La mode du « développement » est une croyance contemporaine qui affecte aujourd’hui des milliards de croyants, même s’ils habitent Haïti. Au niveau du vocabulaire, cette croyance mondialisée au « développement » repose sur le point IV du discours du président Truman en 1949. La mise en pratique précède la théorie, elle débute avec la Ford T, née en 1908 et dont le 10 millionième exemplaire sort des usines en 1924. L’ère de la production et de la consommation de masse débute avec cette voiture moins chère qu’un cheval et destinée à tous dans un maximum de pays. LeMonde du 15 janvier titre de façon justifiée (mais sans doute inconsciente) « le rêve renouvelé de la voiture mondiale » ; cette grande aventure motorisée va bientôt se terminer. Car ce n’était qu’un rêve et la mondialisation de la Focus ou la fabrication de la Tata Nano ne va rien changer, tout au contraire, cela accélère la fin inéluctable de la bagnole. Les Indiens ou les Chinois n’atteindront jamais les niveaux d’équipement du monde occidental.
En effet, le déplacement d’une voiture gaspille une ressource fossile mise par la nature gratuitement à disposition de la civilisation thermo-industrielle. Mais, contrairement à l’usage d’un cheval, cette source d’énergie n’est pas renouvelable : plus on fabrique de voitures, plus on accroît l’imminence du pic pétrolier, ce moment où la production de pétrole va diminuer inexorablement. Alors nous nous rendrons compte que la voiture pour tous n’était qu’un rêve, entretenu par une pression médiatique et publicitaire absurde dont même LeMonde se fait régulièrement l’écho. Absurde ? Comme nos infrastructures, nos modes de production et de loisirs, nos modes de consommation et même notre alimentation dépendent du pétrole, la fin du pétrole ne sonnera pas seulement le glas de la bagnole, mais l’effondrement d’une civilisation.
Pour de plus amples informations, lire le livre de Richard Heinberg, The Party’s Over. War and the Fate of Industrial Societies, (2003) traduit en français par Pétrole : la fête est finie ! (2008).
@Jean-Gabriel Mahéo,
Je ne reviens pas sur le fond, vous avez tort et cela est vérifiable en consultant un livre de physique. Après, que vous essayiez de vous raccrocher aux branches en ramenant des arguments pseudo métaphysique, bravo c’est bien essayé.
Au sujet du ton, je n’ai fait que répondre en adoptant celui des commentateurs, dont le votre. A une note relativement claire et rationnelle, vous avez réagi en troll, c’est à dire à coté de la plaque, et en insultant. Ex:
« Aux malheureux auteurs de ce blog misérable :
Je ne suis pas MiniTax, mais l’extrait d’Heinberg, je me le paie ! »
Ou « Et Heinberg devrait cesser d’écrire. »
De plus, votre prose est confuse, longue, ennuyeuse et vos arguments non pertinents. Je vous retourne donc votre propre compliment, et vous suggérerais d’arrêter d’ennuyer la blogosphère avec vos écrits au mieux inintéressants.
Cordialement,
@Jean-Gabriel Mahéo,
Je ne reviens pas sur le fond, vous avez tort et cela est vérifiable en consultant un livre de physique. Après, que vous essayiez de vous raccrocher aux branches en ramenant des arguments pseudo métaphysique, bravo c’est bien essayé.
Au sujet du ton, je n’ai fait que répondre en adoptant celui des commentateurs, dont le votre. A une note relativement claire et rationnelle, vous avez réagi en troll, c’est à dire à coté de la plaque, et en insultant. Ex:
« Aux malheureux auteurs de ce blog misérable :
Je ne suis pas MiniTax, mais l’extrait d’Heinberg, je me le paie ! »
Ou « Et Heinberg devrait cesser d’écrire. »
De plus, votre prose est confuse, longue, ennuyeuse et vos arguments non pertinents. Je vous retourne donc votre propre compliment, et vous suggérerais d’arrêter d’ennuyer la blogosphère avec vos écrits au mieux inintéressants.
Cordialement,
@ ric le troll :
Je vais être charitable, car la manière grossière et insultante que vous avez d’interpeler les commentateurs est peut-être la seule que vous connaissez.
1) En ce qui concerne Lavoisier, ce grand homme, rappelons qu’il est l’inventeur de la chimie moderne, et que sa phrase s’appliquait à la matière qu’il étudiait : les éléments chimiques. Par exemple : CH4+2O2 = CO2+2H2O => »Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme ». Je ne me souviens pas qu’il ait parlé des bilans énergétiques des réactions chimiques, ni de thermodynamique, mais je n’ai pas lu tout Lavoisier.
Mais bon, sa phrase s’applique aussi aux transformations de l’énergie, c’est vrai.
2) Vous contestez cette idée que l’énergie se trouve non dans la matière, mais dans les principes. Il est possible que ce ne soit pas très clair en effet, j’ajouterais donc que si l’on peut accorder que l’énergie se trouve dans la matière, en tant que potentiel, le moyen de la libérer – la puissance au sens strict – n’est que dans le principe physique qu’on lui appliquera ; le principe EST la puissance.
Sans ce principe, nulle énergie libérée.
Sans ce principe, nulle mesure de l’énergie potentiellement disponible.
Que valait le bois avant le feu ? Et le charbon avant la métallurgie et la machine à vapeur ? le pétrole, avant l’invention du moteur à explosion ? Ou encore, l’Uranium avant les découvertes atomiques ?
3) Les trésors de technologie requis pour extraire la ressource primaire, la transporter, la raffiner et en extraire une partie du potentiel sous forme thermique, montrent bien que, loin de se contenter de capter passivement – comme une plante verte, en quelque sorte – l’énergie, l’humanité doit d’abord conquérir la puissance nécessaire pour la libérer, par le moyen de la recherche et des découvertes, puis en concevoir les technologies ad hoc.
Vraiment, je ne crois pas exagéré de dire que l’humanité crée l’énergie, vu le travail accompli pour l’obtenir.
4) L’anti-entropie, ric le troll, c’est l’inverse de l’entropie. Quelle partie de « anti » ne comprenez-vous pas ? On parle aussi de négentropie. Prenez un dictionnaire, c’est dedans.
5) Vous tentez de faire croire que je prétend que la Vie utilise de manière optimale l’énergie : Vous avez raison, et vous avez tort. Pour reprendre votre exemple, une articulation produit des pertes thermiques, c’est certain, et ne rend pas en travail 100% de l’énergie investie. Mais dans le monde vivant, les pertes ici sont les gains ailleurs, le déchet de l’un est l’aliment de l’autre, et c’est pour cela que je soutiens que, dans le monde vivant, de telles pertes sont inexistantes.
Et puis, vous avez drôlement massacré ma prose pour vous permettre votre petite éructation ; je trouve le paragraphe complet assez clair, le voici:
“Plus nombreux sont les niveaux de transmission de l’énergie dans les systèmes, plus importante sera la perte accumulée.”
C’est vrai, mais tant que ces pertes sont compensées, ce n’est pas un problème. D’ailleurs, il faut quand même préciser que cette notion de perte ne vaut qu’en rapport avec le but premier de l’utilisation de telle énergie. Les pertes thermiques des frottements d’un mécanisme ne sont des pertes, justement, qu’en raison du but premier du mécanisme, pour lequel ont recherche la plus grande efficacité.
Dans le monde vivant, de telles pertes sont inexistantes, car rien ou presque n’est perdu, grâce à l’extraordinaire complexité, sophistication et harmonie de la biosphère.
Dans le monde technologique, on apprend encore et encore à augmenter l’efficacité de nos systèmes infrastructurels et sociaux, et il reste encore à intégrer pleinement dans l’humanité l’énergie nucléaire de fission – surgénérateur compris -, puis bientôt celle de fusion, énergie “gratuite”, qui ouvrira à l’humanité les porte de l’univers. »
6) Je vous pardonne charitablement votre épisode « Barbie », mais vous devriez consulter, car confondre « développement » et « production de poupées Barbie » n’est pas sain.
7) Enfin, nous voici sur la question du nucléaire !
Je ne sais pas d’où viennent vos informations, ric le troll, mais elles sont loin de la réalité.
La filière U235, avec le retraitement et la surgénération (réacteurs à neutrons rapides – SuperPhénix) nous offre un horizon énergétique qui dépasse assez le demi-millénaire. Bien sûr, sans le retraitement et la surgénération, nous gaspillerons rapidement le combustible nucléaire disponible.
La filière Thorium est maîtrisée et rentable, en particulier pour L’Inde, comme vous allez le voir bientôt.
