Jean-Marc Jancovici, coming out malthusien

Climat et démographie : « Ou bien on régule nous-mêmes, ou bien ça se fera par des pandémies, des famines ou des conflits », prévient Jean-Marc Jancovici le 23 mai sur franceinfo. L’écologiste et président du Shift Project s’est dit favorable à une forme de régulation des naissances « partout » dans le monde.

Jean-Marc Jancovici : « La nature, la planète, n’acceptera pas d’avoir 10 milliards d’habitants sur Terre ad vitam æternam vivant comme aujourd’hui. La seule question c’est comment va se faire la régulation. Ou bien on essaie de la gérer au moins mal nous-mêmes, ou bien ça se fera de manière spontanée par des pandémies, des famines et des conflits. Il vaudrait mieux s’en occuper et en discuter, même si c’est un débat difficile. La France a déjà commencé un peu à faire une réduction de la natalité, avec en moyenne moins de deux enfants par famille, et une politique moins nataliste. On a une fiscalité qui est moins nataliste qu’elle ne l’était avant, notamment via l’impôt sur le revenu. Dans une vision économique et historique du monde, on considérait que la population, c’était la puissance, la taille de l’économie et la taille de l’armée. Dans un monde où on commence à être gêné aux entournures, il faut modifier ce rapport qu’on a à la taille de la population. »

Lire, Tout savoir sur Jean-Marc Jancovici

Michel SOURROUILLE : Notons que JANCO se montrait déjà malthusien dans sa dernière publication en BD, « Le monde sans fin »

aemuon : Le propos de M. Jancovici souligne que, de toute façon, par des causes naturelles ou pas, la démographie s’ajustera aux possibilités de notre environnement. C’est une vision de l’avenir pleine d’optimisme réaliste, que n’auraient récusé ni Darwin ni Malthus

JMJ66 : C’est à dire que tous les systèmes fermés fonctionnent comme ça, et il n’y a aucune raison que la Terre et l’humanité n’y échappent..

Marco Breizh : Oui, il serait bien que nos écologistes s’interrogent sur l’explosion démographique que connaît la Terre et qui rend caduque tous les efforts de restriction de la consommation à grands coups de moraline… Voici le taux de fécondité dans le monde selon la banque mondiale (le taux de renouvellement est de 2.1) : 1,53 moyenne  U.E ; 6,8 Niger ; 5,4 Angola ; 5,8 Mali : 5,8 Rép dém. du Congo ; 5,2 Gambie ; 5,1 Burkina Fasso ; 4,8 Mozambique ; 4,6 Guinée ; 4,5 Mauritanie ; 4,0 Madagascar (3 millions en 1947, 9 millions en1980 et 27 millions en 2019 : famine aujourd’hui…), etc. La moyenne d’âge en Afrique est de 19 ans… Que faire ? * maisons de planning familial * parachut r des tonnes de préservatif, stérilet etc… plutôt que balancer des missiles ! * scolarisation des filles (le taux de fécondité est inversement proportionnel à la durée de leurs études)

gubundo : On ne parvient pas à régler notre obsession pour la consommation, alors il faudrait agir sur la démographie ? Autant l’annoncer clairement : il faut, en toute logique, et dans un contexte d’urgence, euthanasier les riches, qui passent leur temps à consommer des choses inutiles et voyager à l’autre bout du monde pour se faire masser pour 5€. À noter que la Chine qui a fait cette régulation des naissances n’a pas endigué la pollution…

enogael : Bien qu’une forte natalité dans les pays pauvres soit à l’origine d’une pression insoutenable sur l’environnement pour permettre à ces populations de survivre (destruction des forêts pour faire pâturer le bétail, braconnage, etc.), deux enfants occidentaux consommeront beaucoup plus de matières premières et d’énergie et seront à l’origine de plus de pollution avec leur mode de vie, que trente enfants d’Afrique Subsaharienne ou d’Asie du Sud qui vivront dans l’extrême pauvreté. L’impact du mode de vie est à prendre autant en compte que le nombre de naissances.

