Quelques moments forts du dernier numéro du mensuel La Décroissance pour en décrypter les principaux errements. En résumé, ce journal est anti-Hulot, anti-malthusien, anti-écolos.
1. L’éditorialiste Bruno Clémentin alimente encore une fois la campagne anti-Hulot, caractéristique principale de ce journal : « Nicolas Hulot est venu pour rencontrer la rédaction de La Décroissance. Comme il n’y a pas d’héliport au centre de Lyon, ils ont fait l’aller-retour en train, à grande vitesse tout de même. Eh bien, ce type n’est pas plus sincère que vous et moi. On ne sait pas ce qu’il se croit, ce Hulot là, ni s’il est content de lui. On découvre simplement qu’il sait compter, parler pour ne rien dire et conjuguer les verbes à la première personne du singulier. Il va donc pouvoir faire illusion quelque temps. Suffisamment pour achever la lente agonie des verts. »
Sur ces affirmations péremptoires, le journal soutient un anti-Hulot primaire, Stéphane Lhomme, celui qui a été viré du réseau « sortir du nucléaire » et qui répond ainsi à une interview d’une page entière dans un journal dont il est aussi rédacteur :
La Décroissance : Qu’est-ce qui vous a poussé à vous lancer dans la primaire EELV ? Y aviez-vous songé avant la candidature de Nicolas Hulot ?
Stéphane Lhomme : Non, c’est effectivement la candidature de Nicolas Hulot qui m’a motivé. Si j’étais élu président, ma première mesure serait de signer un décret abrogeant Nicolas Hulot et Yann Arthus-Bertrand. Comme on abroge une mauvaise loi, il faut abroger ces personnages.
2. Fabrice Flipo, digne représentant d’un journal antimalthusien, pose sous sa rubrique la question qui tue : Les écologistes et autres luddites doivent sortir de l’ambiguïté : « sont-ils avec Malthus ou contre Malthus ? Pensent-ils que certains sont de trop et, si oui, qui ? »
Un lecteur, Michel Chauvet, lui répond clairement dans le même numéro : « Il y a comme un problème dans mon rapport avec votre journal. Je suis un de ces « monstrueux », à vos yeux néomalthusiens (antinatalistes) ; ce qui semble vous rendre hystériques et haineux. Pour moi, le paramètre du nombre aggrave tous les autres problèmes, voire les crée. Je ne vois pas comment la planète supportera 9 milliards d’humains. Evidemment, je ne veux absolument pas tuer qui que ce soit, mais la contraception existe : pas de chair à travail, pas de chair à canon. »
3. Finissons par le Ras le bol d’Esther Schmid Fatio en courrier des lecteurs : « C’est décidé, je ne vous achète plus ! A part la page simplicité volontaire, je ne vois pas où est la joie de vivre dans votre journal. Vous insultez les personnalités avec lesquelles vous n’êtes pas d’accord, vous êtes contre tout… en un mot, vous me déprimez. »
Le directeur de la publication et rédacteur en chef Vincent Cheynet confirme par ses propres écrits ce diagnostic en s’attaquant à Fabrice Nicolino, déclaré « écotartuffe du mois » :
« Fabrice Nicolino partage avec nous les thèses sur la complicité de Greenpeace, du WWF, de Nicolas Hulot et de France nature environnement dans l’opération de vampirisation de Nicolas Sarkozy, le Grenelle, mais ce journaliste parisien ne sait pas qu’il y a des choses qui se font et d’autres pas. Nicolino a balancé sur Internet des courriels privés, déversés un torrent d’injures ordurières à mon égard. Il me menace d’un procès. Martelant « haïr la gauche », le même faisait l’année dernière une véritable déclaration d’amour à Chantal Jouanno. Si notre monde est malade d’une chose, c’est bien de ces gros mâles dominants qui se dressent sur leurs pattes de derrière pour aboyer. J’ai toujours eu en horreur ces gros gars qui gueulent pour imposer leur vue et pratiquent le terrorisme intellectuel, tout en se réclamant bien sûr de la non-violence. »
Cette diatribe est étonnante ! Vincent Cheynet, le pilier de La Décroissance, ne se rend même pas compte que lui et son équipe appartiennent à la catégorie qu’il vient si brillamment de décrire.
bonjour Santufayan
comme dit dans la lettre ouverte listée ci-dessous dans un commentaire, Paul Ariès a pris de la distance avec Le journal La décroissance.
bonjour Santufayan
comme dit dans la lettre ouverte listée ci-dessous dans un commentaire, Paul Ariès a pris de la distance avec Le journal La décroissance.
