En cette période de festivités artificielles, voici un petit moment de réflexion ! «Si tu aimes tes enfants, ne les mets pas au monde, ce monde est une poubelle». C’est le slogan des GINKs – pour «Green Inclinations, No Kids» (Sensibilité écologique, pas d’enfants) ! Lisa Hymas, journaliste américaine spécialiste de l’environnement et pionnière du mouvement, joue les Cassandre sur son site Grist. org: «L’avenir promet des désastres sans précédent. Ces pensées ne sont pas paranoïaques. Selon les prévisions, tout enfant né maintenant pourrait, à la moitié de sa vie, voir New York noyée par les ouragans, les champs de blé transformés en poussière, la Californie frappée par des décennies de sécheresse. En 2050, il pourrait assister à des guerres mondiales menées pour la nourriture, l’eau, l’espace…» Dans son livre «Eco-Sex: Go green between the sheets and make your love life sustainable» (Soyez écolo sous vos draps et rendez votre vie amoureuse durable), Stefanie Iris Weiss, autre GINK américaine, explique ainsi les raisons de son choix: «J’ai grandi avec l’idée que je serais enceinte un jour […] Mais en faisant des recherches, j’ai découvert que, même si je passais ma vie à trier mes déchets, faire du compost et lutter contre le nucléaire, j’émettrais, via mon bébé, suffisamment de gaz carbonique pour réduire tout cela à néant.»
Certaines Ginks, pas totalement réfractaires à la maternité, préconisent l’adoption, comme Émilie : «J’adore les enfants, mais nous sommes déjà trop, et si je veux vraiment sauter le pas, j’adopterai : autant s’occuper d’enfants qui existent déjà. Hélas, mon refus de maternité est souvent mal jugé.» Car évidemment, ce parti pris suscite des débats houleux. «Penser à ne pas se reproduire, c’est suicider ses ancêtres» vitupère un anonyme sur un forum dédié au réchauffement climatique. «Je ne peux pas être GINK car j’ai déjà un enfant, mais malgré la pression de tous pour que j’en fasse un deuxième, le fait d’avoir jeté autant de couches Pampers pendant deux ans m’a fait vomir, rétorque une autre. Un jour, nos enfants nous demanderont quelle mouche nous a piquées de promouvoir cette natalité à outrance». C’est aussi l’exacerbation de l’idéal maternel que combattent les GINKs au nom de l’écologie: «Nous sommes actuellement dans un modèle de maternité très naturaliste, qui accompagne la montée d’élans conservateurs. La mère vantée est celle qui fait des petits pots maisons, et pourquoi n’arrêterait-elle pas de travailler, pour faire des économies d’énergie?», ironise-t-elle. «Face à ce courant, certaines revendiquent la réappropriation de leur corps, en y ajoutant une dose de nihilisme: le monde est trop moche…»
Dans toute l’Europe, de nouvelles associations «dénatalistes» préconisent des familles à deux, voire un seul enfant: «Population Matters» en Angleterre, «Rientrodolce» en Italie (dont le slogan est: «Pour un retour doux à deux milliards d’individus»), ou encore «Démographie Responsable» en France, dont le président Denis Garnier, père de deux enfants, confie: «On ne juge pas les familles nombreuses, et nous avons même une adhérente mère de huit enfants. Notre but est simplement d’encourager à penser à l’avenir, en sachant qu’au-delà de deux enfants, cela peut poser problème.» Surtout dans les pays industrialisés, comme l’explique la militante GINK Lisa Hymas: «En tant qu’Américaine aisée, mon empreinte écologique est 200 fois plus grande que celle d’un Ethiopien, 12 fois plus grande qu’un Indien, et deux fois plus grande qu’un Britannique… La meilleure contribution que je puisse faire est de ne pas concevoir de mini-moi.» Comme le constate aussi la psychologue Édith Vallée : «Je pense que les GINKs sont comme les autres «childfree»: elles n’ont pas envie d’être mères. Et même si cela n’enlève rien à la justesse de leur propos, brandir l’écologie est sans doute plus présentable socialement que le non-désir d’enfant…»
pour lire l’article complet : https://www.letemps.ch/societe/2016/12/13/femmes-ne-denfant-lecologie
Bonjour Invite2018
Décidément je choisis mal mes exemples, cette fois avec le prosélytisme des végés.
Et vous avez raison de me reprendre, d’autant plus que je suis d’accord avec ce que vous dites.
