Les Zadistes à Bure, c’est un combat perdu d’avance

Nous allons nous faire incendier par nos lecteurs, mais nous pensons sur ce blog que Bure est un moindre mal. Autant l’abandon d’un nouvel aéroport à NDDL grâce aux zadistes nous paraissait justifié, autant l’opposition à un centre d’enfouissement des déchets à Bure nous semble un combat perdu d’avance. Car quelles sont les alternatives à cet enfouissement ? De 1991 à 2006, on devait tester trois axes, la transmutation, l’entreposage de longue durée en sub-surface et le stockage en profondeur. L’option alternative d’un « entreposage de longue durée en surface » a fini aux oubliettes. La transmutation reste du domaine des utopies technologiques. Alors, que faire des déchets radioactifs ? Nous avons violé toute les lois de la nature, nous devons assumer. La Biosphère fonctionne selon des processus de recyclage, les humains ont abandonné cette réalité pour ne s’intéresser ni à la pérennité des ressources naturelles nécessaires à leur activité, ni à la gestion des déchets. Une activité humaine qui ne tient pas compte du cycle de vie du produit (de la ressource à la maîtrise des déchets) n’est pas une activité raisonnable… D’autant plus qu’envisager une gestion des déchets sur des siècles est une imposture, on sait que les sociétés humaines sont essentiellement fragiles sur le long terme. En un siècle passé, qu’a déjà connu la France ? Deux guerres mondiales, plusieurs chocs pétroliers, des crises financières… Comment répondre de la sécurité du Cigéo (centre industriel de stockage géologique) dans le siècle qui vient, alors que les menaces d’effondrement de notre civilisation thermo-industrielle se précisent (réchauffement climatique, blocage énergétique…) ? Tout cela vaut bien sûr condamnation de la production d’énergie nucléaire, mais que faire des déchets radioactifs préexistants ?

Le gouvernement a décidé de « rétablir l’ordre » à Bure. « Sous l’autorité de la préfète de la Meuse, une opération menée par la gendarmerie nationale a débuté ce matin à 6 h 15 visant à mettre fin à l’occupation illégale du bois Lejuc, site de 221 hectares destiné au projet d’intérêt national Cigéo, situé au nord de la commune de Bure. Elle vient mettre à exécution une décision de justice du tribunal de grande instance de Bar-le-Duc. »* Après l’abandon du projet de NDDL, le ministre de lécologie et solidaire Nicolas Hulot avait averti : « La décision du gouvernement n’est en aucun cas une licence pour reproduire ce type d’action. Mon travail est de vérifier que le stockage se fasse dans des conditions de sécurité absolue. Ensuite, cela doit nous pousser encore plus à réfléchir sur le nucléaire. Ce n’est pas ma conception d’une civilisation d’avoir des déchets que l’on délègue aux générations futures. Dans le sous-sol de cette commune de la Meuse, doivent être enfouis, à 500 mètres de profondeur, les déchets nucléaires français les plus dangereux : 85 000 m3 de produits hautement radioactifs et à vie longue – des dizaines ou des centaines de milliers d’années. J’ai estimé dès novembre 2017 que l’enfouissement des déchets radioactifs est « la moins mauvaise » solution. » Lors de ses vœux à la presse de janvier 2018, il avait précisé : « Si l’on m’offre des alternatives, je suis preneur. Je me serais bien passé des déchets nucléaires. Mais maintenant que je suis ministre et que j’en ai la charge, je veux bien les mettre au fond des océans ou les envoyer dans l’espace, mais je ne crois pas que ce soit très raisonnable. »

Le centre industriel de stockage géologique de Bure sera un gigantesque cimetière nucléaire de 15 km2 de galeries et d’alvéoles, dans lesquelles les radioéléments devront être confinés pour l’éternité, ou presque : leur durée de vie se compte en centaines de milliers d’années, pour certains en millions d’années. La radioactivité du neptumium 237 diminue de moitié au bout de deux millions d’années. En 2030, le volume des déchets à haute activité atteindra 5300 m3. Comment faire autrement pour se débarrasser de ces déchets ? En tout état de cause, Cigéo est un projet de très longue haleine : la mise en service du centre de stockage est prévue vers 2026 ou 2027, et sa fermeture au milieu du XXIIe siècle. L’opposition à l’enfouissement à Bure va être durable et très difficile à gérer, nous ne voudrions pas être à la place de Nicolas Hulot.

