Interruption volontaire de vieillesse au Japon

Dans son ouvrage « La Belle Mort. Vivre sa mort à domicile au Japon » , le docteur Ochiro Kobori estime qu’il ne sert à rien de garder à l’hôpital des patients qui sont au-delà de toute thérapie, mais qu’il vaut mieux les entourer chez eux. Dans l’Archipel, 30 % de la population est âgée de plus de 65 ans (en France, 18 %) et, dans dix ans, les plus de 75 ans représenteront un quart de la population.Le traitement des malades âgés, mourants en devenir, est un problème qui taraude les dirigeants et le corps médical mais aussi l’opinion japonaise, comme en témoigne le film de la cinéaste Chie Hayakawa, Plan 75, présenté mi-mai à Cannes. On pense aussi au film La Ballade de Narayama (1983), de Shohei Imamura, qui décrit l’abandon d’une vieille mère par son fils au sommet d’une montagne.

Synopsis du film « Plan 75 » : Au Japon, dans un futur proche, le vieillissement de la population s’accélère. Le gouvernement estime qu’à partir d’un certain âge, les seniors deviennent une charge inutile pour la société et met en place le programme « Plan 75 », qui propose un accompagnement logistique et financier pour mettre fin à leurs jours. Une candidate au plan 75, Michi, un recruteur du gouvernement, Hiromu, et une jeune aide-soignante philippine, Maria, se retrouvent confrontés à un pacte mortifère.

C’est une “plongée glaçante dans un avenir sans cœur”, commente le Japan Times. Dans son premier long-métrage, Plan 75, Chie Hayakawa, 46 ans, imagine un avenir certes dystopique, mais présenté comme imminent, et qui renvoie le spectateur à des problématiques très contemporaines. Dans un Japon vieillissant, la prise en charge des seniors n’en finit pas de peser sur le budget de l’État. Le gouvernement décide donc de lancer un dispositif appelé “Plan 75”, lequel permet aux plus de 75 ans de se faire euthanasier s’ils le souhaitent, pour ne plus être un “fardeau” pour la société. Michi Kakutani, 78 ans (incarnée par Chieko Baisho, une star du cinéma populaire japonais), fait partie des personnages visés par le programme. Veuve, elle perd un petit boulot qui lui permettait de payer son loyer, voit son cercle d’amies s’éclaircir… En parfaite santé mais économiquement et socialement vulnérable, elle commence à envisager l’inenvisageable.

Canard enchaîné : Non le retrai-thé à la ciguë n’est pas une solution !

il ne fait pas bon être vieux au pays du soleil levant : Malgré une approche programmatique, où chaque plan pousse le curseur vers l’anéantissement, et une mise en scène verglacée légèrement redondante, Plan 75 (mention spéciale Caméra d’or au Festival de Cannes 2022) a le mérite de décrire les mécanismes de l’intolérance à l’égard des seniors, particulièrement présente au Japon : un système de retraite insuffisant, des petits boulots compensatoires éreintants, la difficulté à trouver un logement… Tout pousse à l’euthanasie. La campagne publicitaire du Plan 75, derrière laquelle se cache le gouvernement, renforce le sentiment d’assister à une tranquille perte du bon sens, dans une société productiviste bercée par une culture du sacrifice.

Lire, Ne pas confondre Euthanasie et État nazi

Lire aussi : Fin de vie : « Offrons une possibilité apaisée de mourir »

Lire enfin, Fin de vie, comparaison internationale

28 réflexions sur “Interruption volontaire de vieillesse au Japon”

  1. Le déshabilleur

    @ RAPPORTERRE 12 SEPTEMBRE 2022 À 10:16
    Encore une fois, je vois que vous (?) est très fort pour laisser entendre que je ne suis qu’un falsificateur, un déshabilleur et je ne sais quoi d’autre d’aussi «aimable».
    Comme là encore : « Mais certains commentateurs sur ce blog, même si on leur présentait la vérité toute nue, s’empresseraient de la déshabiller… »
    Là où vous n’êtes pas très fort, c’est dans l’argumentation. Le débat, le vrai bien sûr, je vois bien que ça c’est pas votre dada. Vous balancez votre grenade, et puis vous allez vous cacher. Je peux toujours vous répondre… vous n’êtes plus là. Je trouve ça dommage.
    Alors bien sûr, la «modération» peut toujours faire disparaitre ce commentaire, en prétextant qu’il porte un jugement sur une (ou des) personne(s), que son contenu n’est pas «adapté» à l’article proposé, etc. etc. Là encore je trouverais ça dommage.