Je sais bien qu’il n’est pas nécessaire d’être un sage pour aimer la sagesse. Et je crois bien que les paradoxes et les contradictions sont notre lot à tous, et que ceux qui disent ne pas en avoir s’appellent « intégristes ».
Je mange de la viande et ceci pour « mille » raisons… Je n’en mange pas tous les jours et pourtant je sais que j’en mange encore beaucoup trop, que je pourrais réduire ma consommation de moitié. Comme je suis décroissant, il faut bien que je me conserve quelques petites marges de progression … ou de « contribution » (humour).
Comme je prône avant tout la juste mesure, la sagesse, et bien entendu la tolérance (qui selon moi fait partie de la citoyenneté) … il n’y aurait en effet aucune incohérence à ce que je milite pour que, par exemple (attention !) … les cantines proposent à nos gamins des repas non carnés, ou alors 100% BIO, ou bien «locavores» , ou du moins «made in France», et bien entendu casher ou halal. En effet, avec un peu d’ouverture d’esprit tout est possible… même le grand n’importe quoi.
Or, il se trouve que je ne milite pas. Et ce pour « mille » raisons.
PS : j’ai posté hier un commentaire à votre attention sur « François Fillon va-t-il être un bon écologiste ? »
Bonsoir @Michel C,
Pour info, le fait que vous soyez non-végétarien(ne) ne vous empêche nullement de militez pour que les restaurants collectifs propose des alternatives sans viande ni poisson et pour que l’offre en matière d’aliments non-carnés soit développé. Il n’y aurait absolument aucune incohérence.
Heureusement que les hétéros peuvent militez contre les principes nauséabonds de ce qu’on appelle « manif pour tous ».
Et concernant la lutte pour le droit de ne pas procréer, qu’elle soit menée entre autres par des gens ayant des enfants n’est aucunement paradoxal. C’est un principe élémentaire de citoyenneté et de non-mégalomanie.
Il faut aussi notez que vous avez des gens qui ont eu des enfants à contrecœur, car n’ont pas eu financièrement accès à de la bonne contraception qui soit efficace.
@Florian
Ce ne sont pas spécialement les natalistes qui nous promettent guerres et souffrance, mais les dogmatiques. Et le nihilisme n’arrangera pas l’affaire !
De mon côté je ne vois pas le Monde d’une façon binaire ou manichéenne, avec les natalistes d’un côté et les dénatalistes de l’autre. Je prône tout simplement la juste mesure, et ceci pour tout.
Ceci dit, le désir d’enfant n’est pas seulement une construction culturelle, il est avant tout un élan naturel. Toutes les espèces se reproduisent. Et comme vous le dites si bien au sujet des humains, « ils ne sont décidément pas aussi différents des autres animaux qu’ils aiment le croire. »
D’autre part, je mets autant de valeur aux 2 facteurs de votre équation, ce serait absurde d’essayer de démontrer le contraire. Je sais bien que l’empreinte écologique est directement liée à notre consommation. Je sais parfaitement que notre planète a des limites et qu’il nous faudrait actuellement l’équivalent de 1,5 planète Terre pour produire les ressources de la population humaine.
Par contre il est vrai que je me focalise sur la croissance économique. La consommation par habitant augmente justement du fait de cette obsession de croissance économique qui nous a rendus incapables de dire « Assez ! ».
Quant à la croissance démographique, étant donné qu’elle est corrélée avec la croissance économique, je « rassure » parfois les « stressés » en leur disant que la population mondiale devrait chuter sérieusement d’ici peu …
(disons 1 siècle… J’accepte même de parier, je ne me mouille pas.)
En attendant, un Français a « besoin » de 2,5 planètes Terre, un Américain de 5 … alors que les plus nombreux sur cette Terre se contentent de 0,5.
Consommation = (Nombre d’habitants) x (Consommation par habitant).
Michel C semble rechigner à donner au premier facteur sa juste valeur, à égalité stricte avec celle du second.
Depuis l’époque pré-industrielle, l’augmentation de la population a autant contribué que l’augmentation de la consommation à la multiplication de l’empreinte écologique de l’humanité.
Il serait dommage d’écarter ce bras de levier pour sauver l’expérience humaine.
D’autant que le taux de natalité est fortement influencé par le climat nataliste qui entoure les (potentiels) parents. Il apparaît que le « désir d’enfant » est une construction culturelle. La preuve ? Il n’apporte aucun avantage sélectif à une espèce, la reproduction étant assurée par le désir sexuel, désir bien présent chez tous les êtres humains, qui sont d’invétérés fornicateurs. Maintenant que l’être humain a la possibilité de s’extirper de sa programmation au moyen de la contraception, l’irruption de ce « désir d’enfant » nous rappelle qu’ils ne sont décidément pas aussi différents des autres animaux qu’ils aiment le croire, et se re-programment pour se reproduire même jusqu’à l’asphyxie.
