le monde des jardins

Le Cahier « LeMonde des livres » du 12 juin  n’est ouvert comme d’habitude que sur une dimension de la littérature, l’imaginaire, le roman, les classiques comme Gide ou Colette. Quelques incursions sur la vie religieuse et sur l’histoire, rien ou presque sur l’activité humaine concrète. Ah si ! Aujourd’hui Pascal Cribier pour qui « jardiner, c’est abîmer la nature ». Ce qui ne l’empêche pas d’être payé fort cher pour ses œuvres inutiles, lui qui aime avant tout les zones industrielles et l’odeur de la pluie d’été sur le bitume. Pascal propose quand même de créer des zones de biodiversité ouvertes aux seuls scientifiques. Sur ce point, il rejoint presque Jean-Claude Génot (La nature malade de la gestion) :

– Si la nature est ce qui échappe à la volonté de l’homme comme il est normal de le penser, alors cette nature-là n’a rien à gagner des tables, bancs, escaliers, panneaux et autres équipements qui la transforment.

– Laisser faire la nature, c’est forcément augmenter la biodiversité, car cette dernière est une nécessité fonctionnelle pour la nature. La nature a plus besoin de temps et d’espace que de ce jardinage incessant, servant surtout aux gestionnaires à toucher des subventions.

– La seule restauration à la hauteur de nos enjeux écologiques d’aujourd’hui passe par la destruction de routes, de bâtiments et de barrages pour redonner de l’espace à la nature.

1 réflexion sur “le monde des jardins”

  1. Bonjour,

    Sur votre dernier point je ne vois pas pourquoi vous vous fatiguez, la nature n’a pas besoin de nous pour reprendre ses droits il suffit de la laisser faire. Pour ce qui est de la restauration, à mon avis elle passe surtout par la restauration de notre sensibilité et de notre éducation/culture.

    « La nature a plus besoin de temps et d’espace que de ce jardinage incessant, servant surtout aux gestionnaires à toucher des subventions. » C’est pas un peu démagogique ca? Aller un peu de franchise quand même… vous vous êtes lâché là! 😉

    « – Laisser faire la nature, c’est forcément augmenter la biodiversité, car cette dernière est une nécessité fonctionnelle pour la nature. » Par forcement! même Gilles Clément vous contredirait.

    Jean-Claude Génot dit : « Il ne faudra donc pas soigner la nature mais guérir l’homme de sa maladie mentale qui lui fait voir la nature comme une entité opposée à dominer et non comme un monde complémentaire à respecter ».

    Je n’ai pas attendu que son livre sorte pour aller en ce sens là (il prêche un converti)… mais quand je vous lis vous, votre foi unilatérale me fait littéralement peur. Peut être vous faut il vous faire guérir de cette maladie mentale qui vous fait voir l’homme comme une entité opposée à maitriser et non comme un Genre complémentaire qui doit apprendre a vire en osmose avec la nature, même si cela passe par une nature qui s’exprime a travers l’idée de jardins. Le paysagiste est un touche à tout et je suis bien content qu’il est heurté votre « sensibilité écologique » à travers Pascal Cribier. D’ailleurs allez voir se que fait Martha Schartz vous ne vous en remettrez jamais, à moins que vous n’enchainiez avec une piqure de Piet Oudolf qui à parmi ses particularités de travailler avec la flore spontanée et de minimiser le travail de gestion de ses entités végétales créées, bref… et y en a pleins d’autres! Vous l’aurais compris nous aussi nous avons de la diversité, nous aussi avons nos « mauvaises herbes » même si nous jugeons que cela n’existe pas… à vrai dire nous leurs préférons le terme de « vagabondes », C jolie non?

    bien à vous, et bonne et heureuse années, guerrier de la nature.

    Un homme qui aimes les plantes.

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