L’invasion en Ukraine n’est qu’une péripétie de l’histoire humaine, traversée constamment par des décisions irrationnelles et des actions militaires sanglantes. Le réchauffement climatique est bien plus grave, il bouleversera durablement les possibilités de vie sur terre. Mais le rapport du GIEC du lundi 28 février 2022 ne fera pas la Une des médias, trop occupés qu’ils sont par la paranoïa de Vladimir Poutine.
Audrey Garric : « L’humanité et la nature sont en péril. Chaque jour davantage, elles sont poussées jusqu’à leurs limites, voire au-delà, par les impacts toujours plus ravageurs, généralisés et désormais souvent irréversibles du changement climatique d’origine humaine. Ces effets, qui affectent déjà les vies de milliards d’humains, vont s’accélérer quel que soit le rythme de réduction des émissions de gaz à effet de serre. Ils frapperont les sociétés de manière intolérable, multipliant les menaces sur la production alimentaire, l’approvisionnement en eau, la santé humaine, les infrastructures côtières, les économies nationales et la survie d’une grande partie du monde naturel. Avec, à la clé, encore davantage de pénuries, de pauvreté, de famines ou de conflits. Ce sombre bilan est dressé par le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC), dans le 2e volet de son sixième rapport d’évaluation. »
Quelques réactions d’internautes :
Michel SOURROUILLE : La poursuite de la croissance économique destructrice (artificialisation des sols, surexploitation des énergies fossiles, aggravation des inégalités…) est en train d’amplifier les conséquences et la magnitude du réchauffement planétaire. C’est la première fois qu’un rapport du GIEC fait mention explicite de la décroissance, « volontaire et intentionnelle », comme solution pour réduire de façon effective les émissions de gaz à effet de serre et comme voie d’avenir pour éviter à l’humanité d’aller dans le mur. Mais dans le contexte international actuel, il y a de fortes chances pour que ce nouveau rapport ne soit traité que comme une information de second plan. C’est un défaut de hiérarchisation des informations, pourtant responsabilité première des comités de rédaction des médias. Car le changement climatique et la raréfaction des ressources est à l’origine des visées expansionnistes des régimes autoritaires qui ont pour seule boussole que leurs fantasmes de puissance.
Lire, Le GIEC nous recommande la décroissance (août 2021)
Brigitte Vuitton : quelqu’un a-t-il envoyé un exemplaire du rapport du GIEC à Vladimir ?
DBoy : Où télécharger ce rapport ?
Soteria : Sur le site du GIEC, ipcc.ch
Fouilla : Puisque 2 actualités se percutent, une remarque en passant :La Russie doit être une des seules grandes nations à pouvoir trouver sympathique le changement climatique, les grandes étendues nord-sibériennes devenant moins inhospitalières. Donc ne comptez sur Vladimir le Petit ni pour la paix ni pour la lutte contre le changement climatique.
Strasgorod : Des progrès très récents sur les transports aériens viennent d’être réalisés grâce à l’activisme de l’État russe. J’entends même que des avancées substantielles pourraient voir le jour sur la consommation de gaz en Europe. Il faut donc rester optimiste.
Françoise B. : Si Covid, Poutine et quelques nouvelles pandémies et guerres s’y mettent, il n’y aura bientôt plus beaucoup d’humains pour analyser la situation. Les termites et les scorpions, eux, ont une petite chance d’avoir le temps de s’adapter.
JPS : Être cuits à feu doux par le réchauffement climatique, ou à feu vif par Poutine,… que des perspectives réjouissantes.
Ne pas croire et penser : Chaque habitant sur terre par son activité sa consommation aussi limitée soit-elle, participe au dérèglement climatique, les produits et sous-produits pétroliers sont partout, dans une plus ou moins grande mesure, la mesure compte peu au regard du nombre d’habitants (c’est le facteur du nombre). La terre reprendra ses droits sur l’anthropocène, on peut envisager un retour à l’équilibre par l’effacement d’une partie de la population de la terre (évidemment chacun veut s’en sortir, mais il faut arrêter de penser que l’on aura le choix). Moins nous serons, moins nous polluerons !
