Qui a dit ? « C’est un mouvement ouvert, pas à droite, pas à gauche, auquel il sera possible d’adhérer tout en restant adhérant d’un autre parti républicain… Car je veux travailler avec des gens qui se sentent aujourd’hui à droite, aussi…On ne fera pas la France de demain sans faire place aux idées neuves…Qui que ce soit en 2017, s’il n’y a pas une exposition claire de la vision pour le pays, s’il n’y a pas un débat ouvert et donc la capacité à créer le consensus sur les mesures à prendre, qui que ce soit, il ou elle n’y arrivera pas … La question, avant tout, c’est de construire cela, avant de savoir qui le portera, sinon ce sera un nouvel échec…Il faudrait aller plus loin, oser… »
Cela pourrait être Nicolas Hulot : « Ce n’est un sujet ni de gauche, ni de droite, ni du centre, c’est un sujet supérieur. C’est simplement l’avenir et la sauvegarde de la famille humaine et de son écosystème, la planète. Osons dire que l’écologie ne doit plus être un vulgaire enjeu partisan, elle est un enjeu politique au sens le plus noble. Osons dire que l’humanité qui spolie, qui bafoue, qui méprise et qui pille n’est pas un échantillon représentatif de la patte humaine. Osons dire que toutes nos crises n’en sont qu’une : une crise de l’excès. Fixons-nous des limites, car la limite n’est pas une entrave à la liberté, mais sa condition. »*
En fait c’est Emmanuel Macron pour le lancement le 6 avril 2016 d’un « mouvement politique nouveau » baptisé « En marche ! ». Mais autant Nicolas est porteur depuis dix ans d’un projet d’avenir pour faire face à l’urgence écologique, autant Emmanuel n’est qu’un apparatchik qui surfe sur les pensées à la mode.
* Osons, plaidoyer d’un homme libre de Nicolas Hulot (Les liens qui libèrent, octobre 2015)
Il faut noter que Macron est catégoriquement contre toute baisse des profits du grand patronat. Or, la non-infinité des ressources, en raison de laquelle aucune technique plus écologique que celles actuellement utilisées n’est plus ou autant efficace économiquement, fait que le niveau actuel extravagant des bénéfices des maîtres de la finance est incompatible avec quelle réduction de la pollution que ce soit.
Voilà une raison pour laquelle le ministre Macron ainsi que la grande majorité des politiciens de gauche comme de droite qui font mine de se soucier de la biosphère sont en réalité des gens qui ne sont guère plus écolos que celles et ceux qui n’hésite pas à clamer ouvertement être contre l’écologisme.
Il faut noter que Macron est catégoriquement contre toute baisse des profits du grand patronat. Or, la non-infinité des ressources, en raison de laquelle aucune technique plus écologique que celles actuellement utilisées n’est plus ou autant efficace économiquement, fait que le niveau actuel extravagant des bénéfices des maîtres de la finance est incompatible avec quelle réduction de la pollution que ce soit.
Voilà une raison pour laquelle le ministre Macron ainsi que la grande majorité des politiciens de gauche comme de droite qui font mine de se soucier de la biosphère sont en réalité des gens qui ne sont guère plus écolos que celles et ceux qui n’hésite pas à clamer ouvertement être contre l’écologisme.
Réactions de ceux qui ont le vieux schéma droite/gauche coincé dans la tête
Le premier ministre, Manuel Valls, a déclaré qu’« il serait absurde de vouloir effacer les différences. » « Il y a même une gauche et même une droite. Il y a des extrêmes gauches et une extrême droite. Et heureusement. C’est ainsi que fonctionne notre démocratie. »
Le chef de l’Etat François Hollande : « Je vous confirme, si vous n’en étiez pas informé, qu’il n’y a pas de gouvernement de coalition en France. » « Je n’en dirai pas davantage. »
Le premier secrétaire du PS, Jean-Christophe Cambadélis : « s’il veut changer le centre de gravité de la gauche, il fait fausse route ».
Le secrétaire national du PCF, Pierre Laurent : « Le ni droite ni gauche, c’est une mode qu’il enfourche et qui est toujours en fait le masque de ceux qui finiront à droite et qui mènent des politiques de droite. »
(Le Monde.fr avec AFP | 07.04.2016)