Le rapport du GIEC montre que nous allons au désastre climatique. Il nous faut donc agir sur toutes les variables, décroissance économique ET décroissance démographique. Mais ni l’une ni l’autre de ces politiques n’est à l’heure actuelle envisagée. Cela n’empêche pas de commencer à avoir une attitude responsable au niveau des individus et des couples en pratiquant la simplicité volontaire ET la limitation des naissances. Les contributeurs sur lemonde.fr s’écharpent donc inutilement :
Pierre TRUTT : Je ne crois pas que cet ultime avertissement du GIEC soit suivi d’effets à sa mesure. Je suis par ailleurs très étonné qu’il n’y ait aucune remarque au sujet de la démographie mondiale dont l’expansion quasi exponentielle depuis 1950 est un facteur déterminant de la catastrophe climatique qui nous attend. Quelques chiffres sur la population mondiale : 1950 : 2,5 milliards… 2020 : 7,8 milliards… 2050 : 9,8 milliards. Population qui voudra se nourrir, se désaltérer, se vêtir, trouver un emploi, un moyen de déplacement et avant tout chose s’équiper d’un smartphone ! Alors comment limiter les naissances, alors que la fécondité ne baisse naturellement que chez la population des pays riches ?
Lacannerie : Pendant ce temps là, les cohortes d’enfants gâtés de la société de surconsommation ont repris le chemin des paradis artificiels du tourisme de masse sous les applaudissements des avionneurs, des producteurs de pétrole et des marchands « d’ailleurs » en bétaillère. Tout est reparti comme avant. Après nous, le déluge!
Débattre et choisir : Des différents scénarii étudiés par le GIEC, celui qui nous mène le plus à la catastrophe est celui où quelques pays consomment comme des porcs pendant que la majorité des autres vivent dans la pauvreté, ça vous rappelle qqchose ? A un moment, il faut arrêter des chercher des faux coupables : éliminer les Africains comme certains posts le suggèrent en creux de manière nauséabonde ne changera rien. Persister dans ce genre de raisonnement, c’est se mentir à soi-même et à ses enfants. Nous les occidentaux sommes les uniques responsables. Point. Donc maintenant, à nous de faire de gros efforts.
Félix : Sauf que les millions d’Indiens et d’Africains qui sortiront de la pauvreté voudront eux aussi améliorer leur confort de vie. Cette hausse annulera la quasi-totalité de nos efforts de réduction démission de CO2. Et même sans vivre à « l’américaine », faudra loger, produire de l’électricité et de la nourriture pour tout ce monde. Donc oui, la démographie est une cause majeure du réchauffement climatique. Mais aucun politique n’ose en parler car c’est très politiquement incorrect.
Artemis purple : Un occidental émet 10 fois plus qu’un Africain et on leur explique qu’ils sont trop ? Ce qu’il faudrait peut-être remettre en cause c’est notre mode de vie de sur-consommation généralisée boostée par la publicité. Sans être plus heureux d’ailleurs. Voir l’autre article du Monde de ce jour sur la démocratisation du yachting. On croit rêver !!!
PRC : Pour ceux qui pensent que le problème, c’est l’Afrique et l’Asie, je leur conseille d’aller consulter la liste des pays par empreinte écologique sur wikipedia. Ils se rendront compte que vu notre consommation par tête d’habitant, l’Europe et les USA sont le problème, pas l’Afrique et l’Asie. Si les pays devaient être peuplés de manière équitable, c’est à dire ayant la même empreinte écologique rapportée à la surface du pays, le Gabon devrait avoir 25 fois plus d’habitants qu’aujourd’hui, le Brésil 6 fois plus, la France 2 fois moins, les USA 5 fois moins et le Luxembourg 14 fois moins. Bien sur il s’agit d’un calcul tout ce qu’il y a de plus théorique mais qui a l’avantage de montrer que le facteur démographique ne joue pas dans le sens que croit la plupart des contributeurs de ce forum.