    la modération : Monsieur (ou madame), la phrase de Rapporterre démontait de façon humoristique le fait que dans les débats, certains s’acharnent à vouloir démontrer que seul leur point de vue est le bon. Vous n’êtes pas sur ce blog le seul à mettre dans ce panier où se trouve pratiquement tous nos commentateurs…

    1. Merci Monsieur (ou madame) Lamodération pour cette mise au clair, qui, de mon point de vue… ne pourra tromper que les couillons. Et ceci vu que, de mon point de vue… les trois questions que Monsieur (ou madame) Rapporterre balance d’entrée de jeu ne laissent aucune ambiguïté sur la cible visée.
      J’enregistre toutefois que je ne suis pas le seul, sur ce blog, à mettre dans ce panier d’acharnés et de déshabilleurs. Vu le nombre qu’ils sont (trois pelés et un tondu), je serais quand même curieux de savoir, de façon humoristique, lequel ou lesquels sont alors les plus clairs.

  2. Pour commencer, il nous faudrait donc bien faire la différence entre l’«euthanasie volontaire» et l’«euthanasie involontaire»… à ne pas confondre avec l’«euthanasie non volontaire».
    ( voir tout ça sur Wiki Monde )
    Et en plus avec l’«interruption volontaire de vieillesse» (de Biosphère et Rapporterre) et l’«euthanasie obligatoire» (de Marcel Attali *). Qu’il ne faudrait pas non plus confondre avec les «recommandations» (avec les « » je reste donc prudent) de ces écologistes** qui laissent, ou plutôt laisseraient (restons prudent, pour ne pas se voir accusé de déformer ou déshabiller la vérité), bref qu’il faudrait arrêter de soigner les personnes âgées pour préserver la planète.

    * Non, Jacques Attali n’a pas appelé à euthanasier les plus vieux et les plus faibles
    ( liberation.fr – 19 avril 2021 )
    ** exemples : Jancovici. Corinne Ellemeet, députée écologiste néerlandaise qui a provoqué un tollé en 2019.

    1. Pas besoin de longs discours pour expliquer que la volonté du patient (de la personne directement concernée) est un LEURRE (un trompe-couillons).
      L’épisode Covid devrait pourtant nous avoir servi de leçon.
      Et en attendant, la réalité, la vérité… ressemble plutôt à ça :
      – “Euthanasie involontaire” : des médecins belges tuent leurs patients sans qu’ils l’aient explicitement demandé ( reinformation.tv – 17 juin 2015 )
      – Erwan Le Morhedec : Vouloir encadrer l’euthanasie est un leurre
      ( famillechretienne.fr – 24/01/2022 )
      Extrait : « Brandir l’euthanasie comme l’ultime liberté, c’est poser le débat de façon biaisé. La réalité de la fin de vie n’est que très rarement une simple question de liberté. »

    2. « Non, Jacques Attali n’a pas appelé à euthanasier les plus vieux et les plus faibles
      ( liberation.fr – 19 avril 2021 ) »

      Libération : quelle référence en matière de désinformation et de collaboration zélée avec le mondialisme : un torchon de 1ère catégorie .
      J’ attends avec impatience la disparition d’ Attali , jour où je déboucherai une bonne bouteille (on ne souhaite pas cela en principe mais pour lui et d’ autres de son acabit , je fais une exception)

      1. Je vous avoue que je ne suis pas allé plus loin pour savoir si ce dont vous accusez Attali (pas que vous bien sûr) est fondé ou pas. Autrement dit, si Attali a réellement proposé d’euthanasier les plus de 65 ans, ou déclaré qu’il était favorable à une telle mesure… ou alors, si ce ne sont pas plutôt ceux qui ne peuvent pas le voir en peinture qui lui font dire ça (à l’insu de son plein gré, bien sûr). En attendant, c’est fou tous ces gens qui comprennent et interprètent mal ! Et pire, c’est fou toute cette mauvaise foi !
        Libération n’est pas bible (je n’en ai aucune), toutefois ce démontage me semble… avec toute la prudence que ça sous-entend… crédible. Attali n’est pas non plus mon dieu ((je n’en ai aucun), toutefois je n’attends pas sa disparition avec impatience.

      2. les chemins du déshonneur

        – À propos de Jacques Attali et de l’euthanasie : les chemins du déshonneur
        ( Jacques ROBIN – Publié le 25 mars 1982 – Le Monde )

        – Désintox. Non, Jacques Attali n’a pas publié un plaidoyer en faveur de l’euthanasie des plus faibles ( 22/04/2021 – francetvinfo.fr )

        – Pourquoi dit-on que Jacques Attali a appelé à euthanasier les plus vieux et les plus faibles ? => « Parce qu’ON raconte n’importe quoi et qu’il y a toujours des naïfs pour croire ce type de racontars et des malintentionnés (terme soft ) pour les diffuser et les commenter. » (Nicolas Morice – fr.quora.com )
        Et bien sûr, cela ne se limite pas à Attali. Misère misère !

