5 raisons
    – Une première raison : Le CO2 est particulièrement transparent dans la bande de longueur d’onde de 2 à 18 microns,
    – Une deuxième raison : Par ciel clair au sud de la France et couvert au nord, les nuits sont plus froides au sud.
    Comme la teneur en CO2 est la même, ce dernier est sans influence.
    Une troisième raison : C’est la variation de température qui fait varier la teneur en CO2, et non l’inverse.
    Une quatrième raison : Si le CO2 avait un effet de serre, il entraînerait une nouvelle augmentation de température et ainsi de suite.
    Une cinquième raison : Dans le film “The Great Global Warming Swindle” (En français “La Grande Arnaque du Réchauffement Climatique”) des scientifiques montrent une bonne corrélation entre certaines caractéristiques du soleil et la température sur terre.
    Bien amicalement à tous.

    1. @ René Michalet
      Il est quand même étonnant que vous puissiez présenter des arguments plus forts que ceux de l’expertise scientifique internationale du GIEC. Nous vous conseillons de leur envoyer vos raisonnements… que nous savons déjà ressassés dans la vulgate des climatosceptiques.
      Nous vous rappelons notre approche sur ce blog. Si le réchauffement climatique d’origine anthropique n’a pas de réalité, nous pourrions faire des économies d’énergie en modérant nos émissions de gaz à effet de serre, ce qui est bénéfique.

      Si le réchauffement climatique a bien lieu, votre raisonnement, Monsieur Michalet, tend à nous empêcher d’agir et vous êtes donc coupable aux yeux des générations futures…

  3. « C’est une fable que tu nous a racontée, dit avec mépris le berger peuhl
    – Oui, répliqua le chasseur de crocodiles, mais une fable que tout le monde répète ressemble fort à la vérité!… » (J et J Tharaud – La randonnée de Samba Diouf, Fayard, 1927)

    Voici un texte plein de sagesse du physicien et enseignant-chercheur à Polytechnique, Serge Galam, sur le renversement de la charge de la preuve.
    « Il est plutôt surprenant que celui qui affirme détenir « la » vérité voit ses paroles prises pour argent comptant quand celui qui réclame une preuve de cette affirmation non démontrée scientifiquement doit, pour être écouté, apporter la preuve que la vérité défendue sans preuve est fausse. Les techniques, la méthodologie, toute notre approche expérimentale et nos constructions théoriques ont été inventées pour prouver l’existence de ce qui existe. En revanche, il est impossible de prouver l’inexistence de ce qui n’existe pas… La preuve ne peut porter que sur quelque chose d’existant. Dans le débat sur le climat, j’insiste sur le fait que je parle bien d’absence de preuve, et non de doute, à propos de la responsabilité humaine en matière de réchauffement. De même, à propos de la question de savoir si nous sommes dans une phase longue de réchauffement ou de refroidissement. Le doute implique une croyance. Or en termes scientifiques soit j’ai la preuve, soit je ne l’ai pas. Il n’y a pas de place pour la subjectivité dans la validité d’un résultat scientifique. Il est urgent de savoir dire : « scientifiquement, on ne sait pas ». Aujourd’hui je ne dis pas que je doute de la responsabilité humaine, je dis qu’il n’y a pas de preuve de cette responsabilité. C’est un fait, pas une opinion ».

    A méditer….

    1. 1/3) Serge Galam, un négationniste du climat
      Le livre de « réflexions » sur le réchauffement climatique de Serge Galam est éreinté par Le Monde du 8 octobre 2008 : « Ce physicien décrétait dans une tribune du Monde l’absence de certitude scientifique quant à la responsabilité humaine dans le changement climatique, fondant l’essentiel de son raisonnement sur des idées banales et des faits erronés. D’autres bévues demeurent dans le livre. De telles fautes trahissent une ignorance à peu près complète du sujet. Aucune référence scientifique précise n’est citée. La faiblesse rhétorique voisine avec l’outrance des commentaires. »

      Ce pseudo-spécialiste fait partie de ce qu’André Lebeau appelle les négationnistes, ceux qui tendent à empêcher la prise en compte de la menace climatique. Les négationnistes-scientifiques ont en commun une caractéristique : ils s’expriment non dans la littérature scientifique, mais directement dans leurs livres, des quotidiens en mal de lecteurs ou sur des chaînes de télévision en quête d’Audimat.

