Un succès est toujours relatif et je peux faire dire à des statistiques exactement ce que je veux démontrer. En France la liste Europe-Ecologie a réuni 16,28 % des suffrages. La belle affaire, avec la forte abstention, cela ne fait que 6,6 % des électeurs. La liste Europe-Ecologie a fait jeu égal avec les socialistes, obtenant 14 sièges au Parlement européen. La belle affaire, les Verts n’obtiennent au niveau global que 6,5 % des sièges. Il est vrai que tout le monde se dit écologiste, même les souverainistes les plus convaincus. Il est vrai aussi qu’un Vert n’est pas toujours un militant écologiste convaincu qu’il faut absolument changer son mode de vie et devenir un objecteur de croissance. Il est vrai enfin qu’une assemblée délibérative comprenant plus de 700 élus ne peut pas faire grand chose vu son nombre, d’autant plus que les privilèges décisionnels conservés par la commission européenne et les conseils des ministres sont décisifs. LeMonde du 9 juin constate aussi que la droite domine le nouveau Parlement de Strasbourg.
Mais de toute façon l’Histoire commence à aller dans le bon sens. Les partis politiques commencent à s’écologiser et même le parti socialiste français, un des plus productivistes qui soit, devra faire sa mue. Reste le questionnement principal ; va-t-on vers un écologisme démocratique ou vers un écolo fascisme ? Voici la réponse d’Isabelle Stengers (Au temps des catastrophes, résister à la barbarie qui vient) :
« Rosa Luxemburg avait affirmé que notre avenir avait pour horizon une alternative : socialisme ou barbarie. Près d’un siècle plus tard, nous n’avons pas appris grand-chose à propos du socialisme. En revanche, nous connaissons la triste rengaine sur les lèvres de ceux qui survivront dans un monde de fratricide et d’automutilation. Ce sera : « Il faut bien, nous n’avons pas le choix ». Ce qui s’annonce, des éoliennes et des panneaux solaires pour les riches, qui pourront même continuer à utiliser leurs voitures grâce aux biocarburants. Quant aux autres… »
il y a les imbéciles qui font des fautes d’inattention
et les imbéciles qui regardent le doigt qui montre la lune.
La faute d’orthographe dans le titre n’incite effectivement pas à lire le texte. cordialement. Irnerius.
Oh ! Quelle horreur, cette faute de grammaire élémentaire dans le titre (règle normalement acquise à l’école primaire) !
Vite, corrigez cela, sinon il y a quelque chose qui n’aura pas « gagnée », c’est la correction de la langue !