  3. Tiens , au fait , le scénario tiré de ce film me fait penser à cet immonde personnage qu’ est Attali le mondialiste qui proposait l’ euthanasie obligatoire de ceux qui aviaent dépassé
    l’ âge de 65 ans car jugés coûteux et inutiles à la société .
    Dommage qu’ on ne puisse appliquer cela à des gens comme lui (80 ans) ou Con Bandit ou BHL …. , on le ferait de bon coeur heureux de débarrasser la Terre de beaux déchets humains Qu’ on laisse donc les vieux libres de décider par eux – mêmes de leur sort .
    On pourrait aussi parler de l’ extrême surpopulation de cette île volcanique laissant peu de place à l’ habitat humain et dont je serais curieux de connaître le degré de dépendance alimentaire envers d’ autres pays .

    1. – « Qu’ on laisse donc les vieux libres de décider par eux – mêmes de leur sort .»

      Oui, et c’est ce que moi aussi j’aurais tendance à dire. Mais… je reste conscient que cette histoire de liberté et de volontariat n’est qu’un LEURRE.
      Je ne sais pas si vous l’êtes, vacciné… moi pas. Pour l’instant personne n’est venu pour essayer de m’attraper, pour me vacciner de force. Jusque-là tout va bien, ou presque. Mais qui sait ce que Demain nous réserve ? Surtout au train où vont les choses, où évolue le Climat… Et je ne parle pas que de celui qui génère de plus en plus de canicules etc.

  4. L’interruption volontaire de vieillesse serait-elle « la perte de ce qu’il nous reste d’humanité ». Y a-t-il là dessous une « haine des vieux » ? L’euthanasie volontaire serait-elle un oxymore et l’aide au suicide assisté un trompe-couillons ? C’est aller un peu vite dans la condamnation de l’expression de la volonté humaine, sachant qu’il n’y a jamais totalement libre-arbitre,. En effet pression et conditionnement social canalisent notre esprit de liberté. C’est un vaste débat qu’il ne faudrait pas dénaturer par des expressions à l’emporte-pièces…
    Mais certains commentateurs sur ce blog, même si on leur présentait la vérité toute nue, s’empresseraient de la déshabiller…

    1. Serions-nous là encore partis dans un de ces faux débats… où les uns et les autres s’appliquent à déformer les propos, à les interpréter à sa propre sauce ? Si «haine des vieux» vous dérange, ou vous choque … alors remplacez-le tout simplement par «intolérance à l’égard des seniors» (comme écrit dans l’article).
      Si ce que je raconte au sujet de l’oxymore, comme du volontariat (avec ou sans guillemets) évidemment lié à la liberté… si même cela vous dérange, alors lisez tout ce que j’ai pu écrire sur le sujet, ici sur Biosphère.

      1. Il y a des personnes âgées qui aimeraient soit de bénéficier de la mort médicalement assistée soit qu’on les laisse mourir quand leur cœur lâche, mais à chaque fois le système médical procède à l’acharnement thérapeutique. Il y a des personnes âgées qui ont des douleurs chroniques et aimeraient en finir. En maison de retraites j’ai des personnes âgées qui l’ont clairement manifesté, clairement exprimé qu’elles ont trop mal et aimeraient qu’on les laisse partir. Par ailleurs les personnes âgées qui ont des maladies type Alzheimer, font de grosses dépressions, car c’est progressif la dégénérescence, donc le temps qu’il leur reste un peu de lucidité, elles peuvent exprimer ce souhait aussi. On peut souhaiter la mort médicalement assistée avant la retraite, ce qui est mon cas, si je chope Alzheimer, j’aimerai pouvoir demander à l’avance la mort médicalement assistée par anticipation dans cette éventualité.

      2. Je n’ai pas envie d’être shooté à coup de médocs pour que je reste sage pendant plusieurs décennies. Car le système médical c’est ce qu’il fait, il shoote quotidiennement les patients pour qu’ils dorment plus des 3/4 de la journée, les séniors sont juste un peu éveillé le temps de manger la purée administrée, ce n’est pas une vie que de rester dans cet état ! Il n’y a pas de pression dans l’histoire ! L’histoire des pressions c’est une excuse pour maintenir l’acharnement thérapeutique ! Or il n’y a pas à s’y opposer à partir du moment où la personne en a exprimé le souhait !

