Les Dix Commandements, dernière version
pour une actualisation des préceptes religieux
Nous proposons le texte suivant à tes remarques, critiques et amendements.
Avec votre apport, il sera sans aucun doute adopté un jour ou l’autre de façon supranationale…
Tu pratiqueras la simplicité volontaire ;
Tu as autant de devoirs que de droits ;
Tu aimeras la planète comme toi-même ;
Tu réagiras toujours de façon proportionnée ;
Tu protégeras l’avenir des générations futures ;
Tu respecteras chaque élément de la Biosphère ;
Tu ne laisseras pas les machines te dicter leur loi ;
Tu adapteras ta fécondité aux capacités de ton écosystème ;
Tu ne causeras pas de blessures inutiles à ton environnement ;
Tu vivras des fruits de la Terre sans porter atteinte au capital naturel.
Quelques précisions
Il n’y a pas d’ordre de préférence entre ces dix préceptes, ils sont complémentaires. Ils permettent aussi l’interprétation, il n’y a rien de figé dans le cours d’une pensée. C’est aussi très différent des préceptes religieux.
Le décalogue ou loi de Moïse, plus connu sous la dénomination « les dix commandements » est inscrit dans le deutéronome, histoire des juifs jusqu’à l’exil en Babylonie. Il s’agissait d’un discours humain, celui d’un chef de tribu, qui se masquait derrière le nom de Dieu pour faire passer de façon brutale son propre message social :
« Moi, Yahweh, ton Dieu, je suis un Dieu jaloux, punissant l’iniquité des pères sur les enfants et les descendants jusqu’à la troisième et quatrième génération pour ceux qui me haïssent, et faisant miséricorde jusqu’à mille générations à ceux qui m’aiment et gardent mes commandements. »
Ces préceptes ont servi de fil conducteur aux principes éthiques d’une grande partie de l’humanité pendant plusieurs millénaire. Mais le Décalogue comporte 3 articles sur le respect de la divinité, 3 articles sur le respect de la vie familiale, 4 seulement sur le respect de la vie sociale et aucun sur le respect pour la Nature ; beaucoup de choses pour Dieu et trop peu de choses pour encadrer une organisation socio-économique qui détériore la Biosphère.
Tu n’auras pas d’autres dieux que moi.
Tu ne feras aucune image de ce qui est là-haut dans les cieux, ou en bas sur la terre, ou dans les eaux par-dessous la terre. Tu ne te prosterneras pas devant ces images. Car moi, le Seigneur ton Dieu, je suis un Dieu jaloux.
Tu n’invoqueras pas le nom du Seigneur ton Dieu pour le mal, car le Seigneur ne laissera pas impuni celui qui invoque son nom pour le mal.
Tu feras du sabbat un mémorial, un jour sacré. Pendant six jours tu travailleras et tu feras tout ton ouvrage ; mais le septième jour est le jour du repos, sabbat en l’honneur du Seigneur ton Dieu.
Honore ton père et ta mère, afin d’avoir longue vie sur la terre que te donne le Seigneur ton Dieu.
Tu ne commettras pas de meurtre.
Tu ne commettras pas d’adultère.
Tu ne commettras pas de vol.
Tu ne porteras pas de faux témoignage contre ton prochain.
Tu ne convoiteras pas la maison de ton prochain ; tu ne convoiteras pas la femme de ton prochain, ni son serviteur, ni sa servante, ni son bœuf, ni son âne : rien de ce qui lui appartient. »
Quant aux cinq piliers de l’Islam des musulmans, ils sont simplistes et virent à l’idolâtrie. Dans ce rituel, il y a quatre dévotions envers dieu, une seule attention à autrui, donc trop peu de choses pour harmoniser la vie dans une société complexe… et une absence totale de notre nécessaire rapport à la Nature.
1) la Shahada (la profession de foi) ;
2) la Zakât (aumône légale) ;
3) le pèlerinage à La Mecque ;
4) le jeûne (du mois de Ramadan) ;
5) la prière (qui doit être faite cinq fois par jour).
Toute religion, en mettant Dieu et non la Biosphère au centre de ses directives, définit des règles de comportement centrées sur les intérêts de sa propre secte, non sur l’intérêt de l’espèce humaine, encore moins sur les rapports entre les humains et la nature qui nous permet de vivre. Dieu ne nous attend pas dans l’au-delà alors que nos générations futures et la biodiversité sont déjà victimes de nos actes présents… Si nous n’avons pas fait ce que nous devons pendant notre existence, penser aux acteurs absents, nous n’avons servi à rien de bien.