« La terre est morte sous les produits chimiques. La mer meurt sous la pollution. Les espèces disparaissent par milliers. Le climat est déboussolé et les catastrophes à venir sont déjà perceptibles. MAIS IL NE FAUT PAS ETRE NEGATIF. Il ne faut pas dénoncer le système… car ça peut faire peur aux gens, ce ne serait pas mobilisateur. « Soyons POSITIFS. » C’est avec ce genre de discours qu’on en résiste plus à rien, et que le catastrophisme gagne du terrai avec la catastrophe. Résister, c’est déjà dire NON. Et dire NON, c’est déjà proposer autre chose que le négatif dénoncé ! Les premiers résistants n’ont pas proposé de discutailler avec les nazis pour les rendre moins méchants… Ce n’est pas en cachant les effets dévastateurs de ce système qu’on construira du POSITIF ! » Ainsi s’exprime un lecteur, Michel Chevalier, dans le mensuel La Décroissance*. Achetez ce brûlot, il mérite le détour. Voici quelques autres articles dans le même numéro :
– Maud Fontenoy, le sous-marin (vert) du capitalisme
– La décroissance, ce mot-spectre qui hante les bien-pensants
– La perche à selfie, saloperie que nous n’achèterons pas
– Retour à la terre de Marc et Veronika
– Majid Rahnema (1923-2015) nous a quittés le 14 avril dernier
– Le cannibalisme énergétique, etc., etc.
* La Décroissance n° 119, mai 2015 (2,50 euros)
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