* LE MONDE du 23 février 2018, Bure : les opposants au projet de centre d’enfouissement évacués de manière musclée

18 réflexions sur “Les Zadistes à Bure, c’est un combat perdu d’avance”

  1. Marie-Christine Gamberini

    On aimerait que « Biosphère » ait pour sous-titre « Un point de vue d’écologiste » ou, à la rigueur, « Des points de vue d’écologistes », plutôt que « Le point de vue DES écologistes ».
    Ça paraîtrait le minimum syndical pour envisager d’y débattre de façon respectueuse et pas trop stérile…
    Une écologiste.

  2. Thierry HILAIRE

    Si je suis votre argumentation, l’entreposage de déchets nucléaires étant de toute façon incontrôlable à terme, autant les enfouir le plus profondément possible? Payer avec la solution la plus chère _mais pas la plus sûre pour autant, loin s’en faut_ serait donc la solution ? La poussière sous le tapis est en effet la meilleure des solutions pour qui ne veut pas prendre le problème à bras le corps ; l’industrie nucléaire doit absolument assumer ses déchets,mais c’est exactement l’inverse que l’on observe depuis le début de cette malheureuse et déjà longue aventure, elle n’assume rien et persiste, guidée par un esprit hasardeux d’expérimentations ; jusqu’à présent les déchets n’ont absolument pas été gérés de façon raisonnable, et on voudrait nous faire croire que subitement les mêmes décideurs seraient tout d’1 coup devenus vertueux ? CISGEO est une expérimentation ultra-coûteuse et pas plus responsable que les précédentes « solutions » (aucune concertation, aucun débat, que de l’opacité et de l’autoritarisme); la solution suggérée par d’autres commentateurs me semble particulièrement impertinemment croustillante en l’occurrence : pourquoi les pro-nucléaires ne donneraient-ils pas l’exemple, assumer leur choix en stockant des fûts chez eux au fond de leur jardins, sous leurs maisons ou sous les écoles de leurs bambins ? Tous ceux qui prétendent soutenir le projet d’enfouissement à Bure devraient partir vivre dans cette région ou bien au choix à Fukushima ou Tchernobyl… ou bien faire profil bas.
    Les déchets enfouis devenus inaccessibles par la bêtise & la lâcheté des hommes seront un magnifique cadeau pour nos descendants, les Allemands s’en mordent déjà les doigts (merci à la confiance dans la technique et la « maitrise » des ingénieurs) / c’est la propagande CISGEO qui suggère qu’en dehors de ce choix il n’y aurait rien d’autre (même rhétorique stupidement binaire, comme pour le nucléaire d’ailleurs, méthode de « communication » anti-dialogue, autoritaire, voire fasciste) ; Avec CISGEO, au prétexte fallacieux de vouloir rendre difficilement accessibles ces déchets on court le risque de les rendre définitivement inaccessibles et donc totalement hors de contrôle.
    La vraie raison qui pousse les « autorités » à persister _pour l’instant_ dans ce choix délirant c’est l’effet désastreux du lobbying nucléaire et des gros sous en jeu (plus c’est pharaonique et plus il y a du fric à soutirer, et les dindons c’est les contribuables), Faut-il rappeler qu’on attend toujours la facture finale du démantèlement des centrales ? Assurément CISGEO, géré par les mêmes intérêts que la production d’électricité nucléaire, est géré avec la même opacité du coût final, ce qui augure une note finale scandaleusement ruineuse…sans aucune garantie de succès qui pourrait justifier ce « pari ».
    Désolé d’être votre zélé contradicteur, mais pour moi la démesure financière (le coût à terme de cette « solution » est assurément indéfendable), la trop grande complexité et surtout l’incertitude expérimentale de CISGEO plaident à charge contre ce projet.

