Nous pensions crier dans le désert et aujourd’hui 15 000 scientifiques de 184 pays disent la même chose que notre blog biosphere : « Il sera bientôt trop tard ». LE MONDE publie l’intégralité de cet « Avertissement à l’humanité »*, en a fait son titre en UNE, et un éditorial le lendemain**. Cet éditorial passe complètement sous silence la taille démesurée de la population humaine. L’appel des 15000 demandait pourtant aux politiques de « déterminer à long terme une taille de population humaine soutenable et scientifiquement défendable tout en s’assurant le soutien des pays et des responsables mondiaux pour soutenir cet objectif vital. »
La détermination d’une population durablement soutenable a déjà été faite par plusieurs auteurs. La meilleure réponse à notre connaissance est celle de Lierre Keith : « Toute discussion sur la population mondiale doit absolument prendre en compte la notion de capacité limite ou nombre d’humains qu’un environnement donné peut supporter indéfiniment. Aujourd’hui, des milliards d’entre nous ne sont là qu’à cause des combustibles fossiles. William Catton pense que nous avons atteint la population maximale en 1800, année qui marque le début de l’ère des ressources fossiles.Si vous utilisez l’année 1800 comme référence, il y avait environ un milliard de personnes au début de l’ère des combustibles fossiles. Mais je ferais reculer le début d’environ 10 000 ans, au début de l’agriculture. Ce que je propose est le concept de sol fossile. Le sol est une réserve biologique ancienne que nous n’avons cessé de détruire depuis que nous dépendons des céréales annuelles. L’érosion des sols est irréversible car leur formation est si lente qu’on se doit de considérer la couche arable comme non renouvelable. Une population qui dépend d’une réduction des éléments de base de la vie ne peut durer. Si vous utilisez 8000 av.J.-C., il y avait huit millions d’humains sur cette terre. »
Or les terres d’avant le néolithique étaient composées de beaucoup de forêts giboyeuses, d‘espaces humides riches en biodiversité, de rivières poissonneuses, toutes choses qui ont été détruites par la surpopulation humaine. C’est pourquoi 8 millions d’êtres humains sur la Terre, c’est encore trop. Nous ne devrions pas dépasser 1 à 2 millions d’humains équitablement répartis dans la biosphère. Alors le problème politique qui se pose, c’est comment arriver à réduire la population humaine en de telles proportions. Le problème est d’autant plus insoluble qu’il y a une inertie de la croissance démographique. Si toutes les femmes en âge de procréer avaient ne serait-ce que 1,5 enfants (soit en dessous du taux de remplacement qui est d’environ 2,2 enfants par femelle), la population continuerait d’augmenter pendant plusieurs décennies. Comme nous n’avons quasiment rien fait jusqu’à présent pour réguler la fécondité humaine, ce sont les mécanismes mis en évidence par Malthus qui vont se mettre en œuvre de façon encore plus brutale qu’aujourd’hui : guerres, famines et épidémies.
L’éditorial du MONDE rappelait la conclusion de l’« appel des 15 000 » : agir plus tard, ce sera agir trop tard. Pour nous, il est déjà trop tard. Mais il n’est pas exclu que pour limiter les dégâts, il se passe l’événement politique suivant : Le président des États-Unis, le Secrétaire général du parti communiste chinois, le Président russe… ont annoncé ce jour la création d’une Organisation mondiale qui aura vocation à réguler tout phénomène économique, social ou environnemental qui, de par ses causes ou ses conséquences, dépasse le cadre des frontières étatiques et ne peut qu’être abordé au niveau mondial dans l’intérêt général de l’Humanité. Ses principaux objectifs seront la maîtrise démographique et la réduction des inégalités, la construction d’une économie mondiale saine, l’entretien de systèmes soutenables en termes de ressources naturelles, de terres, d’énergie, de biodiversité, et enfin la régulation du climat. Face à l’urgence , des mesures s’imposent à tous dès le 1er septembre de cette année, notamment la limitation stricte des naissances à une par femme dans le monde entier, une taxation mondiale sur les gaz à effet de serre, tant pour les entreprises que pour les particuliers, une interdiction de la production et de la consommation de viande rouge, une interdiction de l’abattage des arbres sauf dans les zones strictement délimitées, un couvre-feu mondial à 22h30 pour économiser l’énergie dans les zones non équipées en énergies renouvelables. Ces mesures peuvent sembler autoritaires et brutales. Elles nous sont imposées par notre laisser-aller collectif depuis des décennies. Toues ont en commun la recherche de l’intérêt général du genre humain. Leur application sera assurée par une force de police, reconnaissables par leurs casques verts, et qui auront tout pouvoir pour signaler et réprimer les manquements constatés. La Déclaration universelle des droits de l’Homme sera refondée pour y inclure des devoirs. »***
* LE MONDE du 14 novembre 2017, « Il sera bientôt trop tard pour dévier de notre trajectoire vouée à l’échec, et le temps presse »
** LE MONDE du 15 novembre 2017, Changement climatique : le cri d’alarme face à l’inertie des Etats
*** Un monde pour Stella de Gilles Boyer, ex-directeur de campagne d’Alain Juppé
Bonjour José,
Je ne sais si nous (Démographie Responsable) aurons l’occasion d’un débat avec Pierre Rabhi, mais une réponse à son texte sur La Croix où il parle de l’imposture de l’argument démographique lui sera évidemment proposée.
