Lettre aux éducateurs, écrite par Nicolas Sarkozy, président de la République française :
« Je suis convaincu qu’il ne faut pas laisser le fait religieux à la porte de l’école. Le spirituel, le sacré accompagnent de toute éternité l’aventure humaine. Ils sont aux sources de toutes les civilisations, Et l’on s’ouvre plus facilement aux autres, on dialogue plus facilement avec eux quand on les comprend. » (p.13)
« Il ne faut pas que les enfants restent enfermés dans leur classe. Très tôt ils doivent être confrontés aux beautés de la nature et initiés à ses mystères. C’est dans les forêts, dans les champs, dans les montagnes ou sur les plages que les leçons de physique, de géologie, de biologie, de géographie, d’histoire mais aussi la poésie, auront souvent le plus de portée, de signification. Il faut apprendre à nos enfants à regarder le chef-d’œuvre de la nature. » (p.21)
« Ce qu’il nous faut retrouver, c’est la cohérence du projet éducatif. Retrouver un fil directeur dans l’éducation, lui fixer des principes, des objectifs, des critères. Voilà ce que nous avons d’abord à faire. » (p.24)
Réponse de la Biosphère :
Les religions du livre n’ont pas besoin d’être étudiées puisque Dieu n’a jamais parlé à personne, que ce soit son Fils, Mahomet, ou ses thuriféraires. Donc pas besoin de parler en classe de l’imaginaire des différentes sectes qui nous ont historiquement manipulés. De plus il n’est nul besoin de passer par Dieu ou une institution religieuse pour s’ouvrir plus facilement aux autres, c’est même plutôt le contraire qui est vrai : l’agnostique ou l’athée, n’ayant aucun présupposé, se donne plus de chances d’être à l’écoute de son prochain. Par contre il est vrai que la dimension spirituelle est toujours nécessaire, elle permet de donner un sens à l’existence. Ce sens, Nicolas Sarkozy le frôle au détour d’une page, c’est notre nécessaire symbiose avec la nature, non pour discourir de façon abstraite en répétant les leçons d’un professeur imbu de sa propre discipline, mais pour déterminer le fil directeur de nos pensées, la nécessaire symbiose avec le support qui nous fait vivre, la Nature.
La Biosphère nous parle par de nombreux vecteurs, mais nulle part avec autant de clarté, d’exubérance et de détails qu’à travers la Nature et tous ses habitants, du ver de terre à l’éléphant. Aussi pour moi, lorsque nous détruisons des ressources naturelles, nous devons penser que nous n’avons pas le droit d’imposer cela à nos générations futures – ni à nous-mêmes.
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