Pelayo Decovadonga : PRC, vous croyez que les futurs 2 milliards d’africains ne voudrons pas consommer comme les européens d’aujourd’hui ? Ils auraient un gène de la sous-consommation qui les maintiendrait éternellement dans le sous-développement ? Limite raciste…
Minga : Selon une étude de l’université de Washington, la poursuite de la croissance démographique mondiale n’est plus la trajectoire la plus probable pour la population mondiale. 23 pays perdraient plus de la moitié de leur population tandis que dans 34 autres pays, dont la Chine, le nombre d’habitants diminuerait de 25 à 50%. Pourquoi une telle baisse ? A cause de la diminution du taux de fécondité. D’ici à 2100, presque tous les pays (183 sur 195) auront un taux de fécondité (nombre moyen d’enfants par femme) inférieur au seuil de remplacement des générations (2,1 naissances par femme).
Pierre TRUTT @ Minga : Vous ne dites pas quand ce scénario se réaliserait. Quant à une diminution de 25 à 50 % elle me parait excessive, voire improbable, sauf si un cataclysme survenait comme une augmentation ultra rapide et conséquente de la température terrestre, combinée à des conflits mondiaux. La Chine vient même de supprimer sa politique de l’enfant unique. Aucune religion sur Terre ne préconise le contrôle des naissances. Et comme elles ont le vent en poupe. De toute façon il est trop tard, nous avons entre 10 et 20 ans pour réagir de manière drastique et les conséquences sociales seront tellement importantes (chômage de masse, révoltes, jacqueries généralisées) qu’aucun gouvernement ne pourra ou ne voudra prendre les mesures de décroissance, car, in fine, c’est bien de ça qu’il s’agit pour tenter de sauver le Titanic. Quand on voit aujourd’hui les antivax sur le pavé, ce n’est qu’un avant-goût de ce qui nous attend.
Constat : La bombe « Démographie » est encore plus préoccupante que celle du CO2. Même si les démographes ne sont pas d’accord sur les chiffres. Des experts de l’ONU chiffrent à 11 milliards l’humanité en 2100, d’autres à 8,7 milliards et 2 universitaires australiens pensent à une hécatombe d’ici 2100, de la population tombant à 6 milliards, en cause les catastrophes climatiques les pandémies et les guerres..
Calmos : « Personne n’a ni les moyens ni les outils pour prévoir à 10 ans » dixit H.Le Bras. Avec 2 milliards de plus de citadins prévus déjà en 2040. C’est demain.
Petit Pierre : Comme souvent, suite aux articles sur l’avenir de l’humanité face au réchauffement climatique, il y a des commentaires à propos de la surpopulation qui est rarement mentionnée dans les médias. Publier quelques moyens pour réduire son empreinte carbone entraîne des réactions violentes… mais quand on voit les chiffres c’est évident. Abandonner sa voiture à essence ou renoncer à un vol transatlantique c’est diminuer de 1 tonne équivalent CO2 par an, 1 enfant en moins économise 60 tonnes par an….
Jubbi : On est à deux doigts de l’eugénisme, malheureusement. Je pose une simple question : en quoi les enfants à naître ont-ils moins le droit d’exister que les enfants déjà nés, les ados ou même les adultes en pleine santé. La seule vraie question si on veut aller au fond est du sujet est celle de la réduction du nombre des personnes les plus polluantes / émettrices de GES, dans nos civilisations occidentales donc, et souvent les plus riches. Il reste donc deux moyens : la suppression pure et simple (par darwinisme et / ou déterminisme) ou la spoliation pure des biens des plus riches. Qu’en dites-vous ? De quelle catégorie faites-vous partie ?
Petit Pierre @ Jubbi : Non pas eugénisme, régulation des naissances. Votre question: “en quoi les enfants à naître ont-ils moins le droit d’exister que les enfants déjà nés, les ados ou même les adultes en pleine santé?” n’a pas de sens, car si ils ne sont pas nés ils sont inexistants, voir William Shakespeare, être ou ne pas être. Non ça ne fait pas bizarre, car nous sommes mortels, et le sachant, nous savons que nous disparaîtrons, question de temps. Je ne suis pas sûr que la spoliation des gens riches aident, demandez à Bernard Arnaud.
VMT76GODER : Pour Jubbi, il s’agit moins de l’expression d’un droit, en l’occurrence faire des enfants n’est pas un droit mais l’expression d’un réflexe de survie de l’espèce, que de savoir dans quel univers vivront les enfants que l’on se sera arroge le droit de pondre sans réflexion sur sa responsabilité vis-à-vis d’une question qui ne pet être réglée, QUE globalement.