Bonjour Didier Barthès,
à quand un débat sur le sujet, entre vous et le gourou (Rabhi)?
@marcel
Je ne veux rien parier du tout, d’ailleurs comme je l’ai dit nous ne serons plus là pour ramasser les paris. (peut-être en 2050 ?)
Si je me permets de dire que la Terre portera prochainement (2100) TRÈS PROBABLEMENT 11 milliards d’humains… c’est tout simplement parce que les démographes le disent. Mais je n’ai pas dit non plus que la planète aura la capacité à nourrir « correctement » ces 10 ou 11 milliards d’humains, j’ai seulement dit que ceux-là mangeront… Je n’ai pas dit non plus que cette situation sera tenable (relisez donc ce que j’ai écrit).
Quant aux « parasites excédentaires »… je suppose que vous n’en faites évidemment pas partie. Moi aussi, je m’ esbaudis !
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Merci à Jean-Luc Fransen le 16 novembre 2017 à 16:32 . Enfin un discours qui change.
@Michel :
« En effet, nourrir ne veut pas dire gaver. Et puis, il n’y a que ce que nous mettons dans nos estomacs.
Ceci dit, la Terre portera prochainement très probablement 11 milliards »
Vous voulez parier que la terre se sera débarrassé d’ une grande partie des parasites excédentaires qui grouillent à sa surface bien avant qu’ ils n’ atteignent les 10 milliards ?
Avez – vous la preuve définitive de la capacité de la planète à nourrir correctement (à savoir mieux qu’ un paysan Bengali (cfr le commentaire de biosphère) car à part des agités du bocal gauchistes (pléonasme) et des altermondialistes à la Rabhi ou Ziegler (la voix de son ONU) , aucun agronome ne se permettrait une telle affirmation ?
En outre , où pourrions – nous placer ces populations sans empiéter gravement sur des terres agricoles encore fertiles ou sans empiéter sur les lambeaux de nature encore sauvage ?
Comme le disait Raymond Barre avec sa voix si caractéristique : je m’ esbaudis de tant de naïveté !
@ biosphère
Cet ALAIN-MICHEL SEUX dit : « Quand on a un seul plat et trop d’invités, il arrive au bout d’un moment où diminuer la taille de chaque part ne marchera plus. »
1) C’est une évidence, je dirais même une lapalissade !
2) Mais je suis désolé, nous n’en sommes pas là ! Nous avons largement de quoi partager.
3) Mais c’est également une évidence dans l’autres sens : si nos invités n’en ont jamais assez, il arrive au bout d’un moment où augmenter toujours plus chaque part ne marchera plus.
Fianlement ce débat ne fait que tourner en rond.
“Dans un pays qui compte encore sept à huit enfants par femme, vous pouvez décider d’y dépenser des milliards d’euros, vous ne stabiliserez rien.” En parlant ainsi au G20, Emmanuel Macron avait raison et maintenant Le Monde semble le reconnaître après lui avoir tapé dessus en parlant de dérapage. C’est juste la vérité.
ALAIN-MICHEL SEUX sur lemonde.fr : Quand on a un seul plat et trop d’invités, il arrive au bout d’un moment où diminuer la taille de chaque part ne marchera plus. Avant d’arriver aux extrêmes et à l’élimination d’une majorité des invités, il serait plus judicieux de contrôler l’arrivé des invités.