25 réflexions sur “Jean-Marc Jancovici, coming out malthusien”

  1. @ THIERRY SP 26 MAI 2022 À 00:17
    Pour ce qui est du déterminisme (« est-ce sûr que la nature n’a pas de déterminisme ? ») là encore je suis assez d’accord avec vous. Moi non plus je ne crois pas au Grand Manitou.
    Mais, qui sait… Tout ce qu’on peut dire, c’est que tout tend vers le chaos et l’anarchie. C’est la seconde loi de la thermodynamique, l’entropie. On peut alors dire que tout est «programmé» pour disparaitre. Les êtres vivants comme les planètes, les étoiles etc. Peut-on y voir là un certain déterminisme ? Pour ce qui est de la régulation, de la Nature (?), il y a peut-être encore plus à dire. Mais bon. En attendant… moi aussi je trouve intéressant de dialoguer avec un inconnu. 😉 Cordialement

    1. Effectivement, cela me rappelle quelques cours sur l’entropie.
      Si je me souviens bien, l’entropie étant l’énergie nécessaire à la création des molécules, cela montre que la vie en tant que masse de molécules complexes correspond à un très grand désordre et la mort un retour vers un état plus stable.
      C’est un peu compliqué en fonction du point de vue de l’analyse du transfert d’énergie.
      la vie tend bien vers l’anarchie, le désordre entropique ce qui renforce l’impression d’une surpopulation inexorable.
      Pour ce qui est du déterminisme de l’univers, là j’atteins les limites de ma compréhension et devant l’inconnu je me fais tout petit mais je n’irai pas me réfugier derrière un nouveau dieu qui m’expliquerai où nous allons.
      concernant le possible déterminisme de la nature je le publie dans un deuxième message

      1. Mes souvenirs de biochimie métabolique ont un demi-siècle mais il me semble que l’énergie nécessaire à la synthèse des molécules organique s’appelle l’énergie d’enthalpie libre. Et que la biosynthèse, en s’appuyant sur l’énergie solaire injectée dans les chaines alimentaires des écosystèmes par les végétaux, permet de réduire la fonction thermodynamique appelée entropie, sorte de tendance au désordre maximum d’un système isolé, c’est à dire que la vie ne tend pas vers l’anarchie.

    2. Le déterminisme de la nature peut être discuté, de nombreuses espèces montrent comme un mouvement vers un développement conscient de l’environnement. Orchidée développant des phéromones d’insectes, insectes mimants des feuilles.
      Quels phénomènes échappent à notre observation? Ou quels principes biologiques n’ont pas encore été découverts ?
      Buffon et Lamarck avaient eu cette intuition mais les travaux de Darwin ont tout balayé.
      Il faut laisser des champs d’exploration aux futures générations.
      À bientôt

  2. Le traitement de la surpopulation par les politiques est inexistante car ils considèrent que les profits se font au niveau mondial et non à l’échelle d’un pays. En tout cas c’est la voie que nous fait emprunter Macron.
    Le déficit natal de la France n’est pas un problème, l’immigration régule ce déficit.
    Le collectif de 10 grands patrons dans le journal du dimanche de juin 2021 le rappelle.
    « Les réfugiés sont des talents pour nos entreprises »
    « Refugees Are Talents »,
    La surpopulation ou la baisse démographique occidentale n’est pas un sujet, les vases communicants feront le travail pour que la consommation mondiale continue à croître et augmente les profits des détenteurs de capitaux.
    Ceci jusqu’au collapse final.
    Mais ce sera toujours pour plus tard.
    Merci pour les générations futures

  3. Concernant la limite de croissance démographique que certains prédisent, c’est juste un effet de manche car personne ne le sait.
    La décroissance européenne est un effet autant de la conscience des populations par le savoir que du mode de vie confortable et que de la politique nataliste. Nous sommes passé de 10-15 enfants par famille au début du XX eme siècle à 1,5 enfants.
    Ce modèle ne s’exportera pas d’autant que la politique mondialiste occidentale cherche à détruire ce modèle de société du savoir.

    La probabilité dans ce type de phénomène biologique est toujours le pire scénario. La nature n’a pas de déterminisme ni de régulation, elle explore jusqu’à l’épuisement toutes les niches biologiques.
    L’humanité ira jusqu’à sa perte pour reconstruire sur les éventuels reliquats.
    C’est l’ordre du vivant.