D’autres technologies, comme le PBMR sud-africain à sécurité intrinsèque, ou les centrales flottantes russes, sont disponibles sur le marché, prêtes pour la Renaissance mondiale nécessaire à l’humanité.
Quant à la fusion thermonucléaire, la pusillanimité de nos politiques, la voracité des financiers internationaux, et les intérêts malthusiens anglo-saxons, ne constituent pas vraiment des encouragements à son progrès. Mais un programme international à marche forcée, type « programme Apollo », à très forte intensité capitalistique et technologique, peut très bien permettre sa domestication civile avant le milieu du siècle. Comme pour SuperPhénix, le programme de fusion thermonucléaire n’est pas contrôlé par les scientifiques, mais par les politiciens et les financiers.
Voilà pour vous, ric le troll. Faites-en ce que vous voulez. Si vous voulez continuer à ricaner et à éructer, vous le ferez seul. Sinon, essayez de prendre un ton civilisé.
Salutations,
Jean-Gabriel Mahéo
@ ric le troll :
Je vais être charitable, car la manière grossière et insultante que vous avez d’interpeler les commentateurs est peut-être la seule que vous connaissez.
1) En ce qui concerne Lavoisier, ce grand homme, rappelons qu’il est l’inventeur de la chimie moderne, et que sa phrase s’appliquait à la matière qu’il étudiait : les éléments chimiques. Par exemple : CH4+2O2 = CO2+2H2O => »Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme ». Je ne me souviens pas qu’il ait parlé des bilans énergétiques des réactions chimiques, ni de thermodynamique, mais je n’ai pas lu tout Lavoisier.
Mais bon, sa phrase s’applique aussi aux transformations de l’énergie, c’est vrai.
2) Vous contestez cette idée que l’énergie se trouve non dans la matière, mais dans les principes. Il est possible que ce ne soit pas très clair en effet, j’ajouterais donc que si l’on peut accorder que l’énergie se trouve dans la matière, en tant que potentiel, le moyen de la libérer – la puissance au sens strict – n’est que dans le principe physique qu’on lui appliquera ; le principe EST la puissance.
Sans ce principe, nulle énergie libérée.
Sans ce principe, nulle mesure de l’énergie potentiellement disponible.
Que valait le bois avant le feu ? Et le charbon avant la métallurgie et la machine à vapeur ? le pétrole, avant l’invention du moteur à explosion ? Ou encore, l’Uranium avant les découvertes atomiques ?
3) Les trésors de technologie requis pour extraire la ressource primaire, la transporter, la raffiner et en extraire une partie du potentiel sous forme thermique, montrent bien que, loin de se contenter de capter passivement – comme une plante verte, en quelque sorte – l’énergie, l’humanité doit d’abord conquérir la puissance nécessaire pour la libérer, par le moyen de la recherche et des découvertes, puis en concevoir les technologies ad hoc.
Vraiment, je ne crois pas exagéré de dire que l’humanité crée l’énergie, vu le travail accompli pour l’obtenir.
4) L’anti-entropie, ric le troll, c’est l’inverse de l’entropie. Quelle partie de « anti » ne comprenez-vous pas ? On parle aussi de négentropie. Prenez un dictionnaire, c’est dedans.
5) Vous tentez de faire croire que je prétend que la Vie utilise de manière optimale l’énergie : Vous avez raison, et vous avez tort. Pour reprendre votre exemple, une articulation produit des pertes thermiques, c’est certain, et ne rend pas en travail 100% de l’énergie investie. Mais dans le monde vivant, les pertes ici sont les gains ailleurs, le déchet de l’un est l’aliment de l’autre, et c’est pour cela que je soutiens que, dans le monde vivant, de telles pertes sont inexistantes.
Et puis, vous avez drôlement massacré ma prose pour vous permettre votre petite éructation ; je trouve le paragraphe complet assez clair, le voici:
“Plus nombreux sont les niveaux de transmission de l’énergie dans les systèmes, plus importante sera la perte accumulée.”
C’est vrai, mais tant que ces pertes sont compensées, ce n’est pas un problème. D’ailleurs, il faut quand même préciser que cette notion de perte ne vaut qu’en rapport avec le but premier de l’utilisation de telle énergie. Les pertes thermiques des frottements d’un mécanisme ne sont des pertes, justement, qu’en raison du but premier du mécanisme, pour lequel ont recherche la plus grande efficacité.
Dans le monde vivant, de telles pertes sont inexistantes, car rien ou presque n’est perdu, grâce à l’extraordinaire complexité, sophistication et harmonie de la biosphère.
Dans le monde technologique, on apprend encore et encore à augmenter l’efficacité de nos systèmes infrastructurels et sociaux, et il reste encore à intégrer pleinement dans l’humanité l’énergie nucléaire de fission – surgénérateur compris -, puis bientôt celle de fusion, énergie “gratuite”, qui ouvrira à l’humanité les porte de l’univers. »
6) Je vous pardonne charitablement votre épisode « Barbie », mais vous devriez consulter, car confondre « développement » et « production de poupées Barbie » n’est pas sain.
7) Enfin, nous voici sur la question du nucléaire !
Je ne sais pas d’où viennent vos informations, ric le troll, mais elles sont loin de la réalité.
La filière U235, avec le retraitement et la surgénération (réacteurs à neutrons rapides – SuperPhénix) nous offre un horizon énergétique qui dépasse assez le demi-millénaire. Bien sûr, sans le retraitement et la surgénération, nous gaspillerons rapidement le combustible nucléaire disponible.
La filière Thorium est maîtrisée et rentable, en particulier pour L’Inde, comme vous allez le voir bientôt.
D’autres technologies, comme le PBMR sud-africain à sécurité intrinsèque, ou les centrales flottantes russes, sont disponibles sur le marché, prêtes pour la Renaissance mondiale nécessaire à l’humanité.
Quant à la fusion thermonucléaire, la pusillanimité de nos politiques, la voracité des financiers internationaux, et les intérêts malthusiens anglo-saxons, ne constituent pas vraiment des encouragements à son progrès. Mais un programme international à marche forcée, type « programme Apollo », à très forte intensité capitalistique et technologique, peut très bien permettre sa domestication civile avant le milieu du siècle. Comme pour SuperPhénix, le programme de fusion thermonucléaire n’est pas contrôlé par les scientifiques, mais par les politiciens et les financiers.
Voilà pour vous, ric le troll. Faites-en ce que vous voulez. Si vous voulez continuer à ricaner et à éructer, vous le ferez seul. Sinon, essayez de prendre un ton civilisé.
Salutations,
Jean-Gabriel Mahéo
//Alerte au Troll !!! //
Amusant. C’est sur que si vous écrivez des âneries formidables comme celle-ci : « L’énergie ne se capte pas, elle se crée, et une société libre trouvera toujours les moyens pacifiques de la pérennité de son développement. » Et qu’ensuite la première personne qui passe dotée d’un niveau de physique de lycée vous enseigne les fondamentaux, la seule solution est de fuir le dialogue.
Vous ne pouvez qu’avoir tort. Je vous rappelle donc que votre affirmation contredit le principe de Lavoisier (niveau seconde ou première) et que n’importe qui regardant les infos voit que l’accès aux sources d’énergies constitue la première cause de conflit – et ceci en contredisant la seconde partie de votre affirmation. Vous pouvez donc jouer la pucelle effarouchée en poussant tous les cris que vous voulez, il n’en reste pas moins que vous dites n’importe quoi.
//Alerte au Troll !!! //
Amusant. C’est sur que si vous écrivez des âneries formidables comme celle-ci : « L’énergie ne se capte pas, elle se crée, et une société libre trouvera toujours les moyens pacifiques de la pérennité de son développement. » Et qu’ensuite la première personne qui passe dotée d’un niveau de physique de lycée vous enseigne les fondamentaux, la seule solution est de fuir le dialogue.
Vous ne pouvez qu’avoir tort. Je vous rappelle donc que votre affirmation contredit le principe de Lavoisier (niveau seconde ou première) et que n’importe qui regardant les infos voit que l’accès aux sources d’énergies constitue la première cause de conflit – et ceci en contredisant la seconde partie de votre affirmation. Vous pouvez donc jouer la pucelle effarouchée en poussant tous les cris que vous voulez, il n’en reste pas moins que vous dites n’importe quoi.
Le troll c’est Biosphère lui-même. Je ne comprends pas que ce Monsieur qui souhaite la diminution du nombre d’étres humain sur terre ne commence pas par donner l’exemple en s’annihilant par autolyse ; ça, ce serait vraiment moral ! Et chic ! Et d’un chic !