      1. 2/3) Serge Galam, un négationniste du climat
        Analyse du livre Les scientifiques ont perdu le nord de Serge Galam (2008 chez Plon, qui, outre Galam, édite Allègre) par Jean-Marc Jancovici:
         » La recette est désormais éprouvée : pour faire un livre qui présente un contrepoint contre le « consensus mal né des climatologues », prenez un individu qui n’a pas directement publié des articles scientifiques sur la question de l’influence de l’homme sur le climat (même s’il est scientifique), parsemez l’ouvrage de quelques vérités bien senties que tout un chacun est capable de comprendre (le climat ce n’est pas simple, prévoir l’avenir est un exercice périlleux, nous nous sommes déjà trompés de par le passé et regardez tous les exemples, certains militants écolo exagèrent, etc.) et vous êtes en pole position pour faire alors avaler la série de mensonges, approximations, amalgames, extrapolations invalides et autres simplifications abusives sur le travail et les conclusions des scientifiques qui contribuent à alimenter le dossier de l’influence de l’homme sur le climat.
        Du reste notre ami Galam aime tant la presse que plus de 50 % des références mises en notes de bas de page de son livre sont des articles de journaux ou des textes pris sur des sites internet de media, donc des textes qui n’ont aucune valeur probante dans un débat scientifique. Au moment où cette page a été rédigée, la page personnelle de Galam sur le site de son labo mentionnait abondamment ses interventions dans la presse généraliste, ce qui est peu courant pour un chercheur en sciences dures. Ah, le pouvoir fascinant du miroir aux alouettes… »
        http://www.manicore.com/documentation/serre/ouvrages/Galam_nord.html

        1. 3/3) Serge Galam, un négationniste du climat
          Analyse de Jean-Marc Jancovici qui propose sur son site quelques extraits du livre de Galam (Les scientifiques ont perdu le nord) avec commentaires.
          « Il est remarquable de se souvenir de la façon dont cette certitude de la culpabilité humaine a progressé depuis les premiers rapports du GIEC. En 1990, il était simplement noté qu’il y avait du réchauffement. Cinq ans plus tard, en 1995, il déclare que l’homme est coupable à 50%. Encore six ans, en 2001, et la culpabilité humaine monte à 66%. Et après un nouvel intervalle de six ans, en 2007, elle atteint les 90% (…). On se demande pourquoi pas 100% ? Combien d’années encore pour combler ce vide des 10% ?« ).
          Galam s’enflamme contre une présentation probabiliste de l’impact humain sur l’évolution climatique récente. Mais l’expression initiale employée dans le rapport du GIEC est que, avec un très haut degré de confiance (« very high confidence ») l’homme a déjà changé le climat de manière discernable au cours de la 2è moitié du 20è siècle, et c’est ce « très haut degré de confiance » qui a été vulgarisé, dans le résumé pour décideurs, sous l’expression « probable à 90 % », par analogie avec les cas de figures où ce sont des vraies probabilités qui fondent le pari que nous devons faire. Cette traduction semble légitime dans un document destiné à parler aux décideurs. Au lieu de partir en guerre, sur des pages ou des dizaines de pages, contre une vulgarisation éventuellement un peu maladroite mais qui respecte l’esprit de la conclusion, Galam aurait fait oeuvre plus utile en expliquant simplement en quoi l’utilisation des probabilités était formellement fausse mais pédagogiquement juste…