    1. Comme pour RAPPORTERRE (24 MAI 2022 À 10:39), je suis encore assez d’accord avec tout ça. Et la conclusion est toujours la même : à quoi bon ?
      Mais là encore on peut toujours discuter. De l’Ordre du Vivant, par exemple.
      – “ L’humanité ira jusqu’à sa perte pour reconstruire sur les éventuels reliquats. “
      Déjà, si l’humanité disparaît… l’Affaire est réglée. Finis les problèmes ! Je ne crois pas que les formes de vie qui resteront (les scorpions etc.) se pourriront la vie avec ce genre de problèmes. La Terre continuera de tourner, et la vie de prospérer. En effet il faut être fou pour croire que l’homme pourrait faire disparaître toute forme de vie sur Terre. Ou alors il faut se prendre pour Dieu, ce qui revient au même. Les reliquats ce seront donc les survivants. Et je pense qu’il y en aura, ici ou là, suffisamment pour que notre espèce puisse reconstruire… et continuer à évoluer.

      1. Bonjour, je comprends que le constat de l’état de la nature et du monde soit désespérant.
        Je voulais juste souligner que la surpopulation comprend un aspect biologique qui effectivement n’est pas rassurant sur l’avenir.
        Par contre , la conscience des humains pourraient les conduire à lutter contre ce penchant suicidaire.
        Il apparaît que les politiques ne sont pas concernées par ce sujet pour des questions idéologiques ou à cause de la difficulté de lutter.
        Les expériences politiques ont été un échec, en chine le contrôle autoritaire des naissances débouche sur une impasse car le vieillissement de la population est incompatible avec la politique expansionniste de la chine. Maintenant 2 enfants est possible.
        En Inde, la ligature des hommes a été sans effet car l’Inde est incapable d’organiser et de convaincre une population trop nombreuse.
        Donc la surpopulation galope.
        Intéressant de dialoguer avec un inconnu
        Cordialement

      2. C’est le scénario optimiste. Homo sapiens sapiens (bis repetita placent) aura mis environ 10 000 ans de néolithique pour atteindre les 10 milliards, seuil rendu problématique par l’économie productiviste moderne. Comme il est son principal prédateur, la guerre pour les ressources vitales va flamber partout avant la fin du siècle. Un hiver post-nucléaire de plusieurs années créerait une extinction de masse qui permettrait à l’évolution de repartir à la conquête de l’intelligence en passant par une autre branche que le grand singe savant mais pas sage, qui a perdu le contrôle de la manipulation de ses outils techniques, financiers, institutionnels, etc.. La vrai question devient : serons nous ou sommes nous une impasse évolutive ?

    2. Bien sûr, personne ne sait à quoi ressemblera l’Homme dans 10.000 ans, voire plus.
      Dans cette histoire le hasard a là aussi son mot à dire. En attendant, certains rêvent d’un surhomme, d’un “homme augmenté“, genre cyborg ou quelque chose comme ça. Misère misère ! Alors que depuis longtemps on a de quoi croire en autre chose. Un “Surhomme“ ou un “Plus-homme“, un Sapiens enfin digne de ce nom. Encore faut-il croire en “L’Homme perfectible“. Et moi j’y crois !
      Seulement tout ça Janco n’en ânarien à foot ! Parce que Janco refuse l’idée que tout a une fin, et que nous allons à la Cata. Janco, comme beaucoup, est prêt à risquer de perdre ce qu’il nous reste d’humanité, juste pour éviter ce qui est inévitable. Pour dire, Janco est même incapable d’imaginer un parc nuculaire en ruines.

  4. La surpopulation n’est pas un phénomène inconnu en biologie. De nombreux exemples existent depuis les végétaux qui prolifèrent dans un milieu jusqu’à modifier le milieu et détruire les espèces préexistantes, l’eutrophication des étangs est un exemple, jusqu’aux animaux qui prolifèrent et produisent des comportements suicidaires comme les lemmings.
    L’homme a un comportement particulier bien sûr mais les conséquences seront funestes à cette surpopulation.
    Développement des maladies, guerres que nous connaissons déjà avec la course aux ressources minières du colonialisme et les guerres directes pour le pétrole. Demain, ce sera pire et s’ajouteront la course aux aliments et à l’eau. C’est déjà un peu le cas.
    La mondialisation a accéléré ce phénomène.

  5. Esprit critique MC

    @ BGA80 24 MAI 2022 À 16:07
    Débiter n’importe quoi, sans complexe… et/ou s’échanger des bourre-pifs… sur Le Point, le Figaro ou sur Biosphère… ce n’est pas ce que j’appelle débattre. Parler tout seul, ou entre soi, répéter et ressasser, comme un vieux disque rayé… ça non plus ce n’est pas ce que j’appelle débattre.