Le troll c’est Biosphère lui-même. Je ne comprends pas que ce Monsieur qui souhaite la diminution du nombre d’étres humain sur terre ne commence pas par donner l’exemple en s’annihilant par autolyse ; ça, ce serait vraiment moral ! Et chic ! Et d’un chic !
Alerte au Troll !!!
Alerte au Troll !!!
@miniTAX
//les réserves prouvées de pétrole de maintenant sont 30% plus élevées qu’il y a 30 ans,//
Réserves prouvées. Réserves probables. Réserves possibles. Ca vous dit quelque chose ? Que les réserves prouvées augmentent ne veut pas dire que ces réserves aient été sous-estimées. Je vous laisse chercher pourquoi.
// pic-huileux//
On dirait une insulte dans votre bouche. Pourtant le « pic oil » est peut-être derrière nous. Ecoutez donc le PDG de total.
// alors que des vrais problèmes du présent, on en a déjà plein à résoudre.//
Oui, vous avez raison. En terme d’éducation, il y a du boulot…
@miniTAX
//les réserves prouvées de pétrole de maintenant sont 30% plus élevées qu’il y a 30 ans,//
Réserves prouvées. Réserves probables. Réserves possibles. Ca vous dit quelque chose ? Que les réserves prouvées augmentent ne veut pas dire que ces réserves aient été sous-estimées. Je vous laisse chercher pourquoi.
// pic-huileux//
On dirait une insulte dans votre bouche. Pourtant le « pic oil » est peut-être derrière nous. Ecoutez donc le PDG de total.
// alors que des vrais problèmes du présent, on en a déjà plein à résoudre.//
Oui, vous avez raison. En terme d’éducation, il y a du boulot…
@sharp
//Thorium certes, mais n’oublions pas non plus la fusion nucleaire, qui lorsqu’elle sera maitrisee, balaiera toutes les elucubrations apocalyptiques de nos amis integristes verts.//
En termes d’élucubrations vous vous posez là… Les scientifiques optimistes disent que ce sera prêt dans 100 ans. En fait dire que ce sera prêt un jour est déjà de l’optimisme.
@sharp
//Thorium certes, mais n’oublions pas non plus la fusion nucleaire, qui lorsqu’elle sera maitrisee, balaiera toutes les elucubrations apocalyptiques de nos amis integristes verts.//
En termes d’élucubrations vous vous posez là… Les scientifiques optimistes disent que ce sera prêt dans 100 ans. En fait dire que ce sera prêt un jour est déjà de l’optimisme.
@Jean-Gabriel Mahéo
//C’est le principe qu’on applique à la matière qui dit la quantité d’énergie possible par unités, la matière ne “contient” pas d’énergie//
Prenez l’énergie potentielle par exemple. C’est bien l’agencement de la matière qui la stocke.
//La vie, en effet, est une action anti-entropique aujourd’hui très complexe et structurée (et harmonieuse), alimentée par l’énergie solaire, et qui crée elle-même les conditions de son développement et de son perfectionnement//
Vous fumez de la bonne, je vois. C’est quoi l’anti-entropie ? Un nouveau concept thermodynamique? Du même ordre que l’anti-intelligence ?
//Les pertes thermiques des frottements d’un mécanisme […] Dans le monde vivant, de telles pertes sont inexistantes//
Ah bon ? Il n’existe pas de phénomène de dissipation de chaleur dus aux frottements dans les articulations humaines par exemple ? Non voyons, la transmission de mouvement se fait dans une articulation avec un rendement de 100%…
//En conclusion, le développement, c’est la Vie, et la décroissance, c’est la mort.
Et Heinberg devrait cesser d’écrire.//
Bien sur, nous devons absolument continuer à produire des mégatonnes de poupées barbies sous peine de mourir immédiatement dans d’atroces convulsions.
//Il y a donc encore de la marge, d’autant que l’on assiste à une renaissance mondiale du nucléaire, où de multiples moyens sont offerts, dont la fameuse technologie au thorium que signale MiniTax, simple à mettre en oeuvre, efficace, et pérenne.//
Le nucléaire, filière « pérenne »… On aura tout vu. La filière que nous connaissons, celle de l’U235, n’est pas pérenne du tout car ce combustible est très limité en quantité. 50 ans, 70 ans ? Quand à d’autres hypothétiques filières, comme le thorium, tant qu’elles ne sont pas prouvées faisables ou économiquement rentables…
//L’énergie ne se capte pas, elle se crée//
Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme (Lavoisier). Non l’énergie ne se crée pas elle se capte.
A défaut de vous « payer » l’extrait d’Heinberg vous vous êtes tout de même bien ridiculisé.
@Jean-Gabriel Mahéo
//C’est le principe qu’on applique à la matière qui dit la quantité d’énergie possible par unités, la matière ne “contient” pas d’énergie//
Prenez l’énergie potentielle par exemple. C’est bien l’agencement de la matière qui la stocke.
//La vie, en effet, est une action anti-entropique aujourd’hui très complexe et structurée (et harmonieuse), alimentée par l’énergie solaire, et qui crée elle-même les conditions de son développement et de son perfectionnement//
Vous fumez de la bonne, je vois. C’est quoi l’anti-entropie ? Un nouveau concept thermodynamique? Du même ordre que l’anti-intelligence ?
//Les pertes thermiques des frottements d’un mécanisme […] Dans le monde vivant, de telles pertes sont inexistantes//
Ah bon ? Il n’existe pas de phénomène de dissipation de chaleur dus aux frottements dans les articulations humaines par exemple ? Non voyons, la transmission de mouvement se fait dans une articulation avec un rendement de 100%…
//En conclusion, le développement, c’est la Vie, et la décroissance, c’est la mort.
Et Heinberg devrait cesser d’écrire.//
Bien sur, nous devons absolument continuer à produire des mégatonnes de poupées barbies sous peine de mourir immédiatement dans d’atroces convulsions.
//Il y a donc encore de la marge, d’autant que l’on assiste à une renaissance mondiale du nucléaire, où de multiples moyens sont offerts, dont la fameuse technologie au thorium que signale MiniTax, simple à mettre en oeuvre, efficace, et pérenne.//
Le nucléaire, filière « pérenne »… On aura tout vu. La filière que nous connaissons, celle de l’U235, n’est pas pérenne du tout car ce combustible est très limité en quantité. 50 ans, 70 ans ? Quand à d’autres hypothétiques filières, comme le thorium, tant qu’elles ne sont pas prouvées faisables ou économiquement rentables…
//L’énergie ne se capte pas, elle se crée//
Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme (Lavoisier). Non l’énergie ne se crée pas elle se capte.
A défaut de vous « payer » l’extrait d’Heinberg vous vous êtes tout de même bien ridiculisé.
« Thorium certes, mais n’oublions pas non plus la fusion nucleaire, qui lorsqu’elle sera maitrisee, balaiera toutes les elucubrations apocalyptiques de nos amis integristes verts. »
—————————————-
Même si la fusion nucléaire est maîtrisée, il faut qu’elle soit compétitive économiquement et industriellement.
Le Thorium pour l’énergie, c’est une techno qu’on a déjà depuis 40 ans, qui fonctionne parfaitement et qui est la moins chère et la plus propre qu’on puisse imaginer (pas besoin d’enrichissement, pas besoin de retraitement, pas besoin de recherche fondamentale, pas besoin de nouveau matériaux, déchets à durée de vie courte et facilement valorisables …).
Bref, on a déjà now une foules de solutions pour avoir un mix énergétique toujours plus abondant et diversifié : les réserves prouvées de pétrole de maintenant sont 30% plus élevées qu’il y a 30 ans, malgré qu’on consomme chaque année 30 Gb, les réserves de gaz ont augmenté à vitesse exponentielle, le charbon n’a toujours pas fini d’être inventorié… et les pic-huileux qui crient chaque année au pic ont foiré leur prédictions depuis plus de 20 ans !
Donc pas la peine d’inventer des non-problèmes du futur alors que des vrais problèmes du présent, on en a déjà plein à résoudre.
« Thorium certes, mais n’oublions pas non plus la fusion nucleaire, qui lorsqu’elle sera maitrisee, balaiera toutes les elucubrations apocalyptiques de nos amis integristes verts. »
—————————————-
Même si la fusion nucléaire est maîtrisée, il faut qu’elle soit compétitive économiquement et industriellement.
Le Thorium pour l’énergie, c’est une techno qu’on a déjà depuis 40 ans, qui fonctionne parfaitement et qui est la moins chère et la plus propre qu’on puisse imaginer (pas besoin d’enrichissement, pas besoin de retraitement, pas besoin de recherche fondamentale, pas besoin de nouveau matériaux, déchets à durée de vie courte et facilement valorisables …).