Lambda69 : @PetitPierre. Les effets du réchauffement climatique se feront sentir avant 2050, soit bien avant que la population humaine ne commence à reculer. Ainsi, la baisse de la démographie interviendra trop tard pour constituer un levier efficace de lutte contre le réchauffement climatique, à cette échéance (+3°C, voire +4°C). Mais, si l’on vise 2100, oui, il faudrait, dès maintenant, contenir la démographie planétaire ! Mais pas sûr que la Chine, l’Inde et l’Afrique l’entendent de cette oreille… On est cuits, très probablement, enfin surtout nos enfants !
Benjamin – Lyon : La clé du problème c’est les émission de CO2, ce n’est pas la démographie. Par exemple : un enfant du Nigeria n’a pratiquement aucun impact sur les émission de CO2 contrairement à un petit Français : smartphone, voitures au cours de sa vie (aller chercher son pain en voiture parfois), chauffage, climatisation, hôpitaux, etc. Je ne parle même pas d’un enfant de milliardaire. C’est aussi un problème de répartition de la richesse. Dire que le climat change à cause des enfants de pauvres, c’est de la mauvais foi.
Lambda69 @Benjamin de Lyon : Un habitant d’un « pays du sud » a l’ambition (louable) d’avoir la même qualité de vie que les occidentaux, demain. Donc, oui, le contrôle de la démographie est l’une des clefs pour circonscrire le réchauffement climatique. La planète ne peut pas héberger 10 milliards d’âmes, quel que soit le scénario. À ce sujet, je vous recommande la lecture du « Petit traité de la décroissance sereine », de Serge Latouche : tout y est !
LeBret : Même le rapport du GIEC recommande de maîtriser la démographie. La situation est si critique qu’il faut activer tous les leviers à nos dispositions, y compris démographique (et aussi en Europe). Même en réduisant drastiquement nos consommations, refuser d’agir sur la démographie ne fera que repousser le problème. Un exemple simple, l’agriculture : domaine où la réduction de consommation est limité. Entre 1950 et 2020 la population humaine a été multiplié par 3 ; et les rendements à l’hectare par 1,25. Comment a-t-on nourri la population supplémentaire ? Par la déforestation.
InitialsBB : Il est absurde d’opposer l’argument démographique à la nécessité de réduire drastiquement nos émissions de gaz à effet de serre. Il faut bien évidemment jouer sur les deux tableaux.
Chardon Marie : Certes il y a les changements climatiques, mais il y a également d’autres problèmes tout aussi pressants, et plus ou moins liés : l’effondrement de la biodiversité et l’épuisement des sols. Selon certains experts, la plupart des sols ne pourront plus donner que 60 récoltes… à moins que l’on ne change radicalement de modèle agricole.
Il ne suffit pas de définir un objectif de neutralité carbone à atteindre en 2050, encore faut-il s’en donner les moyens. Réapparition du « haut-commissaire au plan » en France, Plan Biden aux Etats-Unis, Green New Deal en Europe… l’idée de « planification » de l’économie par la puissance publique fait son chemin après des décennies de règne de la « loi du marché ». En effet la réduction drastique des émissions de gaz à effet de serre ne peut pas s’en tenir à la libre volonté des agents économiques.
Il nous faut un marqueur fort, la mise en place planifiée d’une carte carbone. On verserait à chaque citoyen un quota annuel d’émission de gaz à effet de serre sur un compte individuel, une unité représentant 1 kilo de CO2 . Tout citoyen disposerait du même droit à polluer, les plus vertueux pourraient revendre leurs unités-carbone non utilisées.
Seul le rationnement peut éviter de nous brûler les ailes.
En Allemagne, le nombre de naissances a été divisé par deux en quarante ans, passant de 1,3 million naissances en 1964 à environ 700 000 en 2003. Cette baisse s’explique par la pauvreté des équipement collectifs de prise en charge (crèches, écoles maternelles), mais aussi par la difficulté de trouver le bon partenaire pour fonder une famille et/ou par la profonde crise qui secoue le monde du travail et accentue l’ampleur du chômage. On peut donc noter l’émergence d’un climat général hostile à l’enfant, et aussi aux parents qui veulent en avoir ; une vie sans enfant semble procurer plus de satisfaction qu’avec des enfants.