      3. @BGA . Ne te trompe pas de débat (de «débat»).
        Je t’ai dit (À 09:51) que l’acharnement thérapeutique c’est une chose… et que l’incitation (la pression) pour que les vieux (les boulets etc.) débarrassent «volontairement» le plancher, c’en est une autre.
        Tu n’as pas le droit de dire : «mais à chaque fois le système médical procède à l’acharnement thérapeutique.» C’est FAUX !

      4. Ben si c’est vrai car le système médical ne donne pas le choix entre vouloir rester en vie et vouloir mettre fin à ses jours ! Le système médical impose l’acharnement thérapeutique, on n’a pas le droit de dire non à cet acharnement thérapeutique ! Les médecins imposent ces soins pour que les lits hospitaliers soient occupés au delà de 100% des capacités d’accueil pour percevoir le max de pognon mais en ruinant le pays !

      5. @BGA . Comment peux-tu dire autant de bêtises ?
        Déjà tu confonds acharnement thérapeutique et soins palliatifs.
        Pour info, tu peux refuser des soins, tu n’es pas obligé de te faire soigner, d’aller à l’hosto etc. Et qui plus est, tu peux très bien refuser l’acharnement thérapeutique. Pour cela il te suffit de signer un papier, les Directives Anticipées, que Biosphère nous invite d’ailleurs à signer. La loi Leonetti (on en pense ce qu’on veut) interdit l’acharnement thérapeutique, dite aussi obstination déraisonnable.

      6. Dans un Ephad, je ne suis pas certain que les personnes âgées aient le choix ! Si malaise cardiaque il y a ou autre, elles seront soignées même si la personne a envie de partir…

      7. Relis ce que tu as écrit À 12:20. Et admets que là, tu reconnais enfin que cette notion de liberté (de choix) est un LEURRE. Sache qu’une personne âgée a également le droit de refuser l’entrée en EHPAD. Seulement il existe des alternatives qui permettent de l’y mettre, et ce, même contre sa volonté. La plus politiquement correcte étant évidemment de la convaincre (con vaincre !) d’y entrer.
        Je te laisse le loisir de chercher et de vérifier si je dis vrai ou faux.
        Comme quoi les vieux ont intérêt de garder les idées claires.

  5. – « PLAN 75 n’existe pas dans la réalité, mais tout ce qui est décrit dans le film existe. »

    C’est ce qu’a déclaré Chie Hayakawa, la réalisatrice de ce film que nous propose Biosphère.
    Ce film a donc pour but de réveiller les consciences. Encore un ! Mais cette fois, non pas comme d’habitude sur les conséquences du dérèglement climatique, de la pollution etc. mais sur un autre danger qui nous menace. Et qui pour moi est bien pire que le reste.
    Ce danger, je l’ai dit X fois, notamment ici sur Biosphère, c’est la perte de ce qu’il nous reste d’humanité. Je sais, c’est là un grand mot. Mais pour moi ce n’en est pas un gros.
    ( à suivre )

    1. Cette haine des vieux, sans parler de celle des autres… si ce n’est ce mépris, comme diront certains… n’existe malheureusement pas qu’au Japon. Nous pouvons l’observer tous les jours autour de nous. Et même ici sur Biosphère, où l’on ne compte plus ces commentaires où on se défoule sur, je schématise… ces salauds de vieux, salauds de retraités, de baby-boomers, qui ont tout salopé, qui se foutent de tout, qui consomment comme des salauds, vu qu’ils sont tous pétés de thunes etc. etc.
      C’est tous les jours que j’observe ce glissement inquiétant. Sur les réseaux, les écrans, dans la rue, bref dans la vraie vie. Le respect des anciens, qui commence déjà par le vouvoiement, tout ça semble désormais faire partie du passé. Misère misère !
      Pour celui qui peut encore la saisir, la voir, cette réalité est une «plongée glaçante dans un avenir sans cœur » (commentaire du Japan Times).
      ( à suivre )

      1. LIRE = « Le communiste Fabien Roussel dit ne plus vouloir de «la gauche des allocations» »

        Aillez les communistes font leur Mea Culpa ! Bien trop tardivement il faut le reconnaître ! Car il faut bien le dire, les communistes ont attendu que les caisses de la France soient ruinées pour seulement commencer à réagir. Et oui il n’y a plus de sous pour financer l’assistanat ! Et surtout il n’y a plus d’argent pour financer les retraites, puisque les cotisations proviennent des gens qui travaillent ! Or vu qu’il n’y a plus grand monde qui travaille dans le pays, les retraites sont bien compromises ! ET encore en France beaucoup ont des bullshit job, des postes non productifs de richesses, mais juste des planques pour faire semblant de travailler !