Bref, on a déjà now une foules de solutions pour avoir un mix énergétique toujours plus abondant et diversifié : les réserves prouvées de pétrole de maintenant sont 30% plus élevées qu’il y a 30 ans, malgré qu’on consomme chaque année 30 Gb, les réserves de gaz ont augmenté à vitesse exponentielle, le charbon n’a toujours pas fini d’être inventorié… et les pic-huileux qui crient chaque année au pic ont foiré leur prédictions depuis plus de 20 ans !
Donc pas la peine d’inventer des non-problèmes du futur alors que des vrais problèmes du présent, on en a déjà plein à résoudre.
Richard Heinberg : “Sur le globe vivent aujourd’hui entre 2 et 5 milliards d’êtres humains qui n’existeraient probablement pas sans les combustibles fossiles. Lorsque l’afflux d’énergie commencera à décliner, l’ensemble de la population pourrait se retrouver dans une situation pire encore que si les combustibles fossiles n’avaient jamais été découverts et l’on assistera à une compétition intense pour la nourriture et l’eau entre les individus d’une population dont les besoins seront désormais impossibles à satisfaire. »
———————————
Argument débile typique du pic huileux borné qui ne voit pas plus loin que son nez et qui prétend résoudre les problèmes de l’avenir avec les solutions du présent. Comme si un gars de l’an 1950 était capable d »avoir une vision décente de la société de l’an 2000 ( (Teller, un des pères du nucléaire affirmait haut et fort au début des années 50 que le nucléaire civil est de l’ordre du fantasme !).
Si l’humanité faisait un bond en arrière, ce qui est loin d’être improbable vu la connerie humaine et la stupidité sans nom de ceux qui prétendent résoudre des non-problèmes, ce ne sera certainement pas à cause d’une pénurie d’énergie fossile vu que l’énergie fossile, on a déjà commencé à la quitter sans même qu’elle s’épuise, il n’y a qu’à voir en France où on a fermé depuis des lustres des mines qui auraient pu produire pendant encore des décennies et qui ont toutes les chances de rester en l’état à jamais. On est déjà à la fin terminale du peak charbon en France (en production), pas parce qu’on en a plus, mais parce que les Français n’en veulent plus : dans la Nièvre, on a une méga réserve de charbon exploitable à ciel ouvert (le moins cher qu’on puisse avoir) et depuis des décennies, ça reste dans le sol. En Angleterre ou au Japon, c’est presque pareil. L’âge de pierre a pris fin pas parce qu’il n’y a plus de silex mais parce qu’on a trouvé bien mieux.
Même un fait de base aussi avéré, nos bas-du-front pic huileux sont incapables de l’intégrer, tellement ils se sont bourrés le mou avec leur vision eschatologique simpliste et maintes fois réfutée. Ils ne sont même pas fichu d’analyser correctement le passé et le présent et ils prétendent prédire le futur. Délire !
——————————————————————
Richard Heinberg : » Les sociétés complexes tendent à s’effondrer car leurs stratégies de captage de l’énergie sont sujettes à la loi des rendements décroissants. »
——————————————————————
Mais oui bien sûr. Il est bien connu que les sociétés primitives ou arriérées vivent longtemps prospères, en paix et ont beaucoup moins de chance de s’effondrer que les sociétés complexe. Il est bien connu que le monde de 1800 ou de 1900 est bien plus paisible que celui de l’an 2000. Il est bien connu que Cuba ou la Corée du Nord ont bien moins de chance de s’effondrer que le Japon ou la Suisse. Pfff, crétin congénital !
Euh sérieux, biosphère, tu devrais vite te trouver un autre gourou. Le tien sent le pâté.
Richard Heinberg : “Sur le globe vivent aujourd’hui entre 2 et 5 milliards d’êtres humains qui n’existeraient probablement pas sans les combustibles fossiles. Lorsque l’afflux d’énergie commencera à décliner, l’ensemble de la population pourrait se retrouver dans une situation pire encore que si les combustibles fossiles n’avaient jamais été découverts et l’on assistera à une compétition intense pour la nourriture et l’eau entre les individus d’une population dont les besoins seront désormais impossibles à satisfaire. »
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Argument débile typique du pic huileux borné qui ne voit pas plus loin que son nez et qui prétend résoudre les problèmes de l’avenir avec les solutions du présent. Comme si un gars de l’an 1950 était capable d »avoir une vision décente de la société de l’an 2000 ( (Teller, un des pères du nucléaire affirmait haut et fort au début des années 50 que le nucléaire civil est de l’ordre du fantasme !).
Si l’humanité faisait un bond en arrière, ce qui est loin d’être improbable vu la connerie humaine et la stupidité sans nom de ceux qui prétendent résoudre des non-problèmes, ce ne sera certainement pas à cause d’une pénurie d’énergie fossile vu que l’énergie fossile, on a déjà commencé à la quitter sans même qu’elle s’épuise, il n’y a qu’à voir en France où on a fermé depuis des lustres des mines qui auraient pu produire pendant encore des décennies et qui ont toutes les chances de rester en l’état à jamais. On est déjà à la fin terminale du peak charbon en France (en production), pas parce qu’on en a plus, mais parce que les Français n’en veulent plus : dans la Nièvre, on a une méga réserve de charbon exploitable à ciel ouvert (le moins cher qu’on puisse avoir) et depuis des décennies, ça reste dans le sol. En Angleterre ou au Japon, c’est presque pareil. L’âge de pierre a pris fin pas parce qu’il n’y a plus de silex mais parce qu’on a trouvé bien mieux.
Même un fait de base aussi avéré, nos bas-du-front pic huileux sont incapables de l’intégrer, tellement ils se sont bourrés le mou avec leur vision eschatologique simpliste et maintes fois réfutée. Ils ne sont même pas fichu d’analyser correctement le passé et le présent et ils prétendent prédire le futur. Délire !
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Richard Heinberg : » Les sociétés complexes tendent à s’effondrer car leurs stratégies de captage de l’énergie sont sujettes à la loi des rendements décroissants. »
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Mais oui bien sûr. Il est bien connu que les sociétés primitives ou arriérées vivent longtemps prospères, en paix et ont beaucoup moins de chance de s’effondrer que les sociétés complexe. Il est bien connu que le monde de 1800 ou de 1900 est bien plus paisible que celui de l’an 2000. Il est bien connu que Cuba ou la Corée du Nord ont bien moins de chance de s’effondrer que le Japon ou la Suisse. Pfff, crétin congénital !
Euh sérieux, biosphère, tu devrais vite te trouver un autre gourou. Le tien sent le pâté.
Thorium certes, mais n’oublions pas non plus la fusion nucleaire, qui lorsqu’elle sera maitrisee, balaiera toutes les elucubrations apocalyptiques de nos amis integristes verts.
Thorium certes, mais n’oublions pas non plus la fusion nucleaire, qui lorsqu’elle sera maitrisee, balaiera toutes les elucubrations apocalyptiques de nos amis integristes verts.
A celui qui insiste avec la fraude de la loi des rendements décroissants :
Malthus, Ricardo, Marx, Keynes (et les « classiques » en général) et Heinberg inventent une fixité là où il n’y en a pas.
Malthus la voit dans les ressources agricoles, Ricardo dans la surface et la qualité des terres agricoles, Marx dans le rendement du travail, Keynes dans le rendement financier, et Heinberg – Lorsqu’il est compréhensible – dans la quantité d’énergie disponible.
La loi des rendements décroissants, de Ricardo, est un concept qui n’a d’intérêt que pour les pillards, ou pour un empire tel que l’empire britannique actuel et son système bancaire globalisé et usurier. En effet, l’économie impériale ne consiste qu’à voler et à assujettir les populations pillées, en les privant graduellement des moyens de leur pérennité pour maintenir le taux de profit.
C’est d’ailleurs à cela que l’on découvre que Marx était un économiste impérial, – et certainement pas « à l’insu de son plein gré » lorsqu’on connait ses fréquentations – en constatant que son « usure tendancielle des taux de profit » n’est qu’une copie de la loi des rendements décroissants, appliquée à la finance.
L’on voudrait maintenant faire croire que cette loi s’applique à la biosphère ? Pourtant, les 4 milliards d’années d’évolution de la vie, qui nous précèdent, sont une preuve éclatante que le vivant s’est joué de cette loi, en inventant à chaque étape de nouveaux moyens biologique de perpétuer et d’amplifier son développement. La Vie ne s’est jamais contentée de regarder stupidement s’épuiser ses ressources vitales, elle a toujours précédé de très loin la menace de pénurie ou d’épuisement en élargissant son champ de ressources exploitables, en améliorant et en accélérant leurs utilisation.
