Ministre de l’éducation nationale entre 1993 et 1997, éphémère garde des sceaux en 2017, figure du centrisme… François Bayrou, né en 1951, conseiller de personnalités politiques à partir de 1979, député en 1986… n’a que très peu évoqué la question écologique tout au long de sa longue carrière. Pire, nous avons maintenant un premier ministre profondément anti-malthusien.
Un jour, Corinne Lepage lui parlait des « limites planétaires », une notion cruciale. « Je n’aime pas les malthusiens », rétorque Bayrou. Il est vrai qu’il a 6 enfants et qu’il est grand-père de vingt-et-un petits-enfants. La maîtrise de la fécondité connaît pas. C’est mépriser le raisonnement de Malthus, un peuple ne peut avoir plus d’enfants que ce que les ressources naturelles lui assignent. C’était là de l’écologie avant la lettre, en 1798. Bayrou occulte le fait que la France est aujourd’hui surpeuplée avec 66 millions d’habitants. En 2024, nous ne parlons médiatiquement que des inquiétudes liées à la baise de fécondité dans certains pays alors que nous allons bientôt atteindre 10 milliards d’humains, un chiffre inconcevable pour un prédateur comme nous, en haut de la chaîne alimentaire et qui fait preuve d’une boulimie consumériste insensée.
En savoir plus sur François Bayrou
François Bayrou, grand planificateur en chef (septembre 2020)
extraits : La décision d’Emmanuel Macron de créer un nouveau Commissariat général au Plan et d’en confier la direction à François Bayrou est un spectaculaire non sens. Pas très glorieux cette nomination d’un dinosaure de la politique à un strapontin contemplant le futur. Rappelons que Bayrou est mis en examen, viré du gouvernement français pour cela, et pourtant rattaché directement à l’Elysée pour « réfléchir ». Cette nomination n’est qu’un prétexte pour se mettre Bayrou dans la poche, Macron a besoin des centristes pour finir cahin-caha son septennat.
François Bayrou précise les ambitions de son « pacte démographique » (mai 2021)
extraits : Le haut-commissaire au plan, François Bayrou, plaide dans une note transmise à l’Agence France-Presse (AFP) pour un « pacte national pour la démographie », afin de sauver le modèle social français. Et parmi ses objectifs : « avoir plus d’enfants » mais aussi « accueillir des personnes d’autres pays ». Avec la crise du Covid-19, « l’impensable étant survenu, il ne devient plus impensable. Dès lors, un climat pessimiste pourrait peser sur le désir d’enfant de nos concitoyens » mais « il faut se ressaisir », écrit ainsi le chef du MoDem. « .M. Bayrou dégage « deux voies » pour « assurer notre avenir démographique » : « avoir plus d’enfants ou accueillir des personnes d’autres pays »,« Il faut une politique familiale qui permette aux gens d’avoir le nombre d’enfants qu’ils souhaitent », poursuit l’ancien ministre, rappelant que « la dégradation de la natalité en France a été concomitante des mesures fiscales touchant notamment le quotient familial ».
Justine Guitton-Boussion (décembre 2024)
extraits : Macroniste de la première heure, François Bayrou a été nommé Premier ministre. L’humeur n’est pas à la fête du côté des écologistes, la défense de l’environnement n’est pas sa priorité. Les positions écologistes de ce fils d’agriculteur des Pyrénées-Atlantiques, devenu maire de Pau en 2014, restent très discrètes sur le sujet. Le 12 avril 2002, alors qu’il était candidat pour la première fois à l’élection présidentielle., il proposait seulement la création d’un « grand ministère de la nature et du développement durable pour éviter les dérives comme la vache folle, lutter contre les pollutions de l’air et de l’eau et sécuriser les sites dangereux ». Un peu léger. En 2007, lors de sa seconde tentative pour devenir président de la République, sa vision des enjeux restait technosolutionniste, continuant à promouvoir « la croissance économique », sans laquelle les « mutations technologiques et les investissements nécessaires » à entreprendre ne seraient pas envisageables. L’avocate écologiste Corinne Lepage avait rejoint le MoDem de François Bayrou en 2007, avant de le quitter trois ans plus tard : « Je ne crois pas que des objectifs écologiques ambitieux soient sa priorité ». Et comme jamais deux sans trois : François Bayrou s’était présenté une nouvelle fois à l’élection présidentielle, en 2012. Il avait alors plaidé pour une « écologie positive ». En 2017, le MoDem est devenu un fidèle allié d Emmanuel Macron et François Bayrou a été nommé ministre de la Justice dès mai 2017.
François Bayrou s’est montré très bienveillant envers Marine Le Pen ces derniers temps. Il lui avait accordé son parrainage de maire lors de l’élection présidentielle de 2022, pour ne pas « exclure les principaux candidats ».
François Bayrou n’aime pas les malthusiens… et alors ? Moi non plus je ne les aime pas trop et alors ? Et en plus si comme lui j’aime la poule au pot et la sauce béarnaise va-t-ON alors dire que je fais partie de son fan-club ? Ben oui n’importe quoi. Rien à braire qu’il soit grand-père, moi aussi je le suis. Rien à foot qu’il en ait deux, six, dix ou trente-six ! Pour moi Bayrou n’est qu’un de ces vieux briscards de la politique, un de ces politicards comme je les adooooore.
Cerise sur le Cake un type de droite, il l’a toujours été.
Vous en connaissez vous des types de droite qui portent un réel intérêt à l’écologie ?
Faudra alors me dire ce que vous entendez par « écologie ». (à suivre)
Mais au fait, pourquoi ON cause de Rantamplan… vous croyez qu’il en vaut la peine ?
Et Barnier… déjà oublié ? Et avant la fumeuse Dissolution, m’souviens plus, c’était qui au fait ? Bref, pour dire combien tout ce cirque me passionne, misère misère !
Allez va, au lieu de broyer du noir réjouissons-nous plutôt d’être encore là.
Cerise sur le flan, le Cap’tain vient d’être libéré. L’est-y pas belle la vie ?