    1. N'importe quoi !

      – « Il n’y a juste que quelques socialo-communistes qui veulent bâillonner les gens qui veulent traiter le sujet ! » (BGA À 16:07)
      C’est c’là oui ! Et du côté de la Droite Dure, comment ça se passe ? Déjà du côté de ta chère Marine Nationale, ON est POUR la Régulation ? ( Oui ou Non ?)
      Et dans tous ces pays qui remettent en question le droit à l’IVG, et tout simplement le droit des femmes, il n’y aurait pas un lien, par hasard, avec la montée des conservatismes et des idées pourries ?
      (3 questions de plus au Compteur !)

  6. Esprit critique

    Jean-Marc Jancovici relance le débat sur la démographie
    ( Publié le 23 Mai 2022 sur goodplanet.info)
    3 commentaires, du 24 mai, aujourd’hui, dont voici un extrait :
    – « Certes, l’impact climatique du mode de vie est plus riches impacte grandement l’environnement. Mais si, comme chacun j’espère le souhaite, nous arrivons à nettement mieux répartir les richesses de ce monde, eh bien cela ne diminuera en rien les dégâts environnementaux. [etc.] » (Denis Garnier. De Démographie Responsable, je suppose)

    1. Nous savons que la mortalité infantile est plus forte chez les pauvres que chez les riches, que l’espérance de vie est plus faible chez les pauvres, idem du niveau d’instruction etc.
      Et nous savons que les riches font nettement moins d’enfants que les pauvres, qu’à mesure que les gens montent sur l’échelle sociale ça se traduit par moins d’enfants… et évidemment par plus de consommation. Et donc plus de dégâts etc.
      Sachant tout ça, quelle peut-être La Solution ?

    2. L’association Démographie Responsable milite pour qu’une partie plus importante de l’Aide au Développement soit consacrée au planning familial, et à l’éducation. Très bien, je l’ai déjà dit. Mais alors, pourquoi ce « mais » ? (cela ne diminuera en rien les dégâts). Comme si on nous disait que ça ne sert à rien de lutter contre la pauvreté, les injustices sociales, l’ignorance, la bêtise etc.
      Denis Garnier rajoute : « Si nous voulons plus de justice sociale, il faut donc éviter d’être trop nombreux, comme le préconisent d’ailleurs Jean-Marc Jancovici et l’association Démographie Responsable.»

      1. Suite et fin

        C’est là le cercle vicieux, cette théorie découverte par le célèbre Pasteur, qui veut que plus on est nombreux et plus il y a d’injustices sociales… et donc plus de pauvres, et donc toujours plus de monde sur Terre etc. etc. etc.
        Comme si les injustices sociales, la misère, la Bêtise etc. avaient attendues que nous soyons 8 milliards pour faire des dégâts.

  7. La surpopulation n’est pas un phénomène inconnu en biologie. De nombreux exemples existent depuis les végétaux qui prolifèrent dans un milieu jusqu’à modifier le milieu et détruire les espèces préexistantes, l’eutrophisation des étangs est un exemple parmi d’autres. La nature n’a pas de déterminisme ni de régulation, elle explore jusqu’à l’épuisement toutes les niches biologiques. C’est le pire des scénarios, l’humanité ira jusqu’à sa perte pour reconstruire sur les éventuels reliquats. 

    Quant à la régulation par les politiques, cela ne se produira pas dans l’état actuel des choses, la question démographique reste un tabou. Même si Jancovici a plus de poids que ce blog biosphere, cela ne change pas fondamentalement la donne, la procrastination des politiques en matière surpopulation et encore plus forte qu’en matière de climat !

    1. Esprit critique

      Je suis assez d’accord avec tout ça. La conclusion tombe d’elle même, dans ce cas à quoi bon s’en occuper et en discuter, comme le voudrait Janco ?
      D’autant plus que ce n’est pas seulement un débat difficile, mais un débat impossible.
      Et pire un “débat“ dangereux. J’estime l’avoir assez dit.
      En attendant, on peut toujours discuter de choses et d’autres, directement liées à ce problème, si on peut appeler ça un problème. Oui ça on peut, même si ça ne fait pas avancer le Schmilblick. Par exemple, est-on vraiment certain que la nature n’a pas de déterminisme ni de régulation ? Pour ceux que ça intéresse… j’ai trouvé ça :
      – RÉGULATION de la NATURE (sur hommecybernetique.net)
      C’est intéressant… mais là encore, bonjour le grand n’importe quoi.

