Sur Lemonde.fr du 23 décembre, la philosophe Corrine Pelluchon prend la défense des animaux : « Les fêtes de fin d’année ne sont guère réjouissantes pour les oies et les canards mulards qui, pendant trois semaines, doivent ingurgiter deux fois par jour 450 grammes de nourriture en quelques secondes afin que leur foie atteigne dix fois son volume normal… Jamais la condition des animaux n’a été aussi misérable… Il me semble que mes concitoyens pourraient s’abstenir de consommer du foie gras et de porter de la fourrure. » Aussitôt les commentateurs se déchaînent. Nous relatons quelques réactions qu’il nous semble inutile de commenter :
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Sensiblerie boböisante. On pourrait tout aussi déplorer le cri d’agonie des salades qu’on égorge au fond des éviers.
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Si, madame, votre position exprimée dans ce texte est en soi respectable, au nom de quelle Vérité et de quelle légitimité vouloir l’imposer à autrui, qui plus est par le biais pervers de la culpabilisation ? Ne mangez pas de foie si vous le souhaitez mais laissez les autres libres.
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Les défenseurs des animaux seront crédibles le jour où ils prendront la défense des moustiques, espèce exterminée sans vergogne et pourtant indispensable à la chaîne alimentaire.
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Tout à fait d’accord avec cette excellente tribune. Il faudrait également créer des camps de rééducation alimentaire pour les animaux cruels et de droite ! Les tigres et les lions doivent se mettre au quinoa et au thé vert !
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Les animaux sont des choses. Point barre. Les humains sont des personnes. En tant que personne nous traitons comme nous voulons des choses. Si on se met à confondre choses et personnes cela ouvrira la porte à la négation de la spécificité humaine. Un retour en arrière inacceptable.
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Comment cette prof de philo peut-elle rester insensible à la douleur du pissenlit qu’on arrache, de la salade qu’on coupe, de la pomme qu’on sépare de son arbre nourricier, de cette cruauté infinie que nous exerçons envers ces plantes, ces légumes, ces fruits innocents qui ne nous ont rien fait.
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Si, pour commencer, on tirait moins fort sur le pis des vaches, des chèvres et des brebis, un grand pas serait franchi dans l’abolition des douleurs intolérables, pour ceux qui se sentent obligés de manger du fromage ou de boire du lait.
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Non aux bouffeurs de viande, non aux manteaux de fourrure, non aux licenciements, non au capitalisme, non à la société de consommation. J’espère ne pas avoir trop oublié de « non » à mon inventaire de cette pensée philosophique. Belle démonstration de la philosophie quand elle est peinte en verte.
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Mme la philosophe, votre métier consiste à nous aider à penser les tenants et les aboutissants des questions complexes, NON À JUGER LE COMPORTEMENT DES AUTRES, à leur faire la morale. Demandez-vous comment il se fait que les défenseurs de la cause animale soient si insensibles aux souffrances humaines, sociales, économiques et psychologiques, qui nous entourent, innombrables, omniprésentes ?
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La condition animale me fait bien rire quand on pense que la faim n’est toujours pas abolie sur Terre, que des chinois ou bangladais bossent à en crever, et qu’il y a toujours des camps de travail en Corée du Nord. Qu’on pense d’abord à la condition humaine.
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Elle n’a pas bobo à la tête, la dame ? Dans ce monde, où tant d’hommes et femmes sont en souffrance, l’intégrisme écologique, me fatigue.
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Il est 20h45, ce 24 décembre, et la lecture de cet article m’a donné faim. Je vais aller de ce pas me resservir une tartine de foie gras.
– Vous me confirmez par vos propos que dans le monde animal, l’espèce humaine est le plus monstrueux ratage de la nature.
Les animaux nous sont inférieurs et ils ont de la chance qu’on ne les extermine pas.
les humains sont la race supèrieur de cette planète.
« Les animaux sont des choses. Point barre. Les humains sont des personnes. En tant que personne nous traitons comme nous voulons des choses. Si on se met à confondre choses et personnes cela ouvrira la porte à la négation de la spécificité humaine. Un retour en arrière inacceptable. »
Les humains sont des animaux, soit autant des choses que les animaux non humains, revois tes cours de biologie mon coco, c’est toi le retour en arrière ultra Cartésien 🙂
Prends un exemple si tu veux en avoir le coeur net : fous un coup de pied dans une chaise : Elle ne crie pas. C’est même toi qui hurle car tu t’es fais mal tout seul. Fous un coup de pied dans un chien, ou un cochon (ce que je ne te conseille pas de faire réellement à moins d’être un dangereux psychopathe), il hurle. Pourquoi ? Parce que lui et nous avons un système nerveux et nous ressentons la douleur. Le poisson aussi, bien qu’il n’hurle pas ressent la douleur car son sysème nerveux est très développé. Donc avant de sortir des âneries du même niveaux que « non, la terre n’est pas ronde, elle est plate », renseigne-toi. Pour sortir des choses pareilles à cet époque de l’ère de l’information, t’es vraiment un cas rattrapable :s
Les animaux ne sont pas des choses dont on peut, dont TU peux disposer. L’homme n’est pas une espèce supérieure ou divine comme tu sembles le prétendre, et cette pensée est la racine de tous les maux de la société pour des raison qu’il est superflu d’énumérer tellement c’est une évidence. Rends-donc service à l’humanité : Change VITE, ou vas à l’abattoir à la place de tous ces animaux qui contrairement à toi, ne sont coupables de rien, surtout pas d’une pensée suprémaciste nauséabonde.
ouf !! ça fait du bien de voir ces derniers commentaires ! j’ai eu peur, un instant de ne vivre dans un monde fabriqué de toutes pièces par des personnes cyniques et incultes ou le manque de coeur rivalise avec le manque de cervelle ! quelle laideur dans leurs commentaires ! quelle tristesse aussi de voir que l’esprit humain puisse ramper à ce point dans son propre égo !!! merci à celles et ceux qui relèvent ce niveau vers une belle lumière !!