Voire tourner en dérision la volonté émergente qu’ont certaines de personne de sortir de la programmation suicidaire souligne le chemin encore à parcourir.
Le taux de natalité a une grosse inertie mais sa légère modification débouche sur +/- quelques centaines de millions de personnes quelques décennies plus tard, masse d’individus qui peut changer la donne. Sa baisse est indispensable bien que pas suffisante.
Et enfin, j’ose avancer l’argument de David Benatar «Better never to have been» qui explique doctement qu’un individu qui n’est pas né, et qui n’existe donc pas, n’a absolument aucun intérêt à formuler, y.c. celui de naître. A la lumière de cet argument, et en considérant la situation précaire qui est la notre au XXIe siècle, on comprend qu’il est idiot de ne pas freiner la reproduction et de produire aveuglement de nouveaux être humains, dont l’entretien coûtera toujours plus ou moins d’énergie. Certains d’entre-eux, stressés, n’hésiterons d’ailleurs pas à affirmer qu’ils valent mieux que d’autres, et sous couvert de pro-vie, les natalistes nous promettent guerres et souffrances.
Consommation = (Nombre d’habitants) x (Consommation par habitant).
Michel C semble rechigner à donner au premier facteur sa juste valeur, à égalité stricte avec celle du second.
Depuis l’époque pré-industrielle, l’augmentation de la population a autant contribué que l’augmentation de la consommation à la multiplication de l’empreinte écologique de l’humanité.
Il serait dommage d’écarter ce bras de levier pour sauver l’expérience humaine.
D’autant que le taux de natalité est fortement influencé par le climat nataliste qui entoure les (potentiels) parents. Il apparaît que le « désir d’enfant » est une construction culturelle. La preuve ? Il n’apporte aucun avantage sélectif à une espèce, la reproduction étant assurée par le désir sexuel, désir bien présent chez tous les êtres humains, qui sont d’invétérés fornicateurs. Maintenant que l’être humain a la possibilité de s’extirper de sa programmation au moyen de la contraception, l’irruption de ce « désir d’enfant » nous rappelle qu’ils ne sont décidément pas aussi différents des autres animaux qu’ils aiment le croire, et se re-programment pour se reproduire même jusqu’à l’asphyxie.
Voire tourner en dérision la volonté émergente qu’ont certaines de personne de sortir de la programmation suicidaire souligne le chemin encore à parcourir.
Le taux de natalité a une grosse inertie mais sa légère modification débouche sur +/- quelques centaines de millions de personnes quelques décennies plus tard, masse d’individus qui peut changer la donne. Sa baisse est indispensable bien que pas suffisante.
Et enfin, j’ose avancer l’argument de David Benatar «Better never to have been» qui explique doctement qu’un individu qui n’est pas né, et qui n’existe donc pas, n’a absolument aucun intérêt à formuler, y.c. celui de naître. A la lumière de cet argument, et en considérant la situation précaire qui est la notre au XXIe siècle, on comprend qu’il est idiot de ne pas freiner la reproduction et de produire aveuglement de nouveaux être humains, dont l’entretien coûtera toujours plus ou moins d’énergie. Certains d’entre-eux, stressés, n’hésiterons d’ailleurs pas à affirmer qu’ils valent mieux que d’autres, et sous couvert de pro-vie, les natalistes nous promettent guerres et souffrances.
Séverine Fontan a raison. Ce désir d’enfant n’est pas naturellement présent chez toutes les femmes. Parfois aussi ce désir survient très tard. Trop tard !
Le formatage sociétal et « l’idéalisation de la parentalité » (particulièrement, la maternité) jouent évidemment un rôle important dans tout ça.
Quant aux déceptions, elles ne sont pas réservées qu’à l’idéal que nous faisons de la parentalité. L’époque est propice aux déceptions en tous genres, et donc au nihilisme. Il existe pourtant un moyen de ne jamais être déçu, il suffit de ne rien espérer.
Et ce, sans pour autant sombrer dans le désespoir. Facile à dire, je sais… mais ça reste possible.