    2. On ne peut pas, on ne doit pas… d’un côté dire que le vieillissement de la population n’est pas un problème, laisser même entendre que c’est une bonne chose… et de l’autre faire si peu de cas des avertissements de certains, dont moi.

      On ne peut pas, on ne doit pas… faire campagne pour «l’euthanasie volontaire» (oxymore), qu’hypocritement on nomme «aide au suicide assisté» et autres trompes-couillons… et de l’autre faire comme si on ne savait pas le poids qu’exerce la pression sociale dans tout ça. Faire comme si on ne savait pas ce que l’Histoire nous a enseigné. Ou alors faire comme si on s’en foutait.

    3. La presse, internationale, semble ne pas tarir d’éloges sur ce film.
      – « plongée glaçante dans un avenir sans cœur […] une dystopie japonaise glaçante sur l’euthanasie […] un film incroyable et remarquable […] une histoire redoutable, une vision déprimante d’un avenir proche, une réalisation captivante et une actrice incroyable, ce récit est particulièrement impactant […] » etc. etc. etc.
      Bonne foi ou misérable hypocrisie ? … franchement je me pose la question.
      Je conseille la lecture de la critique qu’en fait unificationfrance.com
      Sans trop d’illusions, j’ose espérer que ce film réveillera les consciences.

      1. Une autre critique, tout aussi élogieuse :
        « Plan 75 », le film qui imagine l’euthanasie massive des personnes âgées
        ( par Elena Scappaticci – usbeketrica.com – 11 September 2022 )

        – «De quoi expliquer la facilité déconcertante et terrifiante avec laquelle est accepté, dans le long-métrage, le déploiement à grande échelle du « Plan 75 » par l’ensemble de la société et – pire encore – par les vieux eux-mêmes, qui intériorisent leur statut de parasite dans un monde qui valorise à outrance la rentabilité économique de tout un chacun. […]
        Fort heureusement, des morceaux d’humanité volés à l’atmosphère glaçante qui parcourt l’ensemble du film l’empêche de glisser totalement dans l’horreur. »

  6. Oui on devrait laisser la liberté de se faire euthanasier ! Il faut stopper l’acharnement thérapeutique. Lorsqu’on a perdu toute sa tête, comme avec la maladie d’Alzheimer, et que notre cœur lâche, alors pourquoi faire de l’acharnement thérapeutique pour relancer le cœur ? Au bout d’un moment on ne vit plus, puisqu’on ne peut plus faire aucune activité, on ne peut plus prendre d’initiative, c’est juste que notre corps biologique est maintenu en état de survie mais notre tête est déjà morte ! Tout ça devient grotesque ! La médecine a atteint un tel niveau de technicité, qu’on repousse la survie du corps biologique bien au-delà de ses limites naturelles, surtout de manière excessive ! Mais la médecine ne peut rien contre la dégénérescence cérébrale. Franchement quel intérêt de nous forcer à survivre dans un état végétatif assis dans un fauteuil roulant dans un Ephad ?

    1. Donc oui on devrait pouvoir choisir de ne plus rester un boulet pour la société et faire ce que l’on veut de son corps, notamment en acceptant l’euthanasie de son plein gré par anticipation, avant de devenir un légume ! C’est pénible les gens qui s’opposent à l’euthanasie, finalement ce sont eux les boulets ! Sans doute les mêmes boulets qui ont voulu nous forcer à nous masquer, séquestrer à domicile, décrotter le nez et piquer lors du Covid ! Tout à coup de milliards qui nous ruinent aujourd’hui, et finalement ce sont les jeunes qui crèvent économiquement !

      1. L’acharnement thérapeutique, notamment sur des personnes qui souffrent physiquement, c’est une chose. L’incitation (la pression) à débarrasser «volontairement» le plancher, ça c’est autre chose. Et c’est de ça que traite le film Plan 75 (que je n’ai pas vu).
        Je connais des tas de gens qui ont dépassé les 75 ans, qui se portent bien et qui n’ont pas du tout envie d’en finir. Maintenant j’imagine très bien les méthodes qui pourraient être déployées pour les convaincre qu’il est temps pour eux de tirer leur révérence. Pour les con vaincre qu’ils coûtent à la société beaucoup plus qu’ils ne lui apporte (là encore cette satanée vision comptable). Et les con vaincre qu’ils sont désormais des boulets, des inutiles, des nuisibles, des pas beaux etc. etc.
        Et ça c’est quelque chose que je dénoncerais tant que je pourrais.

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