Que de » points carottes » dans ce concentré d’égoïsme et de mauvaise foi, c’est d’une ineptie vertigineuse…. Je viens compléter la liste ds grands esprits qui résonnent à travers les âges pour prendre la défense de ceux que l’humain aime considérer comme son inférieur pour l’asservir et l’exterminer…. Oui, Léonard de Vinci était végétarien et prenait la défense des animaux : » Qui ne respecte pas la vie ne la mérite pas… «
une belle brochette de ce qu’est la betise humaine. tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur les debiles sans jamais oser le demander se trouve dans les commentaires. nous continuerons à combattre pour les animaux et meme nous deviendrons de plus en plus présents et déterminés, tenez vous le pour dit.
Concernant la Phrase de Gandhi je pense qu’on en est au 3eme stade soit « ils nous combattent « .
On le voit partout, interdiction de perturber des chasses, interdiction de manifester près des arènes,
arrestation de militants, obligation de manger des animaux dans les cantines scolaires, etc etc
Certes les particuliers en sont encore au stade de la moquerie mais les dirigeants eux en sont au stade de la repression
bientôt nous aurons gagné
« D’abord ils vous ignorent, ensuite ils se moquent de vous, puis ils vous combattent, et enfin, vous gagnez » (Gandhi)
On en est au stade 2, c’est déjà pas mal, non? Alors courage, persévérons !
Heureusement quelques humains ont un point de vue un peu différent, ceux-ci par exemple :
« La cruauté envers les bêtes est la violation d’un devoir de l’homme envers lui-même. ».
Emmanuel Kant
« Une société n’est vraiment juste, sociale et civilisée que si elle respecte l’animal. »
Alfred Kessler
« On n’a pas deux cœurs, l’un pour les hommes l’autre pour les animaux, on a du cœur ou on n’en a pas »
Lamartine
« Les problèmes posés par les préjugés raciaux reflètent à l’échelle humaine un problème beaucoup plus vaste et dont la solution est encore plus urgente : celui des rapports de l’homme avec les autres espèces vivantes… Le respect que nous souhaitons obtenir de l’homme envers ses semblables n’est qu’un cas particulier du respect qu’il faudrait ressentir pour toutes les formes de vie… ».
Claude Lévi-Strauss
« Entre la pitié envers les bête et la bonté d’âme, il y a un lien étroit. »
Schopenhauer
« Il a pour moi une pierre commune des morales, des religions, des moeurs, l’attitudes prise devant la souffrance des animaux. »
Théodore Monod
« Pour les animaux c’est tous les jours Treblinka. »
Isaak Singer
« L’homme a peu de chance de cesser d’être un tortionnaire pour l’homme tant qu’il continuera à apprendre sur la bête son métier de bourreau. »
Marguerite Yourcenar
« Pourquoi la souffrance d’une bête me bouleverse-t-elle ainsi ? Pourquoi ne puis-je supporter l’idée qu’une bête souffre, au point de me relever la nuit, l’hiver, pour m’assurer que mon chat a bien sa tasse d’eau ? [..] Pour moi, je crois bien que ma charité pour les bêtes est faite de ce qu’elles ne peuvent parler, expliquer leurs besoins, indiquer leurs maux. Une créature qui souffre et qui n’a aucune moyen de nous faire entendre comment et pourquoi elle souffre, n’est-ce pas affreux, n’est-ce pas angoissant ? »
Emile Zola, (Le Figaro 1896)
Heureusement quelques humains ont un point de vue un peu différent, ceux-ci par exemple :
« La cruauté envers les bêtes est la violation d’un devoir de l’homme envers lui-même. ».
Emmanuel Kant
« Une société n’est vraiment juste, sociale et civilisée que si elle respecte l’animal. »
Alfred Kessler
« On n’a pas deux cœurs, l’un pour les hommes l’autre pour les animaux, on a du cœur ou on n’en a pas »
Lamartine
« Les problèmes posés par les préjugés raciaux reflètent à l’échelle humaine un problème beaucoup plus vaste et dont la solution est encore plus urgente : celui des rapports de l’homme avec les autres espèces vivantes… Le respect que nous souhaitons obtenir de l’homme envers ses semblables n’est qu’un cas particulier du respect qu’il faudrait ressentir pour toutes les formes de vie… ».
Claude Lévi-Strauss
« Entre la pitié envers les bête et la bonté d’âme, il y a un lien étroit. »
Schopenhauer
« Il a pour moi une pierre commune des morales, des religions, des moeurs, l’attitudes prise devant la souffrance des animaux. »
Théodore Monod
« Pour les animaux c’est tous les jours Treblinka. »
Isaak Singer
« L’homme a peu de chance de cesser d’être un tortionnaire pour l’homme tant qu’il continuera à apprendre sur la bête son métier de bourreau. »
Marguerite Yourcenar
« Pourquoi la souffrance d’une bête me bouleverse-t-elle ainsi ? Pourquoi ne puis-je supporter l’idée qu’une bête souffre, au point de me relever la nuit, l’hiver, pour m’assurer que mon chat a bien sa tasse d’eau ? [..] Pour moi, je crois bien que ma charité pour les bêtes est faite de ce qu’elles ne peuvent parler, expliquer leurs besoins, indiquer leurs maux. Une créature qui souffre et qui n’a aucune moyen de nous faire entendre comment et pourquoi elle souffre, n’est-ce pas affreux, n’est-ce pas angoissant ? »
Emile Zola, (Le Figaro 1896)