Lire, Rapport du GIEC et question démographique (août 2021)
Slibo : La messe est dite semble t’il. La seule planète du système solaire apte à la vie ne l’était pas tant que ça en fin de compte, une espèce ayant choisi de la détériorer. Après le rapide passage de l’engeance Homo demens, la Terre retrouvera sa quiétude.
Le président de l’Ukraine, Volodymyr Zelensky, a salué sur Twitter l’adoption par l’Assemblée générale des Nations unies, mercredi 2 mars 2022, d’une résolution qui « exige que la Russie cesse immédiatement de recourir à la force contre l’Ukraine », lors d’un vote approuvé massivement par 141 pays, 5 s’y opposant, et 35 s’abstenant, dont la Chine, sur les 193 membres que compte l’Organisation.
Les cinq pays ayant voté contre sont la Russie, le Biélorussie, la Corée du Nord, l’Erythrée et la Syrie. Comme de bien entendu, les pays dictatoriaux restent sur la même longueur d’onde…
Wole Soyinka, prix Nobel de littérature (1986) : « Comment peut-on imaginer bombarder des humains ? Poutine est un dirigeant cynique et sans scrupule et il existe des êtres comparables un peu partout sur la planète. L’Afrique est pleine de ces caricatures d’hommes de pouvoir qui veulent en remontrer au monde. Toutes sortes de petits tyrans oppressent encore leur peuple. Regardez le Togo, où la Constitution permet le prolongement d’une dynastie obscène…
Et regardez le fondamentalisme religieux dans mon pays le Nigeria, où la piété et la spiritualité ont été détournées pour des questions de pouvoir, alors qu’elles devraient être la base de la réflexion.
Dave Reay, directeur du Climate Change Institute : « Si vous vouliez une bonne nouvelle pour changer, regardez ailleurs… Le changement climatique menace de détruire les fondements de la sécurité alimentaire et en eau, de la santé humaine et des écosystèmes et, finalement, d’ébranler les piliers mêmes de la civilisation humaine ».
Olha Boiko, coordinatrice du Climate Action Network Europe de l’Est : « La science du climat est unanime depuis des décennies : nous devons cesser de brûler des combustibles fossiles », rappelle qui ajoute qu’avec la guerre en Ukraine, « nous voyons aujourd’hui comment la dépendance aux combustibles fossiles et les conflits sont imbriqués ».
Continuons comme ça et nous allons finir par manquer de corde. C’est vrai que quelques bonnes nouvelles, pour changer, ça ne devrait pas pouvoir nous faire de mal, au contraire. En attendant, faudra m’expliquer à quoi servent ces deux machins, le Climate Change Institute et le Climate Action Network.
Pourquoi autant de machins, d’organismes, de fondations, de partis, de think tank et j’en passe ? Comme si avoir toujours plus d’outils et de machins nous rendait toujours plus vaillant et efficace…
Antonio Guterres, secrétaire général de l’ONU : « J’ai vu de nombreux rapports scientifiques dans ma vie, mais rien de comparable à celui-ci, un atlas de la souffrance humaine… Près de la moitié de l’humanité vit dans la zone de danger – maintenant. De nombreux écosystèmes ont atteint le point de non-retour, maintenant. Les faits sont indéniables ».