L’humanité, étape « logique de l’évolution du vivant, perpétue et amplifie cette action par la mutation technologique et culturelle dirigée – lorsqu’elle n’est pas trop aliénée.
Quelle société humaine libre regarderait bêtement disparaître les moyens de son existence ? Cela ne s’est vu que dans les empires, dans les tyrannies et les dictatures, jamais chez les hommes libres.
Nous sommes aujourd’hui dans l’ère nucléaire, qui n’est encore qu’à ses débuts et qui est freinée par les trentes dernières années de folies financières et idéologiques.
Le potentiel de développement biosphérique offert par cette révolution, que l’on doit mesurer en nombres d’êtres humains bénéficiant de conditions de vie agro-industrielles républicaines, se situe entre 20 et 30 milliards d’individus. C’est à dire que la révolution nucléaire permet le développement de la biosphère jusqu’aux niveaux permettant de soutenir 20 à 30 milliards d’hommes et de femmes. Sans pénuries, sans guerres, sans épuisement des ressources.
Il y a donc encore de la marge, d’autant que l’on assiste à une renaissance mondiale du du nucléaire, où de multiples moyens sont offerts, dont la fameuse technologie au thorium que signale MiniTax, simple à mettre en oeuvre, efficace, et pérenne.
C’est pourquoi cette phrase : « Les sociétés complexes tendent à s’effondrer car leurs stratégies de captage de l’énergie sont sujettes à la loi des rendements décroissants. » est fausse.
L’énergie ne se capte pas, elle se crée, et une société libre trouvera toujours les moyens pacifiques de la pérennité de son développement.
L’humanité a déjà répondu au paradoxe de Nicholas Georgescu-Roegen : « … l’énergie solaire comporte un immense désavantage par rapport à l’énergie d’origine terrestre. Cette dernière se présente sous forme concentrée alors que le flux d’énergie solaire nous parvient avec une très faible intensité.”
Go nuclear !!!
Salutations,
Jean-Gabriel Mahéo
A celui qui insiste avec la fraude de la loi des rendements décroissants :
Malthus, Ricardo, Marx, Keynes (et les « classiques » en général) et Heinberg inventent une fixité là où il n’y en a pas.
Malthus la voit dans les ressources agricoles, Ricardo dans la surface et la qualité des terres agricoles, Marx dans le rendement du travail, Keynes dans le rendement financier, et Heinberg – Lorsqu’il est compréhensible – dans la quantité d’énergie disponible.
La loi des rendements décroissants, de Ricardo, est un concept qui n’a d’intérêt que pour les pillards, ou pour un empire tel que l’empire britannique actuel et son système bancaire globalisé et usurier. En effet, l’économie impériale ne consiste qu’à voler et à assujettir les populations pillées, en les privant graduellement des moyens de leur pérennité pour maintenir le taux de profit.
C’est d’ailleurs à cela que l’on découvre que Marx était un économiste impérial, – et certainement pas « à l’insu de son plein gré » lorsqu’on connait ses fréquentations – en constatant que son « usure tendancielle des taux de profit » n’est qu’une copie de la loi des rendements décroissants, appliquée à la finance.
L’on voudrait maintenant faire croire que cette loi s’applique à la biosphère ? Pourtant, les 4 milliards d’années d’évolution de la vie, qui nous précèdent, sont une preuve éclatante que le vivant s’est joué de cette loi, en inventant à chaque étape de nouveaux moyens biologique de perpétuer et d’amplifier son développement. La Vie ne s’est jamais contentée de regarder stupidement s’épuiser ses ressources vitales, elle a toujours précédé de très loin la menace de pénurie ou d’épuisement en élargissant son champ de ressources exploitables, en améliorant et en accélérant leurs utilisation.
L’humanité, étape « logique de l’évolution du vivant, perpétue et amplifie cette action par la mutation technologique et culturelle dirigée – lorsqu’elle n’est pas trop aliénée.
Quelle société humaine libre regarderait bêtement disparaître les moyens de son existence ? Cela ne s’est vu que dans les empires, dans les tyrannies et les dictatures, jamais chez les hommes libres.
Nous sommes aujourd’hui dans l’ère nucléaire, qui n’est encore qu’à ses débuts et qui est freinée par les trentes dernières années de folies financières et idéologiques.
Le potentiel de développement biosphérique offert par cette révolution, que l’on doit mesurer en nombres d’êtres humains bénéficiant de conditions de vie agro-industrielles républicaines, se situe entre 20 et 30 milliards d’individus. C’est à dire que la révolution nucléaire permet le développement de la biosphère jusqu’aux niveaux permettant de soutenir 20 à 30 milliards d’hommes et de femmes. Sans pénuries, sans guerres, sans épuisement des ressources.
Il y a donc encore de la marge, d’autant que l’on assiste à une renaissance mondiale du du nucléaire, où de multiples moyens sont offerts, dont la fameuse technologie au thorium que signale MiniTax, simple à mettre en oeuvre, efficace, et pérenne.
C’est pourquoi cette phrase : « Les sociétés complexes tendent à s’effondrer car leurs stratégies de captage de l’énergie sont sujettes à la loi des rendements décroissants. » est fausse.
L’énergie ne se capte pas, elle se crée, et une société libre trouvera toujours les moyens pacifiques de la pérennité de son développement.
L’humanité a déjà répondu au paradoxe de Nicholas Georgescu-Roegen : « … l’énergie solaire comporte un immense désavantage par rapport à l’énergie d’origine terrestre. Cette dernière se présente sous forme concentrée alors que le flux d’énergie solaire nous parvient avec une très faible intensité.”
Go nuclear !!!
Salutations,
Jean-Gabriel Mahéo
Il est vrai que le système Terre n’est pas un système complètement fermé.
« La véritable défense de l’environnement doit être centrée sur le taux global d’épuisement des ressources et sur le taux de pollution qui en découle. Les avocats de l’économie stationnaire assimilent ce dernier à la notion d’état stable d’un système thermodynamique ouvert qui peut alors maintenir sa structure entropique constante au moyens d’échanges avec son environnement. Il est vrai qu’une économie fondée en priorité sur le flux d’énergie solaire romprait avec le monopole de la génération actuelle par rapport aux générations à venir.
Mais l’énergie solaire comporte un immense désavantage par rapport à l’énergie d’origine terrestre. Cette dernière se présente sous forme concentrée alors que le flux d’énergie solaire nous parvient avec une très faible intensité. »
Nicholas Georgescu-Roegen
Il est vrai que le système Terre n’est pas un système complètement fermé.
« La véritable défense de l’environnement doit être centrée sur le taux global d’épuisement des ressources et sur le taux de pollution qui en découle. Les avocats de l’économie stationnaire assimilent ce dernier à la notion d’état stable d’un système thermodynamique ouvert qui peut alors maintenir sa structure entropique constante au moyens d’échanges avec son environnement. Il est vrai qu’une économie fondée en priorité sur le flux d’énergie solaire romprait avec le monopole de la génération actuelle par rapport aux générations à venir.
Mais l’énergie solaire comporte un immense désavantage par rapport à l’énergie d’origine terrestre. Cette dernière se présente sous forme concentrée alors que le flux d’énergie solaire nous parvient avec une très faible intensité. »
Nicholas Georgescu-Roegen
L’extraordinaire complexité offerte par notre superstructure technique n’est pas un avantage en soi :
« Sur le globe vivent aujourd’hui entre 2 et 5 milliards d’êtres humains qui n’existeraient probablement pas sans les combustibles fossiles. Lorsque l’afflux d’énergie commencera à décliner, l’ensemble de la population pourrait se retrouver dans une situation pire encore que si les combustibles fossiles n’avaient jamais été découverts et l’on assistera à une compétition intense pour la nourriture et l’eau entre les individus d’une population dont les besoins seront désormais impossibles à satisfaire. Les sociétés complexes tendent à s’effondrer car leurs stratégies de captage de l’énergie sont sujettes à la loi des rendements décroissants.
