L’immigration et l’islam ne font pas bon ménage. Deux informations récentes se télescopent :
– Chaque pays de l’Union européenne (UE) se verra ainsi attribuer un quota de répartition de référence théorique (exprimé en pourcentage des demandes d’asile dans l’UE), prenant en compte sa taille et son PIB, mais aussi les efforts qu’il fait déjà pour accueillir des demandeurs d’asile depuis des pays tiers. (LE MONDE du 5 mai 2016, Bruxelles présente son plan contre la crise migratoire)
– Y a-t-il désormais une « gauche relativiste », qui trouverait des excuses sociales ou postcoloniales à l’intégrisme et au terrorisme, contre une « gauche républicaine et laïque », pour laquelle « défendre les droits des femmes et la laïcité permet de désamorcer à la fois la propagande raciste et djihadiste »… Lorsque Alain Finkielkraut affirme qu’« il y a un problème de l’islam en France », observe Edwy Plenel, il fait preuve d’un « essentialisme qui nous entraîne dans des conflits qui ne sont pas les nôtres ». (LE MONDE idées du 6 mai 2016, Islam et laïcité : le schisme de la gauche)
Dans un livre* récent, Jean-Claude Barreau** nous offre la synthèse suivante : « J’ai parcouru des pays d’Islam dans ma jeunesse, l’hôte de passage était fort bien reçu, l’Islam était paisible, débonnaire. En France les loubards d’origine maghrébine se sentaient français, ils ne voulaient nullement « niquer la France ». Plus tard en 1982 j’ai vécu en Algérie. Déjà ce n’était plus pareil, on sentait la montée de l’intégrisme. Aujourd’hui en France, pour les jeunes des cités, la « lutte des classes » a été remplacé par la haine de notre pays. Pourtant le conformisme nous dit de la vague migratoire qu’elle est bonne et nous interdit d’essayer de trouver les moyens de la tarir. Cette préférence pour l’immigré est largement partagée par tout un patronat qui y voit le moyen de faire pression à la baisse sur les salaires. On déplore les milliers d’immigrés qui se noient en méditerranée. C’est évidemment plus facile de condamner le racisme que d’envoyer la flotte interrompre un trafic ignoble. De fait on n’assimile plus depuis 20 ans. On encourage les immigrants à ne pas s’intégrer. On leur enseigne à l’école leur langue et leur culture d’origine. Il faut donc rappeler une vérité fondamentale : immigrer, ce n’est pas seulement changer de pays, c’est changer d’histoire. Le passé de l’immigré n’est pas celui de son pays d’origine mais celui de la France. L’intégration n’est pas une réussite quand un grand nombre d’autochtones nomment leurs garçons Mohamed. L’hôte ouvre sa maison mais n’entend pas la modifier pour qui demande l’hospitalité.
L’humanité est une seule race, tous les hommes sont égaux. Cependant l’homme reste un animal territorial. Les Grecs avaient compris que tout pouvoir s’inscrit dans des frontières. A l’intérieur des limites historiques se sont bâties des sociétés et des cultures différentes et dont la différence même fait la richesse de la terre. Notre planète est propriété commune, mais la terre est trop grande pour constituer un territoire aimé. La construction abstraite de l’Europe rend l’assimilation impossible car elle transforme le continent en un vaste terrain vague. L’immigré ne va plus en Allemagne ou en Italie, mais en Europe, c’est-à-dire nulle part ! Dans le mot « international » il y a « national » disait Jaurès. Il ajoutait : « être patriote c’est aimer sa Patrie et accepter la Patrie des autres ». Il est difficile d’émigrer, de quitter définitivement son pays pour s’établir dans un pays étranger. Cela, les faux-amis des immigrés ne le comprennent pas. Pour les anciens Grecs, la peine capitale n’était pas la mort, c’était l’exil. Emigrer est un déchirement. »
* Liberté, égalité, immigration – la France à l’heure des choix de Jean-Claude Barreau (éditions l’Artilleur 160 pages pour 10 euros)
** Jean-Claude Barreau a été nommé par Mitterrand en 1989 à la tête de l’OMI (Office des migrations internationales)
Quelle différence entre un djihadiste allumé qui tue 20 personnes innocentes,
et un grand patron ultralibéral qui met 1000 familles sur la paille… pour 500 fois le smig ???…
On peut se poser la question.