@Florian
Que les choses soient claires ! Comme vous dites, les deux membres de l’équation sont effectivement au même niveau. Cependant, j’apporte en effet beaucoup d’importance à ce que j’appelle « notre humanité ». Ce que je mets derrière ça prendrait trop de lignes si je devais l’exprimer ici, et puis ce n’est pas le sujet.
En effet « mon monde idéal » est un monde de convivialité et de solidarité, et non pas un monde de compétition, de tristesses et de malheurs. Ceci dit je ne suis pas pour autant un naïf, ni un Bisounours, ni un cureton.
Je reste seulement attaché à cette idée, que vous qualifierez de ce que vous voudrez… qu’avant de virer des convives de la table, on se DOIT de partager. Quitte à rester sur notre fringale.
Enfin, bien entendu on se doit aussi, comme vous le dites, « de tirer sur les deux freins à notre disposition ». Mais là aussi, pour moi il y a un côté qui prime sur l’autre. J’espère avoir été clair.
@ Michel C : impact = (population) x (impact par habitant)
Pourquoi chercher à tout prix à minorer l’influence d’un des deux membres de l’équation ? Ils sont rigoureusement au même niveau.
Mais au fait, vous l’expliquez peut-être en disant vouloir défendre coûte que coûte « ce qui nous reste d’humanité ». Reste à savoir ce que l’on met dans cette humanité, certains, comme Mr Rabhi, aimeraient voire triompher leur valeur préférée, la convivialité par exemple, d’autres partent du principe qu’il ne faut ô grand jamais brusquer volontairement la population, même si c’est pour lui éviter un atterrissage bien plus violent… d’autres vous diront qu’il faut sauver en premier la capacité scientifique de l’humanité, c’est à dire sa capacité à développer la compréhension du monde qui l’entoure. Qui a le plus raison ? J’ai l’impression que vous n’êtes pas impartial sur çe sujet. Il faudra pourtant se mettre d’accord avant de disparaître. Laissez moi vous dire que mon monde idéal ne ressemble probablement pas au votre!
En attendant qu’on se mette d’accord sur les objectifs à long terme, l’urgence est donc d’amener l’humanité à un état stable, et la meilleure façon devant l’urgence est de tirer sur les deux freins à notre disposition: la natalité et l’activité économique. L’un et l’autre iront à l’encontre du développement réflexe de l’être humain, certains le vivront mal, d’autres en souffriront atrocement. Est-ce une raison pour prôner l’immobilisme ?
@ marcel
L’article que nous commentons porte sur le nombre d’humains que la Terre peut porter. Là dessus les avis divergent. En effet, nourrir ne veut pas dire gaver. Et puis, il n’y a que ce que nous mettons dans nos estomacs.
Ceci dit, la Terre portera prochainement très probablement 11 milliards d’humains, et d’une manière ou d’une autre… il faudra bien qu’ils mangent. Que mangeront-ils, je ne sais pas… mais ce qui est certain c’est qu’ils mangeront. Bien entendu cette situation ne perdurera pas bien longtemps. Le problème du fameux « surnombre » qui vous chagrine tant se règlera vite de lui-même. Mais ce ne sera pas pour autant le paradis sur Terre.
Tant que nous n’en finirons pas avec cette obsession de croissance économique (toujours plus), tant que nous ne saurons pas dire « assez » , le problème du surnombre ne sera jamais résolu. (Pensez à la métaphore des nénuphars).
La croissance économique mènera toujours au Dernier Homme trônant fièrement sur une montagne de cadavres et de déchets.
@ michel C :
prétendre que l’ on peut nourrir 12 milliards d’ habitants en mode bio façon Ziegler voire Rhabi est bien plus ignoble que prôner le malthusianisme car ce propos est mensonger et mènera à encore plus de souffrances dans le chef des futurs enfants à naître qui connaîtront la faim et la surpopulation extrèmes !
En matière d’ inhumanité , La thèse d’ un Ziegler / Rhabi atteint des sommets himalayens .
Cela dit , maîtriser la démographie et la faire fortement régresser , ne résoudra pas tous les problèmes , c’ est incontestable mais il les simplifiera .
On peut en effet se foutre de l’avis de Pierre Rabhi , comme on peut se foutre de ce qui se raconte sur les blogs. Les blogs ne sont certainement pas une référence. De toute manière, le train est en marche, et personne n’a de baguette magique pour l’arrêter.