@PhilDécroissance
Comme La Décroissance et Vincent Cheynet, vous êtes resté bloqué sur l’animateur Hulot des années 1980 avec son hélicoptère. Quelle fumisterie !! Entre temps de l’eau est passé sous les ponts.
Je vous conseille de lire et relire son « Pour un pacte écologique » publié en 2006 ou plus récemment sa déclaration de candidature à la présidentielle de 2012 qui sont très explicites pourtant. Nicolas Hulot est un objecteur de croissance (sauf qu’il ne peut pas le dire pour des raisons de stratégie politique) comme vous et moi, mais aussi comme Jean-Paul Besset, Yves Cochet et … Pierre Rabhi qu’il connait personnellement et avec qui il a co-écrit un livre « Graine de possibles » paru en 2005. Serge Latouche lui même a qualifié son livre « Pour un pacte écologique » de saine lecture (je cite d’après une vidéo disponible sur le web). Tout ce que j’écris ici est vérifiable.
Merci à Biosphère de rétablir un peu de vérité en faisant une critique juste du journal La Décroissance. Laissons les gônes ruminer leur haine entre eux, ainsi le journal disparaitra de lui même c’est tout ce que je leur souhaite. Un seul regret : voir Paul Ariès participer encore à cette mascarade.
@PhilDécroissance
Comme La Décroissance et Vincent Cheynet, vous êtes resté bloqué sur l’animateur Hulot des années 1980 avec son hélicoptère. Quelle fumisterie !! Entre temps de l’eau est passé sous les ponts.
Je vous conseille de lire et relire son « Pour un pacte écologique » publié en 2006 ou plus récemment sa déclaration de candidature à la présidentielle de 2012 qui sont très explicites pourtant. Nicolas Hulot est un objecteur de croissance (sauf qu’il ne peut pas le dire pour des raisons de stratégie politique) comme vous et moi, mais aussi comme Jean-Paul Besset, Yves Cochet et … Pierre Rabhi qu’il connait personnellement et avec qui il a co-écrit un livre « Graine de possibles » paru en 2005. Serge Latouche lui même a qualifié son livre « Pour un pacte écologique » de saine lecture (je cite d’après une vidéo disponible sur le web). Tout ce que j’écris ici est vérifiable.
Merci à Biosphère de rétablir un peu de vérité en faisant une critique juste du journal La Décroissance. Laissons les gônes ruminer leur haine entre eux, ainsi le journal disparaitra de lui même c’est tout ce que je leur souhaite. Un seul regret : voir Paul Ariès participer encore à cette mascarade.
Lettre ouverte à Vincent Cheynet et au journal La Décroissance
« Nous pouvons avoir des différends politiques, mais les anathèmes entre objecteurs de croissance nous desservent collectivement. »
Paul Ariès, Geneviève Azam, Jean-Claude Besson-Girard, Agnès Sinaï, Jacques Testart, Jean Gadrey, Serge Latouche, Bertrand Méheust – 19 mai 2011
Un journal appartient aussi à ses lecteurs et à ses auteurs. Surtout lorsque le titre a choisi de porter le porter le nom générique d’un mouvement d’idées ambitieux. Nous pouvons avoir des différends politiques entre nous et avec des représentants d’autres sensibilités proches, mais les anathèmes entre objecteurs de croissance nous desservent collectivement. Cette forme de violence n’appartient pas à la culture de la décroissance.
Nous nous déclarons donc solidaires des compagnons de route de la décroissance qualifiés d’écotartuffes. Non, Patrick Viveret et Fabrice Nicolino ne sont pas des écotartuffes. Ces deux dernières affaires ne sont pas isolées.
Combien reste-t-il des fondateurs initiaux de La Décroissance ? Le mensuel La Décroissance, qui peut apporter encore beaucoup, doit accepter le débat avec et entre toutes les sensibilités de l’objection de croissance et de l’écologie anti-productiviste.
