Est-il normal que la mise en place de la 5G ne s’accompagne en France d’aucune évaluation mettant en balance le supplément de service rendu avec les inconvénients environnementaux additionnels. Devons nous en rajouter alors que les effets négatifs de la « prolifération numérique » commencent à être bien documentés. Un équipement 5G consomme trois fois plus qu’un équipement 4G… L’impact global représenterait environ 10 TWh supplémentaires, soit une augmentation de 2 % de la consommation d’électricité du pays. De plus l’énergie nécessaire à la fabrication des terminaux, serveurs, et éléments de réseau représente trois fois l’énergie de fonctionnement des réseaux, hors data centers. Alors qu’une augmentation de la durée d’utilisation des smartphones serait centrale pour réduire leur empreinte carbone, l’apparition de la 5G accélérerait leur remplacement, entièrement importé. Les services offerts lors de l’introduction des forfaits 5G seront… les mêmes qu’aujourd’hui ! Sans compter l’augmentation de la fracture numérique… Nous devrions consacrer notre temps et nos moyens à d’autres priorités. (Shift Project) *
Il faut de l’innovation technologique pour que chacun ait l’impression que son niveau de vie s’améliore. L’urgence climatique et la raréfaction de nos ressources voudraient qu’on se mette plutôt à la diète… A voir les températures en Australie et la détérioration de pans entiers des services que nous offrait jusqu’à présent gratuitement la biosphère, on peut en effet s’interroger sur nos priorités. Notre mode traditionnel d’existence, notre capacité à faire beaucoup avec peu, le fait de flâner plutôt que de regarder son smartphone… importent-ils moins que le cycle sans fin d’innovations sans réflexion ? Le superflu, le double emploi, l’inutile gadget aggrave notre présent et devient mortel pour nos générations futures. On peut classer, on devrait politiquement classer toutes nos activités de la plus approprié à l’absolument inacceptable :
– Bouche à oreille > téléphone fixe collectif > téléphone fixe au foyer > téléphone mobile > mobile 3G > nouvelle génération 4G, 5G…
– Energie humaine > solaire passif > éolien > hydroélectrique > bois > biomasse > photovoltaïque > agrocarburants > Gaz > pétrole > nucléaire > charbon
– Maison non chauffée > bois > Géothermique > gaz > électricité > fuel > charbon
– Radio > cinéma (collectif) > télévision noir et blanc (individualisée) > télévision couleur analogique > passage au numérique >société des écrans
pour en savoir plus, L’art de classer ce qui est bien ou mal
* LE MONDE du 10 janvier 2020, « La 5G est-elle vraiment utile ? »
Ah mais au contraire, la 5 G c’est très utile !
En effet, c’est ce qui nous permettra de nous entraîner au haut débit pour être plus à même de bien utiliser la 6 G quelques années plus tard qui, elle-même, nous préparera à la 7 G.
De plus, cette nouvelle forme de calendrier nous permettra aussi de lancer un grand concours de pronostics. A quel numéro de G l’effondrement se produira-t-il ? Entre le 6 et le 7, ou faudra t-il attendre le 8 ? En tout cas avec la 8 G nous aurons de belles vidéos (en 3 D) de la catastrophe à envoyer à nos concitoyens à toute vitesse.
Vu sous cet angle ça se défend. Le jeu consisterait donc à faire durer le plaisir jusqu’à trouver le point G . Et pourquoi pas !?
Vas-y Franky c’est bon ! 🙂
L’écologisme (ou défense de la biosphère si vous préférer) est une noble chose qui n’a pas besoin d’être caricaturée!
Ne plus chauffer les maisons, c’est démagogique! Des gens vont mourir de froid!
Bonjour Invite2018. Eh ben je suis content, il y avait longtemps. Des fois que vous ne sauriez pas, nous sommes en 2020. Eh oui, ce que le temps passe vite.
Mais à part ça, mais qu’est-ce vous nous racontez là ? Des écologismes, il en existe presque autant que d’écolos. C’est le problème avec tous ces trucs en «isme», communisme, humanisme, parachutisme, je-m’en-foutisme etc. etc. Dans la famille Ecolo, nous avons la fille, suédoise, 16 ans… Non je déconne. Dans la grande famille des écolos nous avons déjà toutes sortes de pros, et puis des tas de rigolos, des écotartufes en tous genres, des bobos de toutes les couleurs, et puis aussi des «khmers-verts», des radicaux, ceux qui nous prédisent la fin des zaricots et Jean Passe.
Certes l’écologisme (ou l’écologie si vous préférez) est une noble cause, certes elle n’a pas besoin d’être caricaturée. Pour ça, il ou elle se débrouille très bien tout seul, ou toute seule. Seulement, tout ça il faut le dire à ceux qui l’ont tuée, l’écologie. En passant, c’est la même chose au sujet du communisme.
Quant à ne plus chauffer les maisons, là aussi vous êtes en retard. C’était le sujet du 7 janvier dernier. La maison qu’on ne chauffe pas, elle est comme nous, elle est passive.
Passive, elle est pensive … en négligé de soie. En d’autres mots elle se laisse faire. De toutes les matières, c’est le watt qu’elle préfère ! 🙂
Ben oui c’est normal ! Ben oui il faut en rajouter, toujours plus ! Ben oui il nous faut toujours plus d’innovations à la con ! etc. etc.
Pourquoi avons-nous «besoin» de la 5G ? Ben voyons, c’est évident ! Pour répondre à la croissance exponentielle de l’utilisation que nous faisons de cette téléphonie mobile, de nos si chers doudous, euh pardon, smartphones. Ces satanés smartphones, jamais assez performants, censés entre autres nous aider à sauver la planète grâce à toutes ces fabuleuses applications à la con, pour trier nos déchets, calculer notre bilan carbone et Jean Passe.
Et après la 5G nous aurons évidemment «besoin» de la 6G et puis de la 7G et ainsi de suite, toujours plus, pour des siècles et des siècles, amen.
Oui mais, en attendant… la 5G est-elle dangereuse ? Ahahaha ! De toute façon ce genre de question nous renvoie au sempiternel débat (avec ou sans guillemets) sur les ondes électromagnétiques. Et ce n’est pas comme ça qu’on avance.
Oui mais… c’est par où l’avant ? Euhhh … mais on s’en fout de ça ! Business as usual !
Alors faisons comme si ces ondes ne représentaient aucun danger, déjà pour notre santé, mettons de côté les dangers et les dégâts indéniables sur l’environnement causés par toutes ces nouvelles technologies. Quant aux ravages sur nos façons de vivre et de penser… alors là !