Est-ce réellement » l’ idée malthusienne de maîtrise des naissances » qui gagne les esprits ? Ne serait-ce pas plutôt des idées purement dégueulasses ? Je pose seulement la question.
Le problème à résoudre n’est pas une mince affaire, et déjà peut-on le résoudre ? De mon côté je pense que non, et qu’il se résoudra « naturellement » par la force des choses. Les y’a-qu’à et autres faut-qu’on n’ont jamais rien fait avancer. Je ne crois pas non plus que l’éducation et la pilule en vente libre dans les Monoprix résoudront ce problème, qui restera pour moi qu’ UN DES problèmes qui constituent Le Problème. Libre à chacun de le classer comme il souhaite !
J’ai déjà eu l’occasion de dire que le pire qui pouvait nous arriver dans cette bien triste affaire, serait d’y perdre notre restant d’humanité.
Qui est l’auteur d’une telle imbécilité ? 1 à 2 millions d’humains pour toute la planète? Vous avez décidé de militer pour la chasse et pour faire de la planète une réserve de chasse?
Oui, nous sommes trop nombreux sur cette planète. Oui, la démographie est un problème majeur, et j’en suis tellement convaincu qu’en 1976 j’ai décidé de ne pas avoir d’enfants (j’avais 18 ans). Et je n’ai pas changé d’avis depuis. Pourtant je ne vous connaissais pas même de nom. Donc non, vous n’êtes pas seul, même si nous sommes minoritaires.
Je suis archéologue de formation et je peux vous dire qu’à l’époque celtique (donc bien après le néolithique) la population mondiale dépassait largement les 8 millions d’habitants et pourtant la plus grande partie du territoire français était encore couvert de forêts.Revenir à 2 millions d’habitants sur la Terre, ça revient à ceci :
– pour 134 000 000 km² habitables (26,3 %) de la surface de la planète, cela fait moins de 1,5 hab./100 km². 1 clan de 15 personnes par 1000 km². Sur un département de la taille de la Vienne (6990 km²), cela ferait 6 à 7 groupes de 15 personnes, donc au maximum 105 personnes;
– élimination de 99,9997 % de la race humaine actuelle dans un temps très court soit par stérilisation forcée (bonjour la résistance), soit par guerres (donc destruction supplémentaire de la planète et gaspillage de ressources cruciales), soit par des moyens bactériologiques ou biologiques (difficilement maîtrisable), soit par suicide volontaire de la plupart des humains par intelligence altruiste (vous y croyez ?). J’estime déjà difficile de réduire volontairement la population en-dessous de 1 milliards d’individus, alors …
Je suis écologiste depuis les années 70 et décroissant depuis longtemps et convaincu de la nécessité d’un changement radical, mais par ce genre de texte vous faites plus de mal que de bien pour l’évolution de la prise de conscience.
Vous vous placez au même niveau qu’une petite poignée d’ultra-riches qui envisagent sereinement rien moins que l’éradication de la plus grande partie de l’humanité, à leur seul profit, tout en conservant leur mode de vie actuel, avec l’aide plus ou moins (plutôt moins) volontaire de petits troupeaux d’esclaves humains et robotiques. Ou alors vous confortez les autres dans la tendance « il est trop tard, donc après moi les mouches ».
Vous me décevez. Réfléchissez avant d’écrire.
Et si vous n’avez rien de mieux à nous proposer, il serait peut-être utile d’envisager de vous taire. Il y a chez nous un dicton qui dit « plus vieux, plus c.. ».
M; Rahbi est adepte de la thèse cathogauchomondialiste à la EELV (europe escroquerie les voleurs) selon laquelle le problème de la planète n’ est pas d’ ordre démographique mais de mauvaise répartition des richesses .
Comment s’ étonner de ces propos quand on sait que ce monsieur s’ est converti au christianisme , nataliste par essence ?
Il peut pérorer à l’ infini avec les fadaises antimalthusiennes des cathos et zozos altermondialistes, cela ne changera rien car l’ idée malthusienne de maîtrise des naissances gagne les esprits : il suffit de lire les commentaires sur les blog pour cela ou dans les discussions : on se fout de l’ avis de M. Rabhi en la matière !!!!!!!!
La question est : la surpopulation, qui est de loin le problème principal (n’en déplaise à Pierre Rabhi qui est plutôt insultant envers nos idées quand on lit ses propos rapporté dans La Croix) sera t-elle réduite par des actions volontaires et incitatives contre la fécondité, ou au contraire réduite pas la confrontation aux limites de la planète ?