Lettre ouverte à Vincent Cheynet et au journal La Décroissance
« Nous pouvons avoir des différends politiques, mais les anathèmes entre objecteurs de croissance nous desservent collectivement. »
Paul Ariès, Geneviève Azam, Jean-Claude Besson-Girard, Agnès Sinaï, Jacques Testart, Jean Gadrey, Serge Latouche, Bertrand Méheust – 19 mai 2011
Un journal appartient aussi à ses lecteurs et à ses auteurs. Surtout lorsque le titre a choisi de porter le porter le nom générique d’un mouvement d’idées ambitieux. Nous pouvons avoir des différends politiques entre nous et avec des représentants d’autres sensibilités proches, mais les anathèmes entre objecteurs de croissance nous desservent collectivement. Cette forme de violence n’appartient pas à la culture de la décroissance.
Nous nous déclarons donc solidaires des compagnons de route de la décroissance qualifiés d’écotartuffes. Non, Patrick Viveret et Fabrice Nicolino ne sont pas des écotartuffes. Ces deux dernières affaires ne sont pas isolées.
Combien reste-t-il des fondateurs initiaux de La Décroissance ? Le mensuel La Décroissance, qui peut apporter encore beaucoup, doit accepter le débat avec et entre toutes les sensibilités de l’objection de croissance et de l’écologie anti-productiviste.
Encore une fois je suis d’accord avec votre dernier paragraphe… La direction de la décroissance a régulièrement joué a « plus décroissant que moi tu meurs » et a évincé des personnalités honnêtes et méritantes comme Pierre Rabhi. Ainsi ce journal a, par son agressivité et sa méchanceté dégouté plusieurs lecteurs de l’objection de croissance. D’ou la confusion que cela entraîne quand ils critiquent des personnalités puisqu’ils critiquent tout le monde… Mais cela ne m’empêche pas de penser qu’ils ont raison sur certains points.
Concernant Hulot par exemple. Sa démarche est surement sincère et il croit probablement pouvoir changer les choses. Il est possible qu’ils en fassent parfois un peu trop le concernant mais Hulot est le parfait symbole du développement durable en cela qu’il nous laisse croire qu’avec quelques améliorations par ci et par la nous avons une chance de sauver la planète. Or c’est une transformation radicale qu’il faut opérer. Ce n’est pas totalement vrai quand vous dites que la décroissance (le journal) ne s’attaque qu’à l’homme puisqu’ils lui reprochent par exemple de ne pas avoir remis en cause le nucléaire jusqu’à l’ « incident » de Fukushima.
Quand à son émission… il est vrai qu’il est à priori positif que les gens voient par images la beauté de cette planète… Mais malheureusement son émission s’inscrit dans la même lignée que la sphère télévisuelle: on regarde, on s’émerveille, on éteint la télé et on oublie, et les gens retournent à leurs habitudes. Par ailleurs sa candidature est en cela dommageable que les médias le présentent comme le héros de l’écologie… Et ainsi laissent les gens se convaincre qu’en votant pour Hulot, ils accomplissent un geste écologique et n’ont pas à se méler du reste pour « sauver la planète ». Or l’objection de croissance implique que nous changions ensemble de comportement, pour changer ensemble l’avenir.
Et cela passe d’abord par une importante critique du capitalisme, ce que que Hulot veut éviter de faire parce que ce sont ses premiers finançeurs. Et puis il a été salarié de TF1, un des principaux acteurs de la manipulation médiatique française. Sur le plan métaphorique, c’est un peu comme s’il avait vendu son âme au diable, puisqu’il est supposé faire de l’écologie sans jamais remettre en cause les grandes sociétés du CAC 40 et est plus ou moins contraint à faire un sacré numéro d’équilibriste.
Encore une fois, je comprends que vous ayez pu être dégoutés par un journal comme la décroissance, toutefois, les espoirs que l’on pourrait placer en Hulot risquent trop d’être déçus.
Encore une fois je suis d’accord avec votre dernier paragraphe… La direction de la décroissance a régulièrement joué a « plus décroissant que moi tu meurs » et a évincé des personnalités honnêtes et méritantes comme Pierre Rabhi. Ainsi ce journal a, par son agressivité et sa méchanceté dégouté plusieurs lecteurs de l’objection de croissance. D’ou la confusion que cela entraîne quand ils critiquent des personnalités puisqu’ils critiquent tout le monde… Mais cela ne m’empêche pas de penser qu’ils ont raison sur certains points.