  3. @ Thierry Hilaire
    comme vous le soulignez, le problème de ces déchets nucléaires est la gestion du temps long. On s’interroge par exemple sur les modalités d’avertissement de la dangerosité du site de Bure dans des milliers d’année car il y a de forte chance que les autochtones n’auront ni notre langage, ni notre technologie. Alors envisager de gérer indéfiniment ces déchets en surface sur les lieux de production, c’est tout simplement impossible… Même le fait de rétribuer des personnes pour ce faire dans quelques centaines d’année est irréaliste : qui donnera l’argent ? En d’autres termes, on peut reprendre votre argument contre Bure à propos de l’entreposage en surface : « Quand demain un marasme (guerre, récession etc…) frappera les zones…, que ferons-nous ? »

  4. Thierry HILAIRE

    Très chère Biosphère:
    « les modélisations montrent que… », hum… cela fait des décennies que des modélisations se plantent un peu partout dans tous les domaines, y compris ceux aux plus forts enjeux, et continueront de se planter (Fukushima etc…) car plus c’est complexe moins on maitrise. Accréditer la prétention de maitrise des « gestionnaires » du nucléaire c’est être soit même prétentieux, c’est vrai que ça coûte peu…jusqu’aux ennuis… qui interviendront statistiquement d’ici quelques décennies, ça laisse une marge à tous les tartuffes pour prétendre avoir une opinion « responsable » sur la question.
    « La pire option serait de ne rien faire », en effet ne pas s’opposer à Bure et même l’accepter comme vous le préconisez est bien la pire option, en effet quelle « modélisation » permettrait d’affirmer que dans 50 ou 100 ou 1000 ans on aura les moyens de contrôler la poussière mortelle qu’on aura mise SOUS LE TAPIS ???
    Est-ce ainsi que vous balayez chez vous ? C’est pas bien propre…et encore le tapis il reste toujours contrôlable…
    La position qui consiste à dire qu’il ne faut pas s’opposer au projet CIGEO car c’est la moins mauvaise solution est un position irresponsable car indéfendable: le stockage des déchets radioactifs doit rester sous contrôle de façon pérenne, c’est à dire de façon simple et la moins coûteuse possible, ce n’est absolument pas le cas d’1 enfouissement à grande profondeur; qui peut prétendre garantir le libre accès à ces installations dans X temps ? Quand demain un marasme (guerre, récession etc…) frappera les zones d’enfouissement profond et que nous n’aurons plus les moyens d’entretenir et de maintenir ces installations, que ferons-nous ? On ne pourra plus y accéder et on aura plus qu’à prier je ne sais quelle divinité que des infiltrations ne se produisent pas, ce qui finira évidemment par arriver quand même…
    Bure ce n’est pas le moindre des maux en matière de gestion des déchets, accepter le projet CIGEO c’est aussi irresponsable que de ne rien faire; Ce qu’il faut c’est conserver les déchets nucléaires sur les lieux de production et ne pas les enterrer à grande et très coûteuse profondeur, car à Bure, en Finlande où ailleurs, enfouir profondément des déchets mortels c’est les rendre _à coup sûr_ inaccessible tôt ou tard; Rappelez-vous ce qui s’est passé chez nos voisins allemands _tout aussi sérieux et responsables que nos chers « gestionnaires » du nucléaire finlandais_ ils ont enterrés leurs déchets dans des mines de sel qui étaient d’1 stabilité remarquable selon les modélisations et avec tout le sérieux que l’on connait de nos chers voisins, résultat : 20 ans plus tard, une partie conséquente de leurs déchets nucléaires sont maintenant rendus inaccessibles suite à des infiltrations « imprévues » (c’te blague), les fûts sont maintenant sous l’eau, pas dans la mer, pire : sous terre !!!
    Donc accepter Bure comme la « moins mauvaise solution » est un renoncement coupable face aux futures générations, ce projet est une folie qu’il faut arrêter, des alternatives existent,

  5. En Finlande, le centre d’enfouissement nucléaire d’Onkalo ne suscite pas de protestations. Avec ses deux milliards d’années au compteur, la roche granitique est idéale, c’est une zone géologique stable. Et même si l’inconcevable se produisait, les modélisations montrent que la radioactivité qui remonterait à la surface sera largement en dessous des doses autorisées. La pire option serait de ne rien faire et de laisser les combustibles usés à la surface, juge Greenpeace.