Quand on écoute Gaël Giraud ou Pierre Rabhi, quand on voit le reportage moqueur qu’à proposé Arte sur Paul Erlich, on se dit, qu’hélas, c’est le second scénario qui a toutes les chances de s’imposer.
C’est effroyablement triste pour la vie sur la Terre
Je lis : » Pour nous, il est déjà trop tard. » ( « nous » je suppose que c’est biosphère )
Pour moi aussi, il est trop tard ! La question est alors : comment limiter les dégâts ?
Au sujet du bouquin ( *** Un monde pour Stella de Gilles Boyer, ex-directeur de campagne d’Alain Juppé ) je ne fais là que le copié-collé Rédigé par : Michel C le 27 novembre 2016 à 18:35
J’espère que ces mesures « autoritaires et brutales » resteront dans les pages de ce roman d’anticipation (que je n’ai pas envie de lire). J’espère aussi que ces mesures ne correspondent pas à « ce qu’on appelle déjà de nos vœux depuis plusieurs années » ici sur Biosphère. Ne comptez pas sur moi pour promouvoir ce genre de dictature.
Maintenant je comprends qu’on puisse souhaiter « une Organisation mondiale supranationale pour faire face à l’urgence écologique ». Je ferais simplement remarquer que nous avons déjà assez de « grands machins » comme ça ( ONU, OMC…) Quant aux grandes conférences pour sauver le climat, ce n’est pas non plus ce qui manque et on voit bien hélas ce que ça donne.
On ferait mieux alors de se demander pourquoi tout ça ne marche pas. Personnellement je crois qu’il faut attendre de s’écraser contre le mur pour admettre les limites.
Qu’ Alain Juppé, cet homme de droite qui n’est plus très jeune… aveuglé comme tous les autres par la croissance et le développement… soit dans le déni et ne puisse pas voir les limites de notre planète, ça je le comprends très bien.
Quant à ce Gilles Boyer (45 ans) , conseiller politique et directeur de campagne de Juppé… et qui nous écrit là un roman sur le sujet des grands défis à relever… mais qu’a t-il exactement derrière la tête ?
Qu’elles sont ces connaissances et ses convictions en matière d’écologie ? Déjà les voit-il lui, les limites ? Les accepte-t-il ? (je vois qu’il a 2 enfants) A t-il seulement essayé de les montrer à Juppé , ou se sert-il simplement de Juppé pour ses ambitions personnelles ? Et que cherche t-il avec ce roman à réveiller les consciences … ou simplement à se faire connaître et à gagner du pognon ?
Bref, tout ça n’est pas sérieux. Alors que le sujet, lui, est très sérieux.
pas toujours les autres sur lemonde.fr : « D’un côté nous parlons de surpopulation mondiale, de l’autre nous développons des techniques telle que la fécondation in vitro, les gestations tardives, la GPA. N’y a t-il pas de l’incohérence dans tout cela? Si l’éducation des filles est primordiale en Afrique pour réduire le boom des natalités, nous devons aussi réfléchir et revoir notre propre modèle démographique. »
R47 sur lemonde.fr : « Comme égoïste normal (les autres sont des hypocrites), la seule raison de partager la richesse serait d’aboutir à ce que les pauvres fassent moins de gosses. Commentaire qui sera perçu comme méprisant, alors que je ne me sens en rien supérieur intrinsèquement aux « pauvres », juste eu plus de « chance ». Mais plus on est pauvre, plus on se reproduit. »
loulou44 sur lemonde.fr : « Et si on arrêtait de dépenser des fonds publics européens pour faire des campagnes de vaccination dans ces pays pauvres ? Il faut une régulation de la population : la famine et la guerre sont-elles plus cruelles que les virus ? Ce n’est pas à nous Européens d’en décider. »
Afin que les horribles mesures totalitaires qu’évoque l’article ne soient pas appliquées, il est impératif que tout citoyen du monde ait accès à de la bonne contraception qui soit réellement efficace et qui ne présente aucun effet secondaire indésirable.
Il n’est pas admissible qu’au nom de l’immonde antiféminisme, la liberté de ne pas procréer soit bafouée. Il est impératif que collectivement nous menions une révolution communiste, féministe et écologiste qui à promouvoir la nécessaire décroissance économique et à combattre l’explosion démographique soit destinée!