Dans sa déclaration de politique générale le 1er octobre 2024, le premier ministre Michel Barnier a tenté de conjurer la fragilité de son assise politique. Sur l’immigration par exemple, l’approche revendiquée se veut à la fois ferme ET pragmatique. Mais, sur la plupart des sujets, Michel Barnier est resté elliptique et flou. Le premier ministre a tenu des propos volontaristes sur l’urgence écologique or certaines de ses décisions laissent planer le doute sur ses intentions, notamment le périmètre rogné du ministère d’Agnès Pannier-Runacher.
Un peu d’écologie certes, mais dans un contexte où le désendettement va avoir la priorité.
endettement de la France : Michel Barnier prévoit un tiers de hausse des impôts et deux tiers de baisse des dépenses pour freiner le dérapage budgétaire
Le premier ministre a annoncé, mardi, qu’il renonçait à l’objectif de ramener le déficit public à 3 % en 2027. Dans l’immédiat, des « contributions exceptionnelles » vont toucher les grands groupes et les plus riches.
planification écologique : Malgré des phrases fortes, Michel Barnier peine à dissiper les inquiétudes. Contrairement à son prédécesseur Gabriel Attal, Michel Barnier a évoqué immédiatement et bien plus longuement le défi environnemental, décrivant la « dette écologique » comme une des deux « épées de Damoclès » qui menacent le pays :
« Les Français attendent de nous que nous regardions la réalité en face. La réalité de nos comptes publics. La réalité de l’impact de notre mode de vie sur l’environnement… Nous pouvons et nous devons faire plus contre le changement climatique… Il faut préserver la biodiversité et encourager l’économie circulaire… Il n’y a pas de fatalité tant qu’il n’y a pas de fatalisme ». M. Barnier a promis de relancer « immédiatement » la planification « avec les outils dont nous disposons : la stratégie française énergie-climat, le troisième plan national d’adaptation au changement climatique, la nouvelle programmation pluriannuelle de l’énergie »,
Mais il faut, selon lui, poursuivre « résolument le développement du nucléaire, et notamment des nouveaux réacteurs ». Il n’a fait aucune annonce sauf de nouvelles étapes de « simplification » qui risquent d’affaiblir l’ambition écologique (sur le diagnostic de performance énergétique, dont il veut aussi « adapter » le calendrier, sur le zéro artificialisation nette, qu’il faut faire évoluer « de manière pragmatique et différenciée », sur la construction…).
Fin de vie : Michel Barnier veut reprendre « le dialogue » plutôt que le projet de loi.
Le premier ministre n’a pas enterré l’idée de légiférer, mais il gagne du temps, en remettant l’urgence d’un effort sur le développement des soins palliatifs en priorité absolue.
Un aveu et une gageure. Le premier ministre, Michel Barnier, s’est dit pour la première fois, jeudi 3 octobre, sur France 2, « personnellement d’accord » avec le projet de loi ouvrant l’accès à une aide à mourir, autrement dit à l’euthanasie et au suicide assisté pour des malades incurables… à certaines conditions !
J’ose espérer que son « personnellement d’accord » n’a rien à voir avec tous ces milliards qu’il faut économiser. Et que les soins palliatifs ne seront pas rognés.
– « La dépense publique pour les soins palliatifs s’élève à 1,453 milliard d’euros en 2021, soit une augmentation de 24,6 % depuis 2017 »
( Soins palliatifs : 7 chiffres pour comprendre le manque de moyens – lepoint.fr )
Fin de vie, un traitement désinvolte par Michel Barnier, le chef du gouvernement, tout à fait en fin de discours. Alors que le texte précédent portait une grande réforme sociétale, qu’il a été précédé d’une consultation citoyenne et d’un début de débat parlementaire nourri, il a été brutalement arrêté en juin par la dissolution de l’Assemblée nationale. Barnier entretient le flou, il faut « reprendre le dialogue avec l’Assemblée nationale, avec le Sénat, avec les soignants et les associations »… au début de 2025 !
Désinvolte !? Peut-être… mais alors pas plus que sur tout le reste. Déjà ON ne peut pas lui reprocher de ne pas en avoir parlé. Pour ne rien dire certes. 😉
« Sur l’immigration par exemple, l’approche revendiquée se veut à la fois ferme ET pragmatique. »
vous voulez rire , rien de bien méchant dans son laius : que du vide intersidéral , que du couillemollisme de larve démocratique .
Point de suppression du conseil constitutionnel ou d’ état , point de referendum sur ce sujet , de suppression du regroupement familal , de limitation des AF et autres avantages liés à la taille des familles .
Barnier est uné pouvantail à moineaux , un bateleur de foire , un rigolo LR comme le Retailleau, taiaut , taiaut .
Un chienchien à son macrondelle, cette salope à son Soros
Ce mossieu ose même nommer un M(N)igaud , gauchiasse à haute densité en droitdelhommisme et hyperlaxisme judiciaire .
En tous cas je reconnais à Michel Barnier une certaine classe. Je ne pense pas qu’il soit du genre à balancer « casse-toi pauv’ con ! » ou « ceux-là j’ai très envie de les emmerder… et donc on va continuer à le faire, jusqu’au bout. »
Non, je pense que Barnier a une autre vision de la politique, et sur la façon d’en faire.
Et rien que ça ce n’est pas rien. Du coup il ne peut que déplaire à certains, de tous bords politiques. Tous ces fous furieux, toutes ces harpies, qui parlent et qui bavent comme des charretier(e)s, et qui n’ont aucune classe.
Ce n’est pas bien de parler de ce qu’ON ne connaît pas. Comme ici de commenter ce discours de Michel Barnier, que je n’ai pas écouté. Je sais c’est pas bien, mais je regrette hier j’avais autre chose de bien plus important à faire. Par contre j’ai eu un peu de temps pour écouter, à la radio, ce qu’ON en disait de-ci de-là. Je ne sais plus qui a dit, je sais c’est pas bien, vu que celle là il faut l’encadrer, que Barnier avait brillamment parlé… pour ne rien dire. Et que ça c’était une marque de son talent. C’est vrai que parler une heure et demie pour ne rien dire, c’est pas à la portée du premier con venu.
Pour l’écologie ce sera évidemment comme pour tout le reste. Des cacahuètes, des amuse-gueules, il y en aura pour tous les goûts, toutes les gueules. Sauf qu’il n’y aura rien d’autre à bouffer en suivant. Des mesurettes, du trompe-couillons quoi.
Un seul exemple, qui vaut son pesant de cacahuètes, les fumeuses «contributions exceptionnelles»… qui devraient «frapper» les grands groupes et les plus riches.
Je pense aux Arnault-Pinault et Consorts… ce qu’ils doivent trembler, les pauvres.