Bien sûr on pourrait dire que la pandémie résulte de notre surnombre, de nos entassements et de notre fringale de mobilité. Mais quand le problème est là, il faut bien le traiter dans l’urgence et les soignants sont bien obligés de faire un tri médical.
Collectif de médecins réanimateurs : « Certes, on ne peut nier l’existence de groupes minoritaires mais très actifs de personnes s’égarant dans une interprétation saugrenue et dangereuse des données de la science. Ce sont aussi des représentations liées à des expériences personnelles ou familiales qui nourrissent ce refus. Tout cela est bien complexe, mais la lassitude s’installant, les soignants pourraient avoir du mal à se saisir de cette complexité. Dans ce contexte inédit où le problème de la priorisation se pose, les médecins réanimateurs se trouvent à devoir prendre des décisions impossibles, alors que le questionnement déborde le seul cadre médical. Le manque de moyens donnés à l’hôpital public est la conséquence de décisions socio-économiques et si l’afflux de malades est une cause majeure des problématiques de priorisation, ce sont aussi nos diminutions capacitaires qui les imposent. La solution de ne pas admettre en réanimation les personnes ayant fait le choix de ne pas se vacciner n’est pas envisageable. Pour autant, nous tenons à rappeler des faits, qui ne sont le reflet d’aucun jugement moral : ne pas se faire vacciner, c’est risquer sa vie, risquer celle des autres, notamment les patients avec des défenses immunitaires faibles chez qui la vaccination est peu efficace, mais aussi retarder la prise en charge d’autres malades atteints de pathologies chroniques : c’est tout simplement accepter l’idée que notre choix impose aussi de priver les autres de soins. »
Lire, Nécessité du tri médical face à notre surnombre
En d’autres termes, plus abrupts, le choix vaccinal est un choix éthique puisqu’il inscrit la personne dans son lien avec les autres. Par conséquent le statut vaccinal devrait être pris en compte dans la priorisation. Les commentaires sur lemonde.fr (242 à 23 heures ce jour) prennent violemment à partie les anti-vax, exemples :
ClaraLuna : Si on prend le titre de la tribune « La solution de ne pas admettre en réanimation … n’est pas envisageable », extrait du texte, comme étant son résumé, on est bien surpris de lire que la tribune dit pourtant le contraire: non seulement c’est envisageable, mais des réanimateurs et autres responsables d’urgences l’envisagent bel et bien dans toutes sortes de situations concrètes. De ce point de vue, cette tribune est une courageuse diatribe « anti-antivax » et mérite d’être saluée.
Jacques Fr : On ne peut pas construire un système de santé prenant en compte que 10 % de la population par bêtise refusent de se faire vacciner alors que c’est la seule solution pour éviter de tomber gravement malade de la Covid et d’encombrer les hôpitaux. On ne va pas évidemment refuser de les soigner, mais si un médecin doit faire un arbitrage, il doit toujours être en faveur du malade vacciné, quelle que soit sa pathologie.
He jean Passe : Ceux qui prennent le risque de ne pas se faire vacciner doivent être soignés, mais en laissant leur carte bancaire à l’accueil de l’hôpital et avec un reste à payer de 50 % des frais engagés.
Éric42600 : Une journée en réanimation coûte environ 3000 euros. Un malade Covid y reste en moyenne 20 jours. Soit 60000 euros. Ils sont environ 2000 non vaccinés « volontaires » en réa soit un coût de 120 millions sans compter les suites (rééducation etc…). Qu’on les soigne bien sûr mais qu’on leur envoie la facture. On ne peut pas d’un côté dire « je refuse de faire ce que demande la collectivité » et d’un autre dire « que la collectivité prenne en charge les conséquences de mon choix ». La liberté a un prix.
Khee Nok : Si on met les non-vaccines en liste d’attente on pourra aussi pénaliser les buveurs, mangeurs, fumeurs, ceux qui ne se sont pas fait dépister à temps du cancer ou d’un infarctus (et demain d’une prédisposition génétique), ceux qui n’ont pas fait de sport, ceux qui ont fait trop de sport etc.