« Si tu aimes tes enfants, ne les mets pas au monde, ce monde est une poubelle » est un slogan nihiliste. Quant à l’argument « La meilleure contribution que je puisse faire est de ne pas concevoir de mini-moi » , il ne tiendra pas bien longtemps. J’inviterais d’abord cette « bonne Samaritaine » à se rapprocher autant que possible de l’empreinte écologique de cet Ethiopien avec qui elle se compare. D’autant plus qu’elle a une sacrée marge de « contribution » (200 fois !!)
Quoi qu’il en soit, une femme peut avoir « mille » raisons de désirer un enfant, ou de ne pas en désirer. Dans ce cas le souci de la planète peut en être une. Mais alors, je doute que ce soit celle-là qui prime.
Séverine Fontan a raison. Ce désir d’enfant n’est pas naturellement présent chez toutes les femmes. Parfois aussi ce désir survient très tard. Trop tard !
Le formatage sociétal et « l’idéalisation de la parentalité » (particulièrement, la maternité) jouent évidemment un rôle important dans tout ça.
Quant aux déceptions, elles ne sont pas réservées qu’à l’idéal que nous faisons de la parentalité. L’époque est propice aux déceptions en tous genres, et donc au nihilisme. Il existe pourtant un moyen de ne jamais être déçu, il suffit de ne rien espérer.
Et ce, sans pour autant sombrer dans le désespoir. Facile à dire, je sais… mais ça reste possible.
« Si tu aimes tes enfants, ne les mets pas au monde, ce monde est une poubelle » est un slogan nihiliste. Quant à l’argument « La meilleure contribution que je puisse faire est de ne pas concevoir de mini-moi » , il ne tiendra pas bien longtemps. J’inviterais d’abord cette « bonne Samaritaine » à se rapprocher autant que possible de l’empreinte écologique de cet Ethiopien avec qui elle se compare. D’autant plus qu’elle a une sacrée marge de « contribution » (200 fois !!)
Quoi qu’il en soit, une femme peut avoir « mille » raisons de désirer un enfant, ou de ne pas en désirer. Dans ce cas le souci de la planète peut en être une. Mais alors, je doute que ce soit celle-là qui prime.
@Hauser « Et que font-elles du désir d’enfant, qui reste présent au fond de chaque animal-humain ? ».
C’est faux. Ce désir n’est pas présent dans CHAQUE animal humain.
Je suis une femme parmi tant d’autres n’a jamais eu de désir d’enfant.
Je suis persuadée qu’il y a une grande part de formatage sociétal dans le fait de vouloir des enfants. Et une idéalisation de la parentalité. Idéalisation, qui peut d’ailleurs être suivie de (grandes) déceptions, et qui sont plus ou moins avouées.
@Hauser « Et que font-elles du désir d’enfant, qui reste présent au fond de chaque animal-humain ? ».
C’est faux. Ce désir n’est pas présent dans CHAQUE animal humain.
Je suis une femme parmi tant d’autres n’a jamais eu de désir d’enfant.
Je suis persuadée qu’il y a une grande part de formatage sociétal dans le fait de vouloir des enfants. Et une idéalisation de la parentalité. Idéalisation, qui peut d’ailleurs être suivie de (grandes) déceptions, et qui sont plus ou moins avouées.
Bonjour Invite2018
GINK signifie Green Inclination No Kid = Engagement Vert, Pas d’Enfant !
En clair, les personnes adhérentes à ce mouvement choisissent de renoncer à la parentalité par souci écologique.
Ce que dit cette personne me semble tout simplement logique. Etant donné qu’elle a déjà un enfant, elle ne peut pas être GINK. C’est comme si moi, qui mange de la viande, faisait du prosélytisme végé… ça ne tiendrait pas la route.
Vous me direz à juste raison qu’on peut très bien devenir végé à n’importe quel âge, et que le fait d’avoir dans le passé commis des péchés n’empêche pas de devenir un bon chrétien, ou un bon musulman… Certes, beaucoup de conversions sont toujours possibles, mais je ne vois pas comment Marie-Madelaine aurait pu être la Sainte Vierge…
Quoi qu’il en soit chacun peut faire l’effort d’essayer de comprendre l’Autre, et ainsi d’ouvrir son esprit à la complexité des choses, condition indispensable à la résolution de tous nos problèmes.
Bonjour Invite2018
GINK signifie Green Inclination No Kid = Engagement Vert, Pas d’Enfant !
En clair, les personnes adhérentes à ce mouvement choisissent de renoncer à la parentalité par souci écologique.
Ce que dit cette personne me semble tout simplement logique. Etant donné qu’elle a déjà un enfant, elle ne peut pas être GINK. C’est comme si moi, qui mange de la viande, faisait du prosélytisme végé… ça ne tiendrait pas la route.