En effet les coûts d’entretien engendrés par chaque individu augmente avec la complexification sociale de telle façon qu’on doit allouer une proportion croissante du budget énergétique au fonctionnement des institutions organisationnelles. Alors que des points de tensions émergent nécessairement, de nouvelles solutions organisationnelles doivent être échafaudées à des coûts croissants jusqu’à l’effondrement final. »
Richard Heinberg
L’extraordinaire complexité offerte par notre superstructure technique n’est pas un avantage en soi :
« Sur le globe vivent aujourd’hui entre 2 et 5 milliards d’êtres humains qui n’existeraient probablement pas sans les combustibles fossiles. Lorsque l’afflux d’énergie commencera à décliner, l’ensemble de la population pourrait se retrouver dans une situation pire encore que si les combustibles fossiles n’avaient jamais été découverts et l’on assistera à une compétition intense pour la nourriture et l’eau entre les individus d’une population dont les besoins seront désormais impossibles à satisfaire. Les sociétés complexes tendent à s’effondrer car leurs stratégies de captage de l’énergie sont sujettes à la loi des rendements décroissants.
En effet les coûts d’entretien engendrés par chaque individu augmente avec la complexification sociale de telle façon qu’on doit allouer une proportion croissante du budget énergétique au fonctionnement des institutions organisationnelles. Alors que des points de tensions émergent nécessairement, de nouvelles solutions organisationnelles doivent être échafaudées à des coûts croissants jusqu’à l’effondrement final. »
Richard Heinberg
Aux malheureux auteurs de ce blog misérable :
Je ne suis pas MiniTax, mais l’extrait d’Heinberg, je me le paie ! je ne peux pas m’en empêcher, il est rempli d’ânerie ! Si le livre entier se mesure à l’aune de cet extrait, voici un bouquin juste bon à caler une armoire bancale.
1) « La matière est capable de stocker l’énergie par son agencement. »
La matière, c’est large, comme concept ! Restons dans le général : La matière présente un potentiel énergétique, fonction du principe qu’il est nécessaire de mettre en œuvre pour le libérer. C’est le principe qu’on applique à la matière qui dit la quantité d’énergie possible par unités, la matière ne « contient » pas d’énergie. Si aucun principe n’agit, rien ne bouge dans la matière, quelle que soit la quantité d’énergie que l’on y suppose. Un bon exemple de cela est visible dans le ciel : Mars.
Mars est une planète tellurique avec une composition de sa matière très proche de celle de la Terre. Il ne s’y passe pourtant quasiment rien par rapport à la Terre, car les seuls principes agissants sur Mars sont la gravitation et les rayonnements électromagnétiques solaires et sidéraux, dont l’énergie permet une circulation atmosphérique ténue, une érosion éolienne et thermique très lente et quelques rares réactions chimiques.
Mais Mars est pour l’instant une planète morte. Pourtant, elle porte un potentiel énergétique immense. Qu’y manque-t-il ? le vivant, et surtout le pensant, qui sont les caractères spécifiques et les raisons de l’extraordinaire activité physico-chimique de la surface terrestre.
En vérité, l’énergie n’est pas dans la matière, mais dans le principe qu’on y applique. Et découvrir des principes, c’est la raison de la créativité humaine.
2) « …dans le cas des organismes vivants, la digestion. »
La digestion n’est pas un procédé de libération de l’énergie chimique, bien au contraire : il s’agit d’une action de décomposition des matières alimentaires en vue de l’assimilation de leurs éléments par l’organisme vivant. Ce processus est très coûteux en énergie, d’où la violente envie de sieste qui frappe systématiquement les plus gourmand d’entre nous après le repas.
Il est à noter qu’une très grande partie du monde vivant ne « digère » pas, mais se contente de capter sa nourriture : les plantes n’ont besoin que d’eau, de gaz carbonique et de lumière (et quelques minéraux) pour prospérer.
Sinon, comme dans les moteurs à explosion, c’est par combustion chimique que se libère l’énergie dans les organismes vivants.
3) « Enlevez leurs sources d’énergie et de matières utilisables, vous les verrez bientôt dépérir et commencer à se désintégrer. »
En ce qui concerne la biosphère terrestre, l’hypothèse audacieuse de monsieur Heinberg servant de preuve à son point de vue serait d’imaginer la Terre sans… le Soleil ! Car la base de la vie sur Terre est fournie par la photosynthèse, grâce au rayonnement solaire qui alimente la plante et fait circuler l’eau, avec l’aide de la gravitation, sur les terres émergées.
De ce point de vue, la biosphère n’est pas en danger, le Soleil est encore là pour près de 4 milliards d’années, nous disent les astrophysiciens. le règne vivant à donc encore de beaux jours devant lui.
Mais je suis de mauvaise foi : c’est un fait que l’organisation actuelle de la surface terrestre est due à une circulation de matières et d’énergie, en croissance constante depuis des centaines de millions d’années grâce à l’emprise croissante sur la croûte terrestre du principe vivant, et que l’arrivée depuis quelques dizaines de milliers d’années de l’homme accélère (cette croissance constante des flux de matières et d’énergie), grâce aux technologies issues de sa créativité.
4) « Puisque la Terre est un système fermé, sa matière est sujette à l’entropie et subit continuellement un processus de dégradation. »
Jamais rien lu de plus stupide de la part d’un prétendu expert !
La Terre, bien entendu, est un système entièrement ouvert, qui reçoit de l’espace l’action gravitationnelle et électro-magnétique du Soleil, des tonnes de minéraux, et différents types de rayonnements interstellaires et galactiques. Tous cela est directement en contact avec la biosphère, et constitue presque essentiellement son substrat, la condition sine qua non de son existence et de sa pérennité.
On peut dire, comme Vernadsky, que les conditions de la vie sur Terre sont presqu’uniquement d’origine extraterrestre.
Tu parles d’un système fermé !!!
Par contre, puisque – localement – tout système organisé tend à se désorganiser, et toute énergie appliqué à un travail se dissipe partiellement, il est très important de continuer à développer l’emprise de la vie sur la croûte terrestre. La vie, en effet, est une action anti-entropique aujourd’hui très complexe et structurée (et harmonieuse), alimentée par l’énergie solaire, et qui crée elle-même les conditions de son développement et de son perfectionnement.
Il est aussi très important d’aider l’humanité à se développer vers des niveaux de densité énergétique très supérieurs à ceux d’aujourd’hui, pour toujours avoir de l’avance sur l’entropie croissante du système. Car l’action cognitive humaine est aussi anti-entropique, beaucoup plus que l’action vivante, et permet d’envisager d’élever la capacité de peuplement vivant et humain de la Terre à des niveaux étonnats, et d’envisager la même chose pour Mars, et un peu pour une partie de la Lune.
5) « Plus nombreux sont les niveaux de transmission de l’énergie dans les systèmes, plus importante sera la perte accumulée. »
C’est vrai, mais tant que ces pertes sont compensées, ce n’est pas un problème. D’ailleurs, il faut quand même préciser que cette notion de perte ne vaut qu’en rapport avec le but premier de l’utilisation de telle énergie. Les pertes thermiques des frottements d’un mécanisme ne sont des pertes, justement, qu’en raison du but premier du mécanisme, pour lequel ont recherche la plus grande efficacité.
Dans le monde vivant, de telles pertes sont inexistantes, car rien ou presque n’est perdu, grâce à l’extraordinaire complexité, sophistication et harmonie de la biosphère.
Dans le monde technologique, on apprend encore et encore à augmenter l’efficacité de nos systèmes infrastructurels et sociaux, et il reste encore à intégrer pleinement dans l’humanité l’énergie nucléaire de fission – surgénérateur compris -, puis bientôt celle de fusion, énergie « gratuite », qui ouvrira à l’humanité les porte de l’univers.
En conclusion, le développement, c’est la Vie, et la décroissance, c’est la mort.
Et Heinberg devrait cesser d’écrire.
Salutations,
Jean-Gabriel Mahéo
PS : C’est long, désolé, mais l’extrait en question est tellement questionnable…
Aux malheureux auteurs de ce blog misérable :
Je ne suis pas MiniTax, mais l’extrait d’Heinberg, je me le paie ! je ne peux pas m’en empêcher, il est rempli d’ânerie ! Si le livre entier se mesure à l’aune de cet extrait, voici un bouquin juste bon à caler une armoire bancale.
1) « La matière est capable de stocker l’énergie par son agencement. »
La matière, c’est large, comme concept ! Restons dans le général : La matière présente un potentiel énergétique, fonction du principe qu’il est nécessaire de mettre en œuvre pour le libérer. C’est le principe qu’on applique à la matière qui dit la quantité d’énergie possible par unités, la matière ne « contient » pas d’énergie. Si aucun principe n’agit, rien ne bouge dans la matière, quelle que soit la quantité d’énergie que l’on y suppose. Un bon exemple de cela est visible dans le ciel : Mars.