Wvr : Mettre une maladie chronique et une épidémie pour laquelle il existe des vaccins est une ineptie.
Elis : Pour répondre à certains, les alcooliques ou fumeurs qui sont pris en charge à l’hôpital ne sont pas des urgences absolues nécessitant la réanimation ! L’idée de n’admettre en réa les covidés que selon le nombre de places disponibles est une décision qui ne peut pas être prise par les médecins et pourtant elle serait juste.
Christophe24 : Je suis médecin et je vois ça du coté de mes patients qui ne peuvent pas se faire opérer/correctement soigner a cause des non vaccinés. A niveau de risque égal à court terme il faut privilégier celui qui n’a pas choisi son état. S’il reste de la place bienvenue aux non vaccinés qui vont encombrer un lit de réa 3 semaines. Ce type de choix est déjà fait avec les personnes âgées, ça s’appelle des LATA (limitation des actes thérapeutiques actifs). S’il faut faire du tri, à risque identique celui qui est responsable de son état doit passer APRES celui qui ne l’est pas …
Tugduall : C’est marrant, en lisant la tribune, vue les difficultés rencontrées par les soignants et l’impossibilité à trouver des solutions, on se dit justement que faire passer au second plan les non vaccinés est un critère moins bête qu’un autre pour choisir à qui donner une chance de guérir. Après tout ne pas se faire vacciner est un choix personnel et responsable. On ne peut pas dire que l’on n’ait pas été informé. C’est un choix qui a un impact personnel mais aussi collectif. Il est donc logique que les soignants tiennent compte de ce choix qui a été formulé de façon explicite pour choisir qui soigner. De même que quand on écrit que l’on refuse l’acharnement thérapeutique, c’est une prise de responsabilité. Pourquoi privilégier quelqu’un qui a fait le choix d’être là où il est au détriment de quelqu’un qui s’est battu pour guérir.
« Les non-vaccinés poussent au tri médical »
Bande de menteurs ! Ma mère est en ephad, et depuis de le début de l’épidémie, c’est la seule survivante de son étage, étage qui était pourtant l’épicentre de l’épidémie dans cet éphad ! Alors qu’elle est non-vaccinée, et ben les vaccinés elle continue de les enterrer !
– « La figure du non-vacciné est devenue au fil des mois, à mesure que la politique vaccinale devenait de plus en plus autoritaire, une sorte de citoyen à part, réduit à son statut sérologique et diabolisés en permanence par un pouvoir qui en a fait le bouc émissaire de la crise. […] S’il y a une leçon que nous pouvons retenir de cette pandémie, c’est que celle-ci agit comme un laboratoire géant où les mesures les plus liberticides sont testées, approuvées puis généralisées. […] Cela ne doit rien au hasard, et relève d’une stratégie méthodiquement pensée et mise en place. […]
Le bouc émissaire est à la fois celui qui concentre toute la responsabilité de la crise et celui qui garantit, par son sacrifice, le maintien de l’ordre social […]
à suivre
« Les persécuteurs finissent toujours par se convaincre qu’un petit nombre d’individus, ou même un seul peut se rendre extrêmement nuisible à la société tout entière, en dépit de sa faiblesse relative.» (René Girard)
Or les Gilets jaunes, anti-passe, non vaccinés, chômeurs etc. ne sont pas moins citoyens que les autres. Mais à force d’entendre le contraire dans la bouche de nos dirigeants, nous avons fini par nous laisser convaincre. La société sécuritaire et répressive est une société de la recherche permanente du coupable. […] D’une certaine manière, la crise sanitaire a rendu visible ce qui était jusqu’alors moins visible mais tout aussi prégnant. »
Le non-vacciné est le bouc émissaire de la crise sanitaire.
Par Mathieu Slama. Publié le 15/11/2021 sur FigaroVox
– « Khee Nok : Si on met les non-vaccines en liste d’attente on pourra aussi pénaliser les buveurs, mangeurs, fumeurs, ceux qui ne se sont pas fait dépister à temps du cancer ou d’un infarctus […] etc. [etc.]
