Un livre formidable vient de sortir, Crise écologique, crise des valeurs ? sous la direction de Dominique Bourg et Philippe Roch. Voici deux extraits qui vont dans le même sens, l’apocalypse devient réelle et non plus fantasmée.
Dominique Bourg : « Le rythme d’érosion de la biodiversité est cent à mille fois plus rapide que lors des grands épisodes d’extinction du passé. Nous éprouverons prochainement le pic pétrolier vers 2015, c’est-à- dire le moment à partir duquel nos capacités d’extraction pétrolière – plus tard gazière, puis encore plus tard charbonnière -, chuteront inexorablement. Nous sommes déjà et seront de plus en plus confrontés à la finitude des ressources sur bien d’autres plans, notamment pour certains métaux qui peuvent constituer des goulots d’étranglement technologiques. A consommation constante, les réserves d’or sont évaluées à 7 ans, d’argent à 13 ans, de palladium à 15 ans, de zinc à 17 ans, de plomb à 22 ans de cuivre à 31 ans. La finitude en question vaut particulièrement pour l’eau douce. Une dizaine parmi les plus grands fleuves du monde ne rejoignent plus régulièrement la mer. L’équipe Meadows a repris sur des bases de données réactualisées les travaux sur les limites de la croissance qui l’ont rendue célèbre en 1972 (the Limits to Growth, the 30-Year Update, 2004). Les conclusion n’ont pas changées : la croissance exponentielle ne peut que conduire à un sommet de pollutions, de dégradations et à un effondrement de la population. Enfin, il sera très difficile d’éviter d’ici à la fin du siècle une augmentation de la température moyenne de plus de 3 °C, avec une montée générale des mers qui pourrait aller jusqu’à deux mètres. »
Alain Grandjean : « Pour Jean-Pierre Dupuy, nous sommes en sursis, la seule option c’est de croire à la catastrophe finale pour pouvoir en retarder l’échéance. Pour d’autres, c’est inévitable car l’espèce humaine ne réagit fortement qu’au moment où la catastrophe est sensible et il sera alors trop tard. Pour d’autres encore, il est trop tard parce qu’il est impossible que les citoyens des pays développés réduisent fortement et rapidement leur consommation d’énergie, et il est impossible que les Indiens, les Chinois acceptent de ne pas accéder à notre standard de vie rapidement. Pour d’autres enfin, les mécanismes internationaux et les mécanismes démocratiques sont tout à fait inadaptés pour régler les problèmes actuels.
Mais, comme l’avait dit Karl Popper, l’avenir n’est pas écrit, il est « irrésolu ». Si les comportements humains se sont montrés non coopératifs pendant des siècles, on ne peut en déduire logiquement qu’ils le seront toujours… »
La multiplication des crises auxquelles nous sommes confrontés dans les pays développés peut nous donner le sentiment que l’apocalypse est devant nous. Et ce d’autant plus que ces pays industriellement développés sont aussi des pays où le débat d’idée, la circulation de l’information sont très développés, mais dans lesquels le régime politique de la démocratie parlementaire ne parait pas être en mesure de maitriser ces multiples crises.
C’est une nouvelle humanité qui se dessine sous nos yeux. Jusqu’à présent les hommes ont coopéré pour survivre individuelleement, puis coopéré pour progresser et pour prospérer jusqu’à proliférer.
Il faut à présent coopérer pour survivre collectivement, planétairement. Celà passe par un réajustement du partage dans les pays développés, un partage qui ne se fonde plus sur le partage du travail mais sur un nouveau modèle socio économique qui permette à notre société de redémarrer. Celà implique d’avoir un regard très critique sur le fonctionnement de notre système qui, en échouant dans le partage des richesses est en train de produire de la pauvreté, de la recession, et va vers l’implosion.
La multiplication des crises auxquelles nous sommes confrontés dans les pays développés peut nous donner le sentiment que l’apocalypse est devant nous. Et ce d’autant plus que ces pays industriellement développés sont aussi des pays où le débat d’idée, la circulation de l’information sont très développés, mais dans lesquels le régime politique de la démocratie parlementaire ne parait pas être en mesure de maitriser ces multiples crises.
C’est une nouvelle humanité qui se dessine sous nos yeux. Jusqu’à présent les hommes ont coopéré pour survivre individuelleement, puis coopéré pour progresser et pour prospérer jusqu’à proliférer.
Il faut à présent coopérer pour survivre collectivement, planétairement. Celà passe par un réajustement du partage dans les pays développés, un partage qui ne se fonde plus sur le partage du travail mais sur un nouveau modèle socio économique qui permette à notre société de redémarrer. Celà implique d’avoir un regard très critique sur le fonctionnement de notre système qui, en échouant dans le partage des richesses est en train de produire de la pauvreté, de la recession, et va vers l’implosion.
Pour Hitler sa fin dans son bunker devait arriver ,
Et c’est le buncker que nous avons construit qui nous détruira
Comme lui , notre partie de l’humanité est monstrueuse et elle le sait mais veut l’ignorer et se comporter comme si de rien n’était
N’est elle pas coupable ?
C’est excessivement atroce car on y entraine nos petits enfants déjà nés
mais aussi toute la biodiversité sur terre, irresponsables de cet état
Que dire de l’avidité , du POGNON , de l’EGOÏSME de cette frange de l’humanité qui ne cesse de s’en repaître
Pour Hitler sa fin dans son bunker devait arriver ,
Et c’est le buncker que nous avons construit qui nous détruira
Comme lui , notre partie de l’humanité est monstrueuse et elle le sait mais veut l’ignorer et se comporter comme si de rien n’était
N’est elle pas coupable ?
C’est excessivement atroce car on y entraine nos petits enfants déjà nés
mais aussi toute la biodiversité sur terre, irresponsables de cet état
Que dire de l’avidité , du POGNON , de l’EGOÏSME de cette frange de l’humanité qui ne cesse de s’en repaître