Déjà 89 commentaires sur cet article*. Pesons les arguments plus ou moins spécistes** en donnant la parole aux commentateurs:
Matamore : Il faut arrêter le délire en comparant l’homme à l’animal. La chaîne alimentaire fait que nous sommes au-dessus, car nous sommes une espèce supérieure aux autres animaux.
Kurt Cobain : L’homme est un animal, il est dans la nature et il est de la nature lui-même. Quant à savoir s’il est au-dessus de quelque-chose, c’est un jugement de valeur sans fondement biologique. Dépourvu de prédateur, il est juste en position de superprédateur dans la chaîne alimentaire.
Nicole : Un jour on nous parlera bien de la souffrance des haricots verts arrachés à leur milieu naturel pour être dévorés par l’Homme.
Daniel Girault : Pauvre « humain » qui se croit supérieur aux 3 autres règnes de la nature ! Ces derniers n’ont besoin de personne pour vivre sur cette terre. L’humain, lui a besoin d’eux pour survivre et non content de ne pas les respecter, il les asservit, les massacre.
Perplexe : La logique de l’animalisation de l’homme, c’est le végétarisme obligatoire et la mise en prison des mangeurs de viande. Pour ma part je reste fondamentalement humaniste et je vois une coupure radicale entre l’homme et l’animal. Comme l’a bien montré Chomsky, les propriétés du langage humain, pour ne citer que cet exemple, sont sans aucun équivalent chez l’animal.
Michèle Sharapon : A lire les propos des gaveurs, ils savent ce dont ont besoin les canards !! Alors s’ils sont capables de communiquer avec eux, et que cette torture est en fait un plaisir, pourquoi les gaveurs ne s’autogavent-ils pas ?
** « spécisme » vient de l’anglais speciesism introduit en 1970 par Ryder par analogie avec racisme et sexisme : le spécisme est une discrimination selon l’espèce. A strictement parler, celui qui dit « les humains d’abord ! » n’est pas tant spéciste qu’anthropocentriste. Pour Albert Schweitzer, le critère de considération morale de l’éthique n’est pas la sensibilité, ou capacité de souffrir, mais le fait d’être vivant. A ce titre il préfigure le biocentrisme qui ne fait pas de rupture entre l’animal et le végétal.