– Elis : Pour répondre à certains, les alcooliques ou fumeurs qui sont pris en charge à l’hôpital ne sont pas des urgences absolues nécessitant la réanimation ! […]
– Christophe24 : Je suis médecin et je vois ça du coté de mes patients qui ne peuvent pas se faire opérer/correctement soigner a cause des non vaccinés. A niveau de risque égal à court terme il faut privilégier celui qui n’a pas choisi son état. […]
– Tugduall : […] On ne peut pas dire que l’on n’ait pas été informé […] »
Pour répondre à certains… un motard qui s’est cassé la gueule, et qui roulait sans casque… un skieur qui s’est fait prendre dans une avalanche… etc. etc.
Quand on les ramasse, et s’ils ne sont pas morts, ils vont aux urgences.
Certes ils étaient informés … mais qu’on ne vienne pas me dire que ces gens là ont choisi de se retrouver entre la vie et la mort.
Quelques réflexions basés sur des faits :
1) Les vaccins à arn et à adn recombinants sont totalement nouveaux et leurs autorisations l’ont été à titre d’urgence et expérimental excepté pour pfizer qui a reçu l’approbation définitive autour de septembre 2021 mais le suivi à long terme reste une inconnue.
2) le vaccin n’est toujours pas connu sur sa durée de protection , 6 mois, 1 an, 5 ans ou plus ?
3) les vaccins au sarscov2 chinois deviennent de moins en moins efficaces avec les variants delta indien et omicron sud-africain. 3 a 5 fois moins efficace pour le delta d’après une étude de l’institut pasteur. La première dose de pfizer ne produisant aucune réaction immunitaire et la 2ème dose une protection 3 a 5 fois moins forte. En partant de 90% , défini à partir d’études pfizer sujettes à caution le taux étant plus proche de 75% en Israël, nous arrivons à une protection de 20 à 30 % pour le delta et pour le omicron ?
4) Surtout que nous savons que le sarscov2 est une chimère coronavirus et vih comme l’a montré le vaccin australien de csl, université de queensland. Ce vaccin a été développé pour le sida et utilise des protéines du vih donc le sarscov2 contient des protéines du vih. Son taux de mutation est donc très élevé.
Nous devons donc attaquer le virus directement dans sa phase de réplication avec des antiviraux et non plus avec de vaccins devenus obsolètes.
5) Pfizer a déclaré travailler sur un nouveau vaccin pour delta ( et omicron ?) qui serait disponible pour mars 2022.
C’est possible car le premier vaccin a été développé en 6 mois et j’ai lu que le vice président de pfizer avait déclaré au congrès américain en avril 2021 qu’il travaillerait à une 3 ème dose avec un nouveau vaccin. Ils y travaillent donc peut-être depuis la Fin de été.
6) le vaccin n’est plus la seule arme contre le virus. Ivermectine ( anti helminthique) et surtout monulpiravir et paxlovid.( anti viraux) tellement attendu et enfin sur le marché. Pourquoi ne pas les utiliser en masse?
Sortez couverts, nous n’en avons pas fini même si la mortalité semble devenir marginale , si c’est possible de s’exprimer ainsi.
– « Avoir refusé la vaccination contre le Covid-19 ne signifie pas nécessairement être un antivax (…) Mais la lassitude s’installant, les soignants pourraient avoir du mal à saisir la complexité» (collectif de médecins)
Pour ce qui est de la complexité dans cette affaire, faut dire qu’on est bien servis.
Mais que des soignants ne puissent pas comprendre les raisons pour lesquelles certains refusent la vaccination contre le Covid, c’est misérable.
De toutes façons je ne suis pas surpris, la Bêtise est partout, on la voit tous les jours en col blanc, pourquoi pas en blouse blanche. Depuis le temps qu’on nous abuse avec ça je serais curieux de connaître le nombre ou le pourcentage de ceux qui savent vraiment aujourd’hui ce qu’est un antivax. Et combien en sont arrivés à croire que s’il n’en restait qu’un, à avoir refusé de jouer le Jeu, ce serait alors lui Le Responsable de la énième vague Lamda, Upislon ou Chépakoi. Misère misère !