  6. Communiqué EELV du 28 février 2018
    A Bure, le projet CIGEO prévoit d’enfouir en grande profondeur 80.000 m3 de déchets hautement radioactifs pour un coût de 34,5 milliards d’euros. Pourtant les problèmes techniques sont connus : risques d’incendie souterrain et de rejets de radioactivité dans le sol, impossibilité de récupérer les fûts…
    Europe Écologie Les Verts Poitou-Charentes soutient les opposants à ce projet, face au gouvernement qui ne conteste aucunement le caractère illégal des travaux entrepris à ce jour par son Agence Nationale (ANDRA). Plutôt que de concentrer les déchets radioactifs sur quelques rares lieux, EÉLV propose de laisser ces déchets sur leur site de production, en recommandant un stockage en subsurface, c’est-à-dire à 50 mètres de profondeur maximum. Ce type de stockage éviterait le danger qu’induit leur transport. Il permettrait la récupération de ces déchets en cas de nécessité ou d’avancée scientifique dans la réduction de leur nocivité, tout en les protégeant d’agressions extérieures.
    Les recherches pour traiter ces déchets de manière satisfaisante n’ont pas abouti, malgré ce qu’on nous promet depuis des décennies. La solution évidente pour en réduire la production est un arrêt rapide des centrales et la création de nombreux postes de surveillants pour des siècles ! Cette disparition progressive du nucléaire devrait bien sûr s’accompagner d’une politique volontariste d’économie d’énergie et de développement des énergies renouvelables.

  7. Malheureusement , je pense que la France sortira du nucléaire suite à un accident .
    Pour le moment c est le syndrome du Titanic , nous avons une confiance aveugle dans notre technique, tout le monde danse

  8. Ce ne serait pas correct d’oublier Greenpeace et sa position sur ce projet d’enfouissement à Bure.
    – » Greenpeace France préconise de stocker ces déchets en subsurface comme dans la quasi-totalité des pays nucléarisés. Il n’y a aucune bonne solution pour le moment. »
    D’autre part on ne peut que saluer la cohérence de Greenpeace.
    –  » l’unique bonne solution est d’arrêter de produire des déchets radioactifs… Greenpeace France a une position très claire : il faut arrêter de produire des déchets nucléaires en sortant du nucléaire le plus rapidement possible. Pour les déchets radioactifs déjà existants, il faut les entreposer en subsurface afin de pouvoir les contrôler en permanence et en limiter au maximum leur transport. »
    https://www.greenpeace.fr/dechets-nucleaires-projet-cigeo-a-bure-etre-stoppe/

  9. Dire que des élus de la meuse ont validé le choix de leur département pour accueillir cette poubelle. Quel respect pour leur population et leur descendance.
    Ces élus méritent bien d’être affublés de ‘ pequenauds de la meuse, terme si souvent associé pour dénigrer les habitants de ce département en les considérant comme des ploucs.

  10. Pour ne pas oublier ces stocks de saloperies dans 1000 ans,
    mettons-les sous la Concorde, au milieu du stade de France…

    [… ou chez Wauquier au Puy ! ]

  11. Différence essentielle entre NDDL et Bure
    Le site de Bure constitue une surface réduite. Il sera facile de la transformer en forteresse avec murs d’enceinte, barbelés, miradors et vidéosurveillance comme cela se fait déjà pour les centrales nucléaires. Par contre la superficie étendue à Notre Dame des Landes permettait aux zadistes d’occuper un vaste territoire, difficile à prendre par la maréchaussée.
    N’oublions pas que le nucléaire civil est l’enfant « légitime » du nucléaire militaire !

