LM, quotidien de merde ou quotidien de référence ?

LE MONDE devient un composite de Paris Match, l’Equipe et la presse de caniveau. Prenons le numéro daté du 4 août : un reportage sur Marilyn Monroe (4 pages), le supplément répétitif Londres2012 (8 pages) et une page entière pour la pratique sexuelle des gays. Les homos sont passés de la clandestinité à un travail de lobbying et d’affichage au nom de la modernité… LE MONDE est partie prenante !

Rien à dire de sérieux sur l’état de la planète, on consacre une demi-page à un ponton flottant japonais échoué sur la côte américaine suite au tsunami.. Il faut donc lire « M le magazine du MONDE » pour trouver, au milieu d’une série d’articles mode/beauté/design, une tentative d’article de fond sur le goût perdu de la tomate : sept pages, mais trois comportant uniquement une photo. Quant au contenu, inutile de chercher une attaque en règle contre les semenciers. C’est seulement la faute à la consommation de masse si on propose des tomates hybrides (qui ne se replantent pas) dont on a volé le goût. Et l’article de conclure que l’histoire du « vrai goût » n’est que de l’ordre du fantasme. Seul le consommateur est responsable : « La mémoire du goût, ça n’existe pas, il n’y a qu’une mémoire associative… Le goût est chose extrêmement subtile et personnelle… De nos cinq sens, la vision est prioritaire, les gens qui ont acheté un beau fruit sont donc content de le manger… Les mêmes consommateurs qui exigent plus de goût veulent en acheter en toute saison, même en hiver… Plutôt que de pester contre les progrès de la recherche, ne pas oublier que partout des producteurs et des institutions se démènent pour faire revivre des variétés malmenées par le recherche. »

Comprenne qui pourra pour cette dernière assertion ! Pour le reste, il faut assumer, si le consommateur achète n’importe quoi, c’est parce qu’il le veut bien. Alors LE MONDE, quotidien de référence ou quotidien de merde ?

3 réflexions sur “LM, quotidien de merde ou quotidien de référence ?”

  1. un quotidien à lire d’ un derrière distrait ou mieux à ne plus acheter ?

  2. « En psychopathologie et psychiatrie du xixe siècle, la monomanie (du grec ancien μόνος / monos « une seule » et μανία / maníā « folie, démence, état de fureur ») est un délire caractérisé par une préoccupation unique. La monomanie intellectuelle caractérise un patient obsédé par une ou plusieurs idées délirantes. »

    Oui ça me semble assez bien correspondre à la pathologie de ce blog de merde (désolé j’utilise le vocabulaire qui vous parle).

    Remarque des modérateurs à Briand
    Votre insulte « de merde » avait été envoyé à la poubelle par les superviseurs du monde.fr. Nous avons repêché votre papier, nous le trouvons significatif de l’anti-écologisme primaire qui se contente des gros mots sans jamais éprouver le besoin de les justifier…

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