Un drapeau national n’est qu’un chiffon coloré qui n’a de valeur que celle qu’on veut bien lui donner. C’est pourquoi le premier bilan du débat franco-français sur l’identité nationale qui a fait se réunir des ministres (LeMonde du 9 février) ne peut déboucher que sur des symboles rebattus et dépassés : faut-il chanter la Marseillaise uniquement avant les matchs de foot, ou toutes les compétitions sportives, le tennis, le scrabble, la belote, etc. ? Faut-il chanter la Marseillaise une fois par mois ou la disséquer en cours de Français une fois dans une carrière scolaire ? Faut-il créer une commission en plus du Haut Conseil à l’intégration qui existe déjà ? L’ineffable Eric Besson n’a même pas entendu la suggestion du journaliste qui l’interrogeait à la radio : Quid de l’identité européenne ? Car tel est le débat de fond : sur quel support territorial devrait se fomenter le processus artificiel d’identification ?
De son côté « Urgence climatique, justice sociale », expression de la société civile qui pense plus vite que nos gouvernants, estime qu’il faut mettre en œuvre un paradigme universel : « L’universel, c’est le local ! Mais sans s’y enfermer !! » Cela passe par la relocalisation des activités comme par la territorialisation des citoyens. De façon condensée, nous dirions glocal, penser globalement, vivre localement. Alors il n’y aurait plus de drapeaux à encenser et de chansons sacralisées à réciter en cœur, il y aurait un territoire à aimer, une nature à respecter, un lieu de vie à aménager de façon conviviale.
L’identité existe, c’est ma langue, ma culture, une communauté qui est la mienne avec son histoire, une façon d’être au monde. Pourquoi n’aurai je pas moi aussi une identité? Madame Royal a fustigé « les français de souche » mais a fait l’apologie des « indigènes » en Guadeloupe, pourquoi une telle haine de soi? Quand je voyage je découvre d’autres identités avec d’autres cultures, c’est chouette. Pourquoi vouloir uniformiser? J’aime la nature dont le trait principal est la diversité.
L’identité existe, c’est ma langue, ma culture, une communauté qui est la mienne avec son histoire, une façon d’être au monde. Pourquoi n’aurai je pas moi aussi une identité? Madame Royal a fustigé « les français de souche » mais a fait l’apologie des « indigènes » en Guadeloupe, pourquoi une telle haine de soi? Quand je voyage je découvre d’autres identités avec d’autres cultures, c’est chouette. Pourquoi vouloir uniformiser? J’aime la nature dont le trait principal est la diversité.
Bien vu, et relire à ce sujet la craquante chronique parue dans « Le Monde » du dimanche/lundi dernier qui propose de rebaptiser Johny Halyday en François Vacances car comme symbole de l’identité national il se pose un peu là le johny.
Bien vu, et relire à ce sujet la craquante chronique parue dans « Le Monde » du dimanche/lundi dernier qui propose de rebaptiser Johny Halyday en François Vacances car comme symbole de l’identité national il se pose un peu là le johny.
Le gouvernement va prendre des initiatives à l’issue du grand débat sur l’identité nationale. Les effets ne s’en feront pas ressentir immédiatement, mais dans plusieurs années. Tous les détails sur le site http://www.deux-mille-quinze.com
Le gouvernement va prendre des initiatives à l’issue du grand débat sur l’identité nationale. Les effets ne s’en feront pas ressentir immédiatement, mais dans plusieurs années. Tous les détails sur le site http://www.deux-mille-quinze.com