Qui a dit : « L’avenir du monde, c’est celui de notre planète, qui est en train de se venger de la folie des hommes. La nature nous rappelle à l’ordre et nous intime d’assumer notre devoir d’humanité et de solidarité. Elle ne négociera pas, il revient à l’humanité de se défendre en la protégeant… » C’est Emmanuel Macron, intronisé le 26 septembre par le PNUE « Champion de la Terre ». Voici le commentaire qu’en tire le journaliste Stéphane Foucart dans sa chronique du MONDE* : « Comme la majorité des autres dirigeants du monde, Emmanuel Macron assure que la catastrophe est à nos portes, mais poursuit avec entêtement le business as usual, avec pour seul horizon de l’intensifier toujours plus, et avec lui toutes les causes du réchauffement en cours. »
Voici maintenant l’analyse de « jeavie » sur lemonde.fr : « Ce que cet article confirme et qu’on savait déjà c’est que Macron (qui se contente de prononcer ses discours rédigés par un autre) a une excellente plume qui sait trouver les accents et les formules qui font mouche. Pour une fois je suis d’accord avec S Foucart, quelques belles paroles ne font pas une politique. Chirac avait commencer avec son fameux « La planète brûle et nous regardons ailleurs » et s’était empresser de regarder ailleurs, comme Macron… »
Les politiques passent et les désastres s’amplifient ! A vos commentaires sur ce blog, QUE FAIRE ?
* LE MONDE du 30 septembre 1er octobre 2018, Au Championnat de la Terre
L’erreur de la majorité des dirigeants du monde est finalement assez compréhensible. Ils vivent tellement hors-sol qu’ils ont oublié que ce sont les contraintes de bas niveau – ressources, déchets – qui pilotent ce monde et imposent le modèle de société viable. Le modèle, on ne le choisit qu’en deuxième ressort, parmi ceux qui se sont montrés robustes face à ces contraintes. Choisir le modèle pour seulement ensuite essayer de plier la nature à ce modèle, c’est tentant, mais ça restera la quadrature du cercle.
Certes, on peut toujours aligner à n’en plus finir des « il faut, il nous faut… » (YACA-FAUCON).
Mais en attendant où sont les citoyens ? Moi je ne vois surtout que des cons-ommateurs. Sans citoyen il ne peut y avoir de démocratie, et vice versa.
Bien sûr il faut … lutter etc. bien sûr il faut enseigner les humanités et l’écologie au lycée, je dirais même dès la maternelle.Sauf qu’il faut du temps pour éduquer un peuple, pour le désintoxiquer, pour décoloniser les imaginaires. Or ce temps nous ne l’avons pas.
Alors, nous devons admettre que nous sommes bel et bien plantés ! Ce qui bien sûr ne veut pas dire qu’il faille rester assis les bras croisés, à pleurer …
Aussi galvaudée que soit la formule « Que faire ? », je peux répondre en tant que citoyen informé :
– créer les conditions d’un nouveau rapport de forces entre l’industrie extractive en général et les intérêts de la planète donc soutenir les mouvements pour le désinvestissement ;
– soutenir la constitution d’un droit environnemental,non pas un droit des réparations qui interviennent après les catastrophes, mais un droit de propriété qui transforme en profondeur ce qu’il est licite de faire avec la terre et ce qu’elle contient.
– contre la captation des bénéfices de la croissance par une aristocratie financière car les plus riches ne peuvent s’en sortir qu’en condamnant les autres. Si l’écologie est un enjeu démocratique fondamental, c’est avant tout parce que c’est la redécouverte d’un territoire qui soit capable de supporter l’existence collective sous sa forme égalitaire. Ce n’est pas que l’écologie est un enjeu démocratique parmi d’autres — la démocratie elle-même tient à l’exigence écologique.
Pierre Charbonnier
https://www.revue-ballast.fr/pierre-charbonnier-lecologie-cest-reinventer-lidee-de-progres-social/
– Question toute simple : QUE FAIRE ?
– Mais encore : Alors qu’on sait que la maison brûle, que la catastrophe est à nos portes … QUE FAIRE ?
– Réponse toute simple : VIVRE !
– Mais encore : Tant qu’à FAIRE , autant le faire bien ! Donc : VIVRE BIEN !
Vivre bien n’a rien à voir avec l’attitude des autruches qui ont la tête dans le sable. Encore moins avec celle des porcs qui pensent comme ils vivent.
– Question toute simple : QUE FAIRE ?
– Mais encore : Alors qu’on sait que la maison brûle, que la catastrophe est à nos portes … QUE FAIRE ?
– Réponse toute simple : VIVRE !
– Mais encore : Tant qu’à FAIRE , autant le faire bien ! Donc : VIVRE BIEN !
Vivre bien n’a rien à voir avec l’attitude des autruches qui ont la tête dans le sable. Encore moins avec celle des porcs qui pensent comme ils vivent.