Vous me direz à juste raison qu’on peut très bien devenir végé à n’importe quel âge, et que le fait d’avoir dans le passé commis des péchés n’empêche pas de devenir un bon chrétien, ou un bon musulman… Certes, beaucoup de conversions sont toujours possibles, mais je ne vois pas comment Marie-Madelaine aurait pu être la Sainte Vierge…
Quoi qu’il en soit chacun peut faire l’effort d’essayer de comprendre l’Autre, et ainsi d’ouvrir son esprit à la complexité des choses, condition indispensable à la résolution de tous nos problèmes.
Pourquoi la personne écrit « Je ne peux pas être GINK car j’ai déjà un enfant »?
J’espère que ce mouvement ne refuse pas l’adhésion d’une quelconque personne en fonction du fait qu’elle ait ou non des enfants. Une telle fermeture d’esprit serait contre-productive.
Pourquoi la personne écrit « Je ne peux pas être GINK car j’ai déjà un enfant »?
J’espère que ce mouvement ne refuse pas l’adhésion d’une quelconque personne en fonction du fait qu’elle ait ou non des enfants. Une telle fermeture d’esprit serait contre-productive.
Bonjour
Je comprends très bien la position des « childfree » et leurs raisons de ne pas vouloir d’enfants : perte de liberté, responsabilités écrasantes, épanouissement personnel, etc. Par contre le discours écolo des « GINKs » me laisse vraiment perplexe.
Les véritables raisons de ne pas vouloir faire d’enfants ne sont pas nécessairement celles que ces femmes prétendent. Et ces véritables raisons, elles-mêmes ne les connaissent pas nécessairement … Comme c’est souvent le cas, elles peuvent tout simplement avoir adopté cette croyance et ce discours qui finalement les arrange.
J’ai donc tendance à penser la même chose que la psychologue Édith Vallée, citée à la fin de l’article.
Hauser non plus ne semble pas convaincu, et il s’interroge…
Il serait en effet intéressant d’observer ces GINKs dans leur vie de tous les jours. Si elle est réellement authentique, une telle radicalité doit nécessairement se traduire de bien d’autres façons. Faute de quoi, il ne reste qu’à ranger ces soi-disant écolos dans la grande famille des écotartuffes.
Bonjour
Je comprends très bien la position des « childfree » et leurs raisons de ne pas vouloir d’enfants : perte de liberté, responsabilités écrasantes, épanouissement personnel, etc. Par contre le discours écolo des « GINKs » me laisse vraiment perplexe.
Les véritables raisons de ne pas vouloir faire d’enfants ne sont pas nécessairement celles que ces femmes prétendent. Et ces véritables raisons, elles-mêmes ne les connaissent pas nécessairement … Comme c’est souvent le cas, elles peuvent tout simplement avoir adopté cette croyance et ce discours qui finalement les arrange.
J’ai donc tendance à penser la même chose que la psychologue Édith Vallée, citée à la fin de l’article.
Hauser non plus ne semble pas convaincu, et il s’interroge…
Il serait en effet intéressant d’observer ces GINKs dans leur vie de tous les jours. Si elle est réellement authentique, une telle radicalité doit nécessairement se traduire de bien d’autres façons. Faute de quoi, il ne reste qu’à ranger ces soi-disant écolos dans la grande famille des écotartuffes.
«En tant qu’Américaine aisée, mon empreinte écologique est 200 fois plus grande que celle d’un Ethiopien, 12 fois plus grande qu’un Indien, et deux fois plus grande qu’un Britannique… La meilleure contribution que je puisse faire est de ne pas concevoir de mini-moi.»
D’accord, mais envisagent-t-illes de réduire leur empreinte écologique également pour arriver à une empreinte soutenable ?
Et que font-illes du désir d’enfant, qui reste présent au fond de chaque animal-humain ?
La démographie responsable doit aller de pair avec la décroissance économique et la sobriété.
«En tant qu’Américaine aisée, mon empreinte écologique est 200 fois plus grande que celle d’un Ethiopien, 12 fois plus grande qu’un Indien, et deux fois plus grande qu’un Britannique… La meilleure contribution que je puisse faire est de ne pas concevoir de mini-moi.»
D’accord, mais envisagent-t-illes de réduire leur empreinte écologique également pour arriver à une empreinte soutenable ?
Et que font-illes du désir d’enfant, qui reste présent au fond de chaque animal-humain ?
La démographie responsable doit aller de pair avec la décroissance économique et la sobriété.