Mars est une planète tellurique avec une composition de sa matière très proche de celle de la Terre. Il ne s’y passe pourtant quasiment rien par rapport à la Terre, car les seuls principes agissants sur Mars sont la gravitation et les rayonnements électromagnétiques solaires et sidéraux, dont l’énergie permet une circulation atmosphérique ténue, une érosion éolienne et thermique très lente et quelques rares réactions chimiques.
Mais Mars est pour l’instant une planète morte. Pourtant, elle porte un potentiel énergétique immense. Qu’y manque-t-il ? le vivant, et surtout le pensant, qui sont les caractères spécifiques et les raisons de l’extraordinaire activité physico-chimique de la surface terrestre.
En vérité, l’énergie n’est pas dans la matière, mais dans le principe qu’on y applique. Et découvrir des principes, c’est la raison de la créativité humaine.
2) « …dans le cas des organismes vivants, la digestion. »
La digestion n’est pas un procédé de libération de l’énergie chimique, bien au contraire : il s’agit d’une action de décomposition des matières alimentaires en vue de l’assimilation de leurs éléments par l’organisme vivant. Ce processus est très coûteux en énergie, d’où la violente envie de sieste qui frappe systématiquement les plus gourmand d’entre nous après le repas.
Il est à noter qu’une très grande partie du monde vivant ne « digère » pas, mais se contente de capter sa nourriture : les plantes n’ont besoin que d’eau, de gaz carbonique et de lumière (et quelques minéraux) pour prospérer.
Sinon, comme dans les moteurs à explosion, c’est par combustion chimique que se libère l’énergie dans les organismes vivants.
3) « Enlevez leurs sources d’énergie et de matières utilisables, vous les verrez bientôt dépérir et commencer à se désintégrer. »
En ce qui concerne la biosphère terrestre, l’hypothèse audacieuse de monsieur Heinberg servant de preuve à son point de vue serait d’imaginer la Terre sans… le Soleil ! Car la base de la vie sur Terre est fournie par la photosynthèse, grâce au rayonnement solaire qui alimente la plante et fait circuler l’eau, avec l’aide de la gravitation, sur les terres émergées.
De ce point de vue, la biosphère n’est pas en danger, le Soleil est encore là pour près de 4 milliards d’années, nous disent les astrophysiciens. le règne vivant à donc encore de beaux jours devant lui.
Mais je suis de mauvaise foi : c’est un fait que l’organisation actuelle de la surface terrestre est due à une circulation de matières et d’énergie, en croissance constante depuis des centaines de millions d’années grâce à l’emprise croissante sur la croûte terrestre du principe vivant, et que l’arrivée depuis quelques dizaines de milliers d’années de l’homme accélère (cette croissance constante des flux de matières et d’énergie), grâce aux technologies issues de sa créativité.
4) « Puisque la Terre est un système fermé, sa matière est sujette à l’entropie et subit continuellement un processus de dégradation. »
Jamais rien lu de plus stupide de la part d’un prétendu expert !
La Terre, bien entendu, est un système entièrement ouvert, qui reçoit de l’espace l’action gravitationnelle et électro-magnétique du Soleil, des tonnes de minéraux, et différents types de rayonnements interstellaires et galactiques. Tous cela est directement en contact avec la biosphère, et constitue presque essentiellement son substrat, la condition sine qua non de son existence et de sa pérennité.
On peut dire, comme Vernadsky, que les conditions de la vie sur Terre sont presqu’uniquement d’origine extraterrestre.
Tu parles d’un système fermé !!!
Par contre, puisque – localement – tout système organisé tend à se désorganiser, et toute énergie appliqué à un travail se dissipe partiellement, il est très important de continuer à développer l’emprise de la vie sur la croûte terrestre. La vie, en effet, est une action anti-entropique aujourd’hui très complexe et structurée (et harmonieuse), alimentée par l’énergie solaire, et qui crée elle-même les conditions de son développement et de son perfectionnement.
Il est aussi très important d’aider l’humanité à se développer vers des niveaux de densité énergétique très supérieurs à ceux d’aujourd’hui, pour toujours avoir de l’avance sur l’entropie croissante du système. Car l’action cognitive humaine est aussi anti-entropique, beaucoup plus que l’action vivante, et permet d’envisager d’élever la capacité de peuplement vivant et humain de la Terre à des niveaux étonnats, et d’envisager la même chose pour Mars, et un peu pour une partie de la Lune.
5) « Plus nombreux sont les niveaux de transmission de l’énergie dans les systèmes, plus importante sera la perte accumulée. »
C’est vrai, mais tant que ces pertes sont compensées, ce n’est pas un problème. D’ailleurs, il faut quand même préciser que cette notion de perte ne vaut qu’en rapport avec le but premier de l’utilisation de telle énergie. Les pertes thermiques des frottements d’un mécanisme ne sont des pertes, justement, qu’en raison du but premier du mécanisme, pour lequel ont recherche la plus grande efficacité.
Dans le monde vivant, de telles pertes sont inexistantes, car rien ou presque n’est perdu, grâce à l’extraordinaire complexité, sophistication et harmonie de la biosphère.
Dans le monde technologique, on apprend encore et encore à augmenter l’efficacité de nos systèmes infrastructurels et sociaux, et il reste encore à intégrer pleinement dans l’humanité l’énergie nucléaire de fission – surgénérateur compris -, puis bientôt celle de fusion, énergie « gratuite », qui ouvrira à l’humanité les porte de l’univers.
En conclusion, le développement, c’est la Vie, et la décroissance, c’est la mort.
Et Heinberg devrait cesser d’écrire.
Salutations,
Jean-Gabriel Mahéo
PS : C’est long, désolé, mais l’extrait en question est tellement questionnable…
@Biosphère
La Terre n’a jamais été un système fermé. Chaque heure, elle reçoit autant d’énergie du soleil que l’Humanité entière consomme en 1 an. C’est cette énergie que l’humanité utilise, que ce soit sous forme de biomasse, d’hydraulique, de pétrole, de vent (« technologie vieille de plus de mille an et que les écolos promettent d’être rentable-dans-10 ans depuis le premier choc pétrolier) et récemment de PV. Même de l’huile de baleine, c’est de l’énergie solaire.
Donc la vieille lune écologique de l’entropie de Goergescu-Rogen que tu sembles adopter sans le moindre esprit critique part sur une base fausse. Hypothèse de base fausse, conclusion fausse.
Le plus étonnant, c’est qu’autant de gens aient pu gober une telle foutaise pour bâtir foules d’éculubrations eschatologiques, sous couvert de prétexte pseudo-scientifique. Eh oui, tu t’es bien fait avoir par une bande de charlatans, et le Heinberg que tu cites religieusement n’est qu’un inculte.
Et tant qu’on en est au concept d’énergie, base de la vie (quel scoop !), je te signalerai une source d’énergie que tu dois tellement détester que tu « oublies » de prendre en compte dans ta belle théorie de l’effondrement : l’énergie nucléaire. Même en supposant qu’on n’ait plus de soleil, de combustible fossile, d’uranium… avec le thorium, élément parmi les plus abondant de la croûte terrestre, on a encore de l’énergie pour des millions d’années, et ce, avec une techno qui date des années 60 et QUI A FAIT SES PREUVES.
Ce n’est pas ce que tu refuses d’en prendre en compte que ça n’existe pas.
Et si tu crois que les hommes sont assez fous pour renoncer à une énergie d’une telle abondance qu’ils ont à leur disposition pour suivre des prophéties autoréalisatrices de fin du monde, tu te mets le doigt dans l’oeil, même si je n’exclus pas qu’une minorité y succombe.
Ce dont il faut avoir peur, ce n’est pas la fin des ressources, c’est les actions stupides de ceux qui prétendent prévenir cette menace fantôme inventée pour foutre la trouille aux gens et pour qu’ils accourent vers les prétendus sauveurs. Les guerres les plus abominables ont souvent commencé ainsi.
@Biosphère
La Terre n’a jamais été un système fermé. Chaque heure, elle reçoit autant d’énergie du soleil que l’Humanité entière consomme en 1 an. C’est cette énergie que l’humanité utilise, que ce soit sous forme de biomasse, d’hydraulique, de pétrole, de vent (« technologie vieille de plus de mille an et que les écolos promettent d’être rentable-dans-10 ans depuis le premier choc pétrolier) et récemment de PV. Même de l’huile de baleine, c’est de l’énergie solaire.
Donc la vieille lune écologique de l’entropie de Goergescu-Rogen que tu sembles adopter sans le moindre esprit critique part sur une base fausse. Hypothèse de base fausse, conclusion fausse.