          « Puissants dans leur nouvelle posture de prophètes apocalyptiques, forts de leurs certitudes prétendument scientifiques, ils clament haut et fort qu’ils ont identifié la cause du problème. De surcroît, ils nous rassurent en disant qu’ils ont la solution et, simultanément, nous menacent en nous prévenant que si nous ne les écoutons pas, nous serons réduits en poussières par les forces déchaînées de la nature se vengeant des coups mortels que nous lui aurons portés. (…) Les climatologues, nouveaux prophètes, nous réconcilient avec la « science » ainsi révélée par la climatologie écologiste » (p. 20)
          Ces morceaux choisis d’une logorrhée parfois violente qui occupe des pages et des pages (on retrouve des affirmations voisines une à plusieurs fois par page de la page 22 à la page 38), sur le thème des scientifiques qui seraient devenus un clergé d’un nouveau genre, traitant les hommes de « coupables » et annonçant l’apocalypse, et de ce fait totalement sortis de leur domaine de légitimité (la science doit comprendre le monde, non dicter des actes ; tout le monde est évidemment d’accord) prouve essentiellement que notre ami n’a rien lu des articles scientifiques produits par les chercheurs qu’il appelle des « climatologues ».
          Son domaine de recherche (Il travaille dans un laboratoire d’épistémologie) ne lui donne pas de légitimité particulière pour critiquer les travaux de ses collègues physiciens sur les modèles de flux de la glace antarctique, la production de carbone 14 au cours du temps dans la haute atmosphère sous l’effet du rayonnement cosmique, les variations lentes de l’insolation à 65°N sous l’effet de l’attraction de Jupiter et Saturne sur la Terre, ou la mesure de l’argon 40 dans les bulles d’air de la glace du carottage de Vostok, en Antarctique (toutes choses – et des centaines d’autres – qui sont nécessaires pour comprendre l’influence de l’homme sur le climat). Par contre sa formation – et sa fonction, il est payé par nos impôts pour amener de la valeur ajoutée à la société, pas pour fiche le pastis dans un débat majeur – le mettrait tout à fait en position de faire de la vulgarisation, c’est-à-dire de lire, comprendre, et traduire en « français ordinaire » les travaux de ses collègues. Son comportement est donc particulièrement mal venu…

          « Pour ma part, je n’apporte pas de preuves scientifiques à tout ce que j’avance et je n’ai pas à le faire. Je dis que le scénario des climatologues n’est pas prouvé scientifiquement. » (page 29)
          C’est pas beau, ça ? En face ils doivent prouver, mais si moi je les traite collectivement de menteurs, j’ai une dispense ! Et dire que cet homme est chercheur dans l’école qui m’a formé… L’expression « le scénario des climatologues » laisse penser qu’il n’y a qu’un seul scénario possible pour l’avenir, ce qui est bien évidemment faux.

          « N’oublions pas que les membres du GIEC sont payés pour défendre la nécessité d’une action coordonnée dans la lutte contre le réchauffement climatique » (page 45).
          Il vaudrait mieux oublier cette phrase, car tout y est faux ou presque. Le GIEC n’a pas de membres, c’est une agence qui a pour activité essentielle de produire tous les 4 à 5 ans des volumineux rapports présentant l’état des connaissances en matière d’influence de l’homme sur le climat (avec les certitudes et les doutes), qui comportent quelques milliers de contributeurs ou relecteurs. Les auteurs et relecteurs des rapports du GIEC ne sont pas payés en plus pour ce travail (ce sont des chercheurs qui font cela dans le cadre de leur travail). Le GIEC n’a pas dans son mandat de défendre une action particulière. Il a dans son mandat de faire un constat sur l’état des connaissances en matière d’influence de l’homme sur le climat (et le constat fait 1600 pages). Le GIEC a donc uniquement pour mandat d’éclairer la décision qui sera prise, ou pas, par ceux à qui elle incombe naturellement (les politiques et autres « décideurs »). Il est probable que Galam confonde le GIEC et la Convention Climat ; pour quelqu’un qui fait la leçon, ça fait désordre…
          http://www.manicore.com/documentation/serre/ouvrages/Galam_nord.html

  4. Christian Gérondeau réfute avec brio quelques une des contre-vérités réchauffistes. La réponse du journaliste est entièrement en insultes et autres invectives. Il est en effet, impossible de réfuter la thèse de Gérondeau. Il a entièrement raison. Le réchauffisme est une imposture.

    Les dépenses étatiques pour ralentir le réchauffement climatique est du gaspillage. Elles ne servent à rien. C’est la sang et la sueur des hommes qui sont sacrifiés en holocauste à cette religion réchauffiste.

    1. Bonjour gidmoz
      Vous dites « Les dépenses pour ralentir le réchauffement climatique est du gaspillage. Elles ne servent à rien. » Mais si les experts du GIEC ont raison, ne rien faire c’est détériorer la planète qui ne pourra convenablement accueillir nos générations futures. Si le GIEC a fait de mauvais calculs, les dépenses faites pour réduire les émissions de gaz à effet de serre nous auront quand même permis d’économiser l’énergie au profit des générations futures. Un climatosceptique a donc toujours tort.
      Nous espérons que vous n’allez pas considérer cela comme une insulte ou une invective !