Susan Otieno, directrice exécutive d’ActionAid Kenya : « Plus de 1,4 million d’animaux sont morts à cause de la sécheresse actuelle, privant les éleveurs de leur seul moyen pour subvenir aux besoins de leurs familles. Nous craignons que bientôt ce soit les enfants qui meurent de soif et de faim. »
Alors qu’en 2014 le GIEC concluait à une simple augmentation de la probabilité des dommages « graves, généralisés et irréversibles » causés par les émissions de gaz à effet de serre anthropiques, il juge désormais que le réchauffement climatique, en provoquant la multiplication des phénomènes climatiques extrêmes (ouragans, inondations, sécheresses, etc.), a déjà entraîné des « effets négatifs généralisés » et causé des dégâts irréversibles à l’ensemble des sociétés et de la nature…
L’urgence des mesures destinées à lutter contre le réchauffement est une question de survie… C’est aussi un enjeu de paix. (édito du MONDE, 1er mars 2022)
Les UmPs européistes vont manquer de gaz pour chauffer les fesses des migrants, je sens qu’on va bien rigoler quand le prix du carburant va monter en flèche ainsi que les factures de gaz et électricité… Tu parles Bruno Le Maire qui y va dans la surenchère dans la provocation « On va provoquer l’effondrement de l’économie russe » Mort de rire, ce sont plutôt nous qui sommes dépendants des énergies soviétiques (pétrole gaz charbon) au point que les UmPs ne veulent pas aller trop loin dans les sanctions du swift et les contourner afin de continuer d’acheter des énergies russes !!!!
D’autant que Poutine sait très bien que les dirigeants (et leurs électeurs) occidentaux UmPs sont tous des chapons ! (et oui tous coupés pour devenir eunuque des muzz) Et oui ils n’ont plus de boules du courage pour défendre nos propres pays d’Europe, qu’ils espèrent que les ukrainiens accompliront tout le sale boulot à leur place sur le front ! Nos umps sont obnubilés par les mouvements woke lgbt… autrement dit ils se sont femelisés, pas de quoi inquiéter Poutine…
– « L’invasion en Ukraine n’est qu’une péripétie de l’histoire humaine […] » (Biosphère)
Vu sous cet angle on peut dire la même chose de tout et n’importe quoi, on peut même dire que ceci ou cela n’est qu’un «détail de l’Histoire», pour finalement conclure que le Réchauffement est bien plus grave qu’une guerre nucléaire mondiale.
Mais moins grave, bien sûr, que le Surnombre :
– « Moins nous serons, moins nous polluerons ! » (Ne pas croire et penser)
Fallait y penser, chapeau ! Ben alors, Poutine semble être sur la Bonne Voie, une «bonne guerre» nucléaire ! Rasons tout, gratis tant qu’à bien faire, et après nous puerons moins. Misère misère !
Le énième rapport du GIEC passe à la trappe. Ah bon et alors ? La Terre va s‘arrêter de tourner, le Soleil de chauffer ? Ben non. Ben oui, moi aussi je peux relativiser.
On n’aurait pas l’Ukraine, avec quoi on nous gaverait du matin au soir ? Et du soir au matin. La Campagne aussi elle passe à la trappe. Mais bien sûr ça c’est pas grave, et finalement ça tombe super bien, on s’en fout des élections. Tout autant que du Giec et de son Climat. Et du Corona-Circus n’en parlons plus. Remarque, sur ce coup il semblerait qu’on ait gagné la Guerre. Ouf ! C’est toujours ça de gagné.
Et n’oubliez pas de remercier Manu.
Qu’est-ce qu’il nous apprend qu’on ne sache déjà, ce rapport ?
Le MONDE nous dit que «le monde sera de plus en plus confronté à des dégâts auxquels il est impossible de remédier.»
Ben alors, s’il n’y a pas de remède, ni de solution… c’est qu’il n’y a pas de problème.
Pourquoi alors qu’on nous gave avec ça ? Et quand bien même il y en aurait un, je repose la question : Qu’est-ce qu’on peut faire ? Mis à part pleurnicher et ressasser toujours la même chanson triste. Vous n’en avez pas un peu marre, non ? Ne seriez pas un maso sur les bords, par hasard ?
Brigitte Vuitton, Strasgorod et JPS nous indiquent la Voie.
Votez pour le Parti d’en Rire !