      1. Oh que si c’est un débat possible ! Et beaucoup plus facile qu’on ne le pense ! C’est juste des hypocrites qui répètent en boucle que c’est impossible à la Gobbels pour verrouiller le débat en faisant croire que c’est une vérité c’est différent ! Quand je vais lire les commentaires Le point et le Figaro, la majorité des citoyens commente ce sujet sans complexe ! Il n’y a juste que quelques socialo-communistes qui veulent bâillonner les gens qui veulent traiter le sujet !

      2. Pour répondre à la question « est-ce sûr que la nature n’a pas de déterminisme ? »
        Il faut considérer les éléments moteurs de la vie.
        D’abord, la vie vient d’une longue histoire, 3,5 Ga, et d’un parcours semé d’embûches avec 5 grandes extinctions.
        Les espèces actuelles sont le fruit des survivants à ces crises.
        Ces crises sont dues à des variations des facteurs physiques de l’environnement, volcans, refroidissement de l’atmosphère, météorite.
        Donc , nous ne maîtrisons pas ces facteurs.
        De plus la vie se développe en fonction des facteurs limitants, oxygène, température, humidité, etc.
        Pour finir, la vie se développe selon deux moteurs, le hasard des recombinaisons génétiques et la sélection naturelle de l’environnement.
        Où se trouve le déterminisme dans tous ces paramètres ?
        Hélas ou pas, pas de grand manitou pour fixer une voie de développement, seulement un équilibre ou déséquilibre entre le vivant et l’environnement

    2. Alors de quoi pourrait-on bien discuter, sans risquer de sombrer ?
      Peut-être de cette propension (qui ne concerne pas que les politiques) à remettre systématiquement au lendemain des actions prioritaires, de les remplacer par des activités d’importance secondaires. Pour ça je vous propose une chanson. Extrait :

      – “ Comment aux enfers serais-je reçue ?
      Je vais y penser et dormir dessus
      J’ai encore le temps avant de chanter
      Dans le grand néant de l’éternité
      J’attendrai donc demain qu’aujourd’hui soit hier
      C’est le meilleur moyen d’exhausser les prières
      De jouer les devins et de passer l’hiver
      Cette désinvolture c’est ma consolation
      Mes lendemains qui durent, mes voeux sans condition
      J’avoue que me rassure la procrastination “
      ( PROCRASTINATION – Par Juliette )

  8. Parti d'en rire

    « Régulation, régulation, régulation ! Je suis POUR ! Même si c’est un débat difficile… il vaudrait mieux s’en occuper et en discuter ! » qu’il a dit, Monsieur le Professeur Janco !
    Alors YAKA ! C’est vrai qu’il y avait longtemps qu’on n’en avait pas «débattu».
    Et je ne sais pas pourquoi, je pense là à ces zécolos qui se mettent dans tous leurs états dès qu’on leur parle de RÉGULATION. Je parle là de ces excités qui généralement n’aiment pas la viande, et encore moins ces affreux viandards qui tuent, juste pour le plaisir, les jolis gentils sangliers. Bon courage là aussi pour débattre avec eux. Pas les sangliers, les imbéciles !

    1. LOL et MDR !

      Je n’oublierais jamais le YAKA-FAUKON que soutenait un de ces rigolos :
      – « Plutôt que de les tuer, YAKA administrer la Pilule à toutes les dames sangliers ! »
      Et le type, si ce n’est la typesse, n’était pas en manque d’imagination. On sait depuis Einstein que dans ce registre il n’y a pas de limite. La preuve :
      – « YAKA leur administrer la Pilule avec des fléchettes hypodermiques tirées par d’habiles snipers depuis des hélicoptères ! »
      Ben oui, il suffisait d’y penser, et puis d’oser.

      1. C’est comme l’idée de Marco Breizh … parachuter des tonnes de préservatifs, stérilets etc. Au stade où nous en sommes, c’est pas con quand on y pense.
        Alors pourquoi ne pas essayer, hein ? On pourrait même créer un Haut Commissariat au Plan de Parachutage. Alors YAKA !
        En attendant, au lieu de dire des conneries, qui peut me parler de ce Grand YAKA Magique qui pourrait réguler le Surnombre ? Qui ??? Et ce n’est pas faute d’avoir déjà posé la Question ! Et je vais finir par penser que c’est là une question taboue. 🙂

        Gubundo dit : « YAKA euthanasier les riches »
        Décidément on n’en sort pas ! Du Grand N’importe Quoi. Misère misère !

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