  5. Je pense que Monsieur Gérondeau , à majoritairement …..raison !.
    L’éolien et le photo voltaique sont des solutions ponctuelles interessantes et utiles mais en aucun cas crédible en développement de masse .
    Ces énergies , pour le moment sont très chères , il ne faut les utiliser , qu’à bon escient , elle sont aussi , souvent dévoreuse de carbone et de problèmes sociétaux .
    Il conviendrait également , de ne pas se priver des gazs de schistes , les techniques ayant évoluer ces 2 dernières années !.
    Pour finir , je pense que ces postures anti-progrés , portées par une pognée d’activistes très actifs et éfficaces , sont liées au nihilisme politique et sociétale d’une partie de la population francaise .
    Ces organisations , surfent donc sur la vague du nihilisme typiquement francais !.
    Bien amicalement .
    Joel

    1. Robert, si les énergies renouvelables sont moins chères que les non renouvelables, c’est bien le signe que l’économie actuelle fonctionne sur le pillage des ressources souterraines qu’il a fallu des millions d’années pour accumuler. Y’a un problème, la nature n’offre rien gratuitement quand il n’y a pas recyclage. Les propos de monsieur Gerondeau ne sont pas synonyme de progrès, mais facteur de détérioration accrue des écosytèmes. Il ne pense qu’au moment présent, pas du tout à l’avenir de nos générations futures.
      C’est cela, pour nous le nihilisme, une position non constructive qui proclame le « Tout est permis » pour maintenant, le « RIEN » pour l’avenir. Comme l’analyse Heidegger, c’est l’ultime phase de l’être comme installation d’un monde dominé par la technique.

  6. Campos hugueney

    Tu as beau etre polytechnicien , ponts et chaussees , tu peux etre IDIOT
    Ce genre de propos destabilise toute logique et le francais MOYEN que je suis n ‘ y
    Comprend plus rien…… C ‘ est tres grave ….. Ou allons nous , heureusement j ‘ ai
    84 ans , mais pas encore amorti ! Monsieur Gerondeau REPONDEZ MOI

  7. Merci Mr FOCART d’argumenter à propos de cet énergumène GERONDEAU que je viens de voir dans une émission de télévision, et qui a déversé ses contrevérités, à la manière d’un ALLEGRE d’ailleurs, notamment lorsqu’il parle d’évolution climatique et qu’il balance gratuitement que le climat est stabilisé depuis 15 ans (quelle énormité de rester sur 15 ans d’évolution climatique).

    merci donc de fournir des arguments éclairant à propos de cet obscurantiste

    Olivier HAZAN

  8. Notre courriel envoyé à Stéphane Foucart, journaliste scientifique au MONDE :
    « Nous voudrions avoir votre avis sur le dernier livre de Christian Gerondeau, « Ecologie, la fin » (édition Toucan, mai 2012). Par exemple est-il vrai que « les ONG écologistes interviennent de droit dans le choix des experts du GIEC (p. 39, cette assertion revient en boucle dans le livre) ou qu’il y a « stagnation de la température terrestre depuis une dizaine d’années » (p.147), assertion formulée ainsi p.120 : « Depuis le précédent rapport du GIEC, la température de la Terre s’est engagée dans une nouvelle phase d’évolution : elle s’était stabilisée et avait même plutôt tendance à décroître ». »
    Réponse du journaliste :
    « Ces faits sont imaginaires, le livre de M. Gérondeau en est farci. Les ONG écologistes n’interviennent pas de droit dans le choix des experts du GIEC, c’est une grossière contre-vérité que propagent des think tanks ultra-conservateurs américains et que M. Gérondeau relaie avec servilité. La seule implication des ONG dans le processus du GIEC est que leurs experts peuvent adresser des commentaires aux auteurs des différents chapitres des rapports, mais les experts d’entreprises ou de gouvernements le font également, dans le cadre d’un processus de peer review étendu.
    Quant à l’affirmation selon laquelle la Terre est entrée dans une phase de refroidissement depuis 2007, c’est une plaisanterie. Les fluctuations inter-annuelle des températures peuvent par phase donner des signes de tassement mais la seule manière d’apprécier les tendances est d’observer les courbes établies avec une moyenne glissante comme c’est le cas ici, avec les quatre principaux jeux de données (CRU, NCDC, GISS, BEST) http://tinyurl.com/bpljcm8
    Bien cordialement,
    Stéphane Foucart »

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