Concernant Hulot par exemple. Sa démarche est surement sincère et il croit probablement pouvoir changer les choses. Il est possible qu’ils en fassent parfois un peu trop le concernant mais Hulot est le parfait symbole du développement durable en cela qu’il nous laisse croire qu’avec quelques améliorations par ci et par la nous avons une chance de sauver la planète. Or c’est une transformation radicale qu’il faut opérer. Ce n’est pas totalement vrai quand vous dites que la décroissance (le journal) ne s’attaque qu’à l’homme puisqu’ils lui reprochent par exemple de ne pas avoir remis en cause le nucléaire jusqu’à l’ « incident » de Fukushima.
Quand à son émission… il est vrai qu’il est à priori positif que les gens voient par images la beauté de cette planète… Mais malheureusement son émission s’inscrit dans la même lignée que la sphère télévisuelle: on regarde, on s’émerveille, on éteint la télé et on oublie, et les gens retournent à leurs habitudes. Par ailleurs sa candidature est en cela dommageable que les médias le présentent comme le héros de l’écologie… Et ainsi laissent les gens se convaincre qu’en votant pour Hulot, ils accomplissent un geste écologique et n’ont pas à se méler du reste pour « sauver la planète ». Or l’objection de croissance implique que nous changions ensemble de comportement, pour changer ensemble l’avenir.
Et cela passe d’abord par une importante critique du capitalisme, ce que que Hulot veut éviter de faire parce que ce sont ses premiers finançeurs. Et puis il a été salarié de TF1, un des principaux acteurs de la manipulation médiatique française. Sur le plan métaphorique, c’est un peu comme s’il avait vendu son âme au diable, puisqu’il est supposé faire de l’écologie sans jamais remettre en cause les grandes sociétés du CAC 40 et est plus ou moins contraint à faire un sacré numéro d’équilibriste.
Encore une fois, je comprends que vous ayez pu être dégoutés par un journal comme la décroissance, toutefois, les espoirs que l’on pourrait placer en Hulot risquent trop d’être déçus.
De notre coté, nous ne comprenons pas qu’il puisse exister un pacte anti-Hulot, dirigé contre un homme et non contre ses idées. Nous avons lu attentivement les livres de Hulot, vu son dernier film très virulent contre notre société, analysé son influence auprès de Chirac qui a permis de « déghettoïser » l’écologie… nous n’avons rien trouvé à redire.
Nicolas Hulot a lancé en 1990 ce qui reste aujourd’hui une « Fondation pour la nature et l’homme », reconnue d’utilité publique. Il a su obtenir le soutien financier de grands groupes comme EDF, L’Oréal ou TF1. Que leur argent, versé par les accros à l’électricité, les femmes qui adorent le maquillage et les hommes qui aiment se divertir, serve aussi aux campagnes pour l’éco-citoyenneté, aux informations scientifiques sur l’environnement ou à la sensibilisation aux enjeux de la biodiversité, nous trouvons que c’est un bien pour un mal.
Enfin, faire des reportages en ULM ou en en scaphandre nous paraît correspondre au résultat qui a été atteint : sensibiliser les téléspectateurs aux beautés et aux dérives sur notre planète.
Nous étions abonnés au mensuel la Décroissance depuis son origine en 2004, nous avons arrêté. La rédaction est maintenant composée d’un groupuscule qui a réussi à exclure Pierre Rabhi, Yves Cochet et tous ceux qui essayent sincèrement d’être des écologistes engagés, et non des enragés. C’est pourquoi ils se contentent maintenant de répéter les mêmes choses, laissant seulement au journal un soupçon de dignité avec quelques rubriques. C’est dommageable pour la cause des objecteurs de croissance dont nous sommes. Nous le disons.
De notre coté, nous ne comprenons pas qu’il puisse exister un pacte anti-Hulot, dirigé contre un homme et non contre ses idées. Nous avons lu attentivement les livres de Hulot, vu son dernier film très virulent contre notre société, analysé son influence auprès de Chirac qui a permis de « déghettoïser » l’écologie… nous n’avons rien trouvé à redire.
Nicolas Hulot a lancé en 1990 ce qui reste aujourd’hui une « Fondation pour la nature et l’homme », reconnue d’utilité publique. Il a su obtenir le soutien financier de grands groupes comme EDF, L’Oréal ou TF1. Que leur argent, versé par les accros à l’électricité, les femmes qui adorent le maquillage et les hommes qui aiment se divertir, serve aussi aux campagnes pour l’éco-citoyenneté, aux informations scientifiques sur l’environnement ou à la sensibilisation aux enjeux de la biodiversité, nous trouvons que c’est un bien pour un mal.