Le plus étonnant, c’est qu’autant de gens aient pu gober une telle foutaise pour bâtir foules d’éculubrations eschatologiques, sous couvert de prétexte pseudo-scientifique. Eh oui, tu t’es bien fait avoir par une bande de charlatans, et le Heinberg que tu cites religieusement n’est qu’un inculte.
Et tant qu’on en est au concept d’énergie, base de la vie (quel scoop !), je te signalerai une source d’énergie que tu dois tellement détester que tu « oublies » de prendre en compte dans ta belle théorie de l’effondrement : l’énergie nucléaire. Même en supposant qu’on n’ait plus de soleil, de combustible fossile, d’uranium… avec le thorium, élément parmi les plus abondant de la croûte terrestre, on a encore de l’énergie pour des millions d’années, et ce, avec une techno qui date des années 60 et QUI A FAIT SES PREUVES.
Ce n’est pas ce que tu refuses d’en prendre en compte que ça n’existe pas.
Et si tu crois que les hommes sont assez fous pour renoncer à une énergie d’une telle abondance qu’ils ont à leur disposition pour suivre des prophéties autoréalisatrices de fin du monde, tu te mets le doigt dans l’oeil, même si je n’exclus pas qu’une minorité y succombe.
Ce dont il faut avoir peur, ce n’est pas la fin des ressources, c’est les actions stupides de ceux qui prétendent prévenir cette menace fantôme inventée pour foutre la trouille aux gens et pour qu’ils accourent vers les prétendus sauveurs. Les guerres les plus abominables ont souvent commencé ainsi.
@ miniTAX
Ton discours n’est qu’une suite d’imprécations sans contenu véritable. Pour que tu puisses te justifier, commence par critiquer ces propos d’ Heinberg :
« La matière est capable de stocker l’énergie par son agencement. Cette énergie stockée peut être libérée par des procédés chimiques comme la combustion ou, dans le cas des organismes vivants, la digestion. C’est parce que les organismes vivants sont des systèmes ouverts, au travers desquels de l’énergie et de la matière circulent continuellement, qu’ils sont en mesure de créer et de maintenir de l’ordre. Enlevez leurs sources d’énergie et de matières utilisables, vous les verrez bientôt dépérir et commencer à se désintégrer.
Cela s’applique également aux sociétés humaines et aux technologies. Retirez les sources d’énergie et vous verrez rapidement le « progrès » et la croissance des institutions complexes, s’effondrer. Puisque la Terre est un système fermé, sa matière est sujette à l’entropie et subit continuellement un processus de dégradation. Les concentrations utiles de matière sont constamment dispersées et deviennent inutilisables. Plus nombreux sont les niveaux de transmission de l’énergie dans les systèmes, plus importante sera la perte accumulée. »
@ miniTAX
Ton discours n’est qu’une suite d’imprécations sans contenu véritable. Pour que tu puisses te justifier, commence par critiquer ces propos d’ Heinberg :
« La matière est capable de stocker l’énergie par son agencement. Cette énergie stockée peut être libérée par des procédés chimiques comme la combustion ou, dans le cas des organismes vivants, la digestion. C’est parce que les organismes vivants sont des systèmes ouverts, au travers desquels de l’énergie et de la matière circulent continuellement, qu’ils sont en mesure de créer et de maintenir de l’ordre. Enlevez leurs sources d’énergie et de matières utilisables, vous les verrez bientôt dépérir et commencer à se désintégrer.
Cela s’applique également aux sociétés humaines et aux technologies. Retirez les sources d’énergie et vous verrez rapidement le « progrès » et la croissance des institutions complexes, s’effondrer. Puisque la Terre est un système fermé, sa matière est sujette à l’entropie et subit continuellement un processus de dégradation. Les concentrations utiles de matière sont constamment dispersées et deviennent inutilisables. Plus nombreux sont les niveaux de transmission de l’énergie dans les systèmes, plus importante sera la perte accumulée. »
@Deckard
En tout cas, vu les référents de l’auteur, tel que Heinberg, un serial catastropheur, dont la liste des prédictions foireuses (et systématiquement apocalyptique comme on peut s’y attendre) est longue comme un dimanche sans pain, la probabilité de tomber sur des prophéties justes par ici est aussi grande que de trouver des éléphants volants.
@Deckard
En tout cas, vu les référents de l’auteur, tel que Heinberg, un serial catastropheur, dont la liste des prédictions foireuses (et systématiquement apocalyptique comme on peut s’y attendre) est longue comme un dimanche sans pain, la probabilité de tomber sur des prophéties justes par ici est aussi grande que de trouver des éléphants volants.
» la fin du pétrole ne sonnera pas seulement le glas de la bagnole, mais l’effondrement d’une civilisation. »
—————–
La fin du pétrole sonnera le glas de la civilisation du pétrole. Wow, ça c’est profond! Marcel, refais moi un petit jaune, que je me remette de mes émotions.
Déjà qu’on m’avait fait le coup de la « fin du silex a sonné le glas de la civilisation du silex »!
» la fin du pétrole ne sonnera pas seulement le glas de la bagnole, mais l’effondrement d’une civilisation. »
—————–
La fin du pétrole sonnera le glas de la civilisation du pétrole. Wow, ça c’est profond! Marcel, refais moi un petit jaune, que je me remette de mes émotions.
Déjà qu’on m’avait fait le coup de la « fin du silex a sonné le glas de la civilisation du silex »!
Cet article me paraît affirmer de façon péremptoire des prophéties difficilement vérifiables… (mais peut-être que je me trompe !)
Cet article me paraît affirmer de façon péremptoire des prophéties difficilement vérifiables… (mais peut-être que je me trompe !)
« Alors nous nous rendrons compte que la voiture pour tous n’était qu’un rêve »
Sans blague ? Vous savez qu’il y a déjà UN MILLIARD de voitures en circulation sur Terre ? Vous essayez de vous mettre en-dehors du système mais vous êtes en plein dedans : croyez-vous que vous pourriez passer vos journées à bloguer de telles fadaises dans une civilisation qui ne soit pas « thermo-industrielle » ?
« Alors nous nous rendrons compte que la voiture pour tous n’était qu’un rêve »
Sans blague ? Vous savez qu’il y a déjà UN MILLIARD de voitures en circulation sur Terre ? Vous essayez de vous mettre en-dehors du système mais vous êtes en plein dedans : croyez-vous que vous pourriez passer vos journées à bloguer de telles fadaises dans une civilisation qui ne soit pas « thermo-industrielle » ?
//Absurde ? Comme nos infrastructures, nos modes de production et de loisirs, nos modes de consommation et même notre alimentation dépendent du pétrole, la fin du pétrole ne sonnera pas seulement le glas de la bagnole, mais l’effondrement d’une civilisation.//
Entièrement d’accord avec vous. Globalement d’accord avec Bob. Mais, au sujet de notre nourriture, c’est vrai qu’elle est très carbonée. Mais cela ne veut pas dire que sans pétrole nous ne pourrions nourrir 10 milliards de personnes. Tout est question d’organisation et de choix de société… Ceci étant, il est vrai que changer le système prendra du temps, temps que nous pourrions ne pas avoir si nous ne nous préparons pas.
//Absurde ? Comme nos infrastructures, nos modes de production et de loisirs, nos modes de consommation et même notre alimentation dépendent du pétrole, la fin du pétrole ne sonnera pas seulement le glas de la bagnole, mais l’effondrement d’une civilisation.//
Entièrement d’accord avec vous. Globalement d’accord avec Bob. Mais, au sujet de notre nourriture, c’est vrai qu’elle est très carbonée. Mais cela ne veut pas dire que sans pétrole nous ne pourrions nourrir 10 milliards de personnes. Tout est question d’organisation et de choix de société… Ceci étant, il est vrai que changer le système prendra du temps, temps que nous pourrions ne pas avoir si nous ne nous préparons pas.
La fin du pétrole n’engendra pas seulement la fin de la bagnole (et dire qu’on continue à construire des autoroutes), mais également un effondrement des rendements agricoles (cf : nous mangeons du pétrole), qui aboutira également à un effondrement de la civilisation telle que nous la connaissons.
Il est à rappeler que « Sans pétrole la planète ne peut supporter que 1,5 milliards d’êtres humains » (cf : le crash pétrolier)…
L’aveuglement des dirigeants et de la plupart des êtres humains est assez terrifiant. Le boulot des hommes politiques n’est-il pas de construire le monde de demain ? Pourtant ils sont incapables de voir plus loin que la prochaine échéance électorale.