La Biosphère ne peut qu’être en accord avec un tel type de pensée et de comportement, la voie malthusienne est la première des solutions au désordre planétaire actuel. (article biosphèrique du 17 janvier 2005)
L’indicateur de fécondité est au plus bas en Allemagne, soit 1,35 enfants par femme, ce qui laisse prévoir une baisse de la population. Pleurs et grincements des dents chez les natalistes !
Mais pour promouvoir la régulation des naissances dans les pays pauvres, ne faut-il pas d’abord se pencher sur la démographie dans les pays riches et juger que la baisse de fécondité occidentale serait un bon exemple pour le reste du Monde ? (article biosphèrique du 16 mars 2005)
Devons-nous vraiment nous réjouir d’un tel type de pensée, et de comportement ?
Que pèse vraiment le souci de la planète dans cette histoire ? Demandons-nous ce qui amène les Allemands à penser qu’une vie sans enfant procure plus de satisfaction qu’avec des enfants. Cette Allemagne, qu’on nous présente là comme un modèle, a t-elle autant d’hostilité à l’égard de la Consommation qu’elle semble en avoir vis à vis des enfants ?
Cette Allemagne n’est-elle pas plutôt, tout simplement et tout connement, hostile aux désagréments (si on peut appeler ça comme ça) que génèrent les enfants ? Comme cette Chine actuelle d’ailleurs, du moins cette Chine en train de s’embourgeoiser à vitesse grand V.
Parce qu’il faut le reconnaître, un enfant, et a fortiori des enfants, c’est des contraintes. Des sacrifices comme on dit. La crèche, la garderie, les frais, etc. à quoi bon s’emmerder avec des enfants, ou des animaux de compagnie. Et on peut dire la même chose au sujet d’une femme, ou d’un mec, bref d’un compagnon de vie. La vie est courte, alors autant en profiter. Jouir sans entraves, voyager, consommer, polluer etc.
L’époque est avant tout à l’individualisme. Misère misère !
A Madagascar, la paupérisation est si galopante que Médecins sans frontières, présent depuis 1987, a annoncé son retrait du pays : les pauvres sont devenus si nombreux qu’ils ne se distinguent plus du reste des citadins. Pour les Malgaches, l’avenir se conjugue toujours au présent, c’est les bagarres, l’alcoolisme, la résignation, la montée des sectes et des fanatismes. Les légendaires forêts ne sont plus qu’un lointain souvenir qu’on achève à la machette et les familles comptent souvent 8 ou 10 enfants.
Les Malgaches sont les premiers responsables de leur misère, la population est passée en quarante ans de 5 à 17 millions de personnes, soit un rythme annuel de 3,1 %, un doublement en moins de 23 ans, soit mieux que la prédiction de Malthus d’un doublement tous les 25 ans. (article biosphèrique du 21 juin 2005)
C’est facile de dire que les Malgaches sont les premiers responsables de leur misère. Faut peut-être pas oublier qui sont ceux qui les ont évangélisés, «modernisés», «développés», colonisés etc. Mais là encore on retombera dans cette histoire de poule et d’oeuf.
Faut peut-être aussi rappeler que Malthus s’est intéressé aux sociétés «attardées» de son époque. Pour lui là encore La Cause de ce «sous-développement» était toujours la même. Faut peut-être alors rappeler que Malthus n’était qu’un apôtre de la pensée économique classique, cette pensée où seule comptait l’accumulation de capital. Pour ça tout était BON, les colonisations, l’esclavagisme etc. Entre autres Malthus a chanté les bienfaits de la propriété privée et de la consommation : « Si la terre n’appartenait à personne, son produit deviendrait sans comparaison moins abondant, au grand détriment des producteurs et des consommateurs » (Principes).
-« Petit Pierre @ Jubbi : Non pas eugénisme, régulation des naissances.
Votre question: “en quoi les enfants à naître ont-ils moins le droit d’exister que les enfants déjà nés, les ados ou même les adultes en pleine santé?” n’a pas de sens, car si ils ne sont pas nés ils sont inexistants, voir William Shakespeare, être ou ne pas être [et patati et patata]. »
De quoi Petit Pierre est-il le nom ?
Autrement posée : Être ou ne pas être… un champion ? That’s The Question !
Pas de doute, malgré son nom Petit Pierre est un grand champion. Un multiple champion.