  12. Biosphère conclue en écrivant « nous ne voudrions pas être à la place de Nicolas Hulot. » C’est sûr je préfère moi aussi être à ma place, parce que notre pauvre Nicolas est aujourd’hui bien embêté avec cette veille photo prise le 8 octobre 2006, et qui ressort maintenant. Je comprend bien que l’exercice ne soit pas des plus faciles, mais venant d’un vieux collectionneur d’exploits de voltiges en tous genres tel que lui, il y a quand même de quoi sourire en l’écoutant répondre à cette députée insoumise, hier à l’Assemblée Nationale.
    – « Je n’ai pas l’impression d’être en porte-à-faux avec ma conscience  » … qu’il dit. Ben oui, qui connait mieux que Nicolas la conscience de notre ministre ? Notons aussi que Monsieur Hulot reste prudent, il n’affirme rien, il nous fait juste part d’une impression.
    –  » J’aurais préféré ne jamais avoir à traiter ce sujet là  » … Ben voyons, il aurait donc préféré oublier ce sujet, et laisser aux suivants le soin de s’en démerder, exactement comme on fait « avec ces déchets dont personne ne veut ».
    Et de rajouter :  » Sauf que maintenant je suis aux responsabilités, la seule chose qui a changé c’est ma fonction. Et je ne peux pas faire disparaître ces déchets comme par enchantement « … Notre brave Nicolas pensait peut-être que la baguette magique faisait partie de la panoplie de ministre de l’environnement.

  13. Si le combat était perdu d’avance et cette option un moindre mal, il aurait été judicieux d’opter pour des endroits plus appropriés comme Neuilly sur seine, Levallois Perret, Deauville. .. que de s’acharner sur la ruralité

  14. Bonjour Baumgartner
    Oui nous savons démanteler une centrale nucléaire. Seulement ça prend un certain temps… et ça coûte ce que ça coûte. Et ça on ne sait pas le calculer avec précision avant d’avoir attaqué le chantier. Jusqu’à présent le démantèlement des centrales nucléaire a emplafonné les prévisions. EDF a estimé le coût du démantèlement des 58 réacteurs nucléaires du parc français à 75 milliards , somme qualifiée de « maigrelette » dans une enquête parlementaire.
    https://www.nouvelobs.com/planete/20170131.OBS4665/demanteler-les-centrales-nucleaires-un-cout-atomique.html

    Et puis après, il reste l’éternel problème des déchets.
    Maintenant je vous laisse imaginer ce que donnerait un référendum, où les Français en parfaite connaissance de cause… du coût astronomique du démantèlement, des conséquences sur leur train de vie… iraient dire en quelque sorte à leurs « responsables », comme s’ils ne le savaient pas, le monde qu’ils souhaitent pour demain.

  15. Nous ne savons quoi faire des déchets , sauf à les léguer aux générations futurs ce qui moralement est inacceptable , c est une premiére dans l histoire humaine des générations qui laissent pour l avenir des poisons mortels à jamais
    Savons nous réellement démanteler une centrale ?
    Nous ne savons pas quoi faire en cas d accident majeur

    Il serait peut être temps que la « Grande » démocratie Française ouvre un vrai débat sur le sujet, suivit d un referendum .
    Moi il y à un truc qui m intrigue , en écoutant les infos sur les problèmes du nouveau Lévothyrox , j ai appris que la France était le premier consommateur mondial et que 3 million de Français étaient sous ce médicament soit 5% de la population .
    Je suis surpris que personne ne ce soit demander pourquoi, et ci cela n avait pas un rapport avec notre densité nucléaire qui est la plus haute du monde.
    Personnellement je connais autour de moi au moins 6 cas de femmes qui ont des problèmes de thyroïde

  16. D’accord avec Biosphère. Moi aussi je pense que c’est un moindre mal.
    Être POUR l’enfouissement à Bures (ou ailleurs) ne veut pas dire qu’on soit POUR le nucléaire. Maintenant que les déchets sont là, qu’en faire ? Certainement pas les balancer au fond des océans ! Les envoyer très, très loin dans l’espace … moi je suis POUR. Seulement je crois que nous allons longtemps, très longtemps nous les farcir sur Terre, et sous Terre. Ce n’est ni plus ni moins que ce que dit Nicolas Hulot.
    Maintenant la cohérence et la sagesse voudraient qu’on arrête de suite d’en rajouter, toujours plus. Qu’on arrête de suite toutes ces centrales nucléaires, qu’on profite du savoir faire actuel ainsi que du calme avant la tempête pour les démanteler, du mieux possible. Seulement là-encore, ce n’est pas possible ! Et pas pour de simples raisons techniques.

  17. Mr hulot pourra toujours se dedouaner derrière le fait que le décret de construction de cette poubelle avait été signé en son temps par l’eminente ecolo dominique Voynet

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