Enfin, faire des reportages en ULM ou en en scaphandre nous paraît correspondre au résultat qui a été atteint : sensibiliser les téléspectateurs aux beautés et aux dérives sur notre planète.
Nous étions abonnés au mensuel la Décroissance depuis son origine en 2004, nous avons arrêté. La rédaction est maintenant composée d’un groupuscule qui a réussi à exclure Pierre Rabhi, Yves Cochet et tous ceux qui essayent sincèrement d’être des écologistes engagés, et non des enragés. C’est pourquoi ils se contentent maintenant de répéter les mêmes choses, laissant seulement au journal un soupçon de dignité avec quelques rubriques. C’est dommageable pour la cause des objecteurs de croissance dont nous sommes. Nous le disons.
Je suis d’accord avec vous que Cheynet fait transpirer la haine, la jalousie et la rancune à travers son journal de la joie de vivre. Cela se voit surtout à son article ou il s’acharne sur nicollino… pour lui reprocher quoi au juste ? De ne pas publier dans la décroissance ? D’être un journaliste parisien ? De l’avoir insulté ? Parce que aujourd’hui, c’est ça l’éco tartuffe défini par Cheynet. Ce que je trouve par ailleurs dommage, car hormis lui et raoul anvélault (la saloperie du mois), je trouve que la décroissance est un bon journal.
Cela étant dit ne confondez pas tout. Le fait qu’ils soient anti-Hulot, c’est du bon sens. Hulot n’est qu’un lobby au service des multinationales, comment pourrait il en être autrement ? Et puis on ne peut pas légitimement faire la morale en demandant aux gens de fermer leur robinets tout en faisant des reportages en hélicoptère. Certes cet acharnement en devient parfois ridicule, quand ils ne font plus de frontières entre le sérieux et l’ironie comme l’abrogation de « Hulot et Yann arthus Bertrand » par Stéphane Lhomme.
Vous reprochez également au journal d’être anti malthusien. Quel mal y a t il à cela ? S’ils sont anti-malthusiens, c’est qu’ils ont été par de trop nombreuses fois assimilés à ce mouvement, alors qu’ils ne s’y reconnaissent pas. Quel mal y a t il à choisir la simplicité volontaire tout en voulant continuer à faire des enfants et montrer que la décroissance ce ne sont pas que des restrictions ?
Votre conclusion concernant Cheynet est bonne. Mais en faisant du journal des anti-tout vous les faites passer pour des raleurs anarchiques qui font c**** le monde et qui ne peuvent rien accepter. Leurs attaques sont souvent par trop excessives sur la forme, mais sur le fond ils expriment une position pertinente.
Je suis d’accord avec vous que Cheynet fait transpirer la haine, la jalousie et la rancune à travers son journal de la joie de vivre. Cela se voit surtout à son article ou il s’acharne sur nicollino… pour lui reprocher quoi au juste ? De ne pas publier dans la décroissance ? D’être un journaliste parisien ? De l’avoir insulté ? Parce que aujourd’hui, c’est ça l’éco tartuffe défini par Cheynet. Ce que je trouve par ailleurs dommage, car hormis lui et raoul anvélault (la saloperie du mois), je trouve que la décroissance est un bon journal.
Cela étant dit ne confondez pas tout. Le fait qu’ils soient anti-Hulot, c’est du bon sens. Hulot n’est qu’un lobby au service des multinationales, comment pourrait il en être autrement ? Et puis on ne peut pas légitimement faire la morale en demandant aux gens de fermer leur robinets tout en faisant des reportages en hélicoptère. Certes cet acharnement en devient parfois ridicule, quand ils ne font plus de frontières entre le sérieux et l’ironie comme l’abrogation de « Hulot et Yann arthus Bertrand » par Stéphane Lhomme.
Vous reprochez également au journal d’être anti malthusien. Quel mal y a t il à cela ? S’ils sont anti-malthusiens, c’est qu’ils ont été par de trop nombreuses fois assimilés à ce mouvement, alors qu’ils ne s’y reconnaissent pas. Quel mal y a t il à choisir la simplicité volontaire tout en voulant continuer à faire des enfants et montrer que la décroissance ce ne sont pas que des restrictions ?
Votre conclusion concernant Cheynet est bonne. Mais en faisant du journal des anti-tout vous les faites passer pour des raleurs anarchiques qui font c**** le monde et qui ne peuvent rien accepter. Leurs attaques sont souvent par trop excessives sur la forme, mais sur le fond ils expriment une position pertinente.