– Champion au petit jeu du politiquement correct.
– Champion de novlangue et champion d’hypocrisie.
– Champion des questions pour un champion et en même temps.
Pour répondre à Jubbi, remarquons que le droit des futurs enfants à naître sera surtout menacé sur une Terre dévastée. Soit leur vie sera effroyable, soit de toute façon ils ne naîtront pas à cause d un effondrement généralisé.
Mieux vaut leur permettre de naître plus tard sur une planète préservée et en repartissant dans le temps la présence des humains sur la Terre. Défendre le droit à naître immédiatement sur une Terre de bientôt 10 milliards d’humains n’a pas de sens. C’est nous conduire plus sûrement encore à la catastrophe.
– « Les contributeurs sur lemonde.fr s’écharpent donc inutilement : » (Biosphère)
– « Le premier pas, j’aimerais qu’elle fasse le premier pas [etc.] » (Pierre Groscolas)
Eh oui ! Cette petite partie entre Pierre TRUTT, Lacannerie et Compagnie nous révèle parfaitement tout l’intérêt de ce sport. Précisons que dire des conneries est un amusement comme un autre. Et reconnaissons qu’à ce jeu là nous sommes champions. Je dirais même, champions Olympiques ! Cocorico !!!!
Je suis donc très con tant de voir que Biosphère se rallie à mon point de vue (de rigolo), pour dire que tout ça ne sert à rien ! Reconnaître que ça ne sert à rien que de se bouffer le nez pour des conneries, c’est un premier pas.
Le premier pas vers le Parti d’en Rire. Le seul parti qui nous sauvera. Poil au bras !
Le bras tendu et le thermomètre dans le cul !
Hier Teysseire, aujourd’hui BGA, vive le Parti d’en Rire ! 🙂
Ça m’a fait marrer hier soir le cynisme de TF1 aux infos du 20h ! Ça mériterait une rediffusion ! En effet, la speakrine a d’abord commencé par parler des recommandations du Giec, des hausses de températures, de la fonte des glaciers, de la hausse du niveau de la mer etc… PUIS juste derrière, les réjouissances du gouvernement parce que la croissance repartait parce que les français se seraient décidé à dépenser beaucoup plus pour consommer, et même à un meilleur niveau d’avant-crise Covid, beaucoup mieux que 2019, car les français auraient tapé dans leur épargne. Les chiffres sont tellement bon pour faire repartir l’économie, que les dépenses ont augmenté malgré le fait que les restaurants ont 20 à 30 % de clients en moins à cause du Pass…
Alors voilà, ils veulent bien (seulement) parler (pas agir) d’écologie à condition que ça ne nuise pas à la croissance de biens et services, de consommation de pétrole, etc Cherchez l’erreur ? (Pourtant c’est curieux ils se prétendent quasiment tous fans de Jancovici pourtant ce dernier les a prévenus que c’était impossible de faire de l’écologie sans organiser la récession) Alors Jean Marc, crois tu vraiment qu’ils ont compris le sujet ?
Tu parles Charles s’ils ont compris le sujet ! Alors à quoi poser cette question, à la con ?
T’emballes pas BGA, dégaine pas plus vite que ton ombre, je suis d’accord avec toi.
Faudrait (yaca-faucon) con organise un championnat de con tradictions. Ou de double pensée, c’est comme on veut. Selon toi, qui pourrait battre notre champion ? Marine peut-être…
( La double pensée d’Emmanuel Macron. Biosphère 19 janvier 2021 )
J’ai tout de même oublié des détails sur le JT de Tf1 aux infos, quitte à ce que soit drôle autant aller jusqu’au bout ! Oui avant de parler du redémarrage de l’économie et de la consommation française, ils ont montré aussi un reportage sur les incendies de Floride et de Grèce….. Après pour en revenir à l’économie, ils ont aussi montré l’explosion de la vente de Camping Car ! (avec les fameux ateliers en France) Et ce n’est pas tout, voilà le mot de la fin de cette économie écologique très verte de TF1, la speakerine a dit que « Les français affectionnent de plus en plus les camping car, car ça leur permet d’accéder à des endroits où l’on peut découvrir la vie sauvage ! » Ah là là ! Même l’humour de TF1 est écologique histoire d’